Lionel Duroy
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Note moyenne : 6.75/10Nombre d'évaluations : 53
1 Citations 41 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Après avoir écrit Le Chagrin, Lionel Duroy nous replonge dans son histoire familiale bouleversante. L'histoire de cette famille d'origine bourgeoise au destin tout tracé qui va être tout autre. Leur vie ne va être qu'une longue descente vers la pauvreté et le désespoir. L'auteur nous invite à écouter La Traviata de Verdi afin de se plonger dans cette atmosphère tout en lisant. Ce n'est pas inédit pour moi, je le fais régulièrement, l'expérience m'a bouleversée, j'écoutais et lisais et l'émotion suivait.
La vie d'Augustin, auteur aux multiples romans médiatisés, voit sa vie basculée, sa femme demande le divorce, ça y est sa recommence le schéma familial de son enfance le poursuit encore... Il va devoir vendre la maison, celle qui a vu grandir ses enfants déjà parti du nid mais il leur avait fait une promesse, la garder, à tout prix, ne pas reproduire...
C'est avec le peu d'objets qu'il amasse sans sa voiture qu'il va devoir quitter cette maison et prendre la route pour des hôtels inconnus. Son but désormais comprendre ce destin, refaire le chemin de sa vie d'enfant, celle de ses parents, revenir aux sources après tant d'années d'absence pour avoir des réponses. Au gré des rencontres il remonte le fil du temps, pour arriver au lieu ultime, le Château de Cestas, berceau de la famille de sa mère, le point de départ. Peut-être arrivera t-il à avoir des informations sur sa mère, pourquoi elle est devenue cette femme hystérique dépressive et absente pour ses onze enfants.
Afficher en entier„Sper ca romanul meu, Eugenia, să-l facă cunoscut pe Mihail Sebastian publicului francez“ (« J'espère que mon roman fera connaître au public français Mihail Sebastian », traduit du roumain et extrait d'une interview accordée à « Observator Cultural » [https://www.observatorcultural.ro/articol/sper-ca-romanul-meu-eugenia-sa-l-faca-cunoscut-pe-mihail-sebastian-publicului-francez/] )
C'est ce que le romancier appelle de ses voeux, les plus chers je dirais. En ce qui me concerne, je vais me montrer un peu rabat-joie et constater que l'oeuvre de Mihail Sebastian n'est pas plus accessible, au sens premier du terme, qu'avant cette « opération » de vulgarisation. En effet, on aurait pu espérer une concertation éditoriale pour une meilleure distribution du « Journal » en question, mais eu lieu de cela on a une version scandaleusement illisible (à cause des diacritiques « ratées ») en e-book par un grand éditeur français (cela a déjà été relevé ici comme ailleurs).
Que dire d'autre qui n'a pas déjà été abordé ? L'histoire sentimentale est un simple prétexte à mon sens et n'est pas des plus réussies, mais vous savez qu'en général j'applaudis facilement, quand on parle de la Roumanie. Je suis même sincèrement contente qu'il ait autant plu (plus de 50 critiques s'est appréciable, s'agissant d'une livre sur la Roumanie et son anitsémitisme). Se pose subsidiairement la question de la fiction et du traitement de l'Histoire. Des ambiguïtés politiques sont mises en avant dans un travail qui n'est pas un essai et donc un risque de confusion peut subsister chez le lecteur.
Bref, si la bibliographie utilisée et citée était plus facile à se procurer, je dirais lisez-là directement plutôt que ce roman. Mais tel ne semble pas être le cas, alors...
On peut tout de même y glaner d'autres noms d'auteurs roumains à découvrir (cf. mes citations) : Emil Gulian ou Max Blecher .
Afficher en entierCe tome est un peu comme une "suite" de la vie de l'auteur, et j'ai relu Le Chagrin pour être sûre de pouvoir comprendre ce livre par la suite. Le Chagrin est toujours aussi bouleversant, surtout lorsque l'on aime les histoires familiales. Nous étions nés pour être heureux m'a un peu perturbée au début puisque certains prénoms sont changés entre les deux livres, mais j'ai adoré découvrir le dénouement de cette grande confrontation familiale. Ça a été une lecture très marquante.
Afficher en entierC'est à un singulier repas de famille auquel nous convie Lionel Duroy avec ce roman. Chaque membre de cette grande fratrie évoque les souvenirs douloureux, les tromperies, les passions, les séparations et l'on navigue sans cesse entre tensions et affection. Chacun se remémore ses choix, ses faux pas, ses interprétations, oscillant entre ressentiment, douleurs inavouées et sous-entendus. La mélancolie des protagonistes, l'amertume et les non-dits passés, deviennent rapidement lassants et n'ont pas grand intérêt pour le lecteur. C'est surtout pour l'auteur une façon d'exposer ici sa propre vie familiale, avec ses dysfonctionnements, ses excès et ses carences. Une enfance et une adolescence totalement déséquilibrées, traversées par les manques et les folies des parents. C'est certes un roman sensible sur les attaches familiales, mais j'ai ressenti pour ma part une forme de voyeurisme qui m'a empêchée d'apprécier complètement cette lecture.
Afficher en entierL'histoire paraissait attirante mais je me suis un peu perdue entre celle de sa mère et la sienne avec ses "femmes".
Afficher en entierLionel Duroy, qui déteste les enterrements, réunit ses enfants pour leur annoncer qu'il part vers Stalingrad en vélo. En fait il leur fait ses adieux, son objectif est de disparaître définitivement. En route il tombe malade et n'a plus du tout envie de mourir. J'ai été déçue par ce livre qui ne m'a transportée comme les précédents Dommage!
Afficher en entierLionel Duroy part sur les traces de l'histoire des personnages du roman de Lenz. C'est dans le nord de l'Allemagne à Huhum que celui-ci part à la quête des lieux où se déroule l'histoire. Il y retrouve des lieux où a vécu Emil Nolde un peintre qui a servi de modèle au personnage de Lenz. Persécuté par les allemands pendant la guerre il se verra interdire d'exercer son art.
Mais cette visite lui permet aussi de faire le deuil de la relation avec sa femme qui en aime un autre. C'est ici qu'ils ont effectué leur dernier voyage celui de la rupture. Cette quête lui permet de se souvenir des derniers moments passés ensemble mais aussi de faire le deuil et de s'affranchir enfin de son passé. De tourner la page sur l'échec de ses deux mariages et de devenir enfin l'homme qu'il est réellement, un homme libre.
Une lecture agréable, poétique, l'écriture permet de sentir cet homme, cet écrivain en mal de vivre, qui se cherche et enfin qui se trouve.
Un bémol sur la lenteur du récit.
Afficher en entierTrois couples qui cherchent un sens à leur vie, à leur couple.
Que dire de ce roman ? Je ne comprends pas un auteur qui prend plaisir à salir, saccager, et mettre en difficulté ses personnages en salissant tout. Je ne lis pas que des romances à l’eau de rose, je sais aussi lire des livres durs et qui bousculent, mais là quel est le but ? Montrer des personnages qui se perdent, qui sont malheureux et rendent les autres malheureux, pour démontrer quoi ? J’ai eu l’impression de lire le roman d’un mec mal dans sa peau, qui ne croit plus en l’amour ni au couple, et qui saccage tout pour le plaisir. J’ai détesté donc.
Afficher en entierPour la deuxième année consécutive Paul a convié ses frères et soeurs à un dîner de famille, les réunissant, ainsi que ses enfants, après trente années de silence.
La cause? Paul est écrivain et a fait de son enfance, et de sa vie familiale, le sujet de ses romans.
Voici donc venu, avec bienveillance, le temps de la réconciliation.
Un livre que je n'ai pas spécialement apprécié, passé les premières pages on se retrouve noyé sous la masse des prénoms, le livre est lent, c'est un livre qui parle de réconciliation familiale, d'erreurs, de colères; c'est surtout un livre qui n'apporte rien, la nostalgie des protagonistes, les non-dits passés, sont lassants.
Pour autant on peut en dire qu'il s'agit ici d'un roman sensible sur les liens familiaux.
On peut imaginer qu'il s'agit d'une sorte d'autobiographie, à l'instar des précédents livres de Lionel Duroy.
Afficher en entierMes pas dans leurs ombres – Lionel Duroy (Français, 1949) – 2023 – ed. Mialet Barrault
Adèle a l’homme de sa vie pour son bonheur, mais elle apprécie la fraicheur des débuts. Elle aime se faire courtiser… Enchainer les hommes. Adèle c’est un peu Emma Bovary et Arthur, c’est peu Charles, fidèle aux limites du possible.
« Moi ce que j’aime, c’est que ce soit violent en bref, comme un orage imprévu, de préférence dans une endroit insolite où l’on prend le risque d’être découvert »
J’ai vécu une histoire semblable avec A. …
Un peu comme un café Expresso en fait…
Et le plan à 3 ce serait le double Expresso.
Adèle et Arthur se rendent en Roumanie, à Bucarest, de ce pays qu’ils trouvent si bucolique où Adèle a ses racines. Je trouve légèrement emporté l’attrait qu’ont les personnages pour ce pays mais bon, admettons. J’aurais préféré connaître les individus d’abord.
Nous suivons une quête d’identité, d’arbre généalogique, que suit Adèle…
Bonne Lecture @++ Phoenix
Afficher en entierOn parle de Lionel Duroy ici :
2011-05-04T23:54:36+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Lionel Duroy
et autres évènements
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Editeurs
Julliard : 12 livres
J'ai lu : 6 livres
XO Editions : 1 livre
Bernard Barrault : 1 livre
Lizzie - Univers audio : 1 livre
Mialet Barrault : 1 livre
Mialet Barrault Éditeur : 1 livre
J'ai Lu : 1 livre
Biographie
Lionel Duroy, de son vrai nom Lionel Duroy de Suduiraut, est un journaliste et écrivain français né à Bizerte (Tunisie) en 1949, le quatrième d'une famille de dix enfants.
Lionel Duroy est issu d'une famille d'origine noble, mais désargentée, ayant des idées d'extrême-droite. Sa jeunesse dans ce milieu le marque profondément et sera le terreau de plusieurs de ses livres (Priez pour nous, Le chagrin).
Il est d'abord livreur, coursier, ouvrier, puis longtemps journaliste à Libération et à L'Événement du jeudi.
Lionel Duroy prête sa plume à de nombreuses célébrités qui rédigent leur biographie.
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