Commentaires de livres faits par lulu29g
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Commentaires de livres appréciés par lulu29g
Extraits de livres appréciés par lulu29g
- Qui est Bruce Lee?
- Qui est Bruce Lee? répète Kenji, horrifié. J'hallucine ! On ne peut plus être amis, toi et moi.
- Pourquoi? C'est un ami à toi ?
- Tu sais quoi? Laisse tomber. J'arrive même plus à discuter avec toi.
Juliette et Kenji
_Arrêtez! C'était le meilleure moment de la soirée! Mère a trouvé votre intervention irrésistible. De son temps les jeunes filles étaient réservées, plus encore que Tiny, et vous étiez là, en train de me tailler un costume pour l'hiver... Elle a eu du mal a s'en remettre."
La Sélection, je ne la subis plus, j'y joue un rôle actif. Je fais partie de l'Elite désormais, et c'est débordante d'une énergie nouvelle que je saute hors de mon lit.
- Je suis navré que votre soeur n'ait pas donné libre cours à son émotion.
- Vous,navré? Menteur.
- C'est la premiere fois que je fais un pari.
-La chance du débutant
-Peut-être. La prochaine fois, nous essaierons de la faire rire...Mais parlez-moi de votre famille.
- Cela vous interess?
- Mais oui. Elle doit être aux antipodes de la mienne
- Vous parlez comme un livre poussiéreux.
- Je plaide coupable. Je suis un pur produit de mon éducation, et je vous prie de m’en excuser.
Je désigne la rangée de médailles rutilantes épinglées à son uniforme, qui rappelle celui des gardes, en mille fois plus élégant.
(América et Celeste)
—América.
Je pivote sue mes talons. Celeste se tien près de moi, tout sourire.
—Celeste.
—Tupeux venir une seconde? J'ai besoin de ton aide.
Ni une ni deux, elle m'arrache à Natalie et à Kris et m'entraîne derrière l'épais rideau qui sert de toile de fond.
—Donne moi ta robe! m'ordonne-t-elle tout en tirant sur la fermeture Eclair de son corsage.
—Hein?
—Ta robe. Je la veux! Enlève-la. Mince! Foutu zip.
—Je ne te donnerai pas ma robe.
Je m'apprête à quitter notre cachette mais Celeste enfonce ses ongles dans mon bras et me force à rester près d'elle.
—AÏe! Tu me fais mal!
—La ferme. Fais se que je te dis. Tout de suite.
Je reste plantée là, les traits figés, et je ne bouge pas d'un millimètre. Celeste va devoir se résigner: elle n'est pas le nombril du monde.
—Je peux te filer un coup de main, si tu veux, lance-t-elle.
—Tu ne me fais pas peur, Celeste. Cett e rpobe a été faite pour moi, et je vais la porter. La prochaine fois que tu choisis une tenue, tâche d'être toi même au lieu de m'imiter. Attends, j'ai compris, tu veux cacher ta véritable nature à Maxon, de peur qu'il ne te renvoie chez papa-maman?
Sans la moindre hésitation, Celeste déchire l'une de mes manches et s'éloigne la tête haute, comme si de rien n'était. Pas vue pas prise. Son culot me coupe le souffle. Les yeux baissés, je vois un lambeau de tissu pendouiller misérablement à mon épaule. J'entends Silvia rassembler ses brebis égarées, je prends mon courage à deux mains et j'émerge du rideau.
_ Oui, pas mal.
_ Arrête, America! Tu n'as pas pu passer à côté de ces yeux, et de cette voix...
_ Sauf quand il rit!
Je repense aux gloussements de Maxon? A l'oreille, on dirait un vieux camion à l'agonie, ou une scie musicale. Insupportable et attendrissant tout à la fois.
_ Oui, c'est vrai qu'il a un rire bizarre, mais je le trouve mignon, proteste Marlee.
_ Mignon, ça? On croirait qu'il fait une crise d'asthme chaque fois qu'on raconte une blague!
Marlee explose de rire.
Et il m'embtasse sans vrier gare.
Je m'écarte aussitôt, surprise. Maxon recule lui aussi
– Ce n’est pas une histoire !
– Si tu veux. C’est une jolie histoire à propos de quelque chose qui n’est pas une histoire.
- Tais-toi, Kenji !
- Oh, attends ! dit-il. C'est vraiment toi. »
- Et j’y pense, ajoute-t-il, si vous voulez éviter que je tombe amoureux de vous, cessez donc d’être aussi jolie. Dès demain matin j’ordonne à vos chambrières de vous coudre des robes de bure.
- Maman, arrête. Je n'ai rien de spécial.
- N'importe quoi ! proteste May. Je te ressemble comme deux gouttes deux d'eau et je suis jolie, moi ! Alors toi aussi!
Pour toute réponse, je rougis jusqu'au blanc des yeux. Il donne soudain l'impression d'avoir été sonné par un uppercut.
_ Tu l'as embrassé? murmure-t-il, estomaqué.
Mon silence est éloquent.
_ Tu prends tout cela très au sérieux, pas vrai?
_ Oui, je l'aime beaucoup.
_ Cela veut dire que la lutte va etre encore plus dure que je ne l'imaginais...
Il me fait son sourire de travers, et mon cœur s'envole.
- Je suis désolée, je lui glisse.
- De quoi?
- D'être toujours... tellement...
-Ingrate?
- Ouais.
- Désagréable?
- Je crois.
- Grincheuse? Têtue? Violente?
- Je suis pas violente!
- Oh, si. Beaucoup, même. Mais ça me plaît chez une femme.
J'éclate de rire.
- T'es fou, je dis.
- J'étais normal avant de te rencontrer.
Je vois sa pomme d’Adam qui tressaille, les efforts qu’il déploie pour garder son calme. Ses yeux sont épouvantés.
– Je t’ai menti… je continue ; les mots se bousculent et dégringolent de moi. Cette nuit-là. Quand j’ai dit que je ne voulais pas être avec toi. J’ai menti. Parce que tu avais raison. J’étais lâche. Je ne voulais pas admettre la vérité et je me sentais coupable de te préférer, de passer tout mon temps avec toi, même quand tout s’écroulait. Je ne savais plus où j’en étais avec Adam, avec celle que j’étais censée être. Et je ne savais pas ce que je faisais, et j’étais idiote. J’ai été stupide et irréfléchie et j’ai tenté de te rendre responsable et je t’ai blessé, je t’ai fait tellement mal… Et j’en suis tellement, tellement désolée.
– Quoi… dit Warner dans un battement de paupières affolé, d’une voix fragile, heurtée. Qu’est-ce que tu dis ?
– Je t’aime… je lui murmure. Je t’aime exactement comme tu es.
Il me regarde comme s’il risquait de devenir à la fois sourd et aveugle.
– Non… lâche-t-il dans un souffle.
Un mot étouffé, un son à peine audible. Il secoue la tête, puis se détourne de moi et sa main fourrage dans ses cheveux, son corps fait face à la table, tandis qu’il répète :
– Non. Non, non…
– Aaron…
– Non, répète-t-il en reculant. Non, tu ne sais pas ce que tu dis…
– Je t’aime. Je t’aime et je te désire, et je te désirais avant. J’avais tellement envie de toi, et c’est toujours le cas, je te veux là, maintenant…
Stop.
Le temps s’arrête.
Le monde s’arrête.
Tout s’arrête pour l’instant, il traverse la pièce et me prend dans ses bras et me plaque contre le mur et je tourbillonne et je ne bouge plus et je ne respire même plus, mais je suis vivante, tellement vivante, je déborde de vie,
et il m’embrasse. »