Dashiell Hammett
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Note moyenne : 6.94/10Nombre d'évaluations : 34
0 Citations 13 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
chose rare chez moi, je ne suis même allée au bout de ce roman ! Je n'ai vraiment pas apprécié !
Afficher en entierJ'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai été dérangée par le point de vue externe tout au long du roman. Le narrateur ne fait que décrire les paroles des personnages, leur attitude, leurs faits et gestes, leur tenue vestimentaire, etc. Leurs pensées, motivations et sentiments ne nous sont pas donnés, ce qui établit une distance entre le lecteur et les personnages.
En revanche cela favorise le suspense, qui est bel et bien au rendez-vous. J'ai apprécié l'intrigue, pleine de retournements de situation. De même que la débrouillardise du personnage principal ; c'est intéressant de se demander à chaque fois s'il va réussir à tourner la situation à son avantage et comment.
Le livre est rempli d'action, il se lit donc très facilement et rapidement. On essaye de comprendre l'intrigue et les motivations de chaque personnage, de démêler le vrai du faux, distinguer les bons et les méchants avec le peu d'éléments qui nous sont donnés. Le dénouement nous apporte toutes les réponses à nos questions et éclaircit l'intrigue d'une manière limpide et surprenante. J'ai apprécié ce final en demi-teinte, qui laisse planer une part de mystère.
Le roman repose sur un jeu de devinettes qui fait participer le lecteur à l'enquête. Le procédé est bien mené mais personnellement je n'ai pas apprécié la prise de distance. J'ai trouvé les personnages un peu clichés : la femme fatale, les policiers incompétents tournés en dérision... Je n'ai pas réussi à apprécier le héros, incarnation du macho qui enchaîne les conquêtes. De plus, certains personnages m'ont semblé inutiles.
Afficher en entierUn roman policier assez drôle qui m'a bien plus mais la fin et pas celle que j'avais imaginé dommage.
Afficher en entierQuel voyage dans le passé.
De Hammett, je connaissais bien sur "Le Faucon Maltais". Mais l'ai-je lu ou est-ce plutôt le film éponyme avec Humphrey Bogart qui reste dans mes souvenirs?
J'ignorais que Hammett eût écrit des nouvelles. Je crois que je ne vais pas résister à les acquérir. Ce que j'ai lu dans ce livre me fait penser à du Peter Cheney et ses Slim Callaghan & Lemmy Caution, à du Anthony Morton et son Baron. Bref deux auteurs que j'ai beaucoup appréciés.
On écrit plus des romans policiers de cette manière.
Afficher en entierLecture intéressante mais j'ai eu du mal avec les personnages.
Afficher en entierUn excellent polar bien plus fin qu'il n'y paraît, fortement imbibé d'alcool, de duperies et de rebondissements. C'est d'un noir clinique, sans surenchère inutile ni outrance excessive, qui penche étonnamment vers la comédie policière, porté par une écriture sec et fluide, avec un humour désuet, une succession de faux-semblants et de fausses pistes à n'en plus finir, une belle galerie de personnages et une ambiance qui rappelle les meilleurs films noirs des années 1930 à 1950.
Un livre simple, une histoire plaisante et attachante, un plaisir rare pour les amateurs du genre, car l'on peut malheureusement compter les romans d'Hammett sur les doigts d'un main, ce qui est sacrément dommage. Par contre, la traduction d'Henri Robillot, sans être mauvaise, a pris un coup de vieux, comme beaucoup de livres de cette époque. La prochaine fois, je me laisse tenter par l'un des textes d'Hammett revus et repris par le duo Beunat/Bondil, que l'on trouve dans les collections Quarto, Folio Policier ou Série Noire d'après 2009, afin de bénéficier d'un texte moins marqué par le ton canaille et argotique de la vieille Série Noire.
Afficher en entierJ'ai eu du mal avec ce livre. Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. C'est une lecture qui n'a pas marché avec moi.
Afficher en entierSi la version cinématographique du « faucon maltais » a permis, entre autres films, à Humphrey Bogart d’être reconnu comme la star et l’un des mythes incontestables du cinéma hollywoodien, en revanche, le livre éponyme de Dashiell Hammett ne saura atteindre les hauts sommets fussent-ils ceux de ma grande et lourde bibliothèque.
Par curiosité, je m’étais laissé tenter par ce livre considéré unanimement, a priori, comme à la genèse du « roman noir ». Bien mal m’en a pris car je m’y suis ennuyé à bailler… Je n’ai jamais réussi à me mettre dans le rythme du scénario et d’en comprendre toute sa subtilité, s’il y en avait une ; perdu par l'intrigue aux incessants rebondissements souvent provoqués par les mensonges pathologiques des personnages, déçu par les descriptions à l’emporte pièce des personnages, perturbé par un style on ne peut plus basique à côté duquel les « œuvres » de la collection Arlequin passeraient pour de la Grande Littérature, rebuté par la mentalité des « héros », cyniques, menteurs, violents, infidèles, machos… Sans parler des analyses psychologiques brillant par leurs absences. Et l’apothéose, une ultime péripétie clownesque ou circassienne où l’on découvre que la statue, le fameux faucon maltais, pour laquelle tout le monde se chamaillait était… fausse !! Il est vrai que le « roman noir » c’est aussi de l’humour noir !!
Je suis d’autant plus déçu que, dans ce genre littéraire, j’avais beaucoup apprécié « Le Grand Sommeil » de Raymond Chandler et que, jamais, un Agatha Christie ne m’a mécontenté.
Peut-être n’était-ce pas le moment ?
Afficher en entierEt c'est cette absence de "description" des sentiments qui fait de ce livre un chef d'oeuvre. Rien n'est révélé chez Hammett qui laisse au lecteur le soin de faire tout un travail de décryptage. Du grand art, sobre et efficace.Enfin, au-delà de ça, il est frappant de constater à la lecture du roman, à quel point la version cinématographique de John Huston est exemplaire et les caractères aussi bien interprétés.Roman peut-être très imparfait, mais dont l'importance a été décisive.
Afficher en entierEncore une lecture ancienne que je veux recommander. Voici quelques remarques un peu en vrac, pour vous donner envie, je l'espère.
La femme (Brigid O'Shaughnessy ) correspond au modèle de la femme fatale par excellence, celle qui pousse les autres vers la mort, à s'entre-tuer. le trésor, la faucon se révèle être au final un « who cares ? », un simple symbole de l'avidité. Il y a aussi de l'homosexualité dans l'air, celle de Wilmer et de Joel Cairo, évoquée à demi-mots, dirons-nous. L'énigme a bien peu compté, contrairement au détective, devenu un humain au milieu de la saleté de son espèce, plutôt qu'un ordinateur/machine à résoudre.
Un grand pessimisme, celui de l'auteur, plus tard celui de Chandler, celui du détective qui connaît donc la misère humaine. La police à qui Spade a affaire est stupide jusqu'au district attorney, comme tous les autres, dont s'échappent Spade et Brigid, les deux manipulateurs qui tirent les ficelles.
Afficher en entierOn parle de Dashiell Hammett ici :
2015-05-18T21:26:37+02:00
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Dédicaces de Dashiell Hammett
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Editeurs
Gallimard : 33 livres
Presses de la Cité : 4 livres
Pocket Books : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Knopf Doubleday Publishing Group : 2 livres
Denoël : 2 livres
10/18 : 2 livres
Orion : 2 livres
Biographie
Né dans une famille pauvre, Dashiell Hammett passe sa jeunesse à Philadelphie où, après plusieurs petits boulots, il devient détective privé pendant six ans au sein de la célèbre agence Pinkerton. De cette expérience, il tire ensuite son inspiration pour le « Roman noir » (terme consacré seulement en 1944 par des intellectuels français).
Quand Hammett rencontre le succès dans son pays, on en fait l'inventeur de la « Hard-boiled School » (que l'on peut traduire par l'« école des durs à cuire »), en référence aux personnages violents et apparemment dépourvus de sensibilité qui fourmillent dans ses histoires. Dans la France de l'entre-deux guerres, encensé par André Gide, il est publié par les éditions Gallimard avant même la création, en 1945, de la célèbre Série Noire.
Au debut des années 1920, Hammett révolutionne le roman par son écriture sèche, visuelle, et des histoires dans lesquelles les notions de bien et de mal n'ont plus cours. Les archétypes des personnages du roman noir apparaissent dès La Moisson rouge en 1929 : détective anonyme (le Continental Op'), vamp accrochée à son drogué de fiancé, magnat de l'industrie corrompu et complice de la mafia qui l'aide à briser les grèves... Dans Le Faucon de Malte (1930), son détective prend le nom de Sam Spade, héros immortalisé à l'écran par Humphrey Bogart dans Le Faucon maltais de John Huston (1941).
Ses premières nouvelles paraissent en 1922 dans les collections de romans populaires appelées Pulp (pour « pulpe » : nom donné au mauvais papier imprégné de morceaux de bois sur lesquels ces ouvrages étaient imprimés), puis viennent La Moisson rouge, Le Faucon de Malte et la Clé de verre, dont les adaptations cinématographiques connaîtront le succès.
La tombe de Dashiell Hammett
Comme Agatha Christie, il donne place à une justice non-officielle. Sa brève carrière d'écrivain se termine en 1934.
La seconde partie de la vie de Dashiell Hammett est dominée par l'alcool et le harcèlement dont il fait l'objet pendant la Chasse aux Sorcières maccarthyste. Accusé de communisme, mouvement pour lequel il n'a jamais caché sa sympathie, il est envoyé en prison. Ses ouvrages sont retirés des bibliothèques publiques à cette période et n'y retrouveront leur place qu'après intervention du président Eisenhower [1].
Alcoolique et malade de la tuberculose, Dashiell Hammett meurt à New York en 1961.
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