Commentaires sur ses livres

Ma première lecture de cette auteure, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. La plume est belle mais écouter autant de violence dans laquelle la femme n’a pas sa place a été dure. La fin m’a émue.

Je lirais d'autres œuvres de cette auteure pour me faire un avis plus complet.

Il y a 3 ans, dans la période compliquée que l'on vivait, j'ai fait une bonne action en achetant ce recueil de nouvelles et je n'avais pas encore pris le temps de le lire... Dans l'idée de descendre un peu ma PAL, je l'ai enfin sorti.

Entre nouvelles, poèmes et quelques autres formes, ce recueil est très hétérogène au niveau de la qualité. Sur une bonne soixantaine de textes, seuls neuf textes m'ont vraiment touchés et tiré leurs épingles du jeu.

Les textes qui m'ont le plus marqué dans ce recueil sont la nouvelle Libertalia ou les mémoires du Salétin d'Henri Loevenbruck qui m'a donné envie de reprendre sa saga Le Loup des Cordeliers et la magnifique ode à la nature de Jim Fergus.

Les autres textes qui m'ont touché sont les appels à la liberté de Françoise Bourdin et Françoise Bourdon, l'escapade dans la cabane de Julien Dufresne-Lamy ou encore l'évasion d'Isabelle Filliozat. De son côté, la sentence de Karine Giebel était poignante !
Et enfin, Anne Icart a su toucher mon coeur avec Philo, son frère qui pour moi était un peu de mon oncle, de ma tante et de toutes ces personnes que je connais et pour qui cette époque n'a pas été simple du tout à vivre.

Une lecture solidaire qui m'a permis de découvrir des plumes vers lesquelles je ne me serai peut être jamais tournée, mais qui m'a aussi confortée dans le fait que certaines plumes ne sont pas pour moi...

Deuxième livre de cet auteur et celui-ci me plait de plus en plus. Bon le sujet n'est pas vraiment réjouissant mais interpellant. Beaucoup de questions au sujet des attentats du pourquoi et du comment. En lisant ce livre, j'en sais un peu plus, livre qui m a touché, lecture assez émouvante. A gardé en mémoire ...

Un récit boulversant qui nous plonge sans détour dans les horreurs de la guerre et les conséquences de l'extrémisme religieux.
Dans cette histoire, plusieurs destins se croisent, s'emmêlent puis s'éloignent. Les personnages sont tous différents: différences de genre, de niveau d'études, de statut... pourtant, tous sont marqués à force égale par la guerre.
Un rappel à l'humanité à travers les horreurs dont est capable la folie humaine.

J'ai lu ce livre illustré chez les éditions Tibert. Le travail graphique a du caractère et complète bien le récit.

Cela faisait longtemps que je voulais lire du Yasmina Khadra et je ne suis pas déçue !
On suit l’histoire d’un kamikaze, Khalil, qui participe aux attentats du 13 novembre. C’est un livre assez original car on est dans la tête du kamikaze (ce qui le rend intéressant). Néanmoins l’auteur n’excuse jamais l’acte terroriste et remet même des vérités en place, telles que l’amalgame musulman-terroriste (musulman n’est pas égal à islamiste). Je trouve aussi très intéressant d’être dans la tête de Khalil pour comprendre comment on peut en arriver à mourir pour une idéologie, mais aussi quelles sont ses pensées au moment de l’acte, et après.
Le livre est très bien écrit et se lit très facilement (il est très fluide).
J’ai beaucoup aimé cette lecture.
Si j’avais juste un commentaire negatif à faire, ce serait que le résumé est un peu mensonger. Pour moi l’histoire est plus que la remise en question du kamikaze, plus que comment il en est arrivé là (même si on a son histoire)

Yasmina Khadra m'a encore une fois bouleversée. Tant par le sujet traité, que par sa plume. L'auteur a su, malgré le sujet délicat, poser les bons mots afin de nous plonger dans la tête d'un terroriste. Ce livre, loin d'être une prise de position, nous apporte une réflexion sur ce que peuvent être les motivations d'un terroriste. Ici, il s'agit finalement d'un besoin d'appartenance, de reconnaissance ressenti par le protagoniste s'étant toujours senti exclu et en décalage avec la société. Cependant, l'auteur n'a pas souhaité trouver une "excuse" au terrorisme, il ne souhaite pas excuser ces idéologies par des généralités, mais il tente seulement de plonger dans la tête d'une personne radicalisée s'étant laissée emporter par la tentation émise par l'un de ses plus proches amis, et guidée par un besoin d'appartenance.

C’est un livre très court qui se lit rapidement (120 pages).
Je ne sais pas pourquoi vu le titre, certainement.
Je m’attendais à l’histoire d’une jeune fille, ce qui n’est pas le cas.

C’est l’histoire d’un jeune homme rejeté par sa mère, et qui transforme sa tristesse en violence. Un récit intéressant, mais trop cours pour que l’on s’attache aux personnages.
Un auteur que j’adore et que je vais continuer à découvrir.

Bonne lecture !

Je ne suis pas entièrement convaincue par ma lecture.
Ce qui commençait comme un conte, une fable s'est avéré très voire trop long. Le personnage principal multiplie les péripéties, les mauvaises rencontres où les mauvais choix. Le sort s'acharne bien trop sur lui.
Tout cela pour nous dire que les rencontres faites au cours de notre vie la bouleverseront quoi qu'il advienne.
Essayons de rester positif pour en retirer le meilleur !

À travers un drame innommable, Yasmina Khadra explore ses retentissements sur la vie d'un palestinien naturalisé israélien, et qui de par son travail et sa réussite sociale s'est fort bien intégré dans son pays d'accueil.

Et puis, tout dérape subitement, ses repères, son métier de chirurgien, ses connaissances voire quelques uns de ses amis, pour finalement voler en éclats.

Après une période de sidération, cet homme veut comprendre ce qui lui apparaît comme absolument inconcevable, quitte à prendre tous les risques. Ce besoin impérieux lui est nécessaire pour tenter de se reconstruire un minimum.

L'auteur dissèque avec toujours autant de talent les tréfonds de l'esprit humain, ici celui d'un homme traumatisé ayant perdu tout ce en quoi il croyait.

Une histoire absolument renversante qui vous entraîne à travers des valeurs oubliées… Celles du patriotisme, de la famille, de l’honneur, de la gloire et de l’amour.
Un roman à lire afin de prendre conscience de la réalité géopolitique de certains pays. Que dans la misère, parfois, se cache une richesse bien plus grande que tout l’or du monde: l’amour d’un peuple pour son pays, pour sa patrie, pour son histoire.
Jusqu’à la fin, une destinée manifeste pousse les militants à s’y abandonner. Parce que rien n’est plus voulu que cette destinée, parce que rien d’autre ne les attend. Parce que leurs rêves sont avortés avant même d’être pensés, que leurs désirs ne sont que fumée et brouillard et que tout autre chemin qui tente d’être tracé est arrêté par le Mur.
Aussi inéluctable soit cette fin, cette fatalité est voulue et choisie comme un devoir, un acte de courage, juste un ultime instant de résistance qui les rend définitivement immortels.

Une plume toujours aussi belle, une histoire touchante. Cependant, comme vu dans d’autres commentaires j’ai trouvé qu’il arrivait trop de péripéties à ce personnage.

Histoire intéressante, j'ai été prise de sympathie pour Mohsen Ramat. Et au fil de l'histoire j'ai su m'attacher à Atiq

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qui sombre peu à peu dans la folie. Et s'imagine en songe l'image de la femme qu'il a tant aimé, et dont il ne savait rien. Cette même femme pour qui il était juste son geôlier, son sauveur. Néanmoins je reste perplexe face au sort de Zunaira.

Ce livre m'a bouleversé et ce dès les premières pages
Il est incroyable de sincérité et de réalisme

Entre le moment où j’ai fermé ce livre et le moment où j’écris cette chronique, plus d’un mois s’est écoulé. Je ne trouve toujours pas les mots adéquats de cette lecture qui m’a marqué d’une manière si particulière. Mais il faut que je me lance, il faut que je parle de ses hirondelles de Kaboul.

Avant toute chose, je tiens à dire que je ne connais pas très bien les traditions, les coutumes, la/les religion de ce pays en général. J’espère que je ne serais pas maladroite dans mes mots et j’espère avoir bien compris le message que voulais faire passer l’auteur.

Au vu des thèmes abordés, je savais que le récit serait compliqué à lire, mais je ne m’attendais pas à une telle… Précision. Ce que j’ai lu m’a bouleversé. Colère, larmes, impuissance… J’ai souffert car je sais que ce que l’auteur met en avant n’est pas qu’un récit imaginaire.

C’était violent, brutal. Ce n’est clairement pas un livre pour tout le monde avec les nombreux TW. Et même si cette lecture a été publiée en 2002, le lien que nous pouvons faire encore aujourd’hui fait mal au cœur.

Le plume n’y va pas par quatre chemins ce qui rend la lecture d’autant plus… immersive. J’ai été tellement triste, tellement révolté par ce que j’ai lu. C’est une lecture plus que poignante qui rend un hommage aux femmes afghanes.

J'ai appris pas mal de choses
Dans l'outrage fait à Sarah ikker page surtout le conseil de nariméne à Sarah ikker.
Page 150 et 151