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Extrait ajouté par Animia8 2021-06-26T22:41:44+02:00

Il senti son corps se scinder en deux, devenir chaleur et froidure, tendresse et dureté, tremblement et impassibilité, chaque moitié grinçant contre l'autre.

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Extrait ajouté par maylia 2020-01-12T15:56:27+01:00

Tandis qu'il se dirigeait vers le centre-ville, il se sentit tellement seul face à son énorme bévue qu'il eut besoin de l'étrange chaleur humaine que dégageait une voix douce et familière parlant dans la nuit. Déjà, au bout de quelques petites heures, il avait l'impression d'avoir toujours connu Faber. Désormais, il savait qu'il était deux personnes, qu'il était avant tout Montag ignorant tout, ignorant jusqu'à sa propre sottise, qu'il ne faisait que soupçonner, mais aussi le vieil homme qui ne cessait de lui parler tandis que le train était aspiré d'un bout à l'autre de la cité enténébrée en une longue série de saccades nauséeuses. Au cours des jours à venir, et au cours des nuits sans lune comme de celles où une lune éclatante brillerait sur la terre, le vieil homme continuerait à lui parler ainsi, goutte à goutte, pierre par pierre, flocon par flocon. Son esprit finirait par déborder et il ne serait plus Montag, voilà ce que lui disait, lui assurait, lui promettait le vieillard. Il serait Montag-plus-Faber, feu plus eau, et puis, un jour, quand tout se serait mélangé et aurait macéré et fermenté en silence, il n'y aurait plus ni feu ni eau, mais du vin. De deux éléments séparés et opposés en naîtrait un troisième. Et un jour il se retournerait vers l'idiot d'autrefois et le considérerait comme tel. Dès à présent il se sentait parti pour un long voyage, il faisait ses adieux, s'éloignait de celui qu'il avait été.

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Extrait ajouté par Spika 2016-10-06T10:30:56+02:00

Ils firent quelques mètres et la jeune fille demanda : « C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?

— Non. Les maisons ont toujours été ignifugées, croyez-moi.

— Bizarre. J'ai entendu dire qu'autrefois il était courant que les maisons prennent feu par accident et qu'on avait besoin de pompiers pour éteindre les incendies. »

Il s'esclaffa.

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Extrait ajouté par laullie 2014-08-24T16:52:27+02:00

La plupart des gens étaient - il chercha une image, en trouva une dans son métier - des torches, des torches qui flambaient et finissaient par s'éteindre. Rares étaient ceux dont les visages vous prenaient et vous renvoyaient votre propre expression, votre pensée la plus intime et la plus vacillante.

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Extrait ajouté par DesolateSoul 2014-08-24T13:49:20+02:00

Montag considéra le fleuve. Nous nous laisserons guider par le fleuve. Il considéra l'ancienne foie ferrée. Ou nous suivrons les rails. Ou nous marcherons sur les autoroutes maintenant, et nous aurons le temps d'emmagasiner des choses. Et un jour, Quand elles seront décantées en nous, elle resurgiront par nos mains et nos bouches. Et un bon nombre d'entre elles seront erronées, mais il y en aura toujours assez de valables. Nous allons nous mettre en marche aujourd'hui et voir le monde, voir comment il va et parle autour de nous, à quoi il ressemble vraiment. Désormais, je veux tout voir. Et même si rien ne sera moi au moment où je l'intérioriserai, au bout d'un certain temps tout s'amalgamera en moi et sera moi. Regarde le monde qui t'entoure, sapristi, regarde le monde extérieur, ce monde que j'ai sous les yeux ; la seule façon de le toucher vraiment est de le mettre là où il finira par être moi, dans mon sang, dans mes veines qui le brasseront mille, dix mille fois par jour. Je m'en saisirai de telle façon qu'il ne pourra jamais m'échapper. Un jour j'aurai une bonne prise sur lui. J'ai déjà un doigt dessus ; c'est un commencement.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T10:43:40+01:00

[...] Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de «faits», qu'ils se sentent gavés, mais absolument «brillants» côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T10:32:56+01:00

Les livres, à en croire ces fichus snobs de critiques, n'étaient que de l'eau de vaisselle. Pas étonnant que les livres aient cessé de se vendre, disaient-ils. Mais le public, sachant ce qu'il voulait, tout à la joie de virevolter, à laissé survivre les bandes dessinées. Et les revues érotiques en trois dimensions, naturellement.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T10:31:19+01:00

Je me souviens des journaux qui mouraient comme des papillons géants. On n’en voulait plus. Ça ne manquait plus à personne.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T10:31:06+01:00

Et maintenant, en route, dit Granger. Et gardez toujours cette idée en tête: vous n'avez aucune importance. Vous n'êtes rien du tout. Un jour, il se peut que ce que nous transportons rende service à quelqu'un. Mais même quand nous avions accès aux livres, nous n'avons pas su en profiter. Nous avons continué à insulter les morts. Nous avons continué à cracher sur les tombes de tous les malheureux morts avant nous

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T10:26:01+01:00

Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de "faits", qu'ils se sentent gavés, mais absolument "brillants" côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace.

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