“À quoi servirait les livres s’ils ne nous sauvaient pas des mauvais rêves ?”

“Aujourd'hui, moins d'un tiers des fonctionnaires de la DGSE sont des femmes, le plus souvent cantonnées à des postes administratifs de catégories B ou C. Une sous- représentation regrettable, soupire Edmond en sirotant son Earl Grey, car "d'ordinaire, dans le renseignement comme dans la vie, les femmes ont plus d'intuition que les hommes."”

“Est-ce que c'est cela l'Histoire ? Cette espèce de chose nerveuse, qui va vite, cette tension qui vous fait perdre votre sang-froid, s'engouffre dans les rues, crie, vous force à courir ? Est-ce que c'est comme ça qu'elle se fait, l'Histoire : lorsque la foule décide de s'arrêter devant un palais et pas un autre, de tout détruire ou de passer son chemin ? C'est fait de rumeurs, de fausses informations, de mouvements confus et de panique, l'Histoire. C'est fait de peurs, de remords, de petits hasards. Et de corps qu'on traîne sur le sol sans savoir s'ils sont déjà morts ou simplement évanouis.”

“Elle s'imaginait bien le garçon saoul en train d'avouer à tout le monde qu'il était un sorcier ou pire, d'exercer sa magie en public! De plus, séduisant comme il était, il serait capable de finir sa soirée avec une adolescente dévergondée.

- C'est dangereux? demanda-t-il.
- En quelque sorte, éluda la jeune fille.”
p. 89

“J'ouvre subitement les yeux. Des frissons me parcourent l'échine, tandis que j'essaie de me dégager de mes couvertures, mon corps nu complètement recouvert de sueurs. Quelque chose cloche... Mon coeur se débat fortement danss ma poitrine. Je me redresse d'un coup, réveillant au passage la masse endormie à mes côtés. Je reconnais les signes d'une énième attaque de panique: augmentation de mon rythme cardiaque, oppression thoracique, sueurs froides et ce foutu sentiment que je ne contrôle plus rien, que je me rapproche du gouffre. Calme-toi. Plus facile à dire qu'à faire! Qu'est-ce qui se passe, merde?
Soudain, je réalise que tout est trop calme. Je n'entends plus rien. Le silence.”
p.8

“Yorgy fait un pas à l'extérieur et voit le vortex relié à la maison. La panique s'empare de lui et il court à la chambre d'Antonin, suivi de près par le sergent. À la fenêtre du boudoir, Yorgy reconnaît le tunnel de transport voldarien et tente de s'y introduire.”

p.11

“Une douzaine de jeunes dont l'identité reste confidentielle pour le moment ont été férocement agressés en soirée. Certains risquent même de ne jamais recouvrer l'usage complet de leurs membres inférieurs. L'un d'eux, retrouvés seul, souffre apparemment d'une très sévère commotion. Les forces de l'ordre appréhendent une nouvelle guerre de gangs qui pourraient dégénérer (...)”
p.78

“L'ascenseur monte lentement, trop lentement. Il a l'impression d'être dans l'antichambre de sa propre fin, mais lorsque les portes s'ouvrent, il est poussé vers la sortie, par des employés, des patients, des visiteurs qui vont et viennent autour de lui dans une danse dont il se sent exclu, persuadé que c'est le plancher qui le mène au corps inerte de sa mère.”
p.11

“Il l'agrippe sous les aisselles pour la déposer sur le lit souillé d'urine. Il ne semble pas y porter attention. L'odeur envahit violemment les narines de Marine.

-Je vais te raconter une histoire pour t'aider à t'endormir. Ferme les yeux et allonge-toi.

Marine se méfie.Normalement, elle attend impatiemment chaque soir le moment où sa mère lui raconte une histoire après le bain. Son père n'a toutefois jamais eu cette habitude. Qu'allait-il faire? Les yeux de Marine n'arrivent pas à se fermer complètement. Elle a de la difficulté à croire que de bonnes intentions puissent se cacher à l'intérieur de ce grand corps d'homme. Le lit est mouillé. Froid. C'est loin d'être confortable. L'attitude menaçante de Frédéric l'invite à obtempérer. Elle clôt alors ses paupières et s'allonge sans discuter.

p.8”

"- Tu es enfin là...
- c'est moi votre cible, vampires ! Venez donc, que je vous tue une seconde fois!"

"-A...chève... moi... J... Veux... pas... T... Te... Tuer... Dépêche-toiiiii! Avant... Que je... Te tuuuue! "

“Ce n’est pas agréable de froisser l’autre, et on a peur qu’il nous en tienne rigueur. On aurait envie de dire « oui » tout le temps, rien que pour faire plaisir ou pour avoir la paix. Mais, je te le dis, je te l’affirme, un « oui » à contrecœur, ça n’a aucune valeur, et ça peut te faire très mal à l’intérieur.”

“Nous venons de l'eau.
Elle nous a nourri dans le ventre de notre mère.
Et elle nous nourri ici, sur la Terre Mère.
L'eau est sacrée, dit Nokomis.”

“- En tout cas... la nourriture a l'air particulièrement appétissante aux enfers !
- Tu veux y goûter ?
- Vrai... vraiment ?!
- N'y pense pas.”

“C'était il y a un an. Lors des vacances qui ont suivi mon entrée à l'école de théâtre. Tout en faisant l'acteur, je travaillais à mi-temps dans un restau de Gyûdon*

*Gyûdon = bol de riz chaud surmonté de lamelles de boeuf.”

“-Vous êtes au courant?! Il parait que le plat de M. Sakari a été défiguré!
-Défiguré???
-Ça m'étonnerait, avec les Anpan* à forme de visage qu'il a trouvé à la place!
- Un plat changé en Anpan?!? C'est de la magie!
- Magie? Mon oeil! Lorsqu'il est question de pain... Himari Goshima n'est jamais loin !

*Anpan = viennoiserie japonnaise fourrée de pâte de haricots rouges ”

“- Qu'est-ce que la cuisine, Moriya?
- Un plaisir, je crois.
- Un plaisir? De quoi tu parles? On n'est plus des gamins.”

“-Un de tes arbres a été coupé?
- Pas un simple arbre. Un Keyaki de 800 ans, sur une petite coline. Il avait assisté à toute l'histoire du département agriculture. C'était surtout mon spot préféré pour faire la sieste.
-Ça travaille dur...”

“-Il y a un truc chez Shûya qui fait qu'on a envie de le maltraiter !
- Pas faux ! Un p'tit côté tête à claques !
- C'est tout a fait ça !
- Je vous entends !”

“Il suffit de réciter des trucs qui sonnent gentils...
Pour être populaire, au point où c'en est presque relou !”

“Peut-être que Seiichi a raison...
Et qu'en continuant à les lire...
Nous finirons par découvrir des choses...
Mais que l'on aurait préféré ignorer...”

“J'étais en train de me dire que vous viviez vraiment dans un monde de bisounours ! Et là.. Je suis partie dans un fou rire.”

“Un démon.
Là, se dressait un démon maniant l’épée.
Un démon riant tout en démembrant l’ennemi.
Soit... une lame démoniaque.”

“Tout l’équipement de plongée est conçu intelligemment. À la fois pour ta propre sécurité, mais aussi pour pouvoir aider les autres plongeurs qui t’accompagnent. Le monde sous-marin peut être très effrayant, mais comme on est conscient du danger, on prend d’autant plus de précautions.”

“- C'était notre dernier cours de l'année ! Je voudrais aborder un dernier point avant que l'on se quitte... Si vous poursuivez des études de théologie dans le futur... vous aussi vous y serez confrontés !
Pourquoi le tout Puissant a-t-il crée l'homme si vil et susceptible au péché ? Adam et Eve avaient toutes les chances de toucher au fruit défendu... Alors pourquoi Dieu les a laissé faire ? Il savait que les humains commettraient des erreurs mais au lieu de les ramener dans le droit chemin, Il a envoyé le déluge !
Tâchez d'y réfléchir..."

" - Laisse-moi deviner... Tu es ici pour voler ma tête !
Tu t'imagines que mon cerveau est un remède miracle contre le "loup" ! Allons, le secret des Neuri n'est qu'une légende ! Ouvre les yeux ! Ce dont tu as véritablement besoin, c'est du savoir que je possède !
- Alors je te pose la question Vlad... Comment est-ce que je peux sauver l'humanité de la malédiction du "loup" ?
- C'est tout simple... En temps qu'élu, tu dois entreprendre ton voyage !
- Pour aller où ?
- Au jardin d'Eden !"