Commentaires de livres faits par Mandariniere
Extraits de livres par Mandariniere
Commentaires de livres appréciés par Mandariniere
Extraits de livres appréciés par Mandariniere
Tu peux ête tranquille, j'suis pas pédophile. Mais fais attention, c'est exactement ce que les pédophiles disent.
Tu as peur. C'est clair que t'as peur, putain. Tu es dans l'inconnu. Tu es dans l'inconnu, tu as peur. Putain. Bordel de merde. Et c'est quoi le problème ? On court, putain. On court et on ne sait pas vers où. Non ? Si tu ne sais pas où tu es et que tu te mets à courir, tu ne peux pas savoir vers où tu cours. Qu'est-ce que tu fais ? Tu t'orientes avec le putain de soleil, non ? Tu cours et c'est tout ? Enculé, putain. Avant nous, ils se sont tous mis à courir. Le Petit Chaperon Rouge. Hansel et Gretel. Alice. Lorsqu'ils se sont perdus, ils ont couru. Ils savaient vers où ? Non, bordel. Et ça intéresse quelqu'un ? Qui sait où ils allaient ? Tous les gens qu'on croise pendant qu'on court ? Tu crois qu'ils savent où ils vont ? Si tu leur demandes, ils vont te répondre oui. Ils vont au travail, ils vont à la maison. Mais après ? Après ils vont à la maison et au travail, putain. Et après ça ? À la maison et au travail. Et ça s'appelle savoir où on va ? Non, putain de merde. Ça s'appelle tourner en rond, enculé de bordel de merde. Même si tu sais où tu es, tu ne sais jamais où tu vas. On peut tous mourir d'un moment à l'autre. Tombe une météorite et on s'en va tous comme des enculés. Qui sait où il va ? Personne putain. Si on te dit oui, c'est un mensonge bordel. Nous sommes tous perdus. Tous échoués, putain. T'as peur ? Et après ? Moi aussi j'ai peur putain. Et c'est pas trop bon bordel ? La peur qui fait bouillir le sang, qui fait transpirer, qui fait mal aux muscles. Putain c'est bon! Cours, bordel. Cours car on est perdus. Putain j'ai jamais été perdu gamine. Toujours enfermé à la maison, toujours devant la télévision, à attendre que tu rentres de l'école, toujours à jouer dans la chambre et dans la salle de bains. Toujours à tourner en rond, à savoir où je suis. Je pensais que j'allais mourir sans jamais m'être perdu une seule fois. Et maintenant, on court, putain. Et tout ça grâce à toi. Bordel. Merci gamine. C'est beau. Nous sommes perdus. Vraiment perdus. Réellement perdus. Nous ne savons plus où nous sommes ni où nous allons. C'est beau, putain. Je suis un ours, je suis en peluche, et je suis perdu.
(Acte II)
Ce n'est pas du tout ça qui me fait aller de l'avant.
À chaque moment décisif de ma vie, le seul sentiment qui m'anime, c'est la rage.
monté en ailes trempées
le puis serpentant
escarpé en grotte
Les mages blanc rougé
d'inversion Polymée
par des eaux irradiés
myrrhe planant Borée
concentré quadrillant
du feuillu entouré
lézard blanc koptus
tréfond sang
buis meule
-Voilà une question que je n'ai pas encore réglée, observa tranquillement Zaphod. Je ne connais de moi-même que ce que mon esprit est capable de discerner dans son état habituel. Et son état habituel n'est pas franchement excellent."
Unsex me here,
And fill me from the crown to the toe-top full
Of direst cruelty. Make thick my blood
Stop up access and passage to remorse
That no compunctious visitings of nature
Shake my fell purpose nor keep peace between
The effect and it ! Come to my woman's breasts
And take my milk for gall, you murd'ring ministers
Wherever in you sightless substances
You wait on nature's mischief. Come, thick night,
And pall thee in the dunnest smoke of hell
That my keen knife see not the wound it makes
Nor heaven peep though the blanket of the dark
To cry "Hold ! Hold!"
-Toi, tu piétines quelque chose."
-Plutôt deux fois qu'une. Je suis à la limite de ce que je peux supporter.
-Ah oui ?
-Mm-mm"
Le Rat se mit à rire. Pas un ricanement, ou un rictus amer, mais un vrai rire, frais, joyeux.
"Je ne t'abandonnerai pas, Aster. En fait, je t'égorgerai sans l'ombre d'une hésitation."
-Mais un couteau ... tu en as un.
-J'ai compris. [...] Aster, dit le Rat d'une voix vacillante. Tu veux que je te tues ?" (p.135)