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Les joues baignées de larmes, il tend la main comme pour me toucher.
Quelque part en moi, il y a quelqu'un de clément et de généreux, une fille qui essaie de comprendre ce que subissent les autres, qui admet qu'ils commettent parfois des erreurs et que le désespoir puisse les conduire dans des lieux plus sombres qu'ils ne l'auraient jamais imaginé. Je jure qu'elle existe, et qu'elle souffre pour ce garçon qui me demande pardon.
Mais ce n'est pas moi.
Afficher en entierLe départ de Quatre ne me dit rien qui vaille. C'est comme s'il nous laissait seuls avec une baby-sitter dont le passe-temps favori serait d'aiguiser des couteaux.
Afficher en entierJe cligne des paupières et je revois le haut de son crâne tandis qu'il me porte sur son dos jusqu'à la cafétéria. Je sens le rebond de ses pas. Il est grand, doux et maladroit. Il était. C'est ça, la mort: le passage du présent au passé.
Afficher en entier"Le genre de camaraderie qui ne se crée qu'entre ceux qui ont risqué leur vie ensemble"
Afficher en entierI have been attacked by crows and men with grotesque faces; I have been set on fire by the boy who almost threw me off a ledge; I have almost drowned -twice- and THIS is what I can't cope with ? THIS is the fear I have no solutions for -a boy I like, who wants to... have sex with me ?
I look simulation Tobias in the eye and say sternly "I am not going to sleep with you in a hallucination. Okay ?"
Afficher en entier— Allez, soulève-la.
Je me débats en criant. Pourtant, je sais que ça ne sert à rien, que je ne pourrai pas me libérer et que d’ici, personne ne m’entendra.
Je survivrai jusqu’à demain. Je survivrai.
Les mains me bousculent, me hissent, et mon dos heurte quelque chose de dur et de froid. À en juger par sa largeur et sa courbure, c’est une barrière métallique. C’est LA barrière, celle qui surplombe le gouffre. Je respire en sifflant et l’écume du torrent me frôle la nuque. Les mains me forcent à m’arc-bouter contre le rail. Mes pieds ne touchent plus le sol, et seuls mes agresseurs me retiennent encore de basculer dans le vide.
Une main me pelote lourdement la poitrine.
— T’es sûre que t’as seize ans, Pète-sec ? On dirait que t’en n’as que douze.
L’un des deux autres se marre.
J’ai un goût de bile dans la bouche ; j’avale ma salive.
— Attendez ! Je crois que j’ai quand même trouvé quelque chose ! reprend la première voix.
Nouveaux rires. Je me mords la langue pour ne pas crier. La main m’écrase, maintenant. Soudain Al me lâche, libérant ma bouche.
— Arrête ça, aboie-t-il.
Afficher en entierAutre extrait:
-Ce n'ai pas juste, proteste Peter. Si quelqu'un a 7 peurs et un autre 20, ce n'est pas sa faute!
Quatre le fixe pendant quelques secondes et éclate de rire.
-Oh, tu veux que l'on parle de justice?
Le groupe s'écarte pour le laisser passer tandis qu'il vient se planter devant Peter, les bras croisés.
-Je comprends que cela t'inquiète, Peter, poursuivit-il d'un ton glacial. L'incident d'hier soir a prouvé que tu n'étais qu'un misérable lâche.
Peter le regarde sans réagir. Quatre reprend d'une voix sourde:
-Comme ça, tout le monde est au courant que tu a peur d'une Altruiste poids plume.
Will se retient, mais les épaules de Christina sont secouées par le rire. Et tout au fond de moi, je rit aussi.
Extrait écrit par Sienna
Afficher en entier- Un jour, reprend-il, si tu veux toujours de moi, on pourra...
Il s'arrête pour s'éclaircir la voix.
- On pourra....
J'ébauche un petit sourire et je referme mes bras autour de lui sans le laisser finir, la joue sur sa poitrine. Je sens son coeur qui bat, aussi vite que le mien.
- Tu as peur de moi, Tobias ?
- Je suis terrifié, répond-il avec un sourire.
J'embrasse le creux à la base de son cou.
-Peut-être que tu ne vas plus être dans mon paysage des peurs, chuchoté-je.
Il penche la tête et m'embrasse lentement.
- Alors on pourra t'appeler Six.
- Quatre et Six.
Afficher en entier- Il y avait des choses que j'avais besoin d'apprendre.
- Le courage? demande mon père à mi-voix.
- L'altruisme, dis-je. C'est souvent la même chose.
- C'est pour ça que tu t'es fait tatouer le symbole Altruiste sur l'épaule? intervient Caleb.
Je jurerais que je détecte une lueur joyeuse dans les yeux de mon père.
J'acquise avec un léger sourire et j'ajoute:
- Et Audacieux sur l'autre.
Afficher en entierJ'avais beau essayer de me retenir la question suivante sort malgré moi.
- Vous avez peur du noir?
- J'avais peur du noir, rectifie-t-elle.
Elle pose une électrode sur sa propre tempe et y accroche un fil, puis hausse les épaules.
- Maintenant, il me rappelle que j'ai trouvé en moi les ressources pour surmonter cette peur.
Tori passe derrière moi. Je serre les accoudoirs si fort que mes jointures blanchissent ; elle tire d'autres fils, en fixe sur moi, sur elle, sur la machine, puis me tend une fiole remplie d'un liquide transparent.
- Bois.
- Qu'est-ce que c'est , qu'est-ce qui va se passer?
J'ai la gorge noué et du mal à avaler ma salive.
- Ça, je ne peux pas te le dire. Mais ne t'inquiète pas, fais-moi confiance.
J'expulse l'air de mes poumons et je verse le contenu de la fiole dans ma bouche. Mes yeux se ferment.
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