Yvan Godbout

C’est reparti pour une session d’humour lourdaud. D’ailleurs, j’ai bousillé mon compteur manuel à force de répertorier les blagounettes du narrateur sur son regret de ne pas être sportif et son désamour de Dieu.

Dans ce second tome donc, de temps à autre entre blagues et zombies, l’auteur laisse planer la menace de Hogan (qui aurait tout simplement pu s’appeler Negan, hein). Un Hogan qui a visiblement tellement traumatisé notre Dany que ce dernier vient à faire d’horribles cauchemars, créant le flou sur ce qui est réel. Un procédé sur-utilisé par l’auteur, à tel point que je m’étais habituée au fait que si je venais à lire un truc au minimum palpitant, je pouvais mettre ma main à couper qu’il s’agissait d’un rêve.

Et ouais.

Tout cela pour, une fois encore, venir à bout de ce tome en ayant l’impression que l’intrigue n’a que trop peu progressé.

Cerise sur le gâteau : Purgatoire se clôt sur un cliffhanger ô combien prévisible.

On reprend pour le troisième tome, alors que les enjeux n’ont pas beaucoup évolué. Par contre, hourra, j’ai bel et bien l’impression qu’il y a de moins en moins de blagounettes. Sans doute parce que notre Dany est très énervé et n’a plus envie de blaguer. En bref : il est enfin prêt pour en découdre avec Hogan.

L’occasion pour l’auteur de nous exposer à un grand final bavard, apportant un retournement louable, mais télescopé, arrivant un peu trop tard à mon goût.

Au final, Les yeux jaunes avait du potentiel en exploitant des zombies lui étant propre, mais a été desservi par un humour que j’ai trouvé insupportable, sans compter sur un drôle de rythme n’hésitant pas à aller puiser dans le passé de nos personnages, au lieu de se concentrer sur qu’ils étaient en train de vivre.

Tome “3.5” de la série des Yeux Jaunes, nous avons droit à une rétrospective des personnages ayant marqué la vie de Dany. Et pour ne pas que la formule devienne trop rapidement redondante, notre nouvelle narratrice (plus agréable à lire que Dany) s'amuse par exemple à user d'un conte pour narrer l'un de ses souvenirs (un peu à la manière des Contes interdits, oui).

Je dois avouer que cette approche singulière à le mérite d'exister, mais dans le cas d'une série qui m'a si peu marquée, je ne peux décemment pas louer cette dernière, qui vient jeter dans la mare (d'un récit peu surprenant) un pavé de lore anecdotique.

Nous obtenons au moins une réponse sur cette étrange fumée que aperçue en fin de tome 3, avec une promesse de quatrième tome.

Mais comme depuis le début de cette série, l’action est au second plan et il faut parfois s’accrocher pour ne pas s’ennuyer.

Il est préférable d'avoir lu Hansel et Gretel avant car Boucle d'or en est la suite.

Une petite fille se réveille dans une grange et n'a plus aucun souvenir. Elle observe sans se faire voir la famille ours vivant dans la maison et au fur et à mesure des souvenirs vont lui revenir mais je n'en dirai pas plus.

On est très proche du conte original, l'écriture est agréable mais la première moitié du livre est assez plate, il ne se passe pas grand chose et c'est long.

En revanche une fois ces longueurs passées, là on retrouve l'esprit conte interdit et l'écriture sanglante de l'auteur avec des scènes bien gores comme on les aime.

Une très bonne histoire, un très bon conte que je conseille aux personnes qui aiment les lectures plus sanglantes.

J'ai lu beaucoup de conte interdit c'est pas le "gore" qui m'a choqué mais à quelle point ce livre est interminable on pourrait enlevé une centaine de pages inutiles l'histoire est lente j'ai du le lire en plusieurs fois. Ajouter a ça une fin a laquelle je m'attendais c'était très décevant malgré ça je suis contente de l'avoir lu car j'ai beaucoup apprécié boucle d'or qui suit ce livre.

J'ai eu énormément de mal a démarrer ma lecture tout était très long puis finalement j'ai beaucoup aimé le fait d'être là sans pouvoir rien faire une fois passé l'incompréhension c'est juste magique. J'avais détesté Hansel et Gretel mais celui-ci après tout de même un bon quart de livre m'a plus

Après avoir entendu parler des "Contes Interdits", je me suis laissé tenter par curiosité et j'ai choisi Hansel et Gretel par hasard. Je ne savais pas à quoi m'attendre... Soyons clairs, c'est un conte interdit ! Donc oui c'est trash. L'auteur ne nous épargne pas, c'est de la violence à l'état pur !

Bien qu'il faille avoir le coeur bien accroché, je voulais vraiment connaître la fin.

A ne pas mettre dans toutes les mains !!! Une collègue m'a dit que sa fille adolescente était intéressée par les "Contes Interdits", je lui ai vivement déconseillé !

⚠️Avant de donner mon avis, je voudrais signaler que ces histoires ne sont que de la pure fiction et qu'il ne faut absolument pas le prendre pour autre chose que cela.

Ce n'est pas parce qu'un auteur a écrit un livre sur un meurtre qu'il est lui même meurtrier ou qu'il incite ses lecteurs à le devenir.⚠️

🕸Nous retrouvons ici beaucoup de références au conte d'origine, ce qui est appréciable.

Mais je le trouve un peu trop soft pour un conte interdit. Quand j'entame ce genre de lecture je ne m'attends pas à quelque chose d'aussi calme.

La plume de l'auteur est fluide, mais dans celui-ci les expressions québécoises à répétitions m'ont parfois un peu dérangées.

J'ai trouvé également que le début du récit est un peu lent avec ses premiers chapitres.

Dans l'ensemble, c'est une bonne lecture bien entendu, mais si vous voulez une lecture oppressante, flippante, je vous conseillerais plutôt Raiponce !

𝘼𝙩𝙩𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙘𝙚 𝙡𝙞𝙫𝙧𝙚, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙘𝙚𝙪𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨é𝙧𝙞𝙚, 𝙚𝙨𝙩 𝙙é𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚𝙞𝙡𝙡é 𝙖𝙪𝙭 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚 18 𝙖𝙣𝙨 𝙘𝙖𝙧 𝙞𝙡 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙞𝙜𝙜𝙚𝙧 𝙬𝙖𝙧𝙣𝙞𝙣𝙜𝙨 (𝙨𝙚𝙭𝙚 (𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚𝙣𝙩𝙞 𝙤𝙪 𝙣𝙤𝙣), 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙥𝙝𝙮𝙨𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙥𝙨𝙮𝙘𝙝𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨, 𝙚𝙩𝙘…) 𝙅𝙚 𝙙é𝙘𝙤𝙣𝙨𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙤𝙣𝙘 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙖𝙪𝙭 𝙢𝙞𝙣𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙝𝙧𝙤𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚^^

J’étais très curieuse de lire ce conte au vu de la (mauvaise) presse dont il a été victime. Je comprends les charges retenues contre celui-ci mais ne suit pas d’accord avec, d’autant que la préface de l’auteur parle bien de son désir de dénoncer les sévices que peuvent subir les enfants, qui est une réalité, bien que la majorité de la population garde des oeillères sur ce sujet (ma mère fait famille d’accueil depuis mon enfance, j’ai donc vu des tas d’histoires similaires défiler à la maison (sans le côté occulte hein), et il est parfois difficile d’aider l’enfant à se reconstruire suite à ce genre de traumatismes qui les brisent bien souvent à vie…)

Peut-être de par cette proximité avec le sujet, ce conte est le plus horrible que j’ai lu jusque là. Parmi les sujets traités, on retrouve : des violences conjugales poussant jusqu'à des extrêmes faute de choix / la fuite de peur d'être séparés par un système défaillant / attouchements sur mineurs et j’en passe.

En soit, c’est une bonne dénonciation, qui choque au plus profond de notre âme car ça touche des enfants, et peu de gens se risquent à écrire dessus (or autobiographies) mais il y a un gros point que je reprocherai à ce roman : je trouve dommage qu’il soit basé sur le satanisme comme un mauvais film d'horreur. Pour moi, c'est la voie facile vers quelque chose d'horrifique, mais finalement, ça m'a un peu coupée dans mon élan et a rendu l'histoire trop prévisible.

Tous les clichés du satanisme y sont repris : sacrifices de bébés, recherche de l’Antéchrist, couverture d’église banale, etc…

Dès le départ, on comprend qu’un lien télépathique entre les jumeaux et leur mère existe, et on ne comprend qu’à la fin pourquoi.

Il y a un méli mélo complexe de points de vue entre les divers personnages qui est intéressant, mais il faut suivre car il n’y a pas de chapitres, seulement des sauts de lignes. Pourtant, prise dans l’histoire, ça ne m’a pas dérangée tant que ça.

Je suis donc contrainte de parler d’avis mitigé bien que la cause défendue soit importante pour moi.

J’ai par contre adoré les clins d'œil à plusieurs autres contes (La Petite Sirène/ La Petite Fille aux Allumettes/ Alice au pays des merveilles/ La belle et la bête etc…) qui montrent bien la fraternité entre les divers auteurs des contes interdits, qui ont soutenu l’auteur pendant son incarcération.

Mouais?

Le début de l'histoire était intéressant, mais je me suis vite perdue dans la suite. On entre dans un univers très onirique et on comprend la plupart des choses par déduction, car rien n'est vraiment expliqué. Il reste pleeiiin de questions en suspens à la fin du roman, et ce n'est pas quelque chose que j'apprécie. Les personnages ne sont pas attachants (sauf Valmont <3) et j'ai eu l'impression de lire un rêve qui m'a menée nulle part.

L'idée en soi était bien, mais ça aurait mieux fonctionné avec un livre de 400 pages où l'univers et les personnages auraient pu être beeaauucoup plus étoffés. Là, c'est comme si on avait 2-3 chapitres d'un livre dont on a manqué le début.

Bref, un Conte Interdit vraiment soft (il n'y a vraiment rien de gore ou d'effrayant), mais avec une belle plume. J'ai nettement préféré Hansel & Gretel du même auteur.