Pierre Corneille
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Note moyenne : 6.83/10Nombre d'évaluations : 1 699
11 Citations 851 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Relu une fois de plus, toujours autant apprécié. Les vers et la langue sont absolument magnifiques. Je sais que ce n’est pas au goût de tous mais ça l’est au mien, c’est toujours un véritable plaisir de lire Corneille. En outre, l’histoire est tellement belle que je ne m’en lasse jamais. Les dilemmes de Chimène, l’amour de Rodrigue, l’honneur, le roi, la pauvre Infante… Tout me ravit chaque fois.
Je ne dirai rien de plus, juste que je recommande ce livre à tous ceux qui aiment la littérature du XVIIe, tous ceux qui aiment le théâtre, qui aiment la langue française, les romances, les tensions, les choix, les dilemmes… Bref, une pièce qui se lit vite et sans effort, un bonheur constant.
Afficher en entierUne étonnante surprise ! Ce livre traite en particulier les relations entre les différents personnages, leur situation et également la question de l’honneur. Je ne pensais pas accrocher à l’histoire mais elle ne m’a pas déplue. Le langage utilisé est de plus magnifique et remarquablement bien construit.
Afficher en entierUn classique de la littérature, avec des phrases connues ou entendues de beaucoup mais que j'ai découvert après avoir vu le film et dont j'ai aimé la qualité du texte, la beauté du rythme et les personnages que j'ai retrouvé avec plaisir.
C'est très bien écrit et je le relirai sûrement.
Afficher en entier(livre lu pour l’école)
Franchement, c’est un des rares livres lu à l’école qui m’aura plu, l’histoire se tient le dilemme de Rodrigue est intéressant et la fin différente de ce que j’aurais imaginé
Afficher en entierCe n'est pas la meilleure tragédie que j'ai pu lire mais elle vaut malgré tout le détour. L'intrigue est prenante et l'auteur a une très bonne écriture.
Afficher en entierCette pièce est un grand classiques à avoir lu au moins une fois dans sa vie. Certaines répliques sont d'ailleurs mémorables.
Afficher en entierLe Cid, c'est tout ce qu'il y a de meilleur dans le théâtre : action, amour, drame, rivalités, tueries, retournement de situation (plot twist), bref, le Hollywood de l'époque. Un grand cru, le nec plus ultra du théâtre.
"Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?"
P.S : L'histoire de l'évanouissement par contre Spoiler(cliquez pour révéler)quand elle apprend que Rodrigue est soit disant mort alors que ça n'est pas le cas, c'était de trop : dramatique et embarrassant. Pas besoin d'en faire des caisses non plus, elle pouvait simplement pleurer.
Afficher en entierTragédie classique de Corneille, Cinna interroge sur les trépas du pouvoir, les repentirs de la gloire et la question de la vengeance.
Complexe par son écriture très classique, avec une multitude d'inversions et un vocabulaire archaïque, la pièce n'en est pas moins extrêmement intéressante.
Les personnages sont diversifiés, et j'ai particulièrement apprécié Emilie, qui joue un rôle plus grand que celui d'Amante ou d'Epouse. Elle participe elle-même aux conspirations, en est parfois même l'autrice, et se met en avant dans plusieurs scènes par son courage et sa détermination.
Afficher en entierLe cid est un livre que j'ai lu dans le cadre du programme scolaire de mon école.
J'ai trouvé ce livre magnifiquement écrit et puissant, il m'a touché et restera dans mon top 10 à vie. C'est une de mes plus belles lectures de 2023!
Afficher en entierFranchement je pense que c’est la première pièce de théâtre que je lis (« à cause » du lycée évidemment 😂), et que j’ai bien aimé! Assez court, facile à comprendre, une fin heureuse: je valide !
Afficher en entierOn parle de Pierre Corneille ici :
2020-04-02T15:48:42+02:00
2018-01-01T12:42:09+01:00
2016-04-22T17:14:26+02:00
2013-07-23T14:48:03+02:00
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Dédicaces de Pierre Corneille
et autres évènements
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Editeurs
Larousse : 13 livres
Gallimard : 9 livres
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
Flammarion : 6 livres
Hatier : 5 livres
Hachette : 4 livres
Arvensa Editions : 3 livres
Pocket : 3 livres
Biographie
Né en 1606 à Rouen dans une famille de moyenne bourgeoisie, Corneille connaît très tôt le besoin impérieux d'ascension sociale. En effet, passionnément épris de la jeune Catherine Hue, il ne peut l'épouser faute d'une dignité suffisante. Deux offices achetés en 1628 font de lui un avocat chargé de défendre les intérêts du roi et qui pourrait en être récompensé par l'anoblissement. Mais c'est grâce au succès du Cid que Corneille reçoit en 1637 son quartier de noblesse. En 1641, Richelieu intervient pour favoriser son mariage avec une jeune aristocrate, Marie de Lampérière. Mais, en 1664, Louis XIV révoque les lettres de noblesse accordées depuis 1630. Et ce n'est qu'en 1669 que Corneille obtient enfin confirmation de son anoblissement.
Corneille se montre un homme à la piété réelle mais jamais puritaine. Chez les jésuites où il est élevé, il apprend à écrire les vers latins dont le rythme se retrouve parfois dans ses tragédies. C'est là également qu'il découvre le théâtre car les jésuites faisaient fréquemment jouer des pièces à leurs élèves. Son goût profond de la liberté vis à vis de toutes les règles théâtrales et la souveraineté de ses personnages sont hérités de la morale moliniste, morale de la volonté individuelle, en opposition au modèle janséniste de la grâce. Cette liberté d'esprit l'oppose aux tenants de la bienséance et le pousse à condamner les menaces rigoristes contre le théâtre d'un Nicole ou d'un Bossuet. Il a des amis libertins mais ne rejoint jamais le cercle des libres penseurs, trop respectueux pour cela des valeurs chrétiennes et du pouvoir royal.
Toute sa vie, Corneille mène une double carrière d'avocat et d'auteur dramatique. En quarante-cinq ans d'une carrière théâtrale commencée brillamment à 23 ans, il écrit plus de 30 pièces et connaît sous Louis XIII et la Régence une gloire que le règne de Louis XIV va progressivement ternir.
Richelieu le protège, lui accorde une pension, prend sa défense dans la querelle du Cid, et l'anoblit. Toujours fidèle à l'autorité royale, au moment de la Fronde, Corneille remplace au pied levé le procureur de Normandie, passé du côté des frondeurs, tout en manifestant dans Nicomède sa sympathie pour Condé. Mazarin et les princes révoltés se montrent tous aussi peu reconnaissants à son égard. Il se retire alors du monde théâtral pour traduire L'Imitation de Jésus-Christ. Grâce à quelques mécènes protecteurs, dont Fouquet, il revient à la scène pour connaître quelques années d'apogée: une édition in-folio (format réservé aux Anciens) de ses oeuvres paraît en 1664, manifestant sa consécration. Louis XIV le dote, comme tous les gens de lettres, en 1663 mais oublie de lui verser sa pension. Le roi espère par sa politique de mécénat inféoder les auteurs, mais Corneille est trop indépendant et trop peu à la mode pour demeurer un phare à la cour du Roi-Soleil. Bientôt on lui préfère Racine et on ne le reconnaît plus que comme le "vieux Corneille", auteur vénérable mais tombé en désuétude. Il meurt en 1684 à l'âge de 78 ans.
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