La pluie comme elle tombe
Auteur
- Serge Perez (Écrivain)
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Classement en biblio - 2 lecteurs
extrait
" C'est encore moi, je t'écris car il faut que je te dise des choses importantes. Mais je ne sais plus comment les écrire, je ne saisplus si justement il y a des mots pour cela, des phrases. Jamais tu ne m'as vue, jamais tu n'as fait attention à moi, et ça me rend triste, pourtant je suis là, je pense à toi... Je voudrais tant que tume trouves, je voudrais tant que tu me reconnaisses, que tu me regardes..; Mais jamais, jamais tu ne le fais... "
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Lecture choisie pour répondre à une consigne du Challenge des 4 saisons. Eh bien même s'il s'agit de littérature jeunesse c'est très bien écrit, avec beaucoup de style et les réflexions des deux protagonistes sont profondes. Deux ados(on ne saura même pas leurs prénoms ! ) qui vont cohabiter pendant une colonie de vacances où ils se rendent à contre-coeur. Elle va vite le remarquer (à cause d'un évènement tragique ) Lui ne lui prêtera aucune attention... Un roman à deux voix, deux voix parallèles qui n'échangeront jamais. Un premier amour non partagé, deux vies qui semblent déjà bien tristes...Une fin bizarre qui me laisse avec des interrogations... Malgré tout une lecture intéressante.
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Date de sortie
La pluie comme elle tombe
- France : 1998-03-19 - Poche (Français)
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Résumé
Tous les soirs, avant l'extinction des feux, je sortais du dortoir et me dirigeais sous la pluie vers le bloc des garçons.
Là, j'approchais d'une fenêtre sans faire de bruit tout en me tenant suffisamment éloignée pour que mon corps reste noyé dans l'obscurité, de sorte qu'il était impossible de me distinguer de l'intérieur du bloc.
Je restais là, immobile derrière un arbre, et je regardais le garçon allongé sur son lit. Je lui envoyais des messages, des choses extraordinaires auxquelles je pensais très fort et qu'il aurait pu intercepter, je lui disais de penser à moi, que j'étais là, dans l'obscurité, là où il ne pouvait pas me voir, je lui disais que c'était le lendemain le grand jour ou alors très bientôt, qu'il fallait qu'il vienne me retrouver.
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