Alain Mabanckou
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Note moyenne : 6.91/10Nombre d'évaluations : 119
2 Citations 74 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une très belle découverte pour moi! Cette suite de récits made in Africa ont un punch du tonnerre, beaucoup d'humour et une sacrée dose de philosophie. J'ai juste eu un peu dur avec le style de narration, aux phrases cicéroniennes et lancées à la vitesse d'un TGV sous acide.
Afficher en entierJ'ai lu ce livre assez jeune et je me suis dit que c'était le roman le plus instructif que j'avais lu jusqu'alors. Il y'a de multiple conseil et certaine vérité caché qu'il est alors fascinant de découvrir surtout sur comment Spoiler(cliquez pour révéler)on mange les gens. Bref je vous le conseil vivement
Afficher en entierAvec tout le battage médiatique autour de la sortie de ce livre, j'avoue être n peu déçue. Mais pas tant que ça.
J'ai adoré la qualité de l'écriture et sa musicalité, car il faut dire qu'Alain Mabanckou a un vrai talent de conteur et pour cette histoire (ou plutôt plusieurs en une seule) et pour nous happer, nous faisant nous demander à chaque fin de chapitre "mais ensuite ?". Et bien la suite, au prochain chapitre, qu'on ne peut s'empêcher d'entamer alors qu'il est tard et que dormir serait quand même une bonne idée.
Et si le costume du personnage principal est on ne peut plus bariolé (voir la couverture), le moins qu'on puisse dire est qu'il est en accord avec la galerie de personnages, leur ville, leur pays, tous hauts en couleur.
La mort ? Un passage obligé, certes. Mais qui n'empêche pas de continuer à cotoyer le monde des vivants.
Une joyeuse façon d'aborder des thèmes qui ne le sont pas.
Afficher en entierAlors que les faits relatés sont en lien avec un coup d'état dramatique, alors qu'un deuil familial s'y mêle, alors que le récit est clairement autobiographique...j'ai surtout ressenti un ennui grandissant tout au long de ma lecture.^^'
C'est plat. Michel est agaçant. Plus on lui explique le danger, moins il pige et plus il gaffe. Oo
Même le découpage sur trois jours est fumeux. Car en vrai on ne cesse d'avoir des flash-back sans intérêt, des délires rêveurs du héros, et des traditions qui m'ont fait bien grincer des dents. Exemple : normal quand tu bosses comme un forcené de te ruiner en entretenant des "parasites" soit disant cousins, ou juste anciens voisins villageois Oo, qui eux n'en glandent pas une et considèrent que ce qu'obtienne les travailleurs leur est dût...ça m'énerve !
Et je ne peux que constater que par les divers biographies que j'ai lu de personnes issue du continent africain (tout pays confondus) que c'est quelque-chose qui perdure et persiste de façon extrêmement pénible dans leur entourage. Car on ne parle pas de coup de pouce pour des personnes dans le besoin...mais bien d'abus excessifs semblables à du racket serein et assumé !
"T'as des sous. Bin donne j'en veux, sans bosser hein. Mais toi t'aimes travailler alors je te laisse faire. Comme ça tout le monde est content."
Donc pas esbaudie loin s'en faut. Même si cela est intéressant dans le fond, car cela a bien eu lieu...ce fut trop politique d'un côté (tous les tenants aboutissants avec trop de noms d'un coup), et trop puérile de l'autre (Michel plane).
Dommage.
Afficher en entierUn très beau livre qui montre bien la maltraitance et même le dédain des Blancs, surtout les policiers envers la communauté afro-américaine. On en apprend beaucoup à travers le regard et le point de vue de l'auteur !
Afficher en entierCe qui m'a plus marqué dans cette autobiographie c'est l'impact immense mais invisible du racisme sur une personne, comment dans un pays "démocratique" la menace ronge peu à peu l'être humain, comment vivre avec la peur quasi permanente pour soi, pour ta famille, pour ton enfant...
Afficher en entierPas bouleversante comme lecture, ni très attachante, même si le sujet est d'importance. Trop "plat" à mon coup, ce récit manque de pep's.
Afficher en entierAvec Verre cassé, on entre rapidement dans un récit qu’il est très difficile d’abandonner pour deux raisons. La première, c’est que l’on est facilement emporté par le pouvoir narratif de Mabanckou, un style fort en répliques comiques, en histoires grotesques mais aussi en moments d’intenses émotions. La deuxième raison, J’ai beau chercher, je n’ai pas trouvé de points dans ce roman, donc obligé de la lire d’une traite ou presque. Enfin essoufflé, au bout de 250 pages, on en ressort heureux.
Verre cassé est un habitué du bar Le Crédit a voyagé, il passe son temps à boire et à écouter les histoires des autres. Un jour, l’Escargot entêté, le patron du bar, propose à Verre cassé d’écrire un livre de ceux qui fréquentent son établissement. Verre cassé se prend au jeu et recueille des fragments de vie tragiques ou comiques dans un langage pour le moins truculent. On est au début des années 2000, au Congo, et les histoires sont des plus rocambolesques.
Ces histoires racontées par Verre cassé sont aussi prétexte à des clins d’œil à la littérature française et internationale tels qu’Amadou Hampâté Bâ, John Kennedy Toole, Gao Xingjian, David Foenkinos, Anna Gavalda, Marcel Proust, Le Clézio, Albert Cohen, Michel Houellebecq, Mitterrand, Dino Buzzati, Céline, et surement d’autres à côté des quels je suis passé. Il faut noter, une dédicace spéciale à un certain Holden de L'attrape-cœurs de JD Salinger, pour une question existentielle sur les canards. Pendant qu'un professeur interroge l'Holden Caulfield de "L'attrape-cœurs" sur son renvoi de l'école, l'esprit du jeune élève vagabonde et se pose une question essentielle: "Je me demandais où allaient les canards quand le bassin était tout gelé, tout couvert de glace. Je me demandai tout à coup si un type venait avec un camion et les emmenait au zoo ou je ne sais quoi. Ou s'ils s'envolaient tout simplement."
❓Donnez-moi le titre d’un roman d’Alain Mabanckou qui vous a particulièrement plu ?
Afficher en entierAgréable moment de lecture, l'auteur nous raconte les rencontres qui l'ont marqué au cours de ses voyages.
Afficher en entierQuel conteur, ce Mabanckou!
Il nous emmène, dans une histoire rocambolesque, au pays où la frontière entre les morts et les vivants est très floue, où les cimetières sont fréquentés par les esprits, où la lutte des classes se poursuit chez les défunts, où la politique est plutôt affaire de magie et sorcellerie sur fond de corruption et préférence ethnique, où les morts prennent grand soin de leur noeud papillon et de tenues inspirées de la SAPE.
Après que le héros ait assisté, avec curiosité, à sa propre veillée funèbre et son propre enterrement, nous ne sommes pas vraiment surpris de le suivre, surgi de sa tombe, pour aller se venger, et retrouver le fantôme de son amoureuse... A défaut de vie commune, ils vivront une mort conjugale.
Esprits cartésiens, s'abstenir. Amateurs de contes fantastiques, préparez-vous à une lecture un peu longue, mais réjouissante au pays des cimetières du Congo.
Afficher en entierOn parle de Alain Mabanckou ici :
2011-03-19T11:28:29+01:00
2010-11-27T01:28:35+01:00
2010-10-21T21:12:53+02:00
2010-09-09T21:30:30+02:00
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Dédicaces de Alain Mabanckou
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Ecrivain congolais, né à Pointe-Noire en 1966, Alain Mabanckou est l'auteur de plusieurs romans, dont Mémoire de porc-épic (Seuil, 2006), pour lequel il a reçu le prix Renaudot ainsi que Petit piment en 2015.
Connu et traduit dans le monde entier, Alain Mabanckou fait partie de ces auteurs étrangers qui défendent une certaine idée de la Francophonie.
C'est à se titre qu'en 2016, il est professeur invité au Collège de France pour la chaire de Création artistique. La même année, il publie, au Seuil, les actes d'un colloque "Penser et écrire l'Afrique aujourd'hui" qui vise à promouvoir les études postcoloniales.
Il vit à cheval entre les Etats-Unis (où il enseigne la littérature francophone) et la France.
Source/Editions Seuil
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