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Commentaires de livres faits par lilou68

Extraits de livres par lilou68

Commentaires de livres appréciés par lilou68

Extraits de livres appréciés par lilou68

— Sentir ton corps contre moi me manque. (S’humidifiant les lèvres, il serra sa taille.) Comme sentir ton cœur battre plus fort quand je te touche.
Il déglutit, ferma les yeux et respira son parfum enivrant de jasmin. Quand il rouvrit les paupières, il lui prit le visage entre les mains et ajouta d’une voix plus basse, encore plus douce :
— Je veux prendre mon temps avec toi, frôler du bout des doigts tous les points qu’il a négligés. Il ne t’a jamais aimée comme tu le mérites. Laisse-moi aimer chaque partie de toi. Ton esprit… (ses doigts sillonnèrent son cou). Ton corps… ton cœur… tes cicatrices… (Ses mains descendirent vers sa taille.) Tes petites manies… ton quotidien… tes pensées… tout ce qui fait que tu es toi. Donne-moi tout, Emily.
La gorge nouée, elle tremblait de la tête aux pieds. Elle s’écarta en évitant son regard.
— Je ne peux pas faire ça avec toi, Gavin. Nous… nous ne pouvons pas faire ça, dit-elle d’une voix faible. (Il voulut se rapprocher d’elle mais elle recula.) Dis à Olivia qu’on se rejoint à la maison.
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— Alors que veux-tu de moi, Gavin ? demanda-t-elle.
Il lui prit le menton pour l’obliger à le regarder.
— Mais enfin, Emily, c’est nous que je veux ! Tu es faite pour moi, pas pour lui, railla-t-il. Chaque partie de toi est faite pour moi. Tes lèvres sont faites pour m’embrasser, tes yeux sont faits pour me voir te regarder au réveil, dans mon lit, tous les matins, et ta bouche pour prononcer mon nom. Je suis plus sûr de nous que d’avoir besoin d’oxygène.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
— Qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle d’une voix faible, presque tremblante.
Il s’arrêta à quelques pas d’elle.
— Il faut que je te parle.
— Nous n’avons rien à nous dire, déclarat-elle en lui tournant le dos.
— Il y a des tas de choses dont nous devons discuter, retourne toi, Emily, murmura-t-il d’une voix autoritaire et masculine.
Le ton qu’il venait d’employer figea un instant son cœur. Elle pivota sur elle-même et le regarda droit dans les yeux. Il la scrutait comme s’il essayait de lire dans ses pensées, si bien qu’elle se sentit nue. Il était si séduisant, dangereux et totalement sûr de lui qu’elle en fut bouleversée. Malgré son arrogance, sa requête la projetait dans une spirale de désirs. Comme une adolescente rebelle défiant ses parents, elle croisa les bras et attendit qu’il parle.
— Est-ce que tu sens ma présence quand je ne suis pas là,Emily?
Choquée, elle rit nerveusement.
— C’est quoi, cette question ?
— C’est celle que je te pose, grommela-t-il, parce que moi,oui.
— On recommence avec ça ?
— Oui. Maintenant sers-toi de tes jolies lèvres pour répondre à ma question, exigeat-il en faisant un pas vers elle.
Son armure de verre éclata dans un élan de désir. C’était le point de rupture. Elle n’allait plus nier ses sentiments. Gavin l’avait poussée à bout, elle ne pouvait plus faire demi-tour. Son ventre se noua à l’idée de ce qu’elle s’apprêtait à confesser.
— Tu veux l’entendre de ma bouche ? siffla-t-elle.
Il la sentait si fort en cet instant. Dans un moment d’effronterie, il fit le geste qui allait assurément l’enflammer : il pinça sa lèvre entre ses dents en la fixant dans les yeux.
— Oui, je veux l’entendre de ta bouche.
— Très bien ! J’ai autant envie de te baiser que tu as envie de me baiser, Gavin, bafouilla-t-elle sèchement. J’en ai envie depuis la toute première fois que je t’ai vu. Je rêve de toi. Je te sens quand tu n’es pas avec moi. Je me suis même masturbée en pensant à toi. Voilà, tu es content ?
Zut, il ne pouvait pas compter le nombre de fois où il s’était caressé en pensant à elle, mais ce n’était pas la réponse qu’il attendait. Son visage afficha un mélange de stupeur, de colère et de vexation.
— Non, ça ne me va pas. Tu crois que j’ai juste envie de te baiser ?
Elle éclata de rire.
— Arrête ton char. Qu’est-ce que ça peut être d’autre ? Je sais qu’il m’arrive d’être naïve mais je ne suis pas idiote, Gavin.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
— Après notre brève aventure, je n’aurais jamais imaginé que Dillon soit le chanceux qui passe une bague à ce joli doigt.
Respirant difficilement, Emily déglutit sans cesser de le scruter. L’audace avec laquelle il exprimait sa détermination inébranlable était si séduisante qu’elle eut l’impression de sentir le sol trembler.
— J’étais saoule, murmura-t-elle. Je… j’avais besoin de ça pour tirer un trait sur toi.
Sans lâcher son menton, il passa lentement le pouce sur ses lèvres et poursuivit d’une voix aussi basse qu’elle :
— Trésor, tu vas tirer un trait sur moi aussi bien que j’ai réussi à le faire avec toi. C’est impossible.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
— Attends, tu t’en vas ? Tu vas me laisser tout seul ici ?
— Tu es un grand garçon. Je crois que tu vas trouver de quoi occuper ton après-midi.
Il rit puis se renfrogna.
— Je me disais que c’était l’occasion de faire amende honorable.
— Faire amende honorable ? Pourquoi ?
— Pour mon comportement, la dernière fois. Je suis désolé de t’avoir mise dans l’embarras mais… (il baissa la voix et la regarda dans les yeux)… je n’ai aucun regret. J’assume ce que je ressens pour toi, Emily. Mes sentiments sont bien réels, et je ne peux pas les nier. Malgré tout, j’ai vraiment envie que nous soyons amis.
Elle déglutit, et répondit d’une voix également basse :
— Gavin, nous en avons déjà parlé et…
Il l’interrompit en se rapprochant.
— Cette fois, je te le promets. Je te jure de ne plus rien dire ou faire qui te mette mal à l’aise. Je voulais te dire clairement ce que j’éprouvais. Voilà, c’est fait. (Il recula de quelques pas nerveux, sans la quitter des yeux.) Tu me subjugues pour une raison que je ne m’explique pas, et que je ne m’expliquerai peut-être jamais. Je te trouve remarquable… (Il prit une profonde inspiration.) Quelque chose te distingue de toutes les femmes de ma connaissance. Et pour cette raison, je suis prêt à mettre mes sentiments de côté. Juste pour être auprès de toi…

Avez vous apprécié cet extrait ? +6
— C’était plutôt amusant, dit Gavin en se penchant en travers de la table. Au risque de me répéter, tu es une jolie fille pleine d’humour.
— Franchement, Gavin ? Comment un homme de ton calibre peut-il sortir avec une cruche pareille ? Tu ne blaguais pas en disant que tu n’attirais que des reines de beauté sans cervelle.
— Comme je te l’ai dit, chacun sa manière de combler les vides de l’existence. Elle me donne ce dont j’ai besoin, et je lui rends la pareille. Ça me semble équitable.
— Oui, c’est ça, comme si personne n’avait remarqué le caillou qu’elle porte au cou.
— On dirait que ça te… perturbe ? fit-il remarquer d’une voix monocorde, le visage impassible.
Malgré la colère qui grondait en elle, Emily parvint à répliquer d’une voix contenue.
— Tu veux savoir ce qui m’énerve ? (Il hocha la tête sans jamais la quitter du regard.) Ça m’énerve que tu fasses tout ce qui te chante pour me mettre mal à l’aise. Je croyais que tu voulais qu’on soit amis ?
— Je te rends la vie si difficile que ça ? railla-t-il.
— Oui, Gavin, lança-t-elle d’une voix calme, serrant son verre si fort qu’elle avait les phalanges blanches.
En proie à un violent désir – si fort qu’il menaçait d’exploser il se pencha vers elle et répondit discrètement :
— Tant mieux, parce que dès que je te vois, mes réserves de sang-froid s’épuisent jusqu’à la dernière goutte.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
— Dillon m’a dit que tu avais trouvé un poste à Manhattan ? dit Gavin en jetant un œil dans la direction d’Emily.
— Oui, répondit-elle en dépliant sa serviette sur ses genoux. Dans Greenwich Village.
— Oui, dans une classe de CP, alors aucune chance qu’un de ses élèves en pince pour elle, dit Dillon en riant avant de l’embrasser dans le cou.
— Mais tu as peut-être tort, Dillon, dit Gavin. J’étais très amoureux de ma maîtresse de CP.
Dillon but une gorgée de whisky.
— Tu me charries ?
— Pas du tout. (Gavin s’adossa à sa chaise.) Si je me souviens bien… (Il réfléchit un instant, et sourit.) Elle s’appelait Mlle Molly. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’étais dingue d’elle. Je ne peux pas expliquer pourquoi elle me faisait autant d’effet.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 17-05-2016
Avant ton arrivée, j'étais comme un bateau, Amy..je dérivais n'importe comment. Et puis... soudain... tu étais là. Comme une île perdue au milieu de nulle part. Et quand j'ai compris que c'est là que je voulais être, eh bien..je me suis mis à jeter l'ancre tu vois?
En fait, je n’arrête pas de jeter des ancres, parce que je ne sais jamais si ça s'accroche quelque part où c'est stable. Un endroit bien solide. Alors j'envoie et j'envoie..parce que j'ai besoin d'avoir tous ces liens avec toi.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
date : 17-05-2016
-Il finira peut être par tomber amoureux de toi?
J'ai un rire amer.
-C'est ça ouais. Est ce que tu ne disais pas la même chose à propos de Ben?
-Pas faux, concède - t-elle, mais Oli n'est pas Ben.
-Mais ce n'est pas le prince charmant non plus...
Elle lève son verre dans ma direction.
-Personne n'est parfait.
Je trinque avec elle. Une fois que je porte mon verre à mes lèvres elle ajoute:
-Et au cas où tu ne le saurais pas : tu n'es pas Cendrillon non plus hein! Tu jures comme un charretier.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 05-05-2016
Sur le trajet du retour, j’ai pensé à la façon dont la vie pouvait être cruelle. La première personne qui vous brise le cœur n’est pas censée revenir dans votre vie pour le briser une deuxième fois.
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date : 22-04-2016
Je sens ses bras se glisser sous moi et le sortir doucement de la voiture, comme si j'étais une princesse.
-Un vrai prince charmant, ironisé-je
-Dommage qu'en chaque prince charmant se cache un trou du cul
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 22-04-2016
-Brian, merde, as tu vu quelles chaussures tu portes? lui demandé-je
-BRIAN!!! le réprimande vivement Harper
-Bien sur que j'ai vu, c'est moi qui les ai enfilées.
-Encore une fois, tu n'as pas enfilé la bonne chose, lui dis-je avec froideur.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 22-04-2016
Et je me rappelle une citation d'un livre de Guillaume Musso : "certains disent qu'on reconnait le grand amour lorsque l'on s’aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous fait mal"

J'emmerde Guillaume Musso et sa citation de merde.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
— Holt ! Tu comptes m’adresser la parole lundi ou est-ce que c’était une interruption momentanée de ta volonté que l’on ne devienne surtout pas amis ?
Il se retourne. Il sourit presque.
— Taylor, toi et moi, on ne peut pas être amis. Ce serait beaucoup trop compliqué.
— Plus compliqué que notre relation actuelle ?
— Oui.
— Pourquoi ? Ce ne serait pas la fin du monde, si on se voyait de temps en temps pour boire un verre et discuter, si ?
Son expression est de nouveau incroyablement intense.
— Si. Les océans se mettraient à bouillir, les cieux s’obscurciraient, tous les volcans entreraient en éruption et notre civilisation disparaîtrait. Alors, pour le bien de l’humanité, pour le bien de tous ceux qui te sont chers, reste loin de moi.
Il est tellement grave que je comprends que ce n’est pas une plaisanterie.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME, JE
T’AIME, JE T’AIME, JE T’AIME…
J’en déroule des pages et des pages et, après cette longue litanie, je découvre ceci :
Au cas où tu n’aurais pas compris, j’ai écrit JE T’AIME 1162 fois. Une fois pour chaque jour où nous avons été séparés.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
— Je veux que tu saches qu’à la seconde où tu seras prête à recommencer notre histoire je t’embrasserai passionnément. Je t’embrasserai jusqu’à ce que tu voies des étoiles et que tu entendes des anges chanter. Surtout ne l’oublie pas.
Mon cœur cogne à tout rompre. Je parviens tout juste à articuler :
— Holt, si je suis prête un jour, tu en seras le premier informé, tu peux en être sûr.
Son demi-sourire me fait tressaillir.
— Alors, pas de baiser au menu de ce soir, mais je peux te proposer des câlins – strictement platoniques, bien sûr. Il suffit de demander.
Je ris un peu trop fort et le laisse m’envelopper dans ses bras. Il niche son visage dans mon cou et je me serre contre lui jusqu’à ce que presque toutes les parties de nos corps se touchent.
— Tu sens bon, murmure-t-il. Rien sur cette planète ne sent aussi bon que toi.
— Ce n’est pas très platonique, ça.
— Chut. Ne dis rien. Laisse-moi juste te respirer.
Je m’écarte, un sourcil en arc de cercle.
— D’accord, d’accord, capitule-t-il. Je ne te renifle plus. Tu me gâches tout mon plaisir !
Il me reprend dans ses bras et je pousse un soupir.
— Prête pour un baiser ? chuchote-t-il.
— Non.
Il laisse son nez effleurer mon cou.
— Je voulais juste en être sûr.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
— Ce soir-là, reprend-il, j’aurais donné n’importe quoi pour être différent. Mais je n’ai pas réussi.
Il me fait tourner et me reprend fermement contre lui.
— C’est pour ça que tu nous as détruits.
— Je pensais te débarrasser d’un cancer. Moi.
— Je ne t’ai jamais considéré comme un cancer.
— Je sais, et c’était bien le problème. Tu ne voyais pas les dégâts que je provoquais sur toi.
Nous dansons un moment, perdus dans nos pensées.
— Tu sais, chuchote-t-il soudain, quand j’ai supplié Marco de me donner le rôle pour cette pièce, je n’avais même pas lu le script. Je me fichais du personnage qu’on me demanderait de jouer, tant qu’il me permettait d’être de nouveau près de toi. Lorsque je t’ai vue arriver, après toutes ces années, tout notre passé m’est revenu au visage. Je me suis rappelé ce que je ressentais en ta présence, comme tu pouvais me rendre fou
d’un seul regard. J’espérais qu’en me voyant nos bons moments te reviendraient en tête, que je t’avais manqué autant que tu m’avais manqué. Mais tu étais tellement en colère…
— J’avais des raisons de l’être.
— Je sais. Je m’y attendais.
Nous continuons de nous balancer alors que la musique s’est arrêtée.
— Et je le méritais. Mais quand on a répété ce baiser…
Il se tait et écarte mes cheveux de mon cou.
— Je crois que j’espérais qu’il effacerait tout ce que je t’avais fait subir. Que tu pourrais sentir ce que j’éprouvais vraiment pour toi, entendre ce que j’avais à te dire sans que j’aie besoin d’ouvrir la bouche.
— Ce n’est pas si facile.
Je serre les poings contre sa chemise. J’ai autant envie de le repousser que de l’attirer contre moi.
— Je le comprends, soupire-t-il. Mais tu sais ce qui me tue ? C’est que tous les jours pendant les répétitions, je suis près de toi, dans un lit, à t’embrasser et faire semblant de te faire l’amour sans que la sensation de manque s’estompe. Parce que rien de tout ça n’est réel. Et je voudrais que ça le soit. J’en ai envie plus que tout au monde.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
— Je croyais que c’était lui qui t’avait brisé le cœur, reprend-il. Mais, de ma fenêtre, on dirait que c’est l’inverse qui s’est produit.
Je réprime un rire nerveux.
— Pourtant, je t’assure que je suis la victime dans cette histoire. En aucun cas le bourreau. Je me demande juste si…
— Si quoi ?
Je soupire.
— Si les dégâts ne sont pas trop importants pour être réparés.
Marco sourit et m’embrasse sur la joue.
— Ma chère Cassandra, il ne faut pas essayer de réparer ce qui est cassé. Il vaut mieux repartir de zéro et bâtir une relation nouvelle. Et plus belle.
Il jette un œil vers Holt, qui fait les cent pas.
— On dirait que les fondations sont toujours debout, ajoute-t-il. Appuie-toi dessus.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Je touche ses lèvres qui s’écartent. Son souffle chaud sur ma main. Je caresse sa lèvre inférieure. Soyeuse et douce. Il est troublé.
— Je me suis comporté comme un connard avec toi depuis le jour de notre rencontre.
— C’est vrai.
Il pose son front sur le mien. Ses mains remontent dans mon dos.
— Je t’ai repoussée encore et encore. Et tu as quand même envie que je t’embrasse ?
— Oui. Très envie.
Ses mains sont sur mes côtes.
— Tu ne vois pas que c’est n’importe quoi ? Que je ne suis surtout pas le garçon qu’il te faut ?
Sa voix est chaude et douce.
— Je le sais, mais… est-ce que tu en as envie, toi ? Est-ce que tu as envie de moi ?
Je t’en supplie, dis oui.
Il déglutit.
— Bordel, oui, lâche-t-il, comme à regret.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
— Roméo n’est pas un héros, Taylor, c’est un crétin qui confond le désir et l’amour avant de se suicider pour une fille qu’il vient à peine de rencontrer.
— Waouh, tu es dur. Tu penses qu’il n’est pas amoureux de Juliette ?
— Bien sûr que non. Il vient de se faire larguer par sa dernière conquête, bombasse no 1, aussi appelée Rosaline, et il continue de lui tourner autour comme un chiot qui veut sa baballe jusqu’au moment où un enchaînement d’événements l’amène à rencontrer bombasse no 2, Juliette, à la suite de quoi il oublie aussitôt bombasse no 1. Il est tellement prêt à tout pour sauter Juliette qu’il lui propose de l’épouser alors qu’il la connaît depuis seulement quelques heures. Sans déconner ! Son vagin pourrait faire des massages shiatsu en chantant l’hymne national, ça ne vaudrait toujours pas le coup d’en faire une pièce.
Ce monceau d’insanité cynique me fait lever les yeux au ciel.
— Alors, tu ne crois pas au coup de foudre ?
— Le coup de foudre, c’est un truc inventé par les auteurs de romans à l’eau de rose et les producteurs d’Hollywood.
— Eh bien, tu as l’air vraiment blasé.
— Je ne suis pas blasé, seulement réaliste.
— Oui, c’est ça.
Il s’arrête et se tourne vers moi, le visage grave.
— Réfléchis bien, Taylor : tu rencontres un type sexy et tu te sens irrésistiblement attirée par lui, est-ce que tu crois que c’est de l’amour ?
Je ne suis pas sûre d’être très à l’aise sur ce sujet.
— Euh… je…
— OK, regardons ça sous un autre angle. Je rencontre une fille qui, pour une raison ou une autre, me donne l’impression… je ne sais pas, d’avoir retrouvé quelque chose que je ne savais même pas avoir perdu. Elle provoque une émotion primaire chez moi. Tu crois vraiment que ça peut être de l’amour ? Bien sûr que non, c’est seulement du désir.
— Je ne sais pas. Cette fille hypothétique, elle est canon ou moche ?
— Canon, mais d’une manière que je n’aurais jamais pensé trouver canon un jour. Le simple fait de la regarder me donne des vertiges et c’est juste super pénible.
Cette conversation devient très, très intéressante.
C’est juste ce dont j’avais besoin aujourd’hui.
— Eh bien, je…
— Alors Taylor, réponds-moi. Est-ce que je suis amoureux ?
Je ne peux pas détacher mon regard de son entrejambe.
— Je ne sais pas, c’est dur de…
Oups, j’ai dit dur en regardant son sexe.
— C’est difficile de…
— Bien sûr que non, m’interrompt-il. Je ne suis pas amoureux, pas du tout. C’est seulement une réaction chimique bizarre qui passera comme elle est venue. Je ne vais quand même pas la demander en mariage juste pour la sauter.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Je m’arrête et me tourne vers lui.
— Tu ne peux pas m’ignorer pendant toute une semaine et te mettre tout à coup à me parler comme si de rien n’était !
— Je ne t’ignorais pas.
— Mais oui, bien sûr.
— Non, si je t’avais ignorée, je n’aurais même pas remarqué ta présence. Or, ce n’est pas le cas. J’ai juste décidé de ne pas t’adresser la parole.
— C’est mieux ou pire que si tu m’avais carrément ignorée ?
— Un petit peu mieux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
— Je crois que c’est mon tour. Tu sors avec Connor ?
La question me prend par surprise.
— Quoi ?
— Est-ce que j’ai bafouillé ?
— Tu veux dire sortir comme sortir ?
— Bordel, Taylor ! Je veux dire sortir comme lui rouler des pelles, le voir à poil, baiser avec lui.
— Quoi ?
Je suis tellement en colère que je n’arrive plus à reprendre mon souffle.
— Le but de l’exercice est de répondre honnêtement aux questions, énonce-t-il calmement. Honnêtement.
— Ça ne te regarde pas !
Il se penche vers moi et baisse la voix.
— Est-ce que je dois appeler Erika pour lui dire que tu refuses de faire l’exercice ? Je te rappelle qu’elle nous a demandé de nous ouvrir à l’autre.
L’idée qu’Erika puisse se faire une mauvaise opinion de moi me donne envie de vomir.
— T’es vraiment un crétin.
— Et toi, tu essaies d’éluder la question. Réponds.
— Qu’est-ce que ça peut te faire si je…
Je veux le choquer en utilisant le même verbe que lui –baiser–, mais le mot ne franchit pas mes lèvres.
— … Si je sors avec lui ?
— Rien. Je suis juste curieux. Vous aviez l’air de bien vous entendre, tout à l’heure. On aurait dit qu’il allait te sauter devant toute la classe.
— Tu es écœurant !
— Réponds à la question.
— Non !
— Non, tu ne sors pas avec lui ou non, tu ne veux pas répondre?
— Les deux !
— C’est impossible, rétorque Holt. Si c’est non à la première question, c’est forcément oui à la deuxième.
— Tais-toi ! La ferme !
Je suis tellement en colère que mes joues sont brûlantes.
— Bon, donc c’est non.
— Non.
— Non ?
— Non !
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 26-03-2016
En les voyant ensemble, Brian et Mat, je comprends bien pourquoi ils sont amis. Ils ont tous les deux des tatouages, des piercings, plus ou moins le même style négligé. Par contre, celui de Mat est moins prononcé.
— Brian, je te présente ma petite sœur Abélia. Abby, voici Brian, mon meilleur ami.
Brian ne me regarde même pas. Il sort son portable pour pianoter dessus. J’ai envie de lui rappeler les règles de politesse, mais Mat interrompt la tirade que je me fais dans ma tête.
— Allons-y.
Je hoche la tête et je prends mes deux valises.
— Laisse-moi la porter, me dit Mat.
— D’accord, merci.
— Brian, prends l’autre valise, s’il te plaît, lui demande mon frère avec une politesse qu’il devrait enseigner à son ami.
— Hé mec, je ne suis pas venu ici pour porter des valises. Mat hausse les épaules, il ne semble pas du tout décontenancé par le comportement bizarre et arrogant de son ami.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 26-03-2016
— Je ne sais pas ce que tu viens faire dans ma chambre, Brian, mais sors d’ici.
— Je viens discuter avec mon amie Abby de ce qu’elle a cru voir tout à l’heure.
— Écoute, tu baises qui tu veux, Brian, tout simplement, et ce, même si ça me fait chier. Compris ? Maintenant, ne retourne pas le couteau dans la plaie.
— Abby, je sais que je baise qui je veux, mais cette fois-ci je n’ai baisé personne.
— Peu importe. Je m’en fous.
— Tu es une plaie quand tu veux. Je n’ai jamais connu personne d’aussi têtu.
Il se lève, il semble fâché que je ne l’aie pas écouté.
— Écoute Abby…
Il me regarde un moment. J’évite son regard. Je ne veux pas le regarder.
— Ah, et puis va chier, Abélia !
Je le regarde, surprise.
— Tu m’envoies chier parce que je t’ai dit que tu peux bien baiser qui tu veux ?
— Oui, je t’envoie chier Abélia, mais pas pour la raison que tu penses. Je t’envoie sur les roses parce que tu me rends fou à être bornée comme tu l’es.
— Alors pourquoi ? dis-je en me relevant pour me mettre face à lui.
— Tu es têtue comme une mule. Tu viendrais à bout du plus patient des hommes.
— Ah bon…
— J’essaie tout le temps de ne pas te décevoir, mais tu es si têtue et bornée. Ça me rend fou. Et tu ne t’en rends même pas compte.
Il me claque la porte au nez en s’enfuyant dans sa chambre. Peut-être suis-je légèrement bornée et un petit peu têtue.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
date : 26-03-2016
— Ne claque plus jamais la porte de ma voiture, me dit-il en me pointant du doigt.
— SORS D’ICI BRIAN ! hurlé-je de toutes mes forces contre lui.
— Abby, cesse de me hurler dessus.
— Sors de ma chambre alors !
— Tu es une telle plaie…
— Crétin…
— Comme tu veux.
— C’est bon, je vais me doucher.
— C’est ça ! Va te laver. Fuis comme à chaque fois que l’on parle. Et bien sûr, choisis pour moi.
— Tu as choisi pour moi, Brian. Tu as choisi que ça devait cesser. Eh bien ça cesse, mon cher, lui dis je d’une petite voix.
— Je n’ai pas eu le choix, Abby.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
date : 26-03-2016
Nous avons, dès le départ, eu une relation spéciale. Quand nous sommes ensemble, c’est parfois si difficile, voire même l’enfer. Il me pousse à bout à tout moment. On se hurle l’un sur l’autre. Il fait ressortir le plus mauvais en moi. Ensemble, je ne suis plus si sûre de moi. Mais pourtant, ensemble, la vie me semble plus paisible. Ensemble, nous sommes plus forts. Notre relation est absurde, et cela depuis le début. Mais je crois que nous pouvons faire l’effort d’être amis. Au moins pour Mat. Je vais devoir mettre de côté ce que je commence à ressentir pour lui. Nous ne serons jamais ensemble, je dois me faire une raison et cesser d’agir comme je le fais.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1


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