Edgar Morin
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Note moyenne : 7.44/10Nombre d'évaluations : 36
1 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Faut-il atteindre 100 ans comme Edgar Morin pour avoir une telle sagesse ? Il y parle des tourments de notre temps comme le Covid, mais aussi de sa vie avec de nombreux renvois vers ses autres livres.
Intelligence, simplicité, honnêteté. Tels sont les atouts de cet homme qui nous raconte, assez brièvement, les événements mondiaux qu’il a traversé, ses rencontres, les auteurs lus. Petit livre pour un grand homme.
Afficher en entierEDGAR MORIN nous raconte son siècle de vie a travers plusieurs prisme.
En plus de nous replonger dans nos livre d'histoire tant il a vécu de chose, ce livre est super pour appréhender sont œuvre car il explique qu'a tel moment de sa vie, en réaction à tel événement il a écrit tel livre.
Ce livre est le livre qui fait le lien entre tout les livres de sont œuvre.
C'est le premier que je lit et ça me donne envie de lire les autres.
Afficher en entierPetit livre très court et très simple à comprendre. Je recommande pour les personnes en étude de psychologie !
Afficher en entierDans ce livre Edgar Morin nous livre sa vision du monde d'après. Avec philosophie il donne des pistes sur ce qu'elles devraient être les pistes à développer pour faire un monde vraiment meilleur.
Afficher en entierUn livre de transmission qu'il faut aborder comme un recueil historique où se succèdent, par thèmes, les événements qui ont émaillé le dernier siècle. Des souvenirs, de l'émotion, de la rigueur, de l'authenticité.
Et les rencontres qu'il a faites durant ces 100 ans de vie parfois anecdotiques parfois passionnantes.
"De menus larcins avec des camarades dans les épiceries de Lyon sous l’Occupation, une fête arrosée de vodka à l’occasion d’une victoire militaire soviétique sur les nazis en 1943, la découverte de Hegel grâce à la rencontre fortuite d’un intellectuel hongrois dans un restaurant... C’est ainsi que cheminent les mémoires d’Edgar Morin. Nous sommes loin de l’épopée d’un jeune esprit, né en 1921, qui marche droit devant l’Histoire. La Résistance, l’engagement communiste, la sociologie puis la philosophie : le parcours de l’intellectuel, qui commença par des textes surprenants sur la mort, les yéyés ou la rumeur, pour finir par s’interroger sur le savoir du savoir, se déroule dans un doux vagabondage guidé par les intermittences du souvenir des rencontres. L’initiation philosophique de Jankélévitch au premier étage d’un café toulousain – où Morin rencontrera d’ailleurs sa femme Violette – côtoie, à quelques pages d’intervalle, sa fascination amoureuse pour Marguerite Duras et des moments troublés, comme cette expérience avec une prostituée à Pigalle. Les souvenirs remontent à la surface, les personnes défilent à une vitesse vertigineuse. D’autres reviennent, régulièrement, comme une petite phrase musicale. Par exemple, la comédienne québécoise Johanne Harrelle, qui deviendra aussi sa femme, ou encore le philosophe et psychanalyste Cornelius Castoriadis. Il y a, au fond, un jeu de miroirs entre le Morin philosophe et le Morin des mémoires. D’un côté, sa « pensée complexe » qui refuse de réduire l’être et le monde à des principes explicatifs figés. De l’autre, une vie qui ne se donne pas comme une œuvre définitive animée par une force intérieure et se révèle comme totalement orchestrée par autrui." : philosophie magazine.
Afficher en entierLe sujet n'est pas fondamental. On a l'impression d'une compétition entre deux intellectuels engagés dans une joute oratoire où chacun ramènera la couverture à lui tout en restant sur son terrain de prédilection. Ce n'est pas un livre indispensable ni très brillant tellement ca saute du coq à l'âne.
Afficher en entierJe salue particulièrement l’appel à la paix lancé par Edgar Morin en conclusion de son livre. En tant que père de la complexité, il n’a pas perdu sa capacité de faire la part des choses et de regarder les nuances de gris. Cependant, ce n’est pas facile dans un essai aussi court de permettre à quelqu’un, qui n’a pas vécu de près les différents conflits abordés d’en assimiler le contenu.
Afficher en entierUn petit livre pour commencer à changer de voie afin de reprendre une vie plus sereine. Devant l'urgence il faut changer de voie.
Afficher en entierEdgar Morin parle non seulement de ses philosophes préférés mais aussi d'auteurs, de musiciens, de tout ce qui a fondé sa pensée, on sort de cette lecture avec des envies de lire et beaucoup de questions.
Afficher en entierL'auteur (Edgar Morin) commence à faire sa propre définition de "crise" ou "Crysis" il ne sait pas trop...
Il se prend un peu pour un philosophe. Je dis ça pour dire qu'il fait de beaux mots et de beaux principes théoriques.
"Il faut donc faire très attention quand on emploie ce mot" (il parle de "crise" bah ça va on a vu plus dangereux comme layus)...
14 pages à buter sur un seul mot x).
Il dit que le transhumanisme c'est dangereux... (Et moi je suis plus optimiste).
On dirait que M.Morin s'amuse à faire des mots qui font beaucoup de points au Scrabble.
Page 21" qu'est ce qu'une crise? " oh non il remet ça...
Quelle pauvreté...
Afficher en entierOn parle de Edgar Morin ici :
2011-04-02T22:59:26+02:00
2011-03-30T20:39:25+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Edgar Morin
et autres évènements
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Editeurs
Seuil : 20 livres
Points : 7 livres
Fayard : 6 livres
Editions de l'Aube : 4 livres
Denoël : 4 livres
Flammarion : 3 livres
Robert Laffont : 2 livres
FLAMARRION : 1 livre
Biographie
Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum, né à Paris le 8 juillet 1921 (1921-07-08) (89 ans) est un sociologue et philosophe français.
Il définit sa façon de penser comme « co-constructiviste »[1] en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité ».
D'origine juive séfarade, descendant d'un père commerçant juif de Salonique mais se déclarant athée (il se décrit lui-même comme d'identité néo-marrane), et fils unique, sa mère décède alors qu'il a dix ans. Il obtient une licence en histoire et géographie et une licence en droit (1942), il entre alors dans la Résistance de 1942 à 1944, comme lieutenant des Forces françaises combattantes. Il y joue un rôle actif et il rencontre notamment François Mitterrand. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu’il garde par la suite. Attaché à l'état-major de la 1re Armée française en Allemagne (1945), puis chef du bureau « Propagande » au Gouvernement militaire français (1946). À la Libération, il écrit L’An zéro de l’Allemagne où il décrit la situation du peuple allemand de cette époque. Ce livre a été apprécié en particulier par Maurice Thorez qui l'invite à écrire dans la revue Les Lettres françaises. À partir de 1949, il s’éloigne du Parti communiste français, dont il est exclu peu après, en tant que résistant antistalinien. En 1955, il anime un comité contre la guerre d'Algérie. Il défend, en particulier, Messali Hadj, puis intègre l'Union de la gauche socialiste (UGS), qui participa en 1960 à la création du Parti socialiste unifié (PSU).
Sur les conseils de Georges Friedmann, qu'il a rencontré pendant l'Occupation, et avec l'appui de Maurice Merleau-Ponty, de Vladimir Jankélévitch et de Pierre George, il entre au CNRS (1950), il y conduit en 1965 notamment une étude pluridisciplinaire sur une commune en Bretagne, publiée sous le nom de La Métamorphose de Plozevet (1967). Il y séjourne près d'un an. Ce fut un des premiers essais d’ethnologie dans la société française contemporaine.
Il s’intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Il cofonde la revue Arguments en 1956. Il fonde (codirecteur de 1973 à 1989) et dirige le CECMAS (Centre d'études des communications de masse), qui publie des recherches sur la télévision, la chanson dans la revue Communications qu’il dirige et qui paraît encore aujourd’hui.
Durant les années 1960, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. En 1969, il est invité à l'Institut Salk de San Diego. Il y rencontre Jacques Monod, l'auteur du Hasard et la Nécessité et y conçoit les fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa Méthode.
Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen et en Amérique latine, et jusqu'en Chine, Corée, Japon. Il a créé et préside l’Association pour la pensée complexe, l'APC.
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI.
Morin a écrit plusieurs ouvrages revenant sur son passé, dont Autocritique en 1959, Vidal et les siens sur son père en 1989 et Itinérance publié en 2006.
Il a apporté son soutien à la candidature de Christian Garino[réf. nécessaire], candidat à l'investiture du mouvement Esperanto-Liberté pour l'élection présidentielle française de 2007.
Il a également participé, durant l'entre-deux tours des élections, à un débat sur le thème de la non-violence au Comité 748 - Désirs d'avenir sur Second Life.
Il considère le monothéisme comme un « fléau de l'humanité »[2] et apprécie le bouddhisme, entre autres, car c'est une religion sans dieu.
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