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L'auteur joue très bien avec les genres littéraires (historique, polar, conte, fantastique, tragique, mythologique, initiatique...) comme des vagues sur le rivage. Il parsème dans cette atmosphère apaisante et mystérieuse, des références philosophiques, historiques, littéraires et musicales qui donnent à ces deux histoires parallèles (Nakata et Kafka Tamura), un caractère quasi-mystique comme si une porte sur le surnaturel s'ouvrait au cours de notre lecture. Une porte où les deux mondes (le rêve et la réalité) s'entremêlent.
Cela paraît assez étrange, mais il semble que mon avis reste confus... J'ai dû passer de l'autre côté, moi aussi.
De toute façon, les mots sont trop réducteurs pour cet œuvre d'Art.
Kafka sur le rivage
L'univers est extrémement déstabilisant et les questions augmentent au fur et à mesure du développement du récit.
Vivement que je me procure le tome 2 !
1Q84, Livre 1 : Avril-Juin
Cette ballade de l’impossible est mon 8ème roman de l’auteur, et sans doute mon préféré jusqu’à ce jour.
Impossible à décrire ou à comparer..., impossible à exprimer ou à faire partager à sa juste valeur..., impossible à oublier tout simplement…
Plus je me pose la question de savoir pourquoi je l’ai tant aimé ? Moins je trouve de réponses concrètes.
Peut-être ai-je tout simplement peur de mal formuler ma pensée ou les sentiments suscités en moi ?
Mais je me dois tout de même d’essayer, ne serait-ce que pour vous donner envie de le lire à votre tour :)
Quand on parle d’immersion totale, je peux dire que c’est l’effet que j’ai ressenti puisque je suis sortie de là un peu désorientée, comme si je quittais une bulle.
Une bulle dans laquelle j’étais blottie durant toute ma lecture, et même quasiment en apnée durant certains passages, notamment celui du premier séjour de Watanabe à la « Maison des amis » pour rendre visite à Naoko.
J’avais parfois l’impression que les bruits extérieurs me parvenaient de loin, et que la réalité s’était effacée pour laisser place à ce Japon des années 70.
Alors je vous laisse imaginer le vide que j’ai ressenti lorsque cette bulle a subitement éclaté en refermant le livre
J’ai retrouvé des thèmes récurrents de l’œuvre de Murakami, comme par exemple : la distorsion des êtres et leur perception du monde, la recherche et le droit au bonheur, et cette solitude comme éternelle toile de fond.…
Et pourtant, il ne se répète jamais puisqu’il les aborde toujours sous un angle différent.
Un des grands atouts de ses personnages, c’est qu’ils ne sont pas envahissants. Comment dire… ?
Ils laissent la place aux lecteurs de s’immiscer à leur côté, au cœur de l’histoire.
D’aucuns diront peut-être qu’ils sont trop fades, mais pas du tout !
Leurs traits ne sont pas forcés mais esquissés tout en finesse justement pour permettre à chacun d’entre nous d’y trouver ses propres repères, de s’identifier afin de ressentir les émotions encore plus intensément.
La musique nous accompagne de chapitre en chapitre, telle une brume magique et apaisante, pour mieux nous rappeler le pouvoir qu’elle peut avoir sur les blessures de l’âme.
Le rythme est lent, et même idéalement allongé pour nous happer et nous faire complètement perdre la notion du temps.
Si toute la littérature japonaise est comme ça, alors je signe tout de suite !
La Ballade de l'impossible
1Q84, Livre 1 : Avril-Juin
Liant le féérique au réel, les rêves prémonitoires à la conscience, les pouvoirs surnaturels au matérialisme pur et dur, l'ouvrage mêle des sujets habituels à l'auteur tels, la question de vie et de mort, de ténèbres et de rayonnement, de détachement et d'emprise, de situations absurdes et d'instants quotidiens « terre-à-terre ».
La substance si riche n'est pas digérable en une seule lecture. Un conseil : ne perdait pas votre chat, on ne sait ce qui peut arriver à la suite de cela... Pour moi, il s'agit d'un des ouvrages les plus aboutis de Haruki Murakami.
Chroniques de l'oiseau à ressort
Sommeil
C'est également un livre qui mêle le rêve et la réalité ce qui donne un ensemble à la fois cruel et fantasmé. Cette réalité fantasmée permet de passer outre certains épisodes très tristes ou horribles et de les relativiser.
Le monde de Kafka sur le rivage devient alors presque un monde idyllique et j'avoue avoir eu quelques regrets en le quittant, après avoir terminé la dernière page de ce livre.
Kafka sur le rivage
C'est un peu glauque mais aussi féerique, j'ai ressenti les mêmes sensations que en regardant Le voyage de Chihiro de Miyazaki ou encore d'être dans une ambiance à la Tim Burton.
Les dessins vectoriels qui accompagnent chaque chapitre sont très beau et apportent un vrai plus au récit, ce n'est pas juste pour faire chouette, l'histoire vous happe et comme c'est assez court (trop court ? Perso c'est mon regret car j'en aurais bien lu un court roman plutôt qu'une nouvelle) vous êtes embarqué pour le lire d'une traite et d'en ressortir avec des etoiles plein la tête.
Un Murakami en grande forme !
L'Étrange Bibliothèque
C'est japonais. Un livre où absolument tout peut arriver et où ne faut pas chercher d'explications.
Un de ces livres où il ne se passe rien, mais où le rien nous passionne. De ceux où une simple réflexion sur une gare apaise lorsque tous autres mots nous auraient laissés de marbre.
C'est la magie de Murakami.
L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage
1Q84, Livre 1 : Avril-Juin
C'est une histoire classique me direz-vous ? Et bien non, c'est une histoire conté par MURAKAMI. Elle ne peut être « classique » ; le charnel rejoint les sentiments puis s'évapore complètement pour ne devenir qu'illusoire et « file comme la cendre, le long de la rivière pour rejoindre la mer... »
L'écriture est « pure », limpide, pleine de simplicité, rythmée de références jazz, mélancolique. On pourrait dire qu'elle est d'une sensibilité masculine (doute, peur, envie). Hajime n'est ni lâche, ni héros, mais bien un être humain avec ses faiblesses et sa force. L'ouvrage est magnifique.
Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil
C'est mon premier roman de Haruki Murakami, j'ai un avis mitigé sur ce roman, de 500 pages, que j'ai pourtant lu très rapidement, je me suis attachée aux personnages tout en les trouvant lassant à la fois... Ce roman est un paradoxe pour moi. J'ai aimé l'écriture mais parfois j'étais perturbée par les dialogues, il y a toujours un des personnages qui parlent avec un débit impressionnant, sans aucune pause, et l'autre qui ne répond que des petits "Oui." ou autre. Un contraste étrange parfois...
On est dans le Japon des années 70, j'ai eu l'impression d'être dans un autre monde. J'ai aimé le passage à la "Maison des amis", moi aussi j'aimerais être dans un endroit à l'abri bien éloigné du monde comme cela...
Ce roman offre une atmosphère poétique tout en y glissant des scènes de sexes un peu rudes par moment.
J'ai eu du mal à m'y retrouver.
Enfin, j'avais l'impression de comprendre ce que ressentait Watanabe tout en me demandant ce qu'il avait dans la tête... Au final, son personnage me parait énigmatique.
Malgré tout, ce livre m'a donné envie de lire d'autres romans de cet auteur, et je ne saurais pas dire pourquoi.
La Ballade de l'impossible
Le narrateur lui, est incroyablement banal. Sa "girlfriend" en revanche, son ami "le "rat", le docteur ès mouton et j'en passe... eux sont d'une excentricité peu habituelle, l'excentricité propre au style de Murakami. Quelques passages sont longs, un peu ennuyeux, l'histoire met du temps à démarrer... mais impossible de décrocher avant la fin tant l'auteur nous tient. Quel génie !
Je regrette seulement d'avoir l'impression de n'avoir pas tout saisi aux sens cachés et aux symboles que Murakami a sans doute dissimulés, mais je garde un merveilleux souvenir de cette lecture tout juste achevée. Un énième livre de cet écrivain que je lis et encore une fois je ne suis pas déçue.
La course au mouton sauvage
Certes , nous n'avons pas réponse à tous nos questionnements sur ce monde étrange, mais je ne crois pas que ce soit cela l'important. Pour ma part , la magie a fonctionné ; j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre et me suis laissée porter par cet univers poétique. Mon préféré de l'auteur reste sans conteste "Kafka sur le rivage", mais je reste à nouveau subjuguée par la capacité imaginative et l'écriture pleine de métaphores de cet ouvrage.
1Q84, Livre 3 : Octobre-Décembre
1Q84, Livre 2 : Juillet-Septembre