Chemins qui ne mènent nulle part
Auteur
- Martin Heidegger (Écrivain)
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extrait
La science moderne et l’état totalitaire constituent, en tant que conséquences nécessaires du déploiement essentiel de la technique, en même temps sa suite. Il en est de même pour les formes et les moyens mis en œuvre pour l’organisation de l’opinion publique mondiale et des représentations quotidiennes des hommes. Non seulement, dans l’élevage et l’exploitation, la vie est objectivée par une technique, mais l’attaque de la physique nucléaire sur les phénomènes de la vie comme telle est en plein développement. Au fond, c’est l’essence vivante elle-même qui est censée se livrer à la production technique.
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Certaines définitions sont très clairement données chez Heidegger mais d'autres, telle que celle de la vérité, reste bien trop subtile pour mon pauvre petit cerveau. Néanmoins, il est intéressant de voir toutes les dynamiques que l'auteur voit dans les concepts humains, comme ce combat entre deux mondes qui permet le surgissement de la vérité (je n'ai certes pas compris grand chose, mais c'est une vision intéressante!)
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Date de sortie
Chemins qui ne mènent nulle part
- France : 1986-03-12 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
Après L'Être et le Temps (1927) et Kant et le problème de la métaphysique (1929), Heidegger, pour des raisons qui ne sont nullement du seul ressort de la philosophie, ne publie plus aucun «livre». Seules quelques courtes plaquettes sont imprimées. Son activité se concentre sur l'enseignement qu'il donne à l'université de Fribourg-en-Brisgau. Le silence est rompu en 1947 par la publication de la Lettre sur l'humanisme, suivie en 1950 par celle des Chemins [Holzwege]. Ce livre est le recueil de six textes dont la rédaction s'échelonne entre 1934 et 1946. Ces six textes sont six chemins qui s'enfoncent dans le domaine inexploré de la pensée.
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