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Commentaires de livres faits par Fabior

Extraits de livres par Fabior

Commentaires de livres appréciés par Fabior

Extraits de livres appréciés par Fabior

Le lutin, domicilié sous les chevrons du toit, épiait la moine qui, de sa cachette, épiait lui même le jeune clerc. Le lutin haïssait le moine, ayant de bonne raison pour cela. Le moine ne haïssait personne et n'aimait personne, étant fanatique et ambitieux. Le clerc volait ce qui semblait être un manuscrit qu'il avait trouvé caché dans la reliure d'un livre.
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date : 04-07-2014
Ma mère me téléphone dès qu'Annie est partie. Il est deux heures du matin.

Je sais tout de suite qui appelle et pourquoi. Personne, hormis ma mère, ne m'appelle jamais à deux heures du matin ; et c'est toujours pour me dire qu'une fois encore ma soeur est partie.

La famille se réunit peu avant l'aube. Je suis le dernier à arriver car j'habite Chelsea, en plein centre-ville, et l'appartement de ma mère est situé à l'angle de West End et de la 81e. Quand je fais mon entrée, ils sont déjà en pleine discussion. Ma belle-soeur Augusta m'offre une tasse de café puis nous rejoignons les autres dans la salle à manger.

Ma mère a soixante-trois ans mais elle skie toujours, part souvent en voyage et beaucoup de gens la trouvent encore séduisante. Quand je la regarde, je vois une femme maigre au visage dur avec des yeux d'un vert perçant et des cheveux châtains coupés court, aux reflets auburn -elle se les teint. Elle porte un peignoir de soie brochée acheté à Tokyo trois étés plus tôt et des pantoufles de velours rouge à franges dorées de chez Bergdorf. Ma mère est extrêmement fière de ses petits pieds. Elle ne manque jamais de raconter à qui veut l'entendre qu'elle a vraiment de tout petits pieds, s'empressant d'ajouter qu'elle a joué le rôle d'Alice au pays des merveilles avec une troupe de théâtre itinérante, comme si ses pieds lui avaient valu de décrocher le rôle.
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Nick Hofman flânait le long des installations portuaires sur le Tage.
Aux yeux d'un éventuel observateur, il devait présenter l'aspect d'un touriste désœuvré, vaguement d'ésorienté, parfaitement inoffensif et seulement soucieux de visiter quelque recoins de la vielle Europe en prenant son temps, en goûtant le pittoresque du lieu et de l'instant et en cherchant partout le côté folklorique des êtres et des choses.
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Plus rien n'étonnait Price depuis bien des années. De cruelles expériences lui avaient appris qu'il fallait s'attendre à l'exceptionnel et ne pas s'en émouvoir. Il photographiait l'extraordinaire, le bizarre, le violent, puis tournait les talons et repartait, parfois précipitamment, car avec des agences concurrentes comme l'A.P, ou l'U.P.I, un photographe de presse ambitieux ne pouvait se permettre de perdre son temps; et si les directeurs des services photographiques n'étaient certes pas des individus redoutables, la sagesse demandait souvent qu'on évitât de les mettre de mauvaise humeur.
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New York 1917

Dès que le Juif vit l'insigne doré et argenté, il tenta de refermer la porte, mais l'agent fédéral fut trop rapide pour lui. Il avait déjà fermement enfoncé un de ses richelieus dans l'embrasure.
«On ne peut pas dire qu'il soit accueillant, se plaignit le visiteur à son collègue.
- On dirait qu'il ne veut pas nous laisser passer», fit le second agent.
Le Juif évalua les deux hommes pendant qu'ils entraient. Ils avaient des lèvres minces, des visages typiques du Midwest, portaient des feutres mous et des pardessus bon marché, à martingale, identiques. L'un d'eux laissa entendre qu'il s'appelait Hoover. L'autre ne se présenta pas. Ils remirent leurs badges dans leurs poches et essuyèrent soigneusement leurs chaussures sur le chiffon qui servait de paillasson pour en enlever les traces imaginaires du Lower East Side. Puis, ils suivirent le Juif au travers du couloir étroit où, le long des murs, des piles de livres montaient à mi-corps, jusqu'à la petite pièce donnant sur la cour. Là, celui qui s'appelait Hoover, un jeune homme qui n'avait pas beaucoup plus de vingt ans, sortit un petit carnet à spirale, se mouilla le pouce et le feuilleta jusqu'à la page qu'il cherchait.
«Son vrai nom est Alexander Til», dit-il au Juif. Sa voix, rauque, fatiguée, semblait venir du fond de sa large poitrine. «C'est un blanc. Naturalisé américain, d'origine juive russe. Un mètre soixante-seize. Maigre. Début de calvitie. Les yeux verts. Le sujet porte des lunettes et a une cicatrice de huit centimètres derrière l'oreille gauche, résultat d'une blessure reçue alors qu'il résistait à une arrestation pour piquet de grève illégal durant la grève des ouvriers de l'habillement en 1912. Le coup à la tête a diminué l'acuité de son oreille gauche. Il a l'habitude de tendre l'oreille droite vers les gens quand il leur parle. Il s'est parfois déguisé en laissant pousser sa barbe et sa moustache.»
Le Juif, qui louait le trois pièces de Hester Street et sous-louait la plus petite, donnant sur la cour, pour joindre les deux bouts, fixa Hoover.
«Le nom de Til jusqu'à présent jamais je n'ai entendu, répondit-il prudemment. Le locataire à qui je loue, il m'a dit qu'il s'appelait Rosenstein.»
L'autre agent se déplaçait dans la pièce, passant distraitement le bout des doigts sur une table, l'appui de la fenêtre et le dos des livres comme une femme qui soupçonne la présence de poussière.
«Est-ce que votre Rosenstein avait une barbe ?» demanda-t-il au Juif sans le regarder.
Celui-ci haussa les épaules.
«Des barbes, beaucoup de gens ici ont.
- Est-ce qu'il était sourd d'une oreille ?
- Je lui ai jamais assez parlé pour remarquer.» L'agent se tourna pour fixer le Juif.
«Depuis combien de temps est-il parti ?»
- Quatre, peut-être cinq jours.
- Pourquoi est-il parti ?
- Il est parti, c'est tout ce que je sais.
- Il n'a pas dit où il allait ?
- Non.
- Et, naturellement, vous ne savez pas où nous pourrions le trouver ?
- C'est correct. Je ne sais pas.
- Vous êtes étranger aussi, n'est-ce pas ? Mentir à des agents du FBI en mission pourrait vous coûter cher.
- Je ne sais pas où il est», insista le Juif, têtu.
Son fils de douze ans entra dans la pièce. Le garçon, comme la plupart des enfants des quartiers ouvriers, puait le kérosène ; on lui en mettait tous les jours sur le cou, les poignets et les chevilles pour éviter les poux. Il se plaça timidement derrière les jambes de son père, accrocha les mains à ses bretelles et fixa les intrus avec d'immenses yeux noirs.
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date : 02-07-2014
J’ai travaillé à Harlem, et Harlem a fini par me sortir par les yeux : les bandes de petits lascars qui se gueulent dessus et glandent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les racailles avec leurs canettes de bière suralcoolisée qui déambulaient devant nous, avec l’air de ceux que rien ni personne, pas même une ambulance, ne pouvait pousser à presser le pas, les gamins qui nous tiraient par la chemise en répétant « qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qui s’est passé, quelqu’un est mort, qu’est-ce qui s’est passé », les accros au crack, les toxicos et les poivrots qu’on retrouvait aux pires endroits – dans des immeubles abandonnés, sur les rails du métro, en pleine Harlem River. J’avais horreur de ces regards mauvais, pleins de ressentiment. J’avais horreur qu’on m’accuse de racisme. Qu’est-ce que je serais allé faire à Harlem si j’étais raciste ? J’avais horreur des graffitis, des ordures, de ces connards de clodos qui nous sifflaient depuis St Nicholas Park. J’avais horreur de ce défilé sans fin de parents désespérés qui appelaient à l’aide VITE ! VITE ! DÉPÊCHEZ-VOUS ! MONSIEUR ! VITE ! J’avais horreur des saloperies auxquelles j’assistais, de celles dont je me souvenais, qui formaient toutes une boule en travers de ma gorge : des intestins bleu gris sur un volant rouge, des bouches mortes emplies de blattes vivantes, la chaussette souillée d’une diabétique obèse, les orteils noirs qui en tombent pour rouler par terre comme des callots, jusque sous la télévision, et elle qui nous demande si c’est grave, c’est pas grave hein, c’est pas la peine d’aller à l’hôpital hein ?
Au bout d’un moment, ce genre de situations a vraiment fini par m’énerver, me mettre en rage, sans raison précise, jusqu’à ce que quelque chose se casse, et que je me mette à regarder autour de moi comme dans le vide, effaré, en me disant, qu’est-ce que j’en ai à foutre, après tout ? En quoi ça devrait me concerner ? Quelle importance ?
Il est difficile d’expliquer cette transition à quelqu’un qui n’a pas vécu ça, mais lorsque vous n’arrivez plus à dormir, lorsque votre vie vous semble complètement vide, que vous croisez la mort tellement de fois qu’elle en devient banale, que vous êtes dévoré par la culpabilité d’être vivant parmi les morts, alors vous finissez par devenir parfaitement insensible, immunisé contre les sentiments qu’éprouvent habituellement les gens, le genre de personne qui peut trébucher sur le corps mutilé d’un ado ou le cadavre pourrissant d’une vieille dame, son jupon blanc grouillant de vers, et contempler tout cela placidement, sans rien voir d’autre qu’un tas de chair, sans rien ressentir d’autre que de l’exaspération, parce que c’est à vous de vous en occuper. En étant indifférent on se protège, mais ça vous expose à un risque bien particulier du métier. Lorsque plus rien n’a de sens, y compris la vie ou la mort d’autrui, vous n’êtes plus qu’à un pas du mal. Et ce putain de pas est terriblement facile à franchir.
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date : 30-06-2014
S'étendant à perte de vue dans la lumière du matin, terre Dernière était d'une beauté à couper le souffle. les longues rangées de monuments dorés par le soleil s'alignaient dans la vallée et couvrait toute la colline. L'herbe, tondue et soignée avec art, évoquait un tapis d'émeraude cachant complètement la terre ou elle plongeait ses racines. Les cyprès bordant les allées entre les tombes émettaient une musique douce et gémissante.
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L'endroit était blanc, et il y avait quelque chose de distant, de puritain et d'indifférent dans cette blancheur, comme si la cité était plongée dans de si profondes méditations que l'écume rampante de la vie ne lui parvenait pas.
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date : 26-06-2014
Le "jury" cliquetait allègrement en dactylographiant à toute allure le verdict. La feuille de papier se couvrait de lettres qui formaient des mots. Ils devenait à leur tour des phrases.
La machine s'arrêta et le juge fit un signe de tête au greffier. Celui-ci s'avança vers le jury. dégagea la feuille de papier partant la sentence. la prit à deux mains et se tourna vers le magistrat :
- Accusé, levez-vous, dit celui-ci.
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date : 24-06-2014
Leonardo écarta le rideau et jeta un long regard dans la cour où stationnaient trois voitures, dont la sienne. Un grillage de trois mètres de haut surmonté de barbelés entourait l’esplanade. La veille au soir, aveuglé par la lumière que le gardien avait braquée sur lui, il avait deviné la silhouette de la tour, à présent il voyait qu’elle avait été construite d’une main experte avec de vieux panneaux publicitaires, de la tôle, des bouts de balustrade, une cabine de douche et une échelle d’incendie. Des deux projecteurs qui la surmontaient, l’un était pointé sur la cour, tandis que l’autre était tourné vers le néant désolé qui régnait au-delà de la clôture.
Il regarda la campagne envahie de broussailles où la route s’enfonçait en décrivant de temps à autre des virages qu’aucun obstacle ne justifiait. Le ciel à perte de vue était d’un gris monotone, sans éclaircies, semblable à celui des jours précédents.
Un homme apparut dans la cour.
Leonardo l’observa pendant qu’il se dirigeait à pas lents vers les voitures, tournait autour en lorgnant par les vitres. Il portait un blouson de cuir et un pantalon à grandes poches sur le côté. La trentaine, un corps massif de rugbyman.
« Et pourquoi pas cette nuit ? » pensa Leonardo quand il le vit s’arrêter derrière sa Polar break.
L’individu sortit de sa poche un tournevis ou un couteau et, d’un simple geste, ouvrit le coffre.
Il observa un instant les jerrycans, essayant sans doute de deviner leur contenu, puis il dévissa un bouchon et le flaira. S’étant assuré de la marchandise, il le replaça, empoigna un des quatre récipients et, après avoir refermé le coffre, repartit aussi lentement qu’il était arrivé.
Leonardo laissa retomber le rideau et s’approcha de la table de nuit où il avait posé une bouteille d’eau. Il en but une gorgée, puis s’assit sur le lit. Il entendit des pas dans le couloir, ainsi que le bruit d’un objet roulant qu’on poussait vers l’escalier.
Il avait longuement hésité la veille au soir, au moment de décider s’il valait mieux laisser les jerrycans dans la voiture ou les monter dans sa chambre, mais, en y repensant, il conclut qu’il avait opté pour la bonne solution, ou la moins mauvaise, et que les choses auraient été pires si les jerrycans s’étaient trouvés dans la chambre. Il alla dans la salle de bains, prit sa trousse de toilette sur l’étagère pour la ranger dans le sac de voyage préparé sur le lit. Il glissa dans une poche latérale le tee-shirt et le slip dont il avait changé après sa douche, puis il enfila sa veste et quitta la chambre en laissant la clé sur la porte, ainsi qu’on le lui avait demandé
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L'espace dans le secteur d'Ophiuchus, n'étais qu'un vaste poudroiement de soleils, un enchevêtrement de rayonnements et 'incandescences ou les différents vaisseaux, en route vers Anaël, Félice ou la nouvelle-Thuringe, était difficilement décelables.
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date : 21-06-2014
Il s'éveilla du néant et ouvrit les yeux sur un ciel ou défilait des nuages blancs. Un souffle tiède balaya son visage et il sentit battre une mèche de cheveux sur son front. Il frissonna puis passa la langue sur les lèvres. Elles étaient sèches, craquelées. Sa bouche était pâteuse et avait un goût de sang. Ses mâchoires étaient endolories comme s'il avait mastiqué durant des jours.
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L'histoire la plus célèbre du présent recueil, c'est la Mouche, que beaucoup de critiques ont qualifiée à juste titre de la "nouvelle la plus terrifiante écrite au XXe siècle", et dont on a fait un film qui ne valait certes pas la nouvelle mais qui était assez glaçant tout de même
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date : 18-06-2014
Le chien poussa un hululement strident et je me retrouvai assis dans mon lit, incapable de m'orienter, hébété. Les premières lueurs de l'aube s'insinuaient dans la pièce, nimbant d'une aura fantomatique le tapis usé, la commode délabrée, la porte de la penderie, ouverte sue la rangée de vêtement
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Tout ça ne me plaît pas beaucoup, dit Vickers. Voilà une firme qui apparaît du jour au lendemain, sans crier gare, avec une toute nouvelle voiture. On croirait que les journaux en auraient parlé. Si je sortais une nouvelle voiture, je couvrirais le pays d'affiche, grand placards dans les journaux, annonces à la télévision, panneaux routiers tout les kilomètres.
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date : 14-06-2014
Tout allait bien. Pas beaucoup de rentrées d'argent, naturellement. On en gagne très rarement, à moins de réussir le gros coup, et il n'y en a pas beaucoup qui y arrivent. Mais assez pour que le syndicat se contente de laisser courir son investissement. Pas très satisfait, bien sûr, mais donnons sa chance au gosse, et pourtant j'ai vingt-sept ans
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date : 13-06-2014
Sur Hestia, la pluie était une réalité presque quotidienne, faite d'horizons perpétuellement embrumés et d'objets aux contours indécis, brouillés, comme délavés, à force. La pluie. elle s'accumulait en flaques de par les rues bosselées, suintait des maisons délabrées. Immuable, le ciel lourd et gris. Immuable, la boue. Immuable, le délug. Immuable, semblait-il, cette colonie qui n'en finissait pas de mourir.
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date : 09-06-2014
Glasgow resta muet de stupéfaction. Au fond de lui-même, une petite voix ironique lui intimait de se réjouir, lui rappelait que jamais il n'était vécu tant de choses ni senti tant d'émotions fortes. Ce qui n'était pas si mal, non, pour un navigateur sans envergure qui n'avait pas encore trente ans ?
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Elle m'a rappelé, notre aubergiste, comme ça, un poème de Déroulède appris à l'école... A cette époque, on nous éduquait patriotes en classe... on serinait des vers bien pensants, paternalistes, pompiers, pompeux.
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A ce moment, la grêle se mit à frapper plus violemment encore et le vent hurla avec fureur, comme pour nous punir de l'insolence dont nous faisions preuve en restant dans les airs. Le dirigeable fit une descente terrible, puis redressa sa position. Il frissonna sur toute la longueur de sa coque.
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Je répondis : "Non, merci." J'étais en train de me dire que les choses ne devaient pas être faciles pour lui, avec un individu comme moi. Mes dents ne ressemblent pas plus à des perles que mon corps n'évoque celui d'un sylphe ; je ne ne joue pas à la pelote, je bois des litres de bière et ilm'arrive de dire ce que je pense. Bref, l'enfer, c'ètait moi.
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--- Vous avez eu de la chance qu'on vous retrouve, Dalart, vous vous étiez perdu sans émetteur à des kilomètres de l'unité de survie. Au moment ou les Lageenois allaient vous sacrifier dans une cérémonie cannibale.
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De bonne heure, le lendemain, Ransom reprit place sur l'épaule d'Augray. Pendant plus d'une heure ils cheminèrent à travers la même solitude éblouissante. Très loin, au nord, le ciel était éclairé par une masse rouge foncé, ocre, ressemblant à un nuage énorme, et qui se déplaçait avec une rapidité inouïe vers l'ouest, au-dessus de l'harandra. Ransom, qui n'avait encore jamais vu de nuage dans le ciel de Malacandra, demanda ce que c'était. Le sorn lui dit que c'était du sable, soulevé au-dessus des grands déserts septentrionaux par les vents de ce terrible pays. Il arrivait fréquemment que le sable fût soulevé ainsi, à une hauteur de vingt mille mètres, retombant parfois dans un handramit, sous forme d'ouragan, étouffant et aveuglant. La vue de cette nuée menaçante dans le ciel vide rappela à Ransom qu'ils se trouvaient véritablement à l'extérieur de Malacandra, non plus habitant un monde, mais rampant à la surface d'une étrange planète. Finalement, le nuage parut retomber, éclater à l'horizon, vers l'ouest, où Ransom continua de voir une lueur rougeâtre, ressemblant à celle d'un incendie, jusqu'au moment où un tournant de la vallée lui cacha cette région.
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date : 02-06-2014
La bouche du capitaine s'assécha subitement, son pouls s'accéléra nettement et il se rendit à peine compte qu'il répondait et qu'il raccrochait.
... Se préparer à sauter!...
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Rien n'est garanti dans la vie, dit monsieur Kopfrkingl, et il hocha la tête avec un sourire. L'avenir est toujours incertain. La seule certitude dans la vie, c'est la mort.
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date : 31-05-2014
Le berger ne bougea pas. Il passait sa première nuit sans sa compagne dont le corps, maintenant partiellement recouvert par la neige qui tombait en rafales, était toujours couché au-delà de la passerelle. Mais son ennemi s'était retranché derrière des barrière infranchissables. Il finirait bien par sortir un jour ou l'autre, et le chien gris serait là pour le recevoir.
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