Gustav Meyrink
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Note moyenne : 7.85/10Nombre d'évaluations : 20
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre très intéressant dans l'ensemble mais dont l'écriture est malheureusement trop compliquée à mon sens. On a de la peine à suivre le cours de l'histoire et certains passages sont très confus en plus d'avoir un rythme assez lent. Dommage.
Afficher en entierUne écriture effectivement tortueuse mais un livre plein de mystères qui sait charmer son lecteur et se nourrit de nombreux savoirs divers !
Afficher en entierÉcrit à la première personne, ce roman nous immerge dans ce ghetto de Prague, dans une atmosphère sombre, de plus en plus oppressante au fil du récit. Tout commence par un rêve étrange, ou peut-être juste une « absence » du narrateur, qui ignore tout de son passé si ce n’est qu’il a été soigné pour des troubles psychiatriques.
La présence du Golem, cette créature d’argile de la mystique juive, bien que jamais vraiment avérée, se ressent dans l’ambiance du récit, de plus en plus pesante. On ressent également un certain malaise dans le fait que le narrateur, ne sachant pas vraiment qui il est, ayant perdu ses souvenirs du passé, s’adonne à de nombreuses introspections, comme des auto-analyses, mêlé malgré lui à un complot qui, finalement, constituera l’intrigue principale.
J’ai aimé cette ambiance où le personnage principal semble perdu, oscillant entre totale faculté intellectuelle et une certaine hébétude face à son amnésie. Le lecteur se demande s’il avance dans une réalité, dans un rêve ou dans la folie de ce personnage torturé qui tente de comprendre, de se comprendre. Bien que parfois aussi perdue que le narrateur, j’ai aimé cette atmosphère sombre, effrayante, mélange de mystique, de fantastique et d’intrigue policière.
Afficher en entierDeux romans mon vraiment plus, par le style d'écriture et par le scénario "les mystères du château d'Udolphe" qui a su faire monter en moi ,le mystère et l'intérêt au fur et a mesure de l'histoire ,et Dracula qui comme toujours m'attire et exerce sur moi de la fascination pour ce personnage ,repoussant et attirant à la fois .J'avais entendu l'histoire de Frankenstein ,vu des films mais jamais lu ce récit ,et comme beaucoup je donnais ce nom au monstre .Les deux autres histoires "CARMILLA et le GOLEM" mon plu ,voir fait un peu peur :),mais j'ai mon accroché avec l'écriture .C'est un livre ,qui a su capter mon intérêt et exciter mon gout pour le surnaturel et le fantastique .
Afficher en entierCe livre est un classique de la littérature juive, on le lit, le relit sans fin, car au travers de cette histoire, se dresse ce que tout juif attendait à cette époque, un être divin capable de les défendre contre les injustices et les exactions subies par leur communauté. Ce livre nous fait pénétrer dans le quartier juif de Prague fermé le soir et ouvert le matin à une certaine heure. Il nous fait participer à la vie (parallèle) de tout un peuple, prostituées, mauvais garçons, étudiants hassidiques, rabbi miraculeux qui doivent se "débrouiller pour survivre" dans l'attente de
Afficher en entierCe roman nous plonge dans le ghetto de Prague au début du XXe siècle.
Je ne connaissais pas du tout cet écrit.
Au début, totalement onirique, et même parfois en milieu de récit, empli de mysticisme, j’étais totalement perdu, j’essayais de comprendre ce que je lisais mais sans succès.
Le but de l’auteur est de perdre le lecteur, il doit ressentir ce que le protagoniste vit.
En effet il est amnésique et ne comprend pas ce qui lui arrive… comme les lecteurs.
Au fil du récit on en apprend plus et on devient addictif à l’histoire.
Même j’avoue que la fin m’a laissé perplexe, je conseille vivement cette lecture
Afficher en entierJe ressors assez déçue de ce livre.
Comme l'ont soulignés les autres l'histoire est faite pour perdre le lecteur et en effet on est énormément dans le brouillard, rendant difficile d'apprécier l'histoire.
De plus je ressors assez déçue du manque d'exploitation au final du mythe du golem et de la kabbale en règle général. Je m'attendais à les retrouver plus présents dans ce livre.
Enfin la fin est décevante et rend plus que perplexe.
Afficher en entierPas mal... Histoire intéressante, mais le style est un peu dur au début...
Afficher en entierUne lecture très spéciale.
Comment vous expliquez…
Il est bien écrit, ça se lit assez facilement, car il est très fluide, des chapitres courts, mais je n'ai pas compris le fin mot de l'histoire, je pense que je suis complètement à côté de la plaque lol.
Le début a été compliqué pour comprendre l'histoire, nous sommes désorientés et dans le brouillard, il m'a fallu passer la moitié du livre pour que ça devienne intéressant, il y a un meurtre et l'enquête est assez intrigante.
Au début, j'ai pensé que notre protagoniste avait un dédoublement de la personnalité, par la suite j'ai compris qu'il était en fait amnésique.
Étant donné que le titre est le Golem, je m'attendais à retrouver cette créature des mythes juifs et en apprendre plus sur ce monstre fait d'argile ainsi que sur la Kabbale dont je ne connaissais rien dessus.
Malheureusement, je n'ai pas tout compris comme je vous l'ai expliqué plus haut, je me retrouve avec plein des questions.
Le point positif, l'atmosphère mystique, l'enquête policière, une ambiance mystérieuse.
Le point négatif, difficile de rentrer dans l'immersion de l'histoire, une fin perplexe, des lenteurs, manque de Golem.
Pour conclure, c'était bizarre, étrange, un peu glauque, surprenant, j'en ressors chamboulée.
Afficher en entierCet ouvrage n’est pas d’un abord facile, car la narration et la cohérence passent au second plan, derrière un symbolisme obscur qui relève probablement du martinisme. J’ai beaucoup moins apprécié cet ouvrage que « Le Golem » ou « L’ange à la fenêtre d’occident ».
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Gustav Meyrink
et autres évènements
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Editeurs
Flammarion : 4 livres
RBA : 3 livres
Editions du Rocher : 2 livres
La Colombe : 1 livre
Editions du Panama : 1 livre
Retz : 1 livre
Robert Laffont : 1 livre
Marabout : 1 livre
Biographie
--- Enfance
Gustav Meyrink est né le 19 janvier 1868 à Vienne. Il était le fils illégitime du baron et ministre Karl von Varnbüler et de l'actrice Maria Wilhelmina Adelheyd Meier. En 1919, alors que Meyrink était déjà un auteur en vue, on dit que Varnbüler lui offrit d'utiliser son nom de famille. L'offre fut poliment rejetée. Meyrink vécut à Munich jusqu'à l'âge de 13 ans. Il y accomplit son école primaire. Il habita ensuite Hambourg pendant une courte période. En 1883, sa mère se rendit à Prague.
--- Prague
Meyrink a habité à Prague pendant vingt ans et l'a souvent dépeint dans ses œuvres. Prague n'apparaît pas comme décor, mais comme personnage, notamment dans les romans Le Golem et La nuit de Walpurgis. À Prague se serait produit un événement qui aurait joué un rôle providentiel dans la vie de Meyrink. L'auteur l'a décrit dans une nouvelle autobiographique, Le pilote.
En 1892, après avoir hésité à se suicider, il commença à étudier la littérature occulte. Il étudia la théosophie, la Kabbale, la sophiologie chrétienne et le mysticisme oriental, qu'il essaya de pratiquer (au début, tout à fait naïvement). Jusqu'à sa mort Meyrink a pratiqué le yoga. C'était le hatha-yoga qui l'a aidé à surmonter des douleurs dorsales sérieuses aggravées par le diabète. Les résultats de ces études apparaissent clairement dans les œuvres de Meyrink, qui traitent presque toujours de diverses traditions occultes.
En 1889, avec le neveu du poète chrétien Morgenstern, Meyrink a fondé sa propre banque, appelée "Meier et Morgenstern". En 1902 Meyrink fut accusé de fraude dans la conduite de ses affaires bancaires. Il resta deux mois en prison, avant d'être disculpé et lavé de tout soupçons. Mais il choisit malgré tout d'arrêter sa carrière de banquier. Ses expériences en prison sont décrites dans son roman le plus célèbre, le Golem.
--- Premières œuvres
Dans les années 1900, Meyrink commença sa carrière littéraire en publiant des nouvelles dans le magazine Simplicissimus. Ces nouvelles, d'obédience satirique, grotesque ou fantastique, remportèrent un certain succès auprès des lecteurs de la revue munichoise ; elles furent alors réunies dans trois recueils à partir de 1903 par l'éditeur Albert Langen[1]. Vers cette époque, il se rendit à Vienne. Le 8 mai, 1905, Meyrink épousa Philomene Bernt, qu'il connaissait depuis 1896. Le 16 juillet, 1906 naquit leur fille Sybil Felizata. En 1908 fut édité son troisième recueil de nouvelles, Les figures de cire. Le 17 janvier 1908, la veille du 40e anniversaire de Meyrink, naquit son deuxième fils Harro Fortunat. Plus tard, il donna ce nom au personnage principal d'une de ses histoires, le visage vert. Étant dans une situation financière très délicate, Meyrink commença à travailler comme traducteur. En cinq ans il parvint à traduire en allemand quinze volumes de Charles Dickens. Il a continué de traduire jusqu'à sa mort, y compris des ouvrages occultes comme le Livre des morts. En 1911, la famille s'installa dans la petite ville bavaroise de Starnberg. Il publia l'ensemble de ses nouvelles à Munich en 1913.
--- La notoriété
C'est en 1915 que Meyrink publia son premier roman, qui est aussi le plus célèbre, le Golem. Le roman fut un succès énorme, il fut souvent réédité, et fit l'objet de deux adaptations cinématographiques. En 1916, Meyrink publia un recueil de nouvelles et son deuxième roman Le visage vert dont le tirage atteignit 40 000 exemplaires contre 100 000 au Golem. L'année suivante, il rédigea son troisième roman, La nuit de Walpurgis. Les affaires de Meyrink s'améliorant, il acheta une villa à Starnberg, qu'il appela la Maison de la dernière lanterne d'après le nom de la maison du Golem. C'est là que lui et sa famille vécurent pendant les huit années à venir, au cours desquelles il écrivit deux autres romans : Le dominicain blanc et sa dernière œuvre, centrée sur l'alchimiste John Dee, L'ange à la fenêtre d'Occident, en 1927.
--- La mort
Le prénom Fortunat n'a pas porté chance au fils de Meyrink. Le 12 juillet, il se suicida à l'âge de 24 ans (l'âge auquel son père avait failli le faire). Meyrink survécut 6 mois à son fils. Il est mort le 4 décembre 1932. Il est enterré dans le cimetière de Starnberg.
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