1953
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Insignes
Qui suis-je ?
POEME XIX (Domecellot)
Quand nous aurons un jour banni nos préjugés et dominé nos peurs
Assumé nos erreurs amnistié nos ardeurs nous ouvrirons nos cœurs
Sur un monde amical alors émancipé au futur bien écrit
Où l'instinct d'être un homme aura raison du bruit des fureurs et des cris
Alors main dans la main compagnons de fortune au destin bien rempli
Nous ouvrirons la voie d'une époque assoupie et ainsi accomplie
Dans la quête constante au-delà de nos vues d'un bonheur détenu
Dans le but affirmé d'apaiser nos esprits dans la paix maintenue
Les enfants chanteront des hymnes glorifiant des frontières communes
Où dans un même élan les peuples s'uniront sans passion ni rancune
A construire un présent en portant la parole et plus jamais les armes
Nationalisme éteint d'un feu non ravivé inondé de ses larmes
Le regard bienveillant le visage avenant naturel et jovial
Non fardé d'artifice animé d'indulgence et l'esprit convivial
La solidarité pourra reconquérir ses lettres de noblesse
Abjurer nos envies écarter nos pulsions affranchir nos faiblesses
Me sera-t-il donné de voir un jour ce monde enclin à la bonté
Abolir ses penchants cruauté viscérale et enfin surmontée
Devenir accueillant loin de la vilenie sans faveur ni disgrâce
S'élever en conscience essence comparable à un état de grâce
Pourquoi ne pourrait-on pas rêver ?...