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Paris-Briançon
Le récit commence lorsque le narrateur, un étudiant en danse de dix neuf ans reçoit le coup de fil de sa jeune soeur de treize ans qui vit au domicile des parents dans le bordelais. « Papa a tué maman ».
Un fait divers, c’est ce petit encart dans la presse locale, cette info rapidement évoquée au journal du soir avant de vite enchaîner sur autre chose… Un fait divers, c’est un écho à un autre fait divers, qui fait écho lui-même à un autre, jusqu’à n’en plus finir, jusqu’à devenir fait de société. Un fait divers, c’est un évènement qui vient briser des vies, détruire des familles, causer des dégâts que l’on imagine pas ou plutôt que l’on imagine très bien, mais pour lesquels on est surtout soulagé de ne pas être concerné. Pourtant, le fait divers nous concerne tous tant il appelle à la vigilance, la bienveillance et la fraternité. « Papa vient de tuer maman ». Comment peut-on en arriver là ? Personne n’a t-il rien vu, rien pressenti ou tous ont fermé les yeux pour ne les rouvrir que lorsque le pire est arrivé : un père de famille tue son épouse sous les yeux de sa fille de 13 ans… Tout comme pour Un soir d’été découvert précédemment, je trouve que la plume simple et sensible de Philippe Besson nous oblige à ouvrir les yeux sur ce que l’on rechigne à voir, sur ce qui nous fait mal : dans ce cas précis le déni social envers les violences faites aux femmes. Les temps évoluent lentement mais sûrement, d’où la raison et l’impact de ce livre.
Le féminicide referme des portes : celles de l’Opéra de Paris pour le narrateur, qui voue une passion à la danse et qui avait jusque là parcouru le même chemin que Billy Eliot. Celles d’une retraite paisible et méritée pour le grand-père maternel des enfants qui vendra sa maison pour subvenir aux besoins de ceux-ci. Celles d’une enfance sereine pour Léa qui n’a que treize ans lorsqu’elle voit sa mère mise à mort par son propre père. Il est impossible de se remettre d’un tel drame. Grâce à la plume efficace de Philippe Besson, on peut aisément, et en dépit de la complexité du sujet, se mettre à la place du narrateur : un jeune homme sensible qui ne vit que pour la danse, élevé par un père absent ou maltraitant, devenu libre à sa majorité de s’envoler vers un nouvel horizon et ramené de force à ses origines par le pire des drames. Il fait preuve de courage et d’abnégation pour aider sa petite soeur à surmonter cette épreuve.
Au-delà du choc, de la sidération imposé par ce drame, le frère et la soeur doivent gérer des responsabilités matérielles auxquelles ils ne s’attendaient pas : l’enterrement, le cercueil, la maison… Et puis et surtout, leur chagrin, leur colère et leur culpabilité. Car ils savaient que leurs parents avaient des problèmes, cela chauffait parfois, d’autres le savaient également. Le narrateur plonge dans ses souvenirs et retrace leur vie familliale pour comprendre à côté de quoi ils sont tous passés. D’enfants presque heureux, lui et sa soeur sont devenus victimes, leur mère avant eux, d’un pervers narcissique incapable de s’assumer, de se maîtriser et de reconnaître ses fautes. Les enfants ont vu dans les yeux de leur mère s’éteindre peu à peu les étoiles qui y brillaient auparavant, il y longtemps de cela. Ils doivent désormais vivre avec cette douleur comme d’autres avant eux, trouver le chemin de la résilience et vivre de nouveau parce qu’ils le doivent à leur mère, et pour eux-même, simplement. Un mot sur l’adaptation audio de ce livre par Lizzie : une interprétation d’une sensibilité absolue, nécessaire au style de Besson. La fébrilité du narrateur face à ce drame, la responsabilité qui pèse sur ses épaules sont retransmises dans la voix parfaitement adaptée de Loïc Renard. Je vous conseille bien sûr ce roman terriblement touchant, peu importe son format.
Ceci n'est pas un fait divers
Un soir d'été
Ceci n'est pas un fait divers
L’histoire d’un homme qui a choisi l’amour fatal plutôt que tout ce qu‘il possédait de sa vie. Quoi que, choisit-on vraiment en amour ? La raison existe-t-elle encore lorsque surgit la passion ? 💋
Un homme accidentel
13 à table ! 2024
Avec ce récit, on est face au manque d’empathie des gendarmes, le manque de prise en charge par des professionnels de la santé mentale, le voyeurisme malsain de la population.
On plonge également au cœur de la tristesse, de la culpabilité mais aussi la colère, l’injustice et l’impuissance. Il n’y a pas qu’une victime finalement mais on oublie souvent les victimes indirectes, les dommages collatéraux.
L’auteur nous montre les failles du système, l’absence de soutien lorsqu’une femme décide de parler, de prise en charge.
Un roman éprouvant, brutal et très bien écrit. Il se lit très rapidement mais n’en reste pas moins percutant. Une belle découverte !
Mise en garde : ce livre aborde un thème très dur et qui peut heurter la sensibilité du lecteur. Je vous recommande de vous renseigner avant de vous lancer.
Ceci n'est pas un fait divers
J'ai adoré le style de l'auteur, cette écriture simple, avec des scènes parfois banals mais qui rendent l'histoire très crédible. Avec en plus une plongée dans les années 80.
C'est l'histoire d'un amour tenu secret raconté avec sincérité, mélancolie et nostalgie. C'est aussi un court roman qui parle de la difficulté de s'éloigner du chemin tracé par ses parents.
Le titre "arrête avec tes mensonges" fait référence à ce que sa mère disait à l'auteur qui avait beaucoup d'imagination mais peut aussi s'appliquer à Thomas, qui est passé à côté de sa vie. En fait, c'est plus comme ça que le vois.
La fin tragique et inattendue m'a particulièrement touchée et la lettre finale est magnifique.
« Arrête avec tes mensonges »
Difficile pour elle de passer à autre chose, difficile d'oublier ,difficile de faire le deuil de quelqu'un de vivant.Alors,Louise part loin et surtout pas où elle est allée avec Clément,du moins au début.
Les couples renvoient à Louise sa solitude,son désespoir. Elle est ermetique aux autres.Puis petit à petit,,elle va sortir de sa torpeur noire,,aborder les autres et fin ou presque...
Il ne se passe pas grand chose dans ce livre : juste la lente reconstruction de Louise que l'écriture de lettres,restant sans réponse,constitue pour elle son sauvetage.Elle écrit ; elle pose des mots sur ce qu'elle ressent,ce qu'elle vit et a vécu. C'est beau, très bien écrit et la prouesse de Philippe BESSON tient bien de ça. Comment tenir le lecteur en haleine alors qu'il ne se passe rien et pourtant.
Un beau livre à lire par les "quittés" et les " quitteurs" et les autres aussi forcément.... à lire et relire à haute voix tellement les mots chebtebt et résonnent juste.
Se résoudre aux adieux
Nous ne sommes pas dans un roman noir mais il y a, tout de même, un vrai suspens, une véritable tension posés dès le prologue à la fin duquel l'auteur nous assène, sans aucune précaution, que certains passagers seront morts au lever du jour.
Après cette révélation, ce choc que l'on conserve durant toute la lecture, nous découvrons les passagers. Ils viennent de milieux différents, ont des activités professionnelles aux antipodes les unes des autres, il y a des retraités, un groupe de jeunes adultes, ... Ils vont parler, échanger, se confier des choses intimes, partager ces quelques heures de voyage jusqu'à ce que .... Giovanni Messina arrive dans leurs vies.
Un court roman, bien écrit, avec une histoire prenante.
Paris-Briançon
''Vous savez, vous pourquoi il faut que les belles histoires finissent mal''
Le ton est donné. Philippe Besson nous offre, encore une fois, une tranche de sa vie, de sa jeunesse qu'il retranscrit comme seul lui sait si bien le faire. Il nous emporte avec lui, cet été de 1985, où à 18 ans sur l'île de Ré, avec ses 5 potes il passe des vacances comme seuls les ''vieux'' (comme moi) de plus de 40 ans peuvent se les imaginer. Pas de téléphone, pas de réseaux, des heures passées à ne rien faire mais à le faire si bien, les émois amoureux, les rivalités, ...
L'auteur nous décrit ces moments d'une manière admirable.
Puis arrive l'incident...
Puis on se souvient que c'est autobiographique et que les belles histoires finissent parfois mal.
J'ai été très touchée par ce récit et j'ai eu un gros pincement au cœur lors des mentions de Thomas (celui de ''arrête avec tes mensonges''.)
La plume de Besson est fluide, simple et extrêmement agréable à lire. Grâce à lui, Nicolas n'est pas oublié.
#unsoirdété #récitautobiographique #philippebesson #netgalleyfrance
Un soir d'été
"Inspiré de faits réels", évidemment. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d'un homme. Alors qu'il s'agisse de l'histoire personnelle de l'auteur, ou d'un récit sorti de son esprit, il est forcément, et malheureusement, inspiré de faits reels.
J'ai été bouleversée par Léa, cette jeune fille qui trouve le corps de sa maman. Comment continuer à vivre après ça ? Comment "aller de l'avant", se reconstruire, avancer ?
La culpabilité à une place énorme dans l'esprit de ces frères et sœurs. Sont il étonnés de cette fin funeste ? Auraient ils pu / dû agir avant ?
Une histoire dramatique, menée par une plume intense, et des personnage bouleversant. Je n'en ressors pas indemne.
Ceci n'est pas un fait divers
« Arrête avec tes mensonges »
13 à table ! 2024
« Elle était devenue muette, sous la violence du choc. »
Encore une fois séduite par la plume incisive et franche de @philippebesson qui nous livre ici un récit incroyablement prenant, inspiré d’un fait divers sur le féminicide.
On est face à une réalité déconnectée aux côtés de ces deux enfants qui viennent de perdre leurs parents : une mère assassinée sous les coups d’un mari violent, et un père dont le geste reste impardonnable.
Peut-on réussir à se remettre d’un drame familial, et avancer dans ce brouillard permanent ? C’est tout l’objet de ce roman qui met en exergue les faits, mais surtout la tentative de reconstruction, l’après.
Successivement, les enfants vont se rappeler les souvenirs rattachés à leur enfance, les moments partagés, les rires dévoilés, et la tendresse des instants passés. Et en arrière-fond, un père à l’éducation dure, absent, aux mots tranchants, et emplit d’une possessivité constante, d’une jalousie maladive. Tant d’éléments qu’on a souhaité occulter au fil des années.
Vient ensuite les regrets et les remises en question, dans de petits détails insignifiants, que l’on n’a pas su interpréter sur le moment, que l’on a jugé trop succinctement en attribuant cela à la fatigue, le travail, le quotidien qui nous hante. La douleur qui s’installe, lancinante, et cette succession d’étapes à passer pour pouvoir enfin commencer son deuil.
Cette histoire, c’est celle de Cécile et de Franck, mais celle de leurs enfants aussi, qui garderont à vie cette brûlure vive qui a détruit petit à petit leur cercle familial.
« D’après ce que tu as entendu, puis vu, d’après ce que tu as perçu, ton père était-il rentré à la maison dans l’intention de tuer ta mère ou c’est la dispute qui a déclenché son acte ?
- Quelle différence ça peut faire ?
- C’est celle entre un assassin et un meurtrier. »
Ceci n'est pas un fait divers