Jacques De Lacretelle

C'est un bon livre qu'il faut lire, car c'est un classique. Rien que du point de vue culture générale. En plus l'histoire est vraiment bien.

J'ai découvert ce livre en classe. J'ai beaucoup aimé cette histoire d'amitié. Va falloir que je le relise !

Un bon roman dans l'ensemble, je me suis prise à l'action qui était sympathique et assez originale. On ne sait pas réellement qui est le narrateur, le personnage n'est jamais mentionné, mais le choix de la focalisation interne nous permet au mieux de saisir les pensée des personnages et ainsi de comprendre l'amitié fusionnelle entre ses deux êtres.

Le livre a été publié en 1922, soit bien avant la Seconde Guerre Mondiale, mais ce livre m'a tout de même fait pensé à l'Ami Retrouvé, bien que ce dernier ait été publié bien des années après. En tout cas, le contexte n'est pas celui de la guerre et de l'extermination systématique des juifs durant cette sombre période, mais il s'agit là d'un roman nous narrant une histoire d'amitié singulière se déroulant durant l'entre-deux guerre.

L’intérêt de cet ouvrage est bien de montrer avec force la montée progressive de l'antisémitisme et l'importance flagrante que prirent les diverses ligues d’extrême droite... C'est intéressant de voir comment les traumatismes d'une guerre ont poussé les hommes à chercher un bouc-émissaire à leurs problèmes, et comment la haine envers les juifs c'est progressivement installé. L'auteur aura eu le mérite d'écrire ce livre dans une période assez tendue, et ainsi de mettre à jour l'un des plus grands tabous de la société française à cette époque, c'est-à-dire le début de la stigmatisation et de la haine conte les juifs....

Ensuite, pour ce qui est des personnages, celui de Silbermann ne m'a que moyennement plu, je l'ai trouvé très arrogant et prétentieux, il est certes passionné de littérature (ce qui le rend un minimum sympathique), mais sa manière de se comporter et de manipuler en quelques sortes les esprits faibles, ne m'a pas vraiment plu... Pour ce qui est du narrateur, il est assez agréable, il attire la sympathie par son dévouement et son amitié.

Pour ce qui est de l'écriture, j'ai trouvé le style bon, c'est facile à lire, bien écrit et très intéressant, c'est vraiment un des points positifs de ce roman.

Spoiler(cliquez pour révéler)Silbermann est étrange dans son comportement invasif envers le narrateur, mais le fait qu'il se fasse martyrisé par ses camarades, fait qu'on a de la compassion pour cet amateur des lettres. C'est triste de la voir se faire frapper, constamment humilier et rejeter, malgré son amitié avec le narrateur. Pour ce qui est de l'histoire avec son père, on peut alors voir la manière dont la presse va détruire la famille Silbermann, et aussi comment au final la justice peut être corrompu... La fin me laisse songeuse, David qui part en Amérique, et le narrateur qui finit par renouer avec Philippe son ancien ami, oubliant les malheurs que son amitié avec Silbermann avait pu lui causer...

Bref, j'ai bien aimé ce roman pour la qualité de la narration, mais aussi pour le contexte historique mis en valeur et qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur Paris après la guerre. C'est une belle histoire, et je trouve qu'elle mérite le prix Femina qu'elle a reçu.

C'est un bon roman que j'ai dû lire en classe de 3ème, année où nous étudions toutes les guerres: Guerres Mondiales, Guerre Froide, Guerre d'Algérie... et j'en ai marre des roman qui parle de la guerre, des nazis, de la discrimination.

Mais c'est quand même une belle histoire.

Ce roman peut toucher un grand nombre de personnes car ce que subit S. peut-être retranscrit à toutes les époques et pour toutes les raisons. Ce livre traite de thèmes importants tout comme l'intolérance, la facilité de suivre la majorité ou encore l'antisémitisme vacant, et de la bonne façon. Une bonne lecture.

Un roman simple sur les relations difficiles concernant les juifs en ces années d'avant Guerre Mondiale. Le point de vue est celui d'un enfant, d'un tout jeune adolescent, mais qui est protestant et va se lier d'amitié avec Silbermann, un jeune garçon juif. L'écriture est agréable, facile mais travaillée.

Ce roman, au sortir de la lecture, semble simple, mais il mérite réflexion, il y a matière à débattre et à extraire de grandes choses, un roman qui fait naître beaucoup de questions philosophiques que le lecteur doit approfondir seul. Un ouvrage pour l'apprentissage, et se construire un avis personnel sur la question de la laïcité, des orientations politiques, du rapport à l'humain. Il ne suffit pas de le lire, il faut l'étudier.

Jolie histoire d'amitié entre un jeune garçon et le nouveau de l'école Silbermann, un juif dans une époque d'avant guerre où monte l'antisémitisme.

Un livre intéressant, immersif mais triste. Des personnages décrits en profondeur qui sont presque plus important que l'intrigue. Ils sont d'ailleurs très réaliste. Silbermann, est un garçon attachant mais très provocateur ce qui le rend parfois énervant. Le narrateur est très différent de Silbermann, attachant avec un grand sens du devoir et de la loyalité mais naïf. Il y a un truc que je n'ai pas trop apprécié, c'est de ne pas connaitre les pensées de Silbermann qui reste le personnage qui fait avancer l'intrigue.

Une histoire agréable à lire pour tout âge.

Un classique à lire ou relire ne serait ce que pour l'écriture et la description détaillée des personnages. La morale est triste et illustre la montée de l’antisémitisme avant guerre.

Ayant pris ce livre au hasard et comme je n’en avais jamais entendu parler auparavant, je ne savais pas à quoi m’attendre en le lisant.

Dès les premières pages, j’ai toute de suite été charmée par la plume de l’auteur qui m’a fait penser à celle de Bernard Clavel et à celle de Marcel Pagnol dans la manière de décrire des émotions, des décors etc…

Le narrateur dont on ne connaît pas son nom, est très attachant et nous fait apprécier de suite Silbermann, un Juif qui a des convictions, qui est également très intelligent et dont j’ai aimé particulièrement son intérêt pour la littérature. Du coup, tout comme le narrateur, j’ai été révoltée par cette méchanceté « gratuite » envers Silbermann et c’est ainsi que le lecteur prend conscience des injures entre autres qu’on subit les juifs.

Maintenant, au niveau de l’amitié qui unie le narrateur et Silbermann elle est très belle : le premier s’est donné la mission de protéger Silbermann quoiqu’il arrive jusqu’à couper les liens avec son plus proche ami Philippe Robin et pour cause, ce dernier avec son oncle ont l’idée de faire une campagne contre les Juifs.

Pour terminer, même si j’ai apprécié ce récit, j’ai vraiment été déçue par la toute fin car j’appréciais vraiment l’ambition et la vision de voir les choses du narrateur et là, à la dernière page, par facilité il fait d’autres choix.