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Marguerite se demanda ce que son frère essayait de faire. Elle lui posa la question dans sa tête, mais n'obtint aucune réponse. Cela lui permit au moins de déduire que sans la présence directe des requins elle ne pouvait pas communiquer avec lui. En essayant de capter le regard de son jumeau, son attention fut attirée par Jack. Il regardait Hosh avec suspicion. Étant placé à côté de lui, il avait vu qu'il avait fortement réagi à ce qui était arrivé à Quillo. C'est avec étonnement qu'il avait compris avant tout le monde que son cousin contrôlait les requins.
Marguerite vit Victa remonter de quelques coups de queue au-dessus de la foule.
- JACK ! prononça-t-elle.
Marguerite regarda son frère et le vit tendre le bras, la main ouverte, paume vers le haut, vers le bassin, comme s'il invitait Jack à passer devant lui. Il souriait à son cousin. Jack fixa le bassin, puis Hosh, puis encore le bassin. Il se dirigea ensuite vers la meneuse de jeu et parla avec elle quelques secondes. Marguerite la vit hocher négativement de la tête. Pendant ce temps, Nascar décrivait religieusement les faits et gestes de Jack et se perdait en conjectures sur ce qui se passait. Le visage et le coup du fils d'Usi prirent une teinte écarlate, comme celle d'un homard cuit, puis virèrent au blanc, tellement il était en colère. Il se maîtrisa tant bien que mal et se dirigea vers les souverains. il fit une profonde révérence à Una et à Usi et annonça d'une voix forte qu'il renonçait à relever le défi de la traversée du bassin.

We've all seen the stars in the sky.
Solitary and bright. Watching over us day and night.
It is believed that you can wich upon a star.
However, for them to grant it, a sacrificed is required.

When he walked into the staging room, Marlow couldn't help but stare. He was luminous in the Sun King costume -- outfitted in a suit that ressembled gloden armor, a circlet glinting in his chesnut curls and golden paint shimmering on his warm brown skin.He looked like a hero out of a fairytale -- wich, Marlow supposed, the Sun King was.

They say summer storms in Caraza bring more then rain. When lightning crackles across the sky and the air gets thick enough to chew, it means trouble isn't far behind.
Marlow wasn't one for the superstitions, but when the sky broke open the moment she stepped onto the dock at Breaker's Neck, even she had to admit the timing was portentous.
On the muddy isthmus below the dock, husks of rust and steel sat beached like whale carcasses, some of them nearly intact and some already gutted. Laborers stripped the hulls like scavengers picking the bones of some great behemoth, the crash of falling debris indistinguishable from thunder shaking the sky.
generally, Marlow avoided Breaker's Neck as much as possible, and not jusr because of the noise and the thick stench of scorched metal and brine that emanated from the ship-breaker's yard. Most parts of the Marshes were loud and smelly, but Breaker's Neck presented an additional threat -- it was Copperhead territory. A dangerous place for anyone in the Marshes to find thmselves, but especially risky for Marlow.
But it wasn't like she had much of a choice. This case had dragged on for almost two weeks, and time was up. Tonight was the grand premiere of The Ballad of the Moon Thief, and if its prima ballerina had any hope of performing, Marlow was going to have to brave the danger.

Nous nous rapprochons de cet endroit particulièrement vide de l'espace où les seules traces des civilisations sont les ruines d'Akropolis. Pour se rendre dans le proche univers, il est nécessaire de trouver une région vide de l'espace, puisque tout objet se trouvant dans le champ du moteur se trouvera entraîné avec lui. Malheureusement, nous n'aurons pas le temps d'examiner les ruines. C'est vraiment dommage, parce qu'elles font partie des plus intéressantes et des plus anciennes de ce cosmos. Au moment de la traversée, une grande flotte doit faire face à une réalité terrifiante. Elle doit se servir des vents de la nébuleuse pour augmenter sa vitesse jusqu'à la bonne proportion de la vitesse de la lumière. Ainsi, elle peut être projetée à travers le brouillard de la mort, de cet univers dans le suivant comme un boulet lancé du fût d'un canon. Pour être honnête, cette idée m'effraie et j'ai du mal à la regarder en face. Dans ces moments là, les questions triviales de l'existence disparaissent et on se concentre exclusivement sur un objectif supérieur. C'est, comme l'a formulé le philosophe de l'artifice, Photozeiger, le grand problème philosophique: nous sommes confrontés à une tempête cosmique terrible. La possibilité que nous soyons démembrés par des forces plusieurs trillions de fois supérieures aux nôtres se présente à nous. Mais, tant que ces inquiétudes personnelles n'envelopperont pas totalement nos pensées, tant que nous continuerons dans une considération esthétique de la réalité, les aspects les plus purs du Soi traverseront le Chaos et comprendrons calmement les idées cachées derrière le grand pouvoir qui menace de nous écraser. Il y a du sublime dans cette contemplation.
Nous arrivons demain.

- Soyons bien clair, dit l'Homme dans l'ombre, mes associés et moi sommes des capitaines de l'industrie. Nous n'avons rien à faire des sentiments. Que cet enfant ait droit à la liberté ne nous concerne pas. La seule chose qui nous intéresse c'est de préserver nos intérêts.
- Je ne suis pas un sentimental. Alors, vous voulez que je traque un enfant ?
- En effet.
- Un enfant ordinaire ?
- Loin de là.

Carnassus: porte des empires, nommée en l'honneur du baron qu'on avait retrouvé pendu à un portique le jour de ses soixante-dix ans, parcequ'il ne supportait plus le monstre qu'il avait céé. Le coeur d'acier d'une ville était autrefois la crypte d'un empire défunt: celui de sa majesté la reine Arcadmius IX. Ils étaient des millions enterrés là dans une ruche de chambres à vide. Quand la princesse Malvia III était morte d'ennui, on l'y avait placée, serrant toujours le panceau de son amant mort et l'épée de son mari. Quand la moitié de sa famillr avait été décimée par une épidémie de rire, ils y avaient été inhumés, la grimace hideuse déformant encore leur visage. Quand la jouissance de la mégacrypte avait été transmise à la Royal Transit Authority, la légion décharnée qu'elle contenait avait été brutalement tirée de sa torpeur. Les nouveaux propriétaires avaient entassé des couches d'habitations de fortune sur la crypte. Par dessus, ils avaient boulonné des chantiers navals, des radoubs, le grand aéroport et, de là, s'étaient dressés des millions de grues et de portiques. C'est à un des ses portiques que pendait le baron Carnassi: le pauvre homme ne supportait plus le ballet incessant des navires pleins d'étrangers; l'acier colonisant l'obscurité veloutée à la manière d'un corail. En outre, il était déprimé.

Que pouvons-nous vraiment savoir de la vérité? De la réalité? Vous lisez un livre - cela, au moins, est exact. Il s'agit d'un récit basé sur les confessions d'une des plus grandes âmes de tous les espaces temps. Bien que la question de la survie de mon héros (comme celle de sa présence quelque part dans l'espace temps) reste un mystère.
Que M. Francisco Fabrigas ait vraiment été le plus grand explorateur humain restera sujet à débat pour les érudits des générations à venir, tandis que la question même de l'existence d'une "âme" chez une créature humaine pourrait bien survivre à l'espace temps lui-même.
Contentons -nous donc de dire que vous lisez un livre... Et si, en fait, ce livre va vous être lu, eh bien... nous n'en dirons rien.

The yooung man stopped. "I insisted on introductions and failed to provide my own." He bowed. " I am Ronodin the Dark Unicorn."
Kendra stared at him in shock. Bracken had been looking for Ronodin!
"You look surprised," Ronodin said. "You've heard of me?"
"Kind of", Kendra said, not wanting to give anything away. Was he like Bracken? Could he see her mind?
"I know plenty about you", he said. "I captured your boyfriend."

Knox knelt down and pulled the saucer of milk out from under the bush. The insects cleared away and the milk sloshed gently, not spilling. Knox lowered his face and sniffed. It didn't smell rotten.
"Are you going to taste it?" Tess asked.
"Are you daring me?" Knox replied.
"Sure" Tess said.
Knoxlowered his face to the saucer, felt his puckered lips brush the creamy surface, and gently slurped. The inrush of air carried a milky spray into his lungs, and he coughed a little, but he also swallowed some.
And suddenly there were fairies everywhere.

a man and a woman enter the lobby and approach the front desk. All eyes follow their progress across the Persian rugs. The man colossal in buil and stern of jaw, wears a fedora tipped low over his brow. When he reaches for a billfold from the inside pocket of his double-breasted pin-striped suit, the panicky thought occurs to the desk clerk that perhaps the man is reaching for a pistol. His black-and-white wing-tip shoes don't look jaunty. They look dangerous. He makes half the men nervous, and the other half-angry. He's the kind of man who could crush you beneath his feet, ans he knows it.
But oh, is he beautiful.
His lady friend even more so.
She Wears a tailored, belted suit of deep blue that fis her better than skin. Her figure is the sort that makes other women give up altogether. From the waves of dark hair, coiffed and coiled under her cocktail hat, her wide, long-lashed eyes peering out through its coy little veil of black netting, down to the seams of her silk stockings disapearing into her Italian leather pumps, she is arrestingly beautiful. Impossibly perfect. The scent of her perfume spreads its soft fingers across the lobby. Everyone here, man and woman, surrenders to their awareness of her.
The tall man knows this, and he's none too please about it.

Who am I ?
"I was hoping my presence would jog your memory," Seth said.
Tell me who I am !
"You're my assistant," Seth said. "I've been looking for you"
Your assistant ?
"I wasn't sure at first," Seth said "I had to be certain how long you've been here ?"
Not sure. Too Long. What's my name ?
"Reggie" Seth invented.
What's your name ?
"I'm Seth. I've been looking for you."
You found me

As she rounded a boulder, Bracken came into view inside a circular cage with a conical top. Unlike the other prisoners, he did not turn away as she approached. Desoite his ragged surrounding, he looked healthy and fairly clean and didn't even squint. He seemed at home in her light. Leaving Ezabar behind, Kendra ran into the cage.

"Please let this me real" Bracken said.

The pale color in the sky hinted at the coming dawn. Kendra approa hed the side of Crescent Lagoon, where the Hymalayan cyclopses had gathered. The ocean was the calmest, Kendra had seen it, the lagoon a silver pond in the predawn of twilight.

sachez que j'ai entendu
et je ne répondrai pas

je continue ma descente
je ne suis pas seule

nous soignons les plaies ouvertes
qui rongent notre peau
et d'où s'échappe la fumée même
du feu qui a détruit
la beauté du monde

la plaie
s'élargira
chaque fois
que nous y retomberons
et chaque fois
nous y retomberons

La soeur se promène d'un pupitre à l'autre, pour observer l'évolution du travail de chacune. Elle a commencé par l'autre rangée, mais voilà qu'elle approche ; taches et pâtés n'échapperont pas à ses yeux d'aigles survolant les pages. Quel fiasco, lorsqu'elle verra l'horrible traînée noire dans le cahier ! Quelle punition donnera-t-elle, cette fois? Flora tourne vite la page, reprend à la première ligne, mais en soulevant le poignet et en le pliant de telle sorte que la manchette ne touche pas l'encre fraîche : position exigeante et douloureuse, mais qui lui permet de former une calligraphie propre et nette.

Deux jours plus tard, Ariel quitte enfin la maison et le calme revient définitivement. Plus de bave de bébé sur tous les meubles ni de cris de terreur au milieu de la nuit et, surtout, le siège de toilette est désormais toujours baissé. Nous n'avons jamais eu d'hommes dans cette maison, nous ne nous sommes donc jamais habituées à ce que la lunette soit relevée. Il faut donc l'avouer, Jasmine, Belle et moi avons toutes, au moins une fois, au milieu de la nuit, plongé dans la cuvette. Évidemment, un flot de mots grossiers en a résulté et nous nous imaginions que Max s'esclaffait de notre maladresse, caché entre les draps dans l''ancienne chambre de sa blonde. Lui de son côté, nous jure qu'il ne faisait jamais exprès et que jamais il ne s'est rendu compte de nos plongeons, mais nous doutons foncièrement de sa franchise.

- Chapitre 8, p.119 -

"Who us that?" Seth asked, wondering if it could possibly ne Agad.
Kendra started laughing. "Nobody told you?"
"What?"
"You're going to love this. Grandma ans Grandpa Larsen invited Them."
"Who?"
"Your favorites cousins."
"No," Seth said. He didn't want to speak the name but couldn't stop himself. "Knox?"
Kendra nodded. "And Tess."

Elle sentit soudain une présence près d'elle et se retourna pour se retrouver face à un grand homme au regard perçant. Il avait le nez droit et les lèvres sévères qu'entouraient une barbe de quelques jours. Des cheveux bruns tombaient en mèches sur son visage, dissimulant à demi une cicatrice qui en barrait tout le côté gauche. Cette marque blanche sur sa peau bronzée lui donnait un air mauvais que démentait l'éclat rieur de ses yeux de jais.

(Malek ;)

La dentition permettait d'évaluer un adversaire : s'il avait toutes ses dents, cela laissait entendre que personnes n'avait pu lui porter de coup assez fort pour les lui briser. Or, les dents de celui-ci étaient bien alignées... et blanches. Étonnée, Éli fronça les sourcils, oubliant un instant qu'elle était censée avoir peur. Blanches! Depuis quand un brigand s'occupait-il de son hygiène buccale?

Les pas s'arrêtèrent et l'assaillant ouvrit à la volée la mince portière de bois qui alla violemment frapper la cloison, provoquant un hurlement collectif des occupantes. Une silhouette noire, plus large que la portière, se détacha dans l'encadrement. Le cri qu'Éli se préparait à pousser pour laisser croire à son enlèvement lui resta coincé dans sa gorge.

Très habiles à se faire passer pour des hommes, ses soeurs déguisées en bandits ou mercenaires, devaient aisément parvenir à tromper les soldats. Or, le visage qui se penchait dans la pénombre de la cabine n'avait rien de féminin : c'était celui d'un homme, d'un vrai.

Le pharmaceutique, c'est vraiment lui qui se préoccupassionne de ta santé. C'est vrai qu'il t'enlève rien, il te donne! Et c'est facile pour lui, il a tout. Toi, chez toi, t'as une petite boîte au mur avec un miroir et t'appelles ça une pharmacie... Waff! C'est rien... Tu devrais voir ça chez le pharmaceutique... Les murs sont pleins de bouteilles, de flocons et de petits pothicaires partout... Et il s'amuse à travers tout ça... Il batifole... Il a tout pour guérir.

-Extrait de Médicalmant parlant

-L'amour commença le conteur d'une voix grave mais forte, l'amitié. Ces mots revêtent-ils encore une signification pour nous? À tort et à travers, nous les disons, nous les digérons nous les recracjons comme on se débarasserait de vulgaires os de poulet. Pourtant, rien n'est plus puissant que le vrai amour. Rien n'a plus de valeur qu'un véritable ami. Plus puissants que nos armées, que nos gouvernements, plus précieux que l'or, plus puissant et précieux même que l'ombre et la lumière. Bien malheureux qui ne connaissent jamais ni l'un qui l'autre. Ayons pitié d'eux.

Ces mots firent sourciller l'assistance sur laquelle le vieil homme braquait un regard comme une menace.

-Les plus importantes réalisations dans la vie sont celles nées de l'amour et de l'amitié, comme d'ailleurs les plus grandes histoires. C'est justement une histoire qui m'amène aujourd'hui devant vous. Ce soir, je vous raconterai la chance qu'un homme a eu de connaître l'amour et l'amitié. En fait, d'aucun diraient de cet homme que ce fut son seul talent que d'aimer et d'être aimé. Cependant, dans cette histoire comme dans toute chose, la lumière côtoie l'ombre et cet homme sera testé à l'aulne de son amour et de ses amitiés. Des forces puissantes et terribles seront à l'oeuvre dans ce conte qui débute ici-même... à Blithmore, encore qu'il n'ait jamais été ouï en ce lieu et ne le sera jamais plus après ce soir. C'est l'histoire d'un homme, Henry Vestin, et d'un femme, Isabelle Oslan, et de ceux qui ont partagé leur vie.

-Vos noms? gromella le brigadier, un ordre plus qu'une question.
-Je suis Robert, se présenta Ruther, et voici Brad, Ian, Jennifer et Jennifer se trouve mal en ce moment à l'arrière de la voiture... Pauvre chérie. C'est la consommation.
-Alors qui est-elle? demanda le vétéran en chef, sa main dans un gant noir levée vers Maggie.
-C'est Jennifer.
Les yeux glacés comme le pergélisol, le brigadier arrêta un regard des plus insistants sur Ruther.
-Vous disiez que Jennifer était malade.
-Elle l'est répondit Ruther d'un ton qui cherchait à prévenir tout dialogue conflictuel, mais c'est une autre Jennifer, il y en a deux.
-Et lui qui est-ce? vint la question suivante avec un doigt pointé en direction de James.
Ruther suivit la direction que pointait ce doigt et trouva le visage de James, puis fit le chemin inverse vers le brigadier auquel il fit un sourire plein d'assurance, et d'un geste dedaigneux, il présenta James.
-C'est notre Jimmy. Un sourd muet qui a la tête tellement vide qu'on se demande comment il arrive à comprendre quoi que ce soit. Mais il vous et cuisine pour nous.

-Lord et Lady Brandt, commenca-t-elle. Je vous présente monsieur MacBain, le fiancé de votre nièce, termina-t-elle avec une légère fluctuation dans la voix.

Le visage d'Henry prit aussitôt une teinte rougeâtre qui ne laissait rien présager de bon. Quant à Aidan, il ne put cette fois-ci dissimuler son effarement. De toute les filles de la haute noblesse, il avait fallut qu'il tombe sur la nièce de ce diplomate.

Il en était à ces réfléxions peu amène lorsque du bruit provenant de la pièce adjacente attira son attention. Il supposa qu'il s'agissait des bonnes qui remontaient de l'eau chaude pour Adélaïde. Malheureusement, ce n'était pas le cas, puisque la porte s'ouvrit en coup de vent, livrant passage à Lord et Lady Record. Aidan soupira. Dire qu'Elsie Record semplait courroucée était un euphémisme, car elle était littéralement hors d'elle.

Avant que les nouveaux arrivants n'aient eu le temps de lui faire part de leur indignation, il prit la parole.
-J'ai l'intention de l'épouser, déclara-t-il d'un ton sec.