Henri le Canari
Auteur
- Antoon Krings (Écrivain)
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extrait
L'été tire à sa fin. De jour en jour, le soleil tiédit, la terre devient humide. Sur les toits des maisons, sur les antennes de télévision, de bruyants bavardages ont remplacé les chansons. Les oiseaux s'apprêtent à partir et ils ont tant de choses à se dire avant leur grand voyage qu'Henri le canari n'ose pas les interrompre.
–Où vont-ils ? demanda Henri à Nunuche la perruche. Mais où vont-ils donc ?
–Je ne sais pas, répond-elle. En Espagne, je crois, aux îles Canaries…
–Aux îles… Canaries ! s'exclame Henry. Mais…
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Commençons ce tome 56 de la collection des drôles de petites bêtes, par le mot de la fin « la liberté, l'amour, tout ça, ça donne des ailes ». C'est donc avant tout un prétexte pour expliquer aux enfants l'expression « donner des ailes » qui signifie « être surmotivé par une situation ». Comme chez Pégase les ailes permettent de voler, d'où « la capacité à se surpasser, à être transcendé par une situation pour laquelle on se bat. ». Bon, il faut dire qu'Henri ne semble pas vivre dans une cage de concierge parisienne donc son désir de liberté est plus « ontologique » si l'on peut dire puisque « le Canari est la forme domestiquée du Serin des Canaries ». Voilà le rapport avec les îles Canaries. C'est donc un retour aux sources, aux origines que cette liberté dont parle Merlin à la fin. Quant à l'amour, cela se passe de commentaires : ils se marièrent et vécurent heureux, sans que cela soit une entrave à leur « liberté ».
Je trouve aussi le résumé éditeur très bien fait, alors ne vous privez pas, lisez-le, mais surtout lisez l'histoire aux enfants !
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Un bel album d'un auteur prolifique, dont j'avais pu admirer des illustrations en direct à l'exposition Les petites bêtes.
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Date de sortie
Henri le Canari
- France : 2014-05-05 (Français)
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Editeurs
Résumé
L'été tire à sa fin et les oiseaux s'apprêtent pour leur grand voyage. «Mais où vont-ils donc ?» demande Henri avec envie. «Aux Canaries», répond Nunuche la perruche.
«Les canaris ont donc une île, un paradis, mais c'est inouï ! Allons-y, allons-y ! »Et Henri de prendre sa volée avec Merlin, son ami du jardin, avant d'atterrir enfin sur une plage couverte de milliers d'oiseaux.
Des nuées de canaris à perte de vue et une charmante Philomène, que tout le monde appelle Fifi, et qui leur serine bientôt un bien joli ramage !
Henri aura-t-il un fil à la patte ? Bien au contraire : l'amour ne donne-t-il pas des ailes !
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