Carlo Goldoni
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.29/10Nombre d'évaluations : 31
0 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une pièce sympathique, à voir.
Mais quelle femme !
Afficher en entierUne pièce absolument géniale, vive et enlevée !
L'écriture de Goldoni semble rafraîchissante pour nous Français, si habitués à Molière...
Une comédie forte et délicieuse !
Afficher en entierUne sympathique pièce de théâtre qui prend place dans le Venise du XVIIIe siècle, dans laquelle Rosaura, jeune femme en âge de se marier, change de prétendant comme de robes à panier ! Le femme fantasque, c'est son surnom qui lui sied à merveille : Rosaura est versatile, excentrique, capricieuse, et finit par se mettre à dos sa famille, ses amies, ses servantes et ses prétendants !
J'ai passé un bon moment en lisant cette pièce et en la jouant avec mes camarades du lycée.
Afficher en entierUn classique que j'ai beaucoup apprécié. Une pièce de théâtre drôle et bien écrite.
Afficher en entierJ'ai lu cette pièce comme l'alliance de femmes contre leur mari respectif qui les empêche de s'habiller comme elles le souhaitent, de faire venir des amis chez elles ou d'aller s'amuser au spectacle. Une solidarité féminine qui réussit à intriguer pour ridiculiser les hommes, c'est très moderne comme intrigue !
Afficher en entierPresque un personnage de don Juan au féminin... Mirandoline s'amuse à plaire, à séduire, à faire tourner les têtes en acceptant les hommages, en réussissant à ne pas se compromettre. Quasiment un hommage - amusé - aux talents de séduction des femmes sur un rythme enlevé.
Afficher en entierDoralice, la fille du bourgeois et riche commerçant Pantalon a épousé Giacinto qui est le fils du comte Anselmo, antiquaire qui n’y connaît rien en antiquité et se laisse facilement dupé, et d'Isabella, la matrone jalouse de l’énorme dot de sa bru et avouons-le, aussi de sa jeunesse.
Puis il y a les personnages secondaires : le médecin et le chevalier qui n’auront de cesse d’essayer de réconcilier les deux femmes et de ramener le comte à la raison.
Sans oublier les trublions habituels : Colombine, qui, sous ses faux airs de gentille servante, distille « de l’huile sur le feu » entre la bru et son «illustrissime» marâtre. A noter le rusé Brighella et un Arlequin pas très malin déguisé en marchand arménien.
Bravissimo ! On passe un agréable moment de lecture avec cette pièce en trois actes de Carlo Goldoni. Les thèmes abordés ont bien traversé le temps : la différence de classe sociale, l’argent et…l’éternelle relation conflictuelle entre bru et belle-mère.
Les vingt-cinq premières pages présentent la pièce et permettent d’appréhender avec beaucoup de plaisir cette comédie.
Souhaitons, dans un futur proche, pouvoir retourner au théâtre assister à sa représentation pour de vrai.
Afficher en entierC'est un pièce assez simple niveau compréhension, elle se lit assez vite. Ça change de voir de voir un personnage féminin dans le premier rôle et surtout avec ce caractère indépendant et manipulateur. J'ai été un peu déçu par la fin mais c'est une bonne lecture pour faire passer le temps.
Afficher en entierGoldoni est un auteur très accessible pour ceux qui voudraient se mettre au théâtre. L'écriture est simple, fluide, les personnages sont bien construits. Personnellement j'apprécie assez l'humour de ses comédies.
Afficher en entierUne véritable découverte de ce dramaturge. La Locandiera reprend remarquablement les thèmes que l'on retrouve dans les classiques romantiques. Le malaise de la femme amoureuse est très amusant. C'est une pièce de théâtre drôle mais parfois quelque peu dérangeante.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Carlo Goldoni
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Flammarion : 3 livres
L'arche : 2 livres
Gallimard : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Circé : 1 livre
Garzanti Libri : 1 livre
Actes Sud : 1 livre
Biographie
(1701-1793)
Né à Venise.
Tour à tour fonctionnaire de la justice criminelle, directeur de théâtre, consul de Venise à Gènes, avocat à Pise.
Il fait ses gammes dans tous les genres, tragédie, mélodrames, intermède boufe, jusqu'en 1745 où il trouve sa voie : la comédie.
Il la situe dans une caricature de la vie quotidienne à Venise, la purifie de ses grossièretés traditionnelles, et rédige entièrement ses dialogues sans laisser de part à l'improvisation des acteurs.
En 1750, il expose dans " Il Teatro comico" les principes de sa réforme. Dans " Arlequin serviteur de deux maîtres" (1745) les comédiens sont encore masqués. Ses grandes comédies : "La Locanderia" (1753), " Il Campiello" (1756), "La Villégiature " (1761), " Baroufe à chioggia " (1762), sappuient sur le réalisme des situations, la peinture sociale, proches en cela des pièces de son ainée Marivaux.
En 1762, il crée "une des dernières soirées de carnaval", métaphore du théâtre italien, de la commedia del arte.
La même année GOLDONI doit s'exiler en france. Il rejoint pendant deux ans la Comédie-Italienne. En Italie, il ne s'est pas imposé, se heurtant à la "contre-réforme" théâtrale de Carlos GOZZI. Il devient professeur d'Italien à la cour de Louis XVI, en français.
La révolution lui supprime sa pension : il mourru dans la misère.
A l'Odéon :
- "Molière" (1897)
- "La Locanderia" (1912)
GOLDONI est révélé en France par Giorgio STREHLER, en 1951 ("Arlequin", déjà...), avec son Piccolo teatro. Puis en 1956, au festival de Paris, Visconti monte "La Locanderia", en Italien, de manière hyperréaliste. C'est un grand choc pour le public parisien.
GOLDONI devient une des grandes figures du théâtre populaire en France. STREHLER dirige les comédiens de la Comédie-Française en 1978, pour "la trilogie de la Villégiature", puis présente plusieurs pièces de GOLDONI à l'Odéon, pendant sa direction du théâtre de l'Europe ("Il Campiello", "Baroufe", "Arlequin3).
Afficher en entier