Cédric Murphy

Et je continue avec Cédric Murphy, parce qu'il n'y a aucune raison que j'arrête, surtout que ce récit est encore très court, 65 pages, ça se mange sans faim. En une heure, je lui avais réglé son compte.

Le suspense règnant tout du long pour finir en feu d'artifice, il serait dommage de raconter l'intrigue, parce que le spoiler peut vite échapper, d'autant que la 4e raconte déjà très bien l'histoire et qu'il est inutile d'en rajouter.

Alors je sais que j'en décevrai beaucoup en restant évasive, mais je répéterai juste que la plume m'a enchantée, que j'ai encore une fois été prise aux tripes, et je conseille vraiment à tout amateur de livres d'épouvante bien écrits d'essayer cet auteur.

Je n'irai pas par quatre chemins, cette nouvelle de Cédric Murphy m'a déçue. N'est pas novelliste qui veut, et l'auteur nous embarque dans une histoire décousue qui part dans tous le sens.

Le .début s'annonçait pourtant prometteur, je suis entrée très vite dans le vif du sujet, ce qui était bon signe, mais c'est vite devenu du grand n'importe quoi.Tout est trop survolé peut-être, les personnages passent avant qu'on ait le temps de vraiment les appréhender. Il aurait sans doute fallu une bonne centaine de pages de plus, pour que la magie fonctionne.

Je n'ai ressenti de l'empathie qu'envers la pauvre Stéphanie. La femme du héros, Claire, sa fille Sarah, et tous les autres ne font que passer, et c'est dommage. J'aurais aimé plus de détails. Quant à ce cimetière de Somnore, justement pas loin de chez lui apparemment, ou bien y va-t-il en rêve, allez savoir... À la limite, je m'en fichais totalement. Trop survolé aussi. Les ombres qui en ont après lui et se montrent très violentes sans qu'on ait la moindre idée de leurs motivations tombent aussi comme un cheveu sur la soupe.Bref, l'histoire m'a laissée complètement indifférente. J'aurais aimé avoir plus de pages, mais j'étais contente d'en voir la fin, tellement la lecture en a été fastidieuse.

C'est peut-être aussi à cause du style qui ne m'a pas convaincue. Beaucoup trop de "phrases" de trois ou quatre mots balancés entre deux points m'ont laissé une forte impression de bâclage et de récit hâché. Je passe sur les fautes, dont certaines m'ont fait bondir mais bon, comme dit juste avant, passons.

J'avais bien aimé certains des romans de l'auteur, je l'ai vu capable d'un style fluide et addictif, et j'en attendais donc beaucoup plus.. J'en essaierai un autre pour ne pas rester sur cette très mauvaise impression.

C'est le premier roman que je lis de Cédric Murphy et je n'ai pas du tout été déçu concernant de l'horreur. Ne vous laissez pas attendrir par certaines créatures ou décors, ils ne leur faudra que quelques secondes pour vous détruire psychologiquement. Malgré une trame captivante, j'ai eu quelques soucis à entrer dans l'histoire à cause de quelques éléments.

J'ai adoré cette histoire et sa trame. Dès le premier chapitre, l'auteur nous plonge dans un univers fantastique et merveilleux qui, en vérité, cache les pires horreurs. Ne vous fiez pas aux apparences, vous ne savez jamais ce qui se cache réellement derrière. Je pense même que c'est la règle n°1 de ce roman ! Comme l'écrivain le précise dans son résumé, ce livre s'adresse à un public averti... chose que j'avais oubliée en commençant ma lecture, donc je vous laisse imaginer ma surprise quand les premières scènes sanglantes sont apparues ! Une fois la surprise passée, je n'ai pas été plus "choquée" que cela et je pense que c'est dû à mon détachement vis-à-vis des personnages.

Pourquoi cela ? Bonne question ! Je ne peux pas dire qu'iels soient mal écrit, que leur évolution soit inintéressante ou qu'iels soient irréaliste. C'est même tout le contraire. Chaque protagoniste à son propre caractère, une quête différente et une évolution spécifique aux horreurs auxquelles iels vont faire face. Concernant le réalisme, nous sommes en plein dedans ! Des relations amoureuses variées, des âges différents et des mentalités qui se "répondent", comme par exemple avec le couple de lesbiennes qui doit faire face à l'homophobie plus ou moins prononcés de certains personnages. Pour une fois, je n'ai pas de réponse à mon détachement vis-à-vis des protagonistes. Je n'ai simplement pas eu de coup de cœur, ça arrive !

Pour que je sois embarquée dans un récit fantastique ou d'horreur, il faut qu'il y ait les descriptions des créatures, des lieux ainsi que des émotions et les ressentis sensoriels des personnages. Je dois être vraiment prise dans l'ambiance. C'est tout ce que l'auteur a fait dans ce roman. Il s'est amusé avec cette atmosphère pour se jouer de ses lecteur·rice·s, chose que j'apprécie particulièrement.

Mais comme je l'ai annoncé au début de mon avis, j'ai tout de même un souci avec l'écriture de ce roman. Je ne comprends pas pourquoi l'auteur a décidé de donner le point de vue d'autant de personnages. Il est vrai que dans certaines situations, cela apportait beaucoup d'informations intéressantes, mais la majorité n'étaient, selon moi, pas nécessaire. La trame de l'histoire est intéressante, mais le rythme était cassé par ce changement constant de point de vue et c'est dommage. Par exemple, quand l'inspecteur Dool entre dans l'histoire, on vit l'histoire à travers ses yeux, mais ça n'apporte rien d'intéressant à la trame, alors que celui de Lucas permet de comprendre ses actions futures.

En résumé, une lecture passionnante, effrayante, mais un peu trop chaotique à mon goût au niveau de la narration. Néanmoins, j'ai passé un bon moment en compagnie de tous ces personnages à croiser les doigts pour qu'ils s'en sortent en un seul morceau !

En cherchant de nouveaux partenariats et services de presse, j'ai été très intriguée par le résumé de "La nuit derrière la porte" et sa couverture un peu mystique. Je n'ai donc pas hésité à contacter Cédric Murphy, que je remercie encore une fois pour sa confiance et sa sympathie.

Impossible de vous parler de ce thriller sans évoquer la construction chronologique totalement exceptionnelle. Les trois parties, représentées respectivement par Véronica, Marcus et Luis, s'étendent de plus en plus pour englober l'avant et l'après des événements narrés précédemment.

Lorsqu'une curieuse maladie désinhibant totalement les habitants d'une petite ville se répand... gare au chaos.

En revanche, âmes sensibles s'abstenir, le roman est plutôt malsain et gore. J'ai aussi eu un peu de mal avec l'absence de négation, mais rien de grave.

Cédric Murphy mérite de se faire connaître !!

Pour plus d'informations et de chroniques :

https://www.shanaslibrary.com/post/c%C3%A9dric-murphy-la-nuit-derri%C3%A8re-la-porte

Les Innombrables Morts de Kaylian Delorme, c’est un récit fantastique, avec une pointe horrifique délicieusement suggérée, un récit aux frontières du paranormal ou de la folie, qui nous réserve des pistes de lectures bien plus surprenantes que ce que nous pouvions imaginer, qui saura nous plonger dans une enquête trépidante, celle d’une survie envers et contre tous les éléments !

Avis complet : https://elodit.fr/2022/05/27/les-innombrables-morts-de-kaylian-delorme-cedric-murphy/

Petit résumé : qui ne s’est pas un jour demandé de quelle façon il réagirait en cas de danger d’intrusion dans son petit chez-soi ? Véronica, psychologue moralement épuisée et désireuse d’un quotidien sans remous, se retrouve déboussolée un soir suite à un message téléphonique énigmatique de son mari, qui lui intime de n’ouvrir sa porte sous aucun prétexte, sans avoir le temps de lui préciser la nature de la menace. Un, deux, trois coups… Entre suppositions paranoïaques et vérités à affronter, où se cache le véritable danger ?

Un style efficace et percutant

Cédric Murphy réussit à enclencher toutes sortes de mécanismes du genre Fantastique et de sa petite sœur occasionnelle baptisée Horreur, pour nous offrir une représentation pleine de noirceur de l’envers d’un décor paisible où tout se met à dérailler à la tombée d’une nuit regorgeant de surprises. J’ai beaucoup apprécié son style fluide et personnel, qui alterne des phases courtes avec des passages plus développés, son écriture efficace aux multiples tonalités, très méticuleuse par moments : chaque scène est élaborée de façon à nous capturer dans ses filets. Au passage, je trouve que la couverture est très réussie !

Des procédés subtils pour une intrigue qui se déploie tout en finesse

Le roman se décompose en trois grandes parties dotées de chapitres captivants, chacune correspondant au vécu d’un des personnages principaux : j'ai aimé notamment le fait de découvrir rétroactivement des pans de l'histoire, une technique qui n'est pas évidente à mettre en œuvre au niveau chronologique.

La plongée dans ce microcosme inquiétant mêlant très judicieusement Horreur et Fantastique est un délice. Certains éléments irrationnels vont devenir de plus en plus concrets et compréhensibles au fil des pages, la menace inconnue se précise… On ne se trouve pas dans des lieux spécifiquement étranges mais au milieu d’un quartier urbain ordinairement paisible, et l’une des qualités de ce roman à mes yeux, en plus de de son scénario génial, c’est de faire appel à nos propres anxiétés et au désir de les maîtriser, qui n’est pas loin ici de la libération pulsionnelle.

Une autre caractéristique intrinsèque au récit : des tableaux sanglants, du Gore sans censure, s’affranchissant de certains tabous littéraires, visuellement remuant, en dosage maximal pour certaines scènes ! Comme il est dit communément, mais il est important de le rappeler : attention âmes sensibles s’abstenir… (les autres vous pouvez y aller sans crainte d’être déçues).

Des personnages authentiques

Les personnages sont la proie de leurs propres démons qui permettent au lecteur de s’identifier jusqu’à un certain point, mais ils vont devoir en affronter d’autres, plus féroces, plus extrêmes. Certains héros se découvrent des ressources pour réveiller leur pugnacité, le machiavélisme est souvent de la partie.

Toutes sortes de voix intérieures nous font doublement vivre le stress de cette aventure prenante, on suit donc les pensées des protagonistes en temps réel, et leurs efforts désespérés contre cette épreuve qui met leurs nerfs à vif à bord de cette folie talentueusement contrôlée par l’auteur.

J’ai trouvé les dialogues bien plantés, dynamiques, j’ai adoré certaines réparties humoristiques, et des moments poignants émotionnellement.

En conclusion : j’ai beaucoup d’affection pour ce type de récit et j’ai savouré l’art avec lequel Cédric Murphy décompose les différents ressentis, le côté psychologique est extrêmement bien exploité pour le plus grand plaisir de la lectrice que je suis. Je vais me répéter, mais La nuit derrière la porte est destinée à un public habitué aux thrillers horrifiques car certains passages sont terribles (dans les deux sens du terme).

L’auteur prend tour à tour le pari (réussi) de faire frissonner, d’émouvoir, et –à ce qu’il m’a semblé- de mettre l’accent sur la monstruosité éventuellement tapie en chacun de nous, lorsqu’on se retrouve confronté à des évènements susceptibles de mobiliser toute notre combativité.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je recommande la lecture de cette œuvre très riche, humainement autant qu’en sensations.

Vous qui tenez ce recueil entre vos mains vous n imaginez même pas ce qui vous attend car vous tenez entre les mains la clé de l enfer. En effet, dès les premières pages le roman nous dresse la direction que va prendre l intégralité de l œuvre. Et nous entraîne dans un univers parfaitement maîtrisé que l on peux résumer par un seul mot : horreur. Prenant comme point de départ un changement de vie mis en lumière par ses tenants et ses aboutissants on va petit à petit être au centre d un conte de fée démoniaque mixant avec intelligence magie ( créatures, artefacts ) et actes inqualifiables ( tortures, meurtres ) qui vont vous remuer les entrailles. A partir de là nous voilà transporté dans une boucherie à ciel ouvert dans laquelle l auteur nous emporte dans une folie meurtrière qui va rendre fou les aficionados de l épouvante basée sur une dichromie noir / rouge nous nous retrouvons les témoins muets d une vraie barbarie auditive ( cris, déchirures ) et visuelle ( barbaries, amas de chair ) qui emplis nos yeux d hémoglobine. Accentué par une description très imagée qui illustre à la perfection cette violence sadique.

Tout cela est amené par une intrigue prenante dont il est difficile de sortir grâce à une série de rebondissements qui vont vous emporter dans un tourbillon macabre, un rythme qui monte crescendo pour finir en véritable apocalypse et une écriture descriptive qui vous donne l impression d être vous même au cœur de l histoire.

Une véritable pépite littéraire à ne pas louper.

⚠️ Pour un public averti ⚠️

Quand Alex se réveille du musée où il travaille, il se retrouve enfermé avec pas moins de sept Alex, dont un assassin, prêt à les éliminer jusqu'au dernier. Une équation à résoudre et pas des moindres que ce scénario miroir pourrait bien venir perturber...

Cédric Murphy nous invite dans une réalité multiple et un peu étrange. Le choix du lieu et de l'ambiance sont tout à fait adéquat et pertinent.

Le huis-clos fonctionne à merveille pour un sentiment d'angoisse d'abord, de sensations fortes et d'affolement par la suite. L'intrigue est volontairement trouble et alambiquée avec une action trépidante et des interactions en chaîne qui prennent le dessus. Difficile de cerner parfois qui est qui, qui fait quoi, de retenir et surtout de s'y retrouver. 

On en éprouve le tournis tandis que l'adrénaline s'accélère et nos tourments s'installent. Terriblement anxiogènes, certaines scènes gores finissent par nous donner raison. Paranoïa, panique, stratégie, tout y passe et de manière accélérée. 

L'écriture est habile, nerveuse pour un mécanisme concentrique et de défense ahurissante. L'auteur a aussi le souci du détail avec un trombinoscope qui évolue avec le récit.

Si vous triturer les méninges ne vous fait pas peur, dosé avec une pincée de science-fiction et une bonne dose de psychologie : ce roman est fait pour vous. Concentrez -vous et laissez vous surprendre !

C’est un univers très étrange, surprenant et perturbant, dans lequel le fantastique a un très grande part.

Ça peut paraitre un peu confus, comment s’y retrouver dans tous ces Alex ?, pourtant ça ne l’est pas. A la fin de certains chapitres, on peut trouver un trombinoscope, une planche avec les portraits-robots des différents Alex. Ils sont semblables, oui, mais quelques détails permettent de les différencier. Cela nous permet d’avoir une « base récapitulative ». De plus, on voit cette galerie évoluer au fur et à mesure de notre avancée dans le livre.

J’avoue avoir été assez surprise par le contenu. Je ne m’attendais pas vraiment à ce genre d’histoire Et c’est une très bonne chose ! C’est original, bien pensé et tout à fait maitrisé.

Pourtant au début, j’ai eu un peu peur de m’emmêler dans les personnages. Mais non. Je craignais aussi de m’ennuyer au niveau du décor, puisque tout se passe en huis-clos dans ce musée. Mais je me trompais là aussi. C’est rythmé, les chapitres sont relativement courts, la tension monte petit à petit. L’écriture est fluide, nerveuse, sans bla-bla inutile. L’auteur a réussi son challenge haut la main !

Je connaissais Cédric pour avoir lu La nuit derrière la porte. J’avais beaucoup aimé, et en ouvrant celui-ci, j’appréhendais un peu. Mais je n’ai pas été déçue, loin de là. Celui-ci est peut-être moins tourné vers l’horrifique, mais la tension qui va crescendo est bien présente.

Vous ne verrez plus les miroirs de la même façon…

Lecture à réserver quand même à ceux qui aiment le fantastique.

Tous les Alex doivent Mourir, c’est un thriller légèrement horrifique, un huis clos fantastique terriblement prenant, délicieusement oppressant, qui met en avant le concept du multivers, à travers une intrigue finalement pleine d’humanité, posant des questions percutantes sur ce que nous serions tous capables de faire, devenant parfois ce que nous pensions impossible de devenir, mais lorsque les sentiments sont en jeu, tout devient possible, même le pire !

Avis complet : https://elodit.fr/2022/12/16/tous-les-alex-doivent-mourir-cedric-murphy/