Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 096
Membres
1 015 288

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

le louvart



Description ajoutée par masquedor 2022-01-09T16:23:43+01:00

Résumé

Tiennot, à l’âge de 12 ans, a été témoin du dernier passage des loups dans les Vosges, durant l’hiver 1936-1937. Il a même pu les pister, aidé par le père Viaud, un vieux coureur des bois, ainsi que par ses camarades de la patrouille des Loups Blancs, Scouts de France et amoureux de la nature.

Contrairement à sa réputation, le loup n’est pas un animal malfaisant : les Loups Blancs en sont persuadés, puisqu’ils ont délibérément choisi d’appeler ainsi leur patrouille. C’est donc ensemble, lors de leur apprentissage scout, qu’ils vont contribuer à sauver les loups des « viandards », pour qui ces animaux ne sont que de beaux coups de fusil à tirer.

Une quête aussi dangereuse que passionnante commence alors pour eux. Elle sera à l’origine de nouveaux contacts humains, de nouvelles expériences fraternelles, d’une redécouverte de la nature et même de rencontres fantastiques entre le loup et le narrateur…

Tiennot et ses amis vont ainsi mettre à l’épreuve leur amitié, leur savoir-faire et leur amour de la nature lors de leurs premières expériences de jeunesse. Tiennot lui-même méritera-t-il ce titre honorifique de Louvart, dont le père Viaud l’a gratifié ?

Afficher en entier

Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par masquedor 2022-01-09T16:27:59+01:00

" Les Loups Blancs se déplaçaient donc au complet et en grande tenue pour escorter leur hôte. C'était tout naturel. Par la suite, il était également invité à un événement qui ajouterait aux réjouissances du jour de Noël, puisque ce jour-là serait aussi celui de notre Promesse – ainsi en avait-il été décidé à la Cour d’Honneur.

Nous trouvâmes notre invité occupé à préparer sa potion, qu’il appelait foutraloup. Il nous accueillit avec un sourire entendu ; chaque fois que nous le voyions, nous avions le sentiment très net qu’il attendait notre venue en partageant notre secret, comme si une sorte de télépathie – à cette époque, je ne connaissais pas ce mot ! – existait entre nous et lui. Mieux vaut parler de communion d’esprits née d’intentions partagées :

– Quand ils sentiront ça, les loups, ils foutront le camp aux trente-six diables !

Si son assurance n'avait pas été contagieuse, nous l’aurions néanmoins trouvée en examinant et en reniflant cette étrange mixture qui glougloutait dans un chaudron placé dans l’âtre. Même sans être loup, il y avait de quoi refluer par réflexe, je vous le jure ! Le père Viaud avait alors toutes les caractéristiques d’un sorcier d’antan, tandis qu’il remuait avec une longue spatule de bois la foutraloup, qu’il allait parfois jusqu'à goûter d’un air connaisseur :

– Y en a plus pour bien longtemps, mes gaillards !

– Pouah ! me glissa Pierre. Moi, je refuse qu’on me dise ce qu’il a mélangé avec quoi pour obtenir ça !

– C'est certain, dis-je sur le même ton. Si les loups s’enfuient, c’est parce qu’ils ont trop peur qu’il leur en fasse boire !

L’oreille fine du vieil homme avait certainement perçu la remarque du CP car il émit son petit rire grinçant, sans paraître se vexer.

Pour ma part, cette préparation me faisait penser à cette loubade dont m’avait un jour parlé mon défunt grand-père : c'était aussi une sorte de potion, voire de pommade selon certaines régions de montagne, que l’on préparait dès l’hiver naissant pour guérir les morsures de loups. Le père Viaud, pour sa part, préférait prévenir plutôt que guérir et c'était dans cette très claire intention qu’il préparait, en vieux sorcier moderne, sa propre mixture.

Dès qu’elle fut « prête » – c'est-à-dire capable d’empuantir l’atmosphère mieux que n’auraient su le faire les sanies de cochon que l’on répandait au printemps sur les herbages –, le père Viaud en remplit trois de ces énormes bombonnes de verre serties dans des contenants d’osier, récipients particulièrement en usage dans notre région. Le temps de les charger sur le traîneau et nous voilà partis sur les traces des loups.

Enfin, si l’on peut dire… En effet, ces traces, nous n’en découvrîmes aucune qui fût exploitable. Même celles aux abords de la ferme de Fernand, figées dans la neige par le gel, étaient trop anciennes pour constituer une preuve tangible du passage des carnassiers. Certes, ils avaient hurlé dans le proche voisinage mais d’où exactement ? Impossible de le dire : les vallées de la Combeauté, rivière qui traversait toute la commune du Val d'Ajol, étaient suffisamment encaissées pour répercuter n’importe quel son. Même les chouettes effraies pouvaient y donner d’impressionnants concerts ! Revenir sur d’anciennes pistes déjà relevées ne nous apprit rien de neuf. On se contenta donc de répandre la foutraloup dans ces lieux où, nous en étions sûrs, des loups étaient déjà passés.

– Au fond, c’est de la veine pour eux, dis-je. Comme ça, les chasseurs n’auront pas plus de chance que nous.

– Mais eux, ils ont des chiens, remarqua Fernand.

– La foutraloup va les dépister, assura Henri, avec une confiance qu’il ne partageait peut-être pas autant qu’il le prétendait.

Fernand, Jacques et Alain avaient préféré garder leur opinion pour eux. Quant à Pierre, il jetait des coups d’œil inquiets vers tous les points de l’horizon, comme s’il s’attendait à ce qu’une meute de fauves affamés se jetât sur nous.

Des sentiments contradictoires se bousculaient donc dans nos esprits lorsque, l’épandage terminé, nous redescendîmes dans la vallée..."

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 1
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode