Commentaires de livres faits par La_bledarde
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Commentaires de livres appréciés par La_bledarde
Extraits de livres appréciés par La_bledarde
- 'aluut, me dit-il.
- Salut à vous aussi.
Je commence, par étourderie, à faire une petite révérence, que j'essaie ensuite de transformer en inclinaison de buste. je reste coincée entre les deux et finis par sautiller sur la pointe des pieds comme si j'avais envie de faire pipi.
- 'aluut, répète le bonhomme, un peu plus fort.
Sans doute une coutume japonaise que je ne connais pas encore.
- Salut!
- 'aluut.
On pourrait y passer la journée. <
- Wa-ta-shi-wa Har-riet Man-ners desu.
- Il s'appelle Haru, fait une voix de femme derrière moi. H-A-R-U. Ca se prononce en roulant le r.
Ah.
Je secoue la tête.
<
<
Une petite bulle de morve me sort du nez, et j'essaie autre chose.<
(...)
- S-s-salut, finis-je par articuler, le souffle coupé. Ca-çaça va... euhhh...
Bien joué, Harriet. Quinze ans passés à étudier le dictionnaire, absolument pour rien.
- Euhhh, reprend-il avec un large sourire. Pas aussi bien que humm, ou beuh, mais quand même un de mes préférés.
Mon corps entier commence à rayonner.
- En fait, j'allais dire euhhh-xtraordinairement bien, mais tu m'as coupée.
- Je suis euhhh-croyable, pas vrai?
J'avais la grippe, et je tenais mon téléphone loin de mon nez pour ne pas laisser de traces d'escargot partout sur le verre.
Je l'ai entendu sourire.
- Ah bon? Tu es certaine de ce que tu dis.
- Attends. J'ai éternué et attrapé un Kleenex sans rouvrir les yeux. Oui. Et donc, je ne dors pas avec une moitié de cerveau encore éveillée pour pouvoir refaire régulièrement surface afin de respirer et de surveiller les prédateurs d'un œil. Donc quand tu m'appelles à (...) à 6 h 34 un samedi matin, je suis endormie à 100%.
- D'accord, tu gagnes, a-t-il reconnu en riant. Si seulement tu étais une girafe! Elle ne dorment que par périodes de cinq minutes, alors tu serais sûrement réveillée.
Rin semble abasourdie. <
J'avais des milliers de taches de rousseur, j'étais rousse, et chacun sait que les princes charmants n'ont jamais délivré d'un donjon des filles dotées de ces deux caractéristiques. Elles y croupissaient à vie, ce qui mettait fin à leur lignée royale.
Nat, elle, avait des cheveux noirs indisciplinés, la peau foncée et les prémices de ce que sa mère appellerait plus tard un monosourcil. Or, il est généralement admis que les princesses ont un teint de lys et de rose, et deux sourcils clairement distincts l'un de l'autre. Ce qui l'excluait, elle aussi.
La grande fille qui se tenait devant moi a l'apparence exacte que l'on attend d'une princesse. Des yeux bleus immenses et fascinants, une peau sans défaut, une moue adorable, des cheveux d'or pâle tombant en vagues jusqu'à la taille. Une aura de bonté, et sans doute la capacité de converser avec les animaux. Un rayon de soleil resplendit sur sa tête, la nimbant d'une sorte d'auréole. (J'ignore totalement où elle l'a déniché, ce rayon: il fait presque nuit.) D'une seconde à l'autre, des lapins vont commencer à gambader autour de ses pieds deux per deux, et une mésange bleue va se poser sur son épaule.
Un morceau pour une telle.
Parfois, tous les morceaux réunis ne forment pas un tout.
Mais tu es tellement occupée à danser.
A fournir ce qui t'es demandé.
Tu n'as pas le temps de le remarquer.
Ou tu as peur de le remarquer.
Un jour tu es forcée de regarder.
Et c'est vrai.
Tous ces morceaux remplissent les vides d'autres gens.
Mais ils ne remplissent pas les tiens.
- Joyce nous a dit de nous installer. Je crois que je vais prendre... celle-ci.
- Hé! couina Lewis. C'est la plus grande... celle qui a le câble et le Jacuzzi et... et tout.
- Merci du renseignement.
- Elle est beaucoup plus grande que toutes les autres, intervint Anna d'un ton calme. On a décidé qu'elle serait pour ceux qui voudraient bien la partager.
- Tu ne peux pas te le réserver pour toi tout seul, conclut Lewis. Il va falloir voter.
L'air mauvais, Gabriel s'approcha dangereusement de lui:
- (...)Alors, je trouve que j'ai droit à la grande chambre. Ça te dérange?
Lewis se gratta le nez, comme s'il réfléchissait à la question. Anna le fit reculer d'un pas.
- Oublie MTV, lui conseilla-t-elle.
Gabriel se tourna vers Rob:
- Et toi, le plouc?
- Je ne vais pas me battre pour ça, si c'est ce que tu sous-entends. Vas-y, prends-la, cette piaule, pauvre mec.
Lewis laissa échapper un gémissement, mais déjà Gabriel entrait dans son nouveau domaine et s'apprêtait à fermer derrière lui.
- Au fait, dit-il en se retournant, personne n'entre. (...) Je ne tiens pas à vous faire du mal.
- Gabriel! lança Kait railleuse. Ne fais pas l'ange!
Il rouvrit aussitôt et la contempla longuement avant de lui décocher un grand sourire:
- Toi, tu peux venir quand tu veux, susurra-t-il.
L'air solennel, elle lui annonça:
- Je suis désolée pour ce qui t'est arrivé. C'est affreux N'empêche que tu devrais réfléchir à changer d'attitude.
- Et si je n'ai pas envie de changer?
Deux minute auparavant, il l'attendrissait. Maintenant, elle avait envie de lui balancer son pied au visage.
Les mecs...
- Bonne nuit, Gabriel.
Enfoiré.
Il haussa les sourcils:
- Tu ne veux pas rester? Le lit est douillet.
(...)
- Aussitôt, (...) le Corbeau s'est emparé du soleil et s'est envolé... Seulement l'Aigle gris l'a poursuivi, et le Corbeau a eu si peur qu'il a lâché sa proie... qui est tombée dans le ciel où elle s'est mise à illuminer le monde.
- C'était ce qu'on essayait de déterminer, dit Anna. L'ennui, c'est qu'on doit être cinq et qu'il n'y en a que quatre. Celle-ci, une autre encore plus grande à côté, et deux plus petites à l'arrière de la maison.
- Et il n'y a que les grandes qui sont câblées, ajouta Lewis d'un ton tragique. J'ai eu beau insister, insister, dire que j'ai besoin de MTV, elle n'a rien compris. Et il me faut d'autres prises pour mon ordi et ma chaîne.
- Ce serait pas juste qu'on prenne les meilleures chambres et qu'on laisse les autres à ceux qui n'ont pas le choix, dit Anna gentiment mais fermement.
- Mais si je n'ai pas MTV, je meurs!
- Moi, je me fiche du câble, dit Kaitlyn. En revanche, je préférerais une chambre orientée au nord... j'aime dessiner le matin.
- Tu n'as pas entendu le pire... geignit Lewis. Toutes les chambres ont un équipement différent. Celle d'à côté est immense, avec un lit énorme, un balcon et Jacuzzi. Celle-ci a l'alcôve et une salle de bain particulière, mais presque pas de placards. Les deux du fond dont bien équipées en placards mais elles ont la même salle de bains.
- Dans ce cas, répliqua Kaitlyn, la grande chambre devrait aller à qui veut bien la partager avec quelqu'un d'autre... parce qu'il va bien falloir mettre deux personnes ensemble.
- Super! lança Lewis. JE vais avec toi dans celle que tu veux.
- Non, non, non... attends, que j'aille vérifier la lumière dans les deux petites.
Là-dessus, elle sauta sur ses pieds.
- Vérifie plutôt le Jacuzzi, cria Lewis.
Lorsqu'ils arrivent à l'enclos des zèbres,
l'un d'eux chuchote:
- Tiens, ici c'est le coin des prisonniers!
- Aviez-vous l'intension de tuer Scott Early?
Il a ajouté- et il était sérieux:
- Parce que peut-être que vous vous êtes dit qu'il s'agissait d'expier par le sang. Les mormons croient à l'expiation par le sang... Pas vous?
J'étais si lasse. J'avais faim et j'étais seule. Comme une idiote, j'ai répondu:
- Et je parie que vous pensez aussi que mon père a cinq femmes.
Les yeux du type se sont écarquillés tandis qu'il prenait une page vierge dans son carnet.
- C'est le cas? a-t-il demandé.
-Non, ai-je répondu. Il en a soixante-cinq comme dans Hannah et le Roi.
Le visage du reporter s'est alors décomposé.
Le jour n'est pas encore levé... La neige tombe très épaisse à présent, mais, dans un lit douillet, dorment bercés par l'amour et l'insouciance une fillette heureuse et chaton comblé.
- Non, je ne peux pas me souvenir, c'était un rêve!
- Mais si, tu étais avec moi dans la voiture!
- Viens te laver les dents, elles sont sales.
- Mais...? Pourtant, je ne mange que des choses propres!
- Sûrement ta mère, parce que moi, j'ai encore la mienne...
- Je voudrais... un enfant bien sage.
- Chic, je vais avoir un petit frère!
- Julie! Ne traite pas ton frère d'idiot! Allez, dis-lui tout de suite que tu regrettes, et plus vite que ça!
- Rémi, dit Julie en baissant la tête, je regrette que tu sois un idiot.
- Voyons, les enfants: que donne le mouton?
- Les montons nous donnent de la laine.
- Très bien. Que donne la poule?
- La poule nous donne des œufs.
- Parfait. Que donne la vache?
- La vache nous donne des devoirs.
- Conjugue-moi le verbe <
- Je marche... Tu marches... Il marche...
- Plus vite, Laura, tu traînes!
- Nous courons, vous courez, ils courent!
- Je connais tout les mots magique! a-t-il annoncé. Kaschambombahosch! Yakirrirschu! Radafzasa! Mais les miracles? Quand Est-ce qu'ils arrivent?
- C'est vous, cher époux? criai-je en dévalant l'escalier. Je l'ai vu! J'ai vu notre fils!
En arrivant en bas des marches, je vis les visages stupéfaits de Haddo et de l'aubergiste tournés vers moi. Je souris et lançai d'une voix tremblante au lieutenant:
- Il est dans notre chambre, cher époux. Il faut que vous veniez tout de suite.
Descendant les dernière marches, je saisis Haddo par le bras et tentai de l'entraîner dans l'escalier. Il resta figer sur place.
- Il pleure, le pauvre petit! Il demande son père.
L'aubergiste et Haddo échangèrent un regard horrifié, qui signifiait: <
- Je ne suis pas votre époux, madame, dit l'officier en se dégageant. Je suis le lieutenant Haddo. Vous vous souvenez de moi?
Devant mon sourire, il me regarda avec pitié.
- Quelle étrange question, continuai-je. Venez tout de suite, avant que notre fils ne se rendorme.
- Je vais la ramener dans sa chambre, messire, intervint l'aubergiste. Allez chercher son mari.
Il fallait à tout pris les éloigner des écuries.(...)
- Regardez, le voilà qui va jouer dehors! m'exclamai-je en espérant qu'ils ne remarqueraient pas mon ton angoissé. Reviens ici, mon petit!
Je me ruai dans la cour de l'auberge, en priant le ciel que les deux hommes me suivent.
- Attends, mon petit! Attends ta mère!
J'adressai ces mots à trois soldats s'avançant non loin de là. Ils se retournèrent et me regardèrent avec étonnement.
- Il est trop tard pour jouer dehors, ajoutai-je en regardant fixement le plus jeune. Rentre avec moi.
Charlie? Encore un partenaire masculin?
Nom d'une sucette en trottinette! Je ne pense pas être prête pour ça. Je ne suis pas du tout aussi insensible aux beaux garçons qu'un mannequin fille devrait l'être.
Un assistant fait rouler une énorme bassine jusqu'à moi, et je bats des paupières en regardant son contenu rouge et orange vif, très vivant, qui se tortille au fond. Je contemple les tortillons et les spirales de ma robe, qui ressemblent furieusement à des ventouses, et soudain toutes les pièces du puzzle se mettent en place.
- Charlie le poulpe?
- Oui, lance Yuka d'une voix claire à travers la pièce. Ne le laisse pas te voler la vedette.