Commentaires

Le premier tome m'a fait conclure "c'est génial !", le second "Eh oh, Ame tu te bouges ?" et le troisième "Achevez moi..."

Non mais sérieusement, chacun des attraits de la sélection ont tous fini par disparaître les uns après les autres. J'avais qu'une seule envie : le finir le plus vite possible pour passer à autre chose. Limite je sautais de joie quand je m'approchais de l'ultime page 337.

America est clairement insupportable. Dans le premier tome, je la trouvais fraîche, authentique et drôle. Mais à présent, j'ai l'impression d'avoir affaire à une gamine dont l'immaturité m'a fait perdre patience. Si elle pouvait plutôt se focaliser sur les renégats, sur les castes, au lieu de ses préoccupations futiles qui se résument à ses amours compliqués (et qui m'ennuient franchement).

Ses airs de petites princesses dans son château m'agaçaient à un point ! Elle se tourne en ridicule rien que le premier chapitre.

Au niveau de l'action il ne se passe rien. Et ça c'est une véritable déception. Je pensais qu'il y aurait une guerre, du sang, des morts... au lieu de ça, on a le droit à des soirées pyjamas entre les filles de L'Elite, waouh ! Spoiler(cliquez pour révéler)Heureusement, il y a une fusillade pour pimenter le Verdict, avec en plus un prince froid pour qu'il y est un minimum de suspense. C'est le seul moment où je me suis sentie captivée mais ça n'a duré que quelques instants...

Je reste "team Maxon", faute de mieux, mais je ne suis absolument pas folle de son personnage. Pour un prince soit disant charmant, il ne me fait pas du tout rêver. Autant dans le premier et second tome, je le trouvais attachant et mignon, autant ici, il est fade et énervant. En fait, trouver un personnage qui ne m'énerve pas dans ce tome 3 risque d'être une tâche compliquée.

Peut être Céleste ? C'est la seule qui joue franc-jeu. Kriss, transie d'amour, je la trouvais pathétique. Elise est bien gentille mais sa présence est aussi utile qu'une plante verte dans une salle d'attente.

Que dire d'Aspen ? C'est une source d'ennui ? Je n'ai rien contre lui. Il est ce qu'il est : un garde royal sexy et le premier amour d'Ame. Mais je trouve son personnage tellement peu approfondi que je ne suis pas réellement attachée à lui. Dommage.

Les dialogues sont mortels.

« [...] Je pousse un cri émerveillé.

- Il pleut !

- C'est tellement beau.»

On est au summum de la poésie.

Bref, je trouve ce tome très très très très très très très très très en dessous du premier. Il ne fait qu'érafler tout ce qui est intéressant pour se focaliser sur ce qui est inintéressant. Il manque cruellement d'approfondissement sur des tas de plans. Tout se passe trop rapidement pour être crédible. C'est superficiel. C'est mièvre. Je trouve ça vraiment dommage parce que je ne garderai pas un très bon souvenir de la Sélection... Je dois avouer que je suis contente de comment ça se termine (peut être justement parce que c'est la fin ? ^^) mais j'aurais préféré qu'il se passe des choses AVANT pour que je puisse conclure sur une note rêveuse, plutôt que sortir ma mitrailleuse..

Une énorme déception !

J’ai lu les deux premiers tomes, La Sélection et L’Elite il y’a un moment déjà, mais je me rappelais bien de l’histoire et surtout, je savais que j’avais beaucoup aimées les deux premiers tomes, et que j’étais très impatiente de lire la fin ! Alors… Maintenant que je l’ai fini… Je suis juste immensément déçue. Qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce l’auteur qui à changée, où alors est-ce moi qui ait grandi et qui aujourd’hui se rend compte que cette série de romans est gamine, nunuche, superficielle et médiocre ?

Il ne reste plus que quatre jeunes filles dans la Sélection : Celeste, Kriss, Elise et America. Tout va se jouer maintenant, et les demoiselles sont prêtes à tout pour conquérir le cœur du prince Maxon. America, de plus en plus amoureuse de Maxon, à cependant encore du mal à se détacher d’Aspen. Et la révolte des Renégats fait toujours rage, menaçant tout le pays…

America est insupportable. Une nouvelle Elena Gilbert, qui passe son temps à passer de Maxon à Aspen. Avant, Aspen était mon favori. Aujourd’hui je le trouve terne, sans personnalité. Mais Maxon est toujours pire, qui est un sale abruti capricieux qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Tout se résout avec une incroyable facilité dans ce tome, tout est survolé. Mais en fait je crois que cela a toujours été comme ça et que c’est que maintenant que je me rends compte. Aucun des trois personnages principaux ne m’a plue. J’ai bien aimée Celeste dans ce tome, même si c’est ridicule la façon dont elle s’est toute à tout coup transformé en la meilleure copine d’America.

Surtout aujourd'hui je me rends compte que le principe de l'histoire... est juste écœurant. Il me rappel l'émission de télé minable qu'est Bachelor, où un homme doit choisir parmi une vingtaine de filles. Ce qui à mes yeux est la pire manière de rabaisser les femmes, les descendant au statut d'animal où d'objet. Eh bien dans ce livre c'est exactement la même chose et ça m'a juste écœurée. A l'époque, je ne connaissais pas Bachelor, donc tout cela restait hypothétique mais maintenant que je sais que cela arrive vraiment, je ne supporte plus ce thème. C'est monstrueux et sexiste. Je me rends aussi compte à quel point l'univers Dystopique et très mal approfondi en comparaison de la plupart des romans de Dystopie. Donc voilà, ce troisième tome est une énorme déception. Je pense que c'est parce que j'ai grandi depuis le tome 2 et que maintenant je me rends compte que cette trilogie est vraiment médiocre.

Je termine cette saga avec un goût amer dans la bouche.

AVERTISSMENT AUX FANS, à ne pas lire si la Sélection est votre perle....

Je viens de le finir et autant dire que je ne l'ai pas trouvé génial contrairement à ce qu'on peut dire de cette saga. Je m'explique.

América se retrouve enfin à deux doigts de la victoire. Il reste quatre canditates en liste toutes déterminées à se marier au prince Maxon même si les intentions ne sont pas les mêmes pour chacune. Quoi qu'il arrive, une seule sortira vainqueur mais pour América, la victoire semble difficlie puisque sa liaison secrète avec Aspen dure toujours et sa volonté de changer le monde est une menace envers l'autorité. En effet, les Rénégats attaquent plus fort le palais et menacent d'assassiner la famille royale. Le roi lui-même remet la Sélection en question et persévère sur sa voie, celle d'éliminer América au moindre faux-pas...

L'histoire en elle-même est d'une niaiserie totale par manque de profondeur et d'un bon nombre d'incohérence. En effet, le monde d'América est bp trop surperficiel, pas assez bien exploité. On sent que l'auteur mise plus sur la romance des protagonistes ce qui rend l'histoire encore plus enfantine qu'elle ne l'est en apparence.

América et Maxon avaient bien commencé au départ tant ils étaient attachants au premier tome. Et au deuxième, on découvrait un Maxon abattu par son père ce qui le rendait intéressant. Mais dans le troisième tome, on se lasse vite du jeu du chat et de la souris entre les deux tourteraux et ça nous fait rouler des yeux tant c'est lourdatif, omniprésent et répéttif.

En dehors de nos protagonistes, les autres personnages sont décidement des éléments de décors et n'ont aucune réelle importance dans l'histoire sauf Aspen, Georgia et le Roi mais le reste ne se démarquent pas en raison du manque d'analyse, de relief et d'orignialité sur les personnages. La peste Celeste n'en est pas vraiment une, elle fait juste pitié et ne s'affirme pas en tant que méchante. Cela m'a énormément déçue.

Dans ce roman, c'est un vrai monde de Bisous Ours. Bp trop de câlins, bp trop de personnages qui pleurent et bp trop d'amour. J'avais vite marre de cette niaiserie totale et de la passivité d'América qui est certes rebelle mais qui se cache au moment des combats et se concentre plus sur son amour envers Maxon. Un amour en plus qui est remis en question car celle-ci pense toujours à Aspen malgré ce qu'il lui a fait et c'est juste insupportable ce trio amoureux d'autant qu'on sait d'avance qui elle choisit à la fin.

Bien qu'on se doute avec qui elle finit, on sait alors cmt se finit l'histoire. Le dénouement ne permet pas de nous laisser douter tant l'écriture de l'auteur se lit sans surpise. Kiera Cass (ou la traductrice) a une écriture bp trop enfantine, pas assez bien recherchée car dans un monde de princesse, j'aurai imaginé un vocabulaire plus soutenu, plus riche et qui s'accorde au thème.

Au final, on a un méli-mélo des armes de notre époques et des costumes de l'ancien temps. Si on parle de soldat, pourquoi sont-ils armés de pistolets et non de lances ou boucliers? Ce n'est pas logique! C'est le gros point négatif que je reproche à ce bouquin.

Enfin, on se laisse entrainer par l'histoire même si je n'ai pas arrêter de rouler des yeux tant la romance était d'une niaiserie totale et ne me suis attachée à aucun des personnages. En tant normale, je n'aurais pas poursuivi mais j'ai persisité pour au moins le lire et exprimer le POURQUOI je ne comprends pas que cette saga aussi surperficelle et enfantine puisse avoir autant de succès.

Malgré ce jugement négatif, j'ai réussi à le lire en entier et souhaiterai lire la suite par curiosité. J'espère de ne pas avoir brisé vos peitis coeurs. Je ne fais que donner mon avis et ne nie pas que ce livre est à déconseiller pour celles qui n'aiment pas la romance, des personnages niais et enfantins et les mondes Bisous Ours où il n'y a quasiment pas de violence, de méchants et de manipulations. Mais ce n'est pas non plus un livre à jeter par terre, loin de là.

Que dire?

Pendant ces quelques années qui se sont écoulées entre la sortie de chaque tome une impression d'habitude c'était mise en place lire puis attendre, de nouveau lire puis encore attendre.

La sélection a atteint son apogée avec tout les bouleversements qui la constitue. Des situations aussi inattendues que les moments de rire qu'elles ont engendrées.

Du moment ou j'ai commencer à lire je n'ai plus lâcher mon livre tellement il est sublime.

Que dire de sa couverture, les trois sont aussi sublimes les unes que les autres et on peut mettre une images sur les fameuse tenues d'América.

C'est sous une fin sublime que cette aventure se termine mais je me ferai un plaisir de la relire encore et encore pour la redécouvrir.

Vient le moment d'ajouter un commentaire, et je ne sais pas si celui-ci va être positif ou négatif.

Cette saga me laisse perplexe. J'ai aimé et pas aimé à la fois...!

Je suis donc d'accord avec les commentaires négatifs, mais je comprends aussi qu'on puisse être accro à cette histoire. Être l'élue, parmi de belles "princesses" dans de magnifiques robes, d'un prince charmant que l'on doit séduire... je pense qu'on est toujours émoustillée par ça. Et puis les couvertures des livres sont vraiment attirantes! (Eh oui ça joue aussi)

L'action à la fin du livre s'est fait attendre et m'a procuré pas mal d'émotions. Spoiler(cliquez pour révéler)Surtout que ça démarre fort, avec Maxon qui se rend enfin compte du mensonge d'America avec Aspen, et Céleste qui se prend une balle en pleine tête. Mais... On dirait que ça s'est fini à la va-vite. Tout au long du livre, les autres personnages sont comme laissés de côté, Aspen est zappé, et America n'a pas assez de personnalité, c'est une héroïne passe-partout... et puis les Rebelles qui entrent tout le temps comme ça, du coup il faut se cacher le temps qu'ils cassent tout, c'était pas un peu bizarre ?

Je pense que ça aurait pu être une saga super, peut-être si ce n'était pas un récit seulement à la première personne, et si les rebondissements avaient été plus développés (?)

Bref, je ne sais pas. :3

J'ai essayé de ne pas le lire trop vite, histoire de le savourer. Mission Impossible. Je ne pouvais pas m'arrêter.

Dans ce dernier volet d'une trilogie inoubliable, éclats de rire, émoi, larmes et maintes et maintes émotions s'y mêlent à travers le récit merveilleux de Kiera Cass. Encore une fois, on se retrouve subjugué par l'histoire.

Cette auteure nous a fait douter durant trois tomes, encore plus dans celui-là, néanmoins, tout se finit bien

Spoiler(cliquez pour révéler) Hé oui, notre rousse rebelle finit avec notre prince au cœur tendre. Que j'en suis contente, pas vous ?

Des changements incroyables dans les comportements des personnages. Ces derniers évoluent, d'autres pas. On apprend à connaître plus profondément les trois autres candidates.

Spoiler(cliquez pour révéler)Surprise ! Céleste devient gentille... Grâce à notre héroïne, Céleste ouvre les yeux et se rend compte qu'elle n'a pas besoin de Maxon pour être célèbre...Elle y parvient toute seule ! Donc elle se désintéresse de la compétition

Kriss fait partie des Renégats... Elle est leur espionne, en quelque sorte. Seul imprévu : elle ne savait pas qu'elle allait tomber amoureuse de notre photographe passionné. Concernant Elise, rien de très nouveau. Elle a le sens du devoir, c'est à dire, elle doit épouser Maxon, pour l'honneur de sa famille. Rien avoir avec les sentiments amoureux.

Le Roi Clarkson ne change pas, il hait notre chouchoute du début à la fin. Quel imbécile ! En parlant d'imbécile, Kota aussi rentre dans cette catégorie. Le frère arrogant d'Ame ne se remet jamais en question. Certains campent sur leur positon.

J'ai pleuré à certains moments. De tristesse, comme de joie.

Spoiler(cliquez pour révéler)Joie : Les déclarations d'amour de Maxon sont tellement fortes qu'elles me touchent droit au cœur. Dégoulinant de romantisme, comme on aime !!!

Tristesse : Beaucoup de morts à déplorer. Le père d'América ( problème cardiaque), les parents de Maxon ( attaque des Renégats ), Céleste ( idem... Je n'arrive toujours pas à croire que je suis peinée par sa mort...)

Parlons un peu du premier amour d' Ame

Spoiler(cliquez pour révéler) Il retrouve l'amour avec Lucy. Oui, une booknode l'avait supposée, et elle avait raison. Trop mignon !!! Par contre, j'ai de la peine pour Anne, qui avait le béguin pour ce garde aux charmes ravageurs. Question : Qu'est-elle devenue ?

Un petit mot concernant les Renégats

Spoiler(cliquez pour révéler) Pour les Sudistes, on le sait déjà, ils veulent renverser la monarchie, sous entendu, tuer les candidates, la famille royale, et tout ceux qui s'y oppose. Sanglant, barbare violant, ils veulent faire régner la terreur. Pour les Nordistes, leurs intentions sont proches de celle de notre ancienne Cinq, maintenant Trois et bientôt Une, favorite : abolir cet infâme système de castes. Sans faire couler le sang. Des intentions nobles, si je puis dire. Ils voulaient dérober les journaux intimes de Gregory Illéa pour montrer à la population le véritable visage de leur bien aimé feu chef.

Pour conclure, cette trilogie m'a marqué à vie. Je ne regrette pas d'être tombée par hasard sur le premier tome. J'espère que Kiera Cass écrira d'autres trilogies, à la hauteur de celle que nous venons de terminer pour certains. J'aimerai aussi savoir ce qu'est devenue América et les autres. Une petite nouvelle prochainement, qui sait ?

http://wandering-world.skyrock.com/3220055551-LA-SELECTION-T-3-L-ELUE.html

L'ÉLUE est une lecture ultra rafraîchissante et passionnante, un ultime tome dans la même veine que ses prédécesseurs, à la fois émouvant, touchant et irrésistible. Kiera Cass est parvenue à nous délivrer un final parfait, qui me permet de qualifier sa trilogie de solide et d’inoubliable. L’auteure n’a fait aucun faux-pas. Tout est fluide, charmant et prodigieusement remarquable. LA SÉLECTION est une trilogie qui m’aura envoûté du premier au dernier volet. Les personnages, l’ambiance, la romance, l’univers ou encore l’écriture sont autant d’éléments qui vont terriblement me manquer.

Exactement comme ce fût le cas dans les deux précédents tomes, je suis tombé amoureux, pour la troisième et dernière fois, complètement amoureux d’America et de sa personnalité. Sincèrement, c’est une héroïne en or, comme on en voit rarement lors de nos lectures habituelles. Elle est drôle, adorable, sincère, déterminée, passionnée, douce, forte, humaine… A mes yeux, America n’est qu’une suite de qualités. Depuis LA SÉLECTION son caractère m’a ensorcelé, et L’ÉLUE n’a fait que me conforter dans l’idée que cette héroïne est juste magnifique. Si, dans L’ÉLITE, j’avais trouvé qu’elle se posait un peu trop de questions pour rien, tout cela appartient désormais au passé. America sait où elle veut aller et murit. Elle devient adulte. A la fois plus courageuse et un poil plus rebelle qu’auparavant, elle n’en devient que plus fascinante et attachante. America va réellement beaucoup me manquer. Ses réflexions, ses émotions toujours justifiées, ses choix et ses aventures m’ont ébloui et captivé du début à la conclusion de cette trilogie. Merci Kiera Cass d’avoir créé un personnage aussi époustouflant. America ♥

Au niveau des autres protagonistes, tout est également parfait. L’ÉLUE nous permet de nous identifier encore plus à Maxon et à Aspen, qui font chavirer nos cœurs en même temps que celui d’America. On se pose encore mille questions concernant la décision de notre héroïne et au sujet de ce qu’elle ressent. Par ailleurs, le fait que les deux jeunes hommes se dévoilent encore plus et nous coupent le souffle ne fait que rendre le choix de notre héroïne encore plus cornélien. J’ai adoré pouvoir en apprendre plus sur Maxon et Aspen. Au même titre qu’America, ils sont humains et terriblement touchants. On sent bien que l’auteure a tout fait pour leur conférer une certaine profondeur, ce petit truc qui rend des protagonistes réalistes et qui va faire qu’ils vont nous manquer. Et ça fonctionne. Ça fonctionne même très bien.

S’il y a autre chose concernant les personnages de ce récit que j’ai adoré, c’est le fait qu’Elise, Kriss et Céleste ne soient pas du tout exclues du récit. Bien au contraire, l’auteure profite de cet ultime roman pour nous délivrer de nouveaux aspects de leurs personnalités et faire en sorte que nous nous attachions complètement à elles. C’est un pari réussi haut la main puisque je me suis senti proche de chacune d’entre elles. J’ai été complètement subjugué par les liens qui se créent ou s’intensifient entre America et ses « concurrentes ». C’est un très joli virage qu’a choisi de prendre Kiera Cass ici, je trouve.

Côté romance, tout est éblouissant. L’auteure ne nous ménage pas et nous fait vivre les montagnes russes émotionnelles grâce à America et à ses sentiments. On doute, on panique, on s’interroge, et c’est tellement, tellement bon. Le truc qui m’a carrément fait craquer, c’est quand même le fait que Kiera Cass soit parvenue à faire avancer l’histoire d’amour de la trilogie naturellement et avec fluidité tout en nous livrant de nombreuses révélations sur l’univers dystopique de la saga. Tout est TELLEMENT bien maîtrisé que je me devais de souligner ce point. Nous avons le droit à une foultitude d’états d’âme et d’émotions, c’est indéniable, mais nous nous retrouvons également confrontés à un enchaînement de coups de théâtre et de surprises qui m’ont tout simplement coupé le souffle. C’était PARFAIT. L’auteure a totalement su trouver un équilibre entre romance et action. J’ai été ensorcelé par ces deux aspects, chose remarquable en elle-même. Tout est juste renversant, ce n’est pas plus compliqué.

On arrive à la conclusion du roman bien trop rapidement. Les pages défilent et on sent que notre temps en compagnie des héros est compté. Les derniers chapitres m’ont juste achevé. L’auteure en profite pour nous torturer un peu et nous assaillir de retournements de situation hyper haletants. Tout s’accélère une nouvelle fois, tout s’enchaîne, tout s’intensifie. La fin de L’ÉLUE est un concentré de chaos et de folie. D’une ligne à l’autre, nos sentiments sont pulvérisés, dévastés, brisés. On ressort de ces ultimes chapitres complètement vidés et choqués. Les derniers retournements de situation sont tellement surprenants et tellement bien écrits que je n’ai pu qu’adorer cette fin. L’épilogue est parfait également : chargé en émotions, plein de promesses et extrêmement cohérent. Merveilleux.

En résumé, L’ÉLUE, tout comme la trilogie LA SÉLECTION, est un roman qui m’a totalement conquis. C’est un point final extraordinaire et parfait à une saga qui l’est tout autant. Les héros, ainsi que leurs histoires et leurs états d’âme, vont énormément me manquer. Je suis très triste de quitter cet univers mais à la fois tellement, tellement heureux de connaître la fin de cette sublime trilogie. Kiera Cass est indéniablement une auteure à suivre. Sa saga m’a captivé de la première à la dernière page. L’ÉLUE est donc un roman que je vous recommande très chaudement, à l’instar de la trilogie en général qui, au final, s’avère être épatante et formidable.

Très bon dernier tome, au début je croyais connaître la fin, mais finalement il y a eu plusieurs chose auquel je ne m'attendais pas!

Je ne sais pas par quel miracle j'ai réussi à finir ce bouquin... Tout est plat, prévisible, cliché, ennuyeux... et j'en passe.

Je trouvais le premier tome original. Le deuxième redondant et inutile. Mais alors celui là est la quintessence même du livre imbuvable !

"Je t'aime moi non plus"... je reconnais qu'il s'agit d'un livre young adult, mais là, c'est complètement adolescent de 11 ans. Et du mauvais, qui plus est !

Je pense que l'auteure aurait pu se contenter de réduire l'histoire à un seul tome. Ainsi, elle aurait évité bon nombre de longueurs, de répétitions de mauvaise intrigue et ses tentatives de suspense mal ficelées.

Non vraiment, je ne suis pas convaincue du tout par l'utilité d'en avoir fait une trilogie. Je ne recommande pas.

Ce livre est l'exemple type de la trilogie qui tourne au désastre. Cass nous montre avec tout le talent dont elle est capable (c'est à dire pas beaucoup) comment créer une trilogie qui aurait pu se condenser en un seul tome.

L'intrigue de l'Élue est d'une platitude navrante. Cass avait commencé à nous titiller avec une possible guerre entre de deux factions renégates, une rébellion du peuple contre l’irascible roi Clarkson, bref, de l'action quoi ! Revenez un peu sur terre les amis ! L'Élue n'offre rien de tout ça. Toute l'histoire s'articule autour des déboires amoureux de l'héroïne avec le prince Maxon, qui s'intéresse de moins en moins à elle, au grand dam de notre America nationale (quoique je le comprends). Rangez donc votre adrénaline au placard, ici la seule chose qui fait monter la tension des personnages est le choix de la robe de bal de l'héroïne. "Mgnnnnh ! Robe bleue ou robe rouge ? Haaan j'hésite, quel dilemme !"

America atteint ici le summum de la nullité. Si dans le premier tome elle était une héroïne franche, droite avec de chouettes idéaux ; l'Élue l'a transformée en une peste capricieuse, indécise et insupportable. Dès le premier chapitre la pauvre perd toute sa crédibilité. On en rigolerait presque si le ton du roman n'étais pas aussi sérieux.

La crédibilité tient, parlons-en ! La narration déjà molle de base se prend complètement les pieds dans le tapis dès qu'il s'agit d’insuffler un minimum d'action dans le texte. Certes America est très douée pour nous décrire en long en large et en travers à quel point les abdominaux du prince Maxon la font fantasmer ; mais dès qu'il s'agit de raconter une course-poursuite dans les ruelles sombres du royaume d'Illeá ça tourne presque à la farce.

De manière générale la narration est beaucoup trop superficielle pour nous permettre de nous immerger un tant soit peu dans le récit. Le tout est très pauvre en descriptions (que ce soit de lieux, de sentiments, ou de personnages) et les événements s'articulent beaucoup trop autour des amourettes et autres problèmes futiles de l'héroïne ("Bouh hou ! Celeste c'est une vilaine pas belle ! Maxon la trouve plus jolie que moi !") pour qu'ils puissent être pris un minimum au sérieux.

Les événements s'enchaînent trop vite et sans aucune logique. Cass ne s'attarde jamais sur ce qui est intéressant (comme la guerre ou la menace rebelle qui plane sur le palais). D'ailleurs le principe de la Sélection perd totalement son charme dans cet ultime tome. Déjà qu'à la base, le féministe tapis au fond de moi trouvait cette idée quelque peu réductrice pour les filles, l'Élue nous gratifie de magnifiques prises de bec entre les sélectionnées pour savoir laquelle trouve Maxon le plus séduisant ou laquelle mérite le plus d'être déflorée par lui. On a presque l'impression d'être dans une basse-cour où les combats de poules se multiplient plus que de raison.

Par ailleurs, l'action est beaucoup trop centrée autour d'America. Je veux bien que l'histoire soit racontée de son point de vue, mais ça n'empêche pas que les autres personnages auraient pu avoir droit à un minimum de background derrière. Si Maxon - en tant que personnages masculin principal - s'en tire plutôt bien (et encore), tous les autres jouissent d'une présence aussi marquante et captivante qu'un rouleau de papier toilette.

Elise est transparente, Kriss fait office de rivale mièvre et clichée presque plus horripilante qu'America (tenante du titre), Aspen est - n'ayons pas peur des mots - carrément inutile. On pourrait même dire que sa présence ne sert qu'à rappeler de temps à autres qu'à la base la série était sensée mettre en scène un triangle amoureux (très discret étant donné la préférence évidente d'America pour Maxon et ce dès le début du tome 1). Celeste relève un peu la barre mais la pauvreté de la narration ne lui rend aucunement justice. Spoiler(cliquez pour révéler)À titre d'exemple, sa mort (au combien tragique) lors de la fusillade finale s'étale sur - tenez vous bien - une ligne. Et le plus drôle c'est qu'America s'en bat littéralement les steaks (alors que Celeste était devenue sa nouvelle meilleure amie pour la vie entre temps). Bien sûr Cass tente de temps à autre de pimenter son histoire avec quelques plot-twists (dont on voit venir la plupart à cinq kilomètres) mais encore une fois le manque de descriptions et la rapidité presque brouillonne avec laquelle elle enchaîne les actions clés ne permettent pas de ressentir pleinement les sentiments sensés être dégagés par ces retournements de situations. C'est limite si le scénario de la Reine des Neiges n'est pas plus travaillé que celui de l'Élue.

Je ne parle même pas de la police d'écriture qui est exagérément grosse afin de permettre au roman de dépasser les trois-cent pages et ainsi donner une illusion de contenu conséquent. Car pour ainsi dire il ne se passe finalement pas grand-chose dans le roman, car les scènes d'action sont très loin d'être en légions on déplore également les scènes d'interaction concrète entre les deux protagonistes (je parle des baisers, disputes ou autres scènes où il se passe quelque-chose, parce que c'est bien mignon les passages où Maxon raconte à Amercia à quel point son papa qu'il est méchant vilain pas beau, ou ceux où les deux compères parlent de la pluie qui tombe, mais on est pas là pour ça, entre vous et moi).

Au final l'Élue a un goût amer d'inachevé. Tout est précipité et bâclé. Des idées qui auraient pu être vraiment bonnes Spoiler(cliquez pour révéler)(comme le retour d'un descendant des Illeá par exemple) sont complètement laissées pour compte et n'ont finalement aucune incidence réelle sur l'histoire. Je ne vois pas pourquoi Kiera Cass s'est donné la peine de mettre sur pied (enfin... façon de parler) toute cette histoire de luttes contre et entre plusieurs factions ennemis du royaume si c'était pour la négliger à ce point. Il faut bien avouer que c'est mortel d'assister à trois-cent pages et quelques d’interrogations philosophiques du genre "est-ce que Maxon préfère les gentilles filles ou bien les pétasses", et on en redemande !

Car malgré moult critiques négatives je ne remet point en cause la capacité du roman à nous rendre complètement addict ! Par ailleurs je suis curieux de lire "The Heir". Je sens que je vais encore me marrer un bon coup.