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Lisez le début et vous aurez un portrait psychologique des deux jeunes époux dressés avec talent. Lisez la fin et vous serez ému aux larmes par cette romance qui aborde des notions novatrices et trop souvent tues.
L'alternance rapide entre le point de vue du jeune marié et de la jeune épouse permet d'avoir le ressenti de chacun sur la même scène. Ainsi elle nous est dépeint dans sa globalité et même si ça peut paraître un peu lent, c'est très bien fait et donne un sentiment de contemplation. On sent également monter les éléments qui vont mener au "drame".
L'auteur remonte même jusque dans la jeunesse des personnages pour dresser leur portrait. Petit à petit, l'héroïne s'enlise et chacun de ses gestes tendent à augmenter la tension alors que le mari est brûlant de désir mais anxieux de ne pas être le meilleur pour cette première fois à tous les deux. Le parallèle entre ce désir et le dégoût de sa femme pour le sexe accompagné de son amour pour son époux est intéressant.
J'ai hâte de voir le film ainsi que l'interprétation de Saoirse Ronan du personnage féminin.
Sur la plage de Chesil
J’ai plutôt aimé, malgré les longueurs que je retrouve dans chaque roman d’amour, je sais qu’une histoire crédible se construit dans le temps, que la guerre venant séparer nos protagonistes et les faisant se rencontrer parfois doit laisser mûrir sentiments et ressentiments. Au final le plus important dans le livre c’est sa fin touchante, c’est une bonne fin selon moi car elle ne l’est pas pour tous, la vie les rattrape, tout le monde évolue et des rêves se réalisent quand d’autres se brisent.
Il restera sans aucun doute mon roman d’amour préféré pour longtemps, même si je n’ai pas eu de coup de cœur, il a su l’approcher.
Expiation
J'ai regardé la version de Joe Wright - avant de lire le livre -, et je l'avais adorée, donc je me suis mise à lire le roman, afin d'avoir plus de détails à propos de l'histoire et des personnages. Bien que je connaissais déjà l'histoire d'avance, je n'ai pas été déçue, bien au contraire !
L'écriture est très belle, et décrit bien les sentiments des personnages, ainsi que les décors, grâce auxquels on visualise très bien les scènes.
Ce roman nous offre également une grande réflexion à propos de ce crime commis, et les conséquences que cela a enduré. Les croyances d'une enfant, qui a bouleversé la vie des adultes, leurs sentiments, la situation pendant la guerre... Tout est si bien décrit ! Cette fiction encrée dans des événements historiques...
Je conseillerais ce roman sans hésitation !
Expiation
L'Intérêt de l'enfant
La couverture du livre est bien significative, le sujet original, le résumé de quatrième de couverture en dit trop mais c’est aussi ce qui m’a incitée à acheter ce livre.
De sa « Coque de noix », l’enfant à naître, par l’intermédiaire de l’auteur, nous plonge au coeur d’une aventure particulière, d’un récit quelque peu loufoque mais ô combien divertissant.
Donner la parole à un fœtus qui de surcroît pense, réfléchit et analyse, l’idée était bien trouvée.
Ian McEwan donne le premier rôle à un personnage qui voit le monde recroquevillé dans sa bulle et qui passe du statut d’observateur à celui d’enquêteur.
C’est avec beaucoup d’humour que cet auteur anglais met en scène un personnage qui évolue
dans une histoire qui prendra des tournures que l’on n’attendait pas forcément sauf lorsqu’elles nous rappellent et nous renvoient à des personnages Shakespeariens qui nous réservent un récit original, créatif et plein de rebondissements.
C’est un livre que j’ai lu en une soirée et que je vous recommande parce qu'il est bien écrit, rédigé avec avec beaucoup d’humour et d’intelligence et qu'il réserve une belle part de suspense.
Dans une coque de noix
L'Intérêt de l'enfant
En fait, j'ai adoré tous les passages traitant les diverses affaires, j'ai trouvé les explications et les raisonnements extrêment bien écrits et intéressants.
Après avoir lu le résumé, je m'attendais à plus concernant le rapport que Fiona entetiendrait avec Adam. C'est passé tellement vite que j'ai été étonnée de terminer le livre sans qu'il ne se soit passé plus. J'aurais aimé un développement plus important, une véritable entrée dans le monde d'Adam, jeune homme visiblement précoce et imprévisible.
Néanmoins, j'ai bien apprécié ce livre et rien que pour les décisions de Fiona concernant ses affaires, cela vaut le coup !
L'Intérêt de l'enfant
Un jugement peut-il indirectement être influencé par des évènements extérieurs en fonction de la sensibilité d'un juge? Qu'en aurait-il été si Adam n'avait pas ce talent pour la poésie et la musique?
L'Intérêt de l'enfant
L'Intérêt de l'enfant
Bon, je dois reconnaître que la vie personnelle de Fiona, ne m'a pas intéressée.. ses déboires maritaux n'ont pas éveillé une once de compassion chez moi. J'ai d'ailleurs considéré tous les passages sur sa vie comme des digressions. Face à ça, ses affaires au tribunal sont vraiment passionnantes, avec elles on va découvrir l'envers de la justice familiale en Angleterre ! Notamment un point central : cette justice tourne entièrement autour de l'intérêt de l'enfant, the Children Act. Dans un premier temps, Fiona nous présente plusieurs cas qu'elle a rencontrés, ainsi que les méthodes qu'elle a utilisées pour les résoudre. Une fois qu'on a bien compris les rouages du système : se présente à elle, le cas d'Adam. Adam, un jeune-presque-adulte de 17 ans, qui refuse un traitement médical en raison de sa religion. Ses parents refusent de le forcer, eux aussi en raison de leur religion. L'hôpital décide de saisir un juge pour décider si ce mineur doit être forcé ou non à être soigné.
Verdict : J'ai pris beaucoup de temps à lire ces quelques 150 pages, parce que j'ai vraiment été troublée par l'histoire, par l'implication de la religion dans certaines familles.. et surtout, surtout parce qu'au bout de quelques pages, mon opinion avait vacillé par les arguments de chaque belligérant. La fin m'a bluffée, je n'en revenais pas.
L'Intérêt de l'enfant
Ce que j’ai aimé dans « Opération Sweet Tooth », ainsi que dans « Expiation », c’est que le lecteur se retrouve tout de suite plongé dans un univers, une ambiance (L’Evêque et sa famille, l’envie d’émancipation de Serena et Lucy et puis plus loin dans le bouquin ses virées entre copines avec Shirley, l’appartement qu’elle partage en collocation avec les 3 avocates, ses shampoings dans le lavabo, son trajet du vendredi soit jusqu’à Brighton, les huitres et le champagne de chez Wheeler’s).
Malgré ceci, une petite difficulté à accrocher au départ, d’ailleurs j’avais acheté ce roman à sa sortie en France en février, et j’ai stoppé assez rapidement pour reprendre du début là en juillet. Je me suis forcée à continuer, heureusement et j’ai beaucoup apprécié notamment grâce au travail de recherche fourni au préalable par l’auteur. Ayant survolé la Guerre Froide cette année en cours, j’ai pu mieux replacer le roman dans son contexte historique, et ce dernier m’a apporté des connaissances en plus sur le conflit entre l’URSS et les Etats-Unis à cette période. Un approfondissement appréciable : je peux désormais affirmer que je suis moins ignare après avoir refermé ce livre. En revanche, l’espionnage n’était qu’un mot comme un autre, et j’ai compris comment le réseau fonctionnait, le nom des principales agences de renseignements, etc.
J’aime bien les personnages de McEwan, car il ne se sent pas obligé de les faire profonds. Serena est une jeune femme assez ordinaire (et on nous le répètera tout au long du livre). Cependant, sa vie qui peut paraître banale ne l’est pas. C’est à force de dire qu’elle l’est qu’elle devient insolite. J’aime beaucoup la relation qu’elle entretient avec chaque protagoniste, notamment les hommes. Tous ses amants sont différents, son attitude est différente à chaque fois (Jeremy n’est qu’une petite liaison universitaire tandis que Tony joue pour Serena un rôle de protecteur, quasiment de père : il l’astreint à travailler, est exigeant mais s’occupe d’elle. Tom n’est pas qu’une conquête comme on se l’imagine au début. Connaissant Serena, on pense qu’elle ne fera qu’une bouchée de cet écrivain et que dans quelques mois ce sera fini. Mais voilà : elle tombe véritablement amoureuse de Haley. Et elle qui est plutôt égoïste commence à penser aussi au bonheur de Tom.
Il y a de nombreuses références à des auteurs dont je n’ai jamais entendu parler, et quelquefois je me suis sentie un peu perdue lorsque Serena parle par exemple de ses divergences de goût avec Tom. Néanmoins, le nom « Jane Austen » est revenu plusieurs fois, fait appréciable pour moi qui chérit la romancière anglaise.
J’adore la touche d’espoir à la fin mais pour ma part j’ai été un peu déçue car la chute est similaire à Expiation : un roman dans le roman. Mais chapeau bas pour Haley qui après avoir appris la vérité sur sa chère Miss Frome, décide d’écrire un roman dessus et entame un fabuleux mais titanesque travaille de « reconstitution » de la vie de Serena.
Des clichés de types de gens : Lucy représente les hippies, Tapp et Nutting les supérieurs qui croient en la supériorité de l’homme et du MI5 mais qui sont sous les ordres du « cinquième », etc. Néanmoins, des clichés plausibles. Un petit coup de cœur pour le personnage de Shirley, vraiment sympathique malgré sa « trahison » comme dit Serena. Mais elle se rachète en lui proposant de diriger la compagnie de lits de son père.
J’aime beaucoup la couverture du bouquin, avec ces mains vernies en rose qui tapent sur une machine à écrire. On peut sans doute supposer que c’est Serena qui est en train de taper un rapport assommant sur un conflit impliquant l’IRA provisoire.
Je crois qu’une adaptation en film serait envisageable, malgré une histoire moins prenante et surtout moins puissante qu’«Expiation ». L’histoire d’amour arrive tard dans le roman et est beaucoup plus subtile que la passion entre Cee et Robbie. De plus, on n’a pas les différents points de vue des protagonistes pour une même scène, comme on a dans « Expiation ». Mais j’aime cette utilisation de la première personne du singulier et elle devient presque comique à la fin, lorsqu’on découvre qui a véritablement écrit cette histoire.
L’auteur fait appel à tous nos sens : toucher, ouïe, odorat, goût et vue ( par exemple dans les pubs). Avec Ian McEwan, je rentre vraiment dans une littérature pour adulte qui me plait mais je sais que j’en ressors changée, peut-être plus mature, à chaque fois.
Opération Sweet Tooth
Expiation
Cinq ans plus tard, en pleine guerre mondiale, personne n’a oublié. Briony a grandi et décide de se repencher sur cette soirée où tout a basculé. Mais n’est-il pas trop tard pour revenir en arrière et arranger le passé ?
Expiation est un étonnant mélange. D’un crime d’enfance à la guerre, en passant par un drame familial, la déroute de Dunkerque, la vie londonienne en cette période troublée et une histoire d’amour brisée, Ian McEwan dépeint une image à la fois touchante, captivante et réaliste. Le lecteur est tout d’abord plongé dans l’univers des Tallis, famille de la bonne société. Dans un décor où la nature prend une importance particulière sont introduits les principaux personnages de l’intrigue : la jeune Briony, ses grands frères et sœurs, Leon et Cecilia, sa mère, Emily, ses cousins, Pierrot, Jackson et Lola, et quelques domestiques. Briony, âgée de treize ans, est immédiatement mise en avant. Nous découvrons sa vie, ses plus secrètes penses et sa grande ambition : devenir écrivain. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est elle qui va – involontairement – provoquer la tragédie située au cœur du roman, par une suite d’événements que l’on pourrait qualifier de coïncidences fâcheuses.
La deuxième partie prend place cinq ans plus tard, au début de la guerre. Nous retrouvons alors les personnages principaux, dont le destin a été tracé par les événements de 1935. Robbie est alors projeté sur le devant de la scène, engagé dans l’armée anglaise. Nous traversons alors de nombreuses scènes de la déroute de Dunkerque. De la fuite des soldats aux bombardements des civils, de la détresse à l’espoir, tous les aspects sont traités dans de longues et précises descriptions. Ces dernières sont très réalistes et font bien ressentir au lecteur l’horreur dans laquelle Robbie et ses compagnons d’infortune sont plongés, pendant une période qui semble infinie. Bien qu’illustrant à merveille la lenteur avec laquelle l’armée en déroute se déplace certaines de ces scènes sont relativement longues à lire et n’apportent selon moi par réellement d’éléments significatifs, que ce soit du point de vue historique ou psychologique.
Du côté de Briony et de Cecilia, qui n’ont depuis le soir du drame plus aucune relation, nous assistons à un changement capital. Eloignées du cocon familial, chacune de son côté à décidé d’entreprendre des études d’infirmières. Avec le corps médical de l’armée, elles ont aussi à faire face à la guerre, mais de manière indirecte. Cette troisième partie, consacrée au travail médical, m’a énormément plus. Nous découvrons le quotidien des apprenties, préparées sans qu’elles ne le sachent réellement à traiter les blessés de guerre. Le travail se fait de plus en plus dur jusqu’à ce qu’elles soient projetées au milieu des horreurs de la guerre de l’armée en déroute. Les détails et anecdotes sont admirablement bien racontés, de sorte que nous avons une idée précise et complète de la situation d’un hôpital londonien juste avant le Blitz.
De nombreuses années sont ensuite passées sous silence jusqu’en 1999, date de l’épilogue, qui nous réserve bien des surprises. C’est seulement lors des dernières pages que le lecteur découvrira le fin mot de l’histoire. Contrairement au reste du roman, où les détails et descriptions prolifèrent, nous assistons à un dénouement rapide qui nous lasse nous interroger sur l’ensemble de la tragédie, de la première phrase au dernier mot. La longueur de cette dernière partie est parfaite : elle laisse place à l’interprétation et à la réflexion du lecteur tout en lui fournissant suffisamment de détails.
Ce changement de style d’écriture est dans aucun doute un des points forts de ce roman. Ian McEwan a choisi une héroïne qui se cherche et qui a pour ambition de devenir écrivain. A partir du moment où l’écriture est un thème sur lequel on attire l’attention du lecteur, il convient d’attacher une attention particulière à la forme du roman elle-même. Le début de l’intrigue se passe en 1935, dans une famille au statut social élevé. Le style utilisé – phrases longues complexes, description poétiques, vocabulaire recherché – reflète l’univers dans lequel les personnages évoluent. Nous sommes ainsi plongés dans le quotidien d’une famille cultivée de l’époque.
Plus tard, durant la guerre, mais plus particulièrement à l’hôpital où travaille Briony, les événements se précipitent et le rythme des phrases devient plus rapide, faisant en quelque sorte écho à ce qui se passe à l’extérieur. L’épilogue continue dans la même direction : le style est élégant, mais plus épuré qu’au cours des premières pages du roman, et plus direct aussi. Nous vivons alors un brusque retour à la réalité, le retour au monde d’une adolescente qui vivait auparavant principalement dans ses pensées et ses écrits.
L’écriture est, comme je l’ai déjà dit, un thème particulièrement important, qui est développé de manière très intéressante. Ian McEwan s’interroge sur ses pouvoirs et ses dangers, ainsi que sur ce que la fiction nous permet ou ne nous permet pas de faire. Omniprésente dans le monde d’une jeune adolescente solitaire, il devient sous-jacent, l’espace d’un instant, durant la guerre, avant de revenir sur le devant de la scène pour la fin du roman.
Expiation, c’est l’histoire d’une famille déchirée par un crime d’enfance où les protagonistes poursuivent leur destin au cours d’événements historiques majeurs. De la tragédie d’une seule soirée aux conséquences irréversibles de la guerre, le lecteur est tenu en haleine jusqu’aux dernières pages. Si vous aimez les romans psychologiques et dramatiques, avec pour cadre d’importants faits historiques, et que vous n’avez pas peur des phrases et descriptions parfois un peu longues, n’hésitez plus !
Expiation
Sur la plage de Chesil
Expiation