“Malgré la douleur, l’idée de t’effacer me rend malade. Et on oublie si on n’active pas constamment les chemins de la mémoire. J’ai l’impression, en parlant du difficile, de te trahir, de nous trahir. Comme si je rendais toute cette histoire confuse, tordue, compliquée. Il faut croire que j’ai besoin d’aller jouer par là, voir ce que ça peut m’apprendre.
Pourquoi est-ce que je n’ai pas parlé plus de ce qui t’arrivait, pendant que ça se passait?”

“Le sentiment de perte ne m’avait pas quittée, mais ma peur avait disparu. Allez savoir pourquoi, l’observation d’un petit miracle ornithologique m’avait fait reprendre contact avec moi-même et m’avait insufflé assez d’énergie pour que je sorte de ma léthargie. J’étais prête à rembarquer dans le bulldozer de la vie.”

“Il y a des gens qui sont faits pour la réalité, commissaire Forster, et des gens qui sont faits pour la fiction.
–Et tu ne pourrais pas faire semblant de t’intéresser à la réalité ?
–La réalité est un endroit terrible. Je préfère y passer le moins de temps possible ”

“Elle sourit. Car elle venait de comprendre, avec un mélange de tristesse et de mélancolie, qu’il valait mieux pleurer toutes les personnes merveilleuses qu’on perdait plutôt que de ne jamais les avoir connues.”

“Quelques mois auparavant, il avait décidé que le moment était venu de rompre avec sa maîtresse. Il ne voulait plus mettre en péril son bonheur pour une aventure qui durait depuis trop longtemps. Bien sûr, la rupture n’avait pas été facile, mais il s’était montré ferme, et la dame avait fini par comprendre. Elle avait promis de conserver leur secret, de ne rien tenter pour nuire à sa réputation et risquer de détruire sa famille.”

“Les mères ne sont pas censées avoir des enfants qui souffrent. Nous ne sommes pas censées avoir des enfants qui meurent. Et nous ne sommes pas censées mettre au monde de mauvaises personnes.”

“Je poursuis mon observation dans l'espoir d'en apprendre plus sur elle et sur sa famille. Par curiosité, mais aussi parce que en savoir plus sur la vie et les valeurs d'un juge peut toujours servir. Il est illusoire de croire que les magistrats sont tous équitables et que leur bagage n'influence pas leur travail. Et celui-là me paraît évoluer dans un environnement particulier.”
p.59

“Ça me donne l'impression que je lui ai volé son temps et sa vie... Que je suis la cause de tous ses regrets. D'une certaine manière... J'aurais préféré qu'il me trompe en cachette qu'il soit moins irréprochable.”

“- À ta place, je changerais de nom, moi aussi. Féneau, on peut trouver mieux que ça.
- Phéneau, par exemple? ricanais-je. Phéneau avec P et h?
- Pourquoi pas? Tu porteras un nom bien à toi. Tu seras le premier de ta lignée! Enfin, arrange-toi comme tu veux. C'est difficile, mais tu as encore le temps. Tu as encore le temps répéta-t'il.”
p.25

“Angélica pousse la porte de l'édicule pour entrer dans la station Honoré-Beaugrand, terminus est de la ligne est de la ligne verte du métro de Montréal. Elle préférerait la chaleur du soleil et la douce caresse du vent sur son visage au lieu de l'éclairage au néon et de l'air conditionné du centre commercial où, à contrecoeur, elle passera la journée à travailler.”

“Ceux qui ont du pouvoir peuvent trouver autant de criminel qu'ils le souhaitent.”

“Il est difficile... Pour un type qui occupe un job aussi banal que le mien... De dire que ce monde est un univers fantastique, car il manque cruellement de notions telles que le rêve ou l'espoir...”

“Si on tourne le dos aux petits bonheurs, jamais on atteindra le grand.”

“Un mineth ne lui fait rien? non... il a esquivé l'impact d'un mouvement du bassin. Mais il m'a laissé placer mon attaque... Je peux en envoyer une autre...”

“Neusch!! Regarde... cette lumière, à l'extérieur de la ville... C'est quoi?”

“Je ne laisserai pas Kadowaki mourir !”

“Que c'est bon d'être détestée de tous !!!”

“Je ne veux pas effacer ces sentiments et je ne veux pas que tu les effaces. Toi non plus. Sakaki. Ne serait-ce qu'un peu... Essaie de réfléchir aussi à la possibilité que nous éprouvions la même chose!”

“- Je m’attendais à ce que vous ayez un plan, au moins ! Les réincarnés d’élite se comptent par dizaines à Urbs Mortis ! Et on dit que leur puissance n’est rien face aux deux sentinelles qui escortent l’empereur… Déjà qu’on ne fait pas forcément le poids face à lui seul… J’étais persuadé que Madame Titania pourrait délivrer Essro en moins de deux, par magie ou je ne sais quoi… Ça m’épate que vous ayez tenu si longtemps avec ses méthodes !”

“- Mais tu es vraiment capable de lire les pensées des technosouches ?
- Oui, elles ont un cerveau, elles aussi !”

“- Je suis Fûma, réincarné de l’Empire de Revidor ! Je ne souhaite pas le combat ! Prête-moi l’oreille ! Notre Empire n’œuvre qu’à reprendre au niveau de contrôle central les droits fondamentaux qu’il nous a dérobés… Notre but final est le salut du genre humain, pourquoi nous entre-déchirer ? Cessons ces tueries stériles et arpentons de concert la voie de la justice ?
- La justice ?! C’est ainsi que tu nommes ce que vous avez fait à mon pays ?! Tu es débile profond ou quoi ?”

“- Cet automate vient des profondeurs du niveau des vestiges… Une trentaine de soldats sont morts pour le ramener à la surface ! Si vous parvenez à le vaincre, nous exaucerons tous vos vœux !
- Quelle blague… On n’a aucune chance...”

“- Si tu es vraiment mon frère... Pourquoi tu ne te souviens pas de père et mère ?
- Tu as raison sur un point... Je ne suis plus le frère que tu as connu. L'ANCIEN LUCAS EST MORT DEPUIS LONGTEMPS.”

“Pouvons-nous réellement sauver des gens, nous qui sommes des assassins ? Est-ce que c'est juste pour nous donner bonne conscience ?”

“Je sais quand même reconnaître mon mari !”

“Quand on est proche de la personne qu'on aime, pas juste de corps, mais aussi de cœur... c'est le sentiment le plus agréable au monde.”