Extraits

- Vous ne me donnez pas le choix, dit l’officier.

Ses doigts se crispèrent sur son minicran. Une goutte de sueur roula sur sa joue.

La pharmacienne prit un ton venimeux.

- Vous n’avez aucune idée de ce que c’est, de ne pas avoir le choix.

She was a girl. A living girl, smart and sweet and awkward and unusual, and she was worth far more than they could ever realize.

‘’It's all right‘’, said Wolf. ‘’You loved her. I would feel the same if someone wanted to erase Scarlet's identity and give it to Levana's army.‘’

Scarlet stiffened, heat rushing into her cheeks. He certainly wasn't insinuating...

‘’Aaaaw‘’ squealed Iko. ‘’Did Wolf just say that he loves Scarlet ? That's so cute !‘’

« Sentant ses genoux se dérober sous elle, Cress se raccrocha à ses avant-bras.

— Vous êtes venu à mon secours ?

Il lui adressa un sourire étincelant. Il n’avait jamais autant ressemblé à un héros intrépide.

— Ne prends pas cet air étonné. (Lâchant sa canne, il la serra dans ses bras, l’arrachant à Loup et la décollant du sol.) D’après ce que j’ai compris, tu vaux une fortune au marché noir. »

Une fois impératrice, la reine Levana ferait assassiner l’empereur Kaito, prendrait les rênes du pays et s’en servirait comme tête de pont pour regrouper son armée avant d’envahir le reste de l’Union. Elle ne s’arrêterait pas avant d’avoir la planète entière sous son contrôle.

- D'accord, dit Cinder. Que suggérez-vous ? Vous en savez manifestement beaucoup plus que moi sur ces affaires de révolution, alors éclairez-moi, s'il vous plait, grand père.

Le Dr Erland attrapa sa casquette posée sur un petit bureau et le vissa sur son crâne.

- Vous pourriez commencer par apprendre le respect sans quoi personne ne voudra jamais croire que vous êtes de sang royal.

- Très juste. Les mauvaises manières sont sûrement la première cause de l'échec de la plupart des révolutions.

- Vous avez fini ?

- Je commence à peine.

Parce que s'il y avait bien une chose que Cress savait à propos des héros, c'est qu'ils étaient incapables de résister à une demoiselle en détresse. Et elle était sans doute la plus en détresse des demoiselles.

- Je sais, je suis désolée. Mais je me suis dis que vous avez peut-être raison. Peut-être que le destin n'existe pas Peut-être qu'il y a simplement des opportunités et ce qu'on choisit d'en faire. Je commence à croire que les grandes histoires romantiques n'arrivent pas par hasard. que c'est à nous de les écrire.

- Vous avez dit que les habitants de la Lune avaient besoin d'une révolutionnaire. (Elle bomba le torse et le regarda droit dans les yeux.) Alors, je vais me rendre sur la Lune et déclencher la révolution.

Décidément, être humaine s'avérait aussi amusant qu'elle l'avait toujours pensé.