Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
718 579
Membres
1 032 585

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Myrtille88

Extraits de livres par Myrtille88

Commentaires de livres appréciés par Myrtille88

Extraits de livres appréciés par Myrtille88

Je remercie les éditions Ex Aequo et l’auteur pour l'envoi du broché en service presse..
J’ai très peu l’habitude de lire des histoires pour enfants mais j’ai beaucoup aimé la couverture très colorée, j’ai fait la connaissance de l’intrépide Hibiscus, jeune gamine antillaise de 10 ans au verbe malicieux, pleine d’entrain et curieuse.
Un jour, en retour de promenade, elle s’égare et va faire la rencontre d’une vache géante dont la gueule est un passage dans le temps. Hibiscus va s’y engouffrer avec son compagnon d’infortune Zamba, affreuse bête puante et fourbe.
Avec Hibiscus, nous partons à la découverte de l’Afrique, nous y apprenons énormément de choses comme les coutumes, les diverses cultures, l’utilisation des plantes pour soigner. C’est vraiment très instructif tout en étant ludique.
A travers les péripéties d’Hibiscus de nombreux thèmes sont abordés : l’esclavagisme, le colonialisme, le braconnage. Tout est amené avec pudeur et respect sans jugement. Cela fait réfléchir et c’est tout à fait adapté à un jeune public, le vocabulaire est simple et compréhensible dès le plus jeune âge. Une page d’histoire est narrée, j’ai beaucoup aimé le compère lapin, le sorcier Bimbo et le docteur Livingstone qui m’a fait rire. Stanley est quant à lui un personnage cruel et imbu de sa personne.
C’est un livre qui peut être lu également aux enfants plus jeunes, s’amuser avec les voix, regarder les belles illustrations présentes au fil des pages. C’est un très bel ouvrage.
Hibiscus est un personnage très attachant, j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre son aventure « dans le temps ». Et à la fin tout finit bien, elle retrouve son oncle chéri sur son île et une surprise l’attend en feuilletant un album.
Une très bonne idée cadeau !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Merci aux éditions Publishroom Factory et l’auteur Thomas Bréchemier pour la découverte de cette pépite, un très beau broché.
Je ne suis pas une habituée des romans historiques, non pas que je n’aime pas l’époque médiévale bien au contraire, c’est juste qu’en roman je préfère le contemporain.
Je me suis donc lancée dans cette belle grande aventure, le livre fait quand même 536 pages, ces dernières sont bien remplies et l’écriture pas très grosse. J’avoue que j’ai eu un peu peur au début, cependant très vite j’ai été happée par l’histoire. Je ne m’attendais pas à ça, un univers si riche, si bien construit, les descriptions sont foisonnantes, je n’en ai pas perdu une miette. L’auteur pose les bases de son récit, tout est ordonné et l’histoire se déroule doucement sans trop d’actions mais ça permet de bien s’imprégner de ce milieu médiéval et de ne rien louper, toutes les informations données ont l’importance, tout s’imbrique à la perfection.
Les personnages principaux sont bien dépeints physiquement, leurs vêtements, leurs armes, leurs qualités et leurs défauts. La psyché de chacun est minutieuse, fort travaillée. J’ai beaucoup aimé le personnage de Cahir Malahan, au début il assiste à l’assassinat de sa famille, s’enfuit et finit par rencontrer deux femmes Elisabeth et Marie qui vont le prendre sous leurs ailes. L’auteur ne l’épargne pas. Une bonne partie du roman est d’ailleurs centrée sur leur rencontre, leur cheminement. Au fil du livre on va en découvrir plus sur Elisabeth et Marie, des secrets vont être levés, nos deux héroïnes sont en fait une reine déchue et sa fidèle conseillère, toutes deux avec un caractère différent mais très fort qui vont tout mettre en œuvre pour reprendre le trône, c’est d’ailleurs le sujet principal de la deuxième partie du livre. On va assister également à l’évolution de Cahir, il gagne en maturité en épaisseur, il a une véritable importance. Il y a les personnages secondaires dont nous faisons la connaissance au fur et à mesure et qui viennent étoffer le récit, plus tous les autres que l’on ne rencontre qu’une seule fois mais qui mettent tout de même leur pièce à l’édifice.
L’intrigue de ce roman est admirablement ficelée, entre conspiration, pouvoir, magouilles et vengeance, le lecteur y trouve son compte de révélations et de rebondissements. Les dialogues sont parfaitement maitrisés et dosés. J’ai trouvé les chapitres un tantinet longs, ça ralentit le rythme déjà lent du roman, j’aurais préféré plus de chapitres avec moins de pages. C’est juste une question de confort et n’enlève rien à la valeur du roman.
Parlons de l’écriture de l’auteur, celle-ci est riche, ciselée. Les mots choisis soigneusement en font un roman de grande qualité. Par curiosité j’ai fait des recherches sur l’Est-Anglie car j’avais déjà entendu ce nom dans Assassin’s Creed et quelle surprise de découvrir que c’est une région du sud-est de l’Angleterre durant le moyen-âge. L’auteur a fait beaucoup de recherches, on ressent bien la complexité et la cohérence de l’histoire.
Clin d’œil spécial à la relation entre les deux personnages féminins principaux, romance faisant partie de l’histoire sans en être le thème central et c’est assez rare pour le noter.
Pour résumer, c’est un premier tome très prometteur qui s’achève sur un acte de trahison. A quoi doit-on s’attendre dans le deuxième opus ? J’avoue avoir été chamboulée par la fin, j’ai même un peu maudit l’auteur.
Si vous aimez les romans historiques et les belles plumes ce roman est fait pour vous ! Foncez ! Vous ne serez pas déçus !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 02-06-2023
Merci aux éditions Ex Aequo et à l’auteur Michèle Labidoire.

Nous faisons la connaissance de Franck, photographe de guerre, lassé par les horreurs qu’il a pu voir et n’arrivant plus à faire les photos « saignantes » que lui réclame son patron, est envoyé à Espeyrac pour un reportage publicitaire sur un centre thermal. Aurélien est un jeune garçon ayant perdu son père et qui vit avec sa famille à Espeyrac.
Au départ rien ne les relie si ce n’est une photo de la maman d’Aurélien faite par le photographe et que le jeune garçon trouve laide. Franck va donc lui prêter un appareil numérique avec un fonctionnement simple et lui demander de prendre des photos, celles qu’il veut.
Dans la première partie, nous rencontrons chacun à leur tour Franck et Aurélien, on y découvre un peu de leur vie, de leurs sentiments, de leurs états d’âme, un peu comme un portrait.
Puis vient la rencontre, j’ai beaucoup aimé la réaction d’Aurélien lors de la découverte des photos prises par Franck : « Vous n’aimez pas les gens. Si vous aimiez les gens, vous n’auriez pas pris ces photos-là. Elles sont moches, vos photos ! Et en plus, elles sont toutes floues ! On dirait des photos ratées. Vous êtes photographe, vous devez savoir prendre des photos. On dirait que vous l’avez fait exprès. » J’ai rigolé devant son naturel, c’est un personnage très attachant. Le jeune garçon va donc repartir avec son appareil, va douter puis finalement se lancer pour relever le défi du photographe.
J’ai beaucoup aimé l’interaction entre les deux protagonistes, celui qui veut passer à autre chose dans sa vie professionnelle et le second qui se découvre un talent. C’est un peu comme une passation, d’un regard à l’autre, de celui qui en a trop vu et de celui qui ouvre l’œil, qui observe.
L’épisode de l’orage m’a beaucoup émue, c’était plus qu’un phénomène naturel, une sorte de déclencheur, identique à celui des appareils photos, le début d’une autre vie, d’une libération, le déclic de la réalité crue vers celle plus atténuée ou floue (comme le dirait Aurélien) de l’artistique.
La plume est fluide, sobre. L’histoire se lit facilement, nous interpelle sur des sujets divers comme le sens de la vie, la résilience. J’avais déjà lu « Femme à sa fenêtre lisant », c’est un court roman différent mais on y retrouve la patte de l’auteur, sa subtilité, sans fioriture, les mots sont justes.
J’ai passé un très bon moment de lecture et je vous laisse sur ces quelques mots de Franck :
« En réalité, je crois que si j’ai fait ce choix du flou, c’est parce que je n’arrive plus à regarder la réalité en face.. »
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 19-06-2023
Je remercie Armand Henderyckx pour la découverte de son roman « le neuvième cas ».
Je ne lis pas de romans se passant dans le milieu médical, ça n'est pas vraiment ma tasse de thé. Après avoir lu le résumé j'ai eu envie de le lire. Et je ne le regrette pas car une fois commencé il est très difficile d'interrompre sa lecture.
On fait la connaissance de Pierre, chef de service d'un centre national de psychiatrie, de ses deux assistants Caroline et Alexandre ainsi que de Clara psychologue. Ils vont participer à une expérience dirigée par Pierre, celle-ci est unique, se déroule sur deux semaines. Huit patients atteints de divers troubles vont prendre la parole chacun leur tour, ils vont parler de leur vie, exposer leurs tocs et phobies. La façon dont ces patients sont installés dans la salle qui leur est réservée m'a troublée, un cercle comme une horloge, des positions selon les heures. L'auteur nous embarque dans un long voyage où on va connaitre des tas de rebondissements.
Le décor est vite planté, nous sommes dans le monde d'après, une société où tout est régi, réglementé, surveillé, aucun écart n'est permis. Tous sont pucés, sauf des réfractaires mis en marge de la société car ils n'ont pratiquement plus accès à rien. Tout est épuré, lavé de tous virus, les comportements à caractères dangereux sont strictement interdits, même les relations intimes sont aseptisées, chacun a accès au dossier médical de l'autre. Tout est transparent, la plupart des gens vivent dans le métavers. C'est une dystopie, un monde dans lequel nous n'aimerions pas vivre, trop scrutés, les libertés sont réduites comme peau de chagrin. Voilà le monde dans lequel évoluent nos personnages, c'est une sorte de huis clos car tout tourne autour de cette expérience.
C'est un livre passionnant, les personnages sont attachants, aussi bien les patients que les praticiens. Je me suis attachée plus à Caroline, son collègue Alexandre est ambitieux, trop imbu de lui-même. Il est même agaçant. Caroline est une femme touchante, elle a ses propres problèmes, orpheline au passé compliqué, souffrant d'une sexualité compulsive. Chacun va se raconter aux autres et si j'ai bien compris le principe de cette thérapie expérimentale, ils vont s'entraider en mettant des mots sur leurs maux. Je salue d'ailleurs le travail de recherches de l'auteur qui est immense, entre les maladies, les phobies, dont je n'avais jamais entendu parler. Tout est expliqué. Anthony est un personnage intrigant, on se demande ce qu'il fait là, il est mystérieux et c'est également le rayon de lumière du roman.
Une sorte de mini enquête se glisse dans le récit, l'auteur nous mène en bateau d'un bout à l'autre, nous fait miroiter des tas de fausses vérités et de vrais mensonges. Je ne vais pas vous en dire plus car je gâcherais l'effet de surprise et ce serait vraiment dommage.
La plume est fluide, dynamique, captivante. Les chapitres relativement courts donnent un rythme soutenu au roman. La psyché des personnages dans leur ensemble est bien fouillée, le lecteur a une image bien nette, physique et psychologique. C'est un livre assez sombre mais le lecteur ne sort pas dépité de sa lecture, bien au contraire.
Le titre et la couverture laissent planer un doute. Chaque chapitre se termine par une citation et c'est vraiment très intéressant. L'auteur y aborde divers thèmes dont les maladies mentales mais aussi le deuil, l'entraide, la sexualité, les TOCS, les nouvelles technologies, l'asservissement des populations.
Je ne peux que vous recommander cette lecture, je l'ai dévoré et apprécié jusqu'au dernier mot. Une très belle écriture, une histoire passionnante et fort originale avec des personnages très diversifiés. Comme beaucoup je n'ai pas vu venir la fin, et ce grâce au talent de l'auteur.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je voudrais tout d'abord remercier l'auteur Francis Van Gured pour m'avoir permis de découvrir son premier roman « Les sentiers de la vérité ».

L'histoire commence par une partie d'échec assez déroutante, un homme Andréa Davenport a pour adversaire un homme encagoulé, ils sont entourés d'autres personnes portant également une cagoule, Cette partie va virer au cauchemar, Andréa va être tabassé et ne doit son salut qu'à l'intervention d'un témoin qui va alerter la police.

Andréa se retrouve à l'hôpital, sa mémoire est bancale et il ne comprend rien à ce qu'il lui arrive car la veille il était à Dublin pour une fête entre amis, Convoqué au commissariat il va devoir s'expliquer mais c'est tellement confus que la police va douter de la véracité de ses dires. Il va devoir s'enfuir. Et quel est le lien avec ce procès aux États Unis ?

Le décor est planté, on a affaire à un imbroglio, Je ne vais pas vous décrire toute l'histoire car je spoilerais et ce n'est pas le but d'une chronique. Le lecteur va donc suivre Andréa dans ses pérégrinations, mais le lecteur est aussi perdu que le héros car on ne sait pas du tout où l'auteur veut nous emmener, C'est très déroutant mais ça aiguise également la curiosité, On veut savoir ce qu'est cette affaire Ariane et qui sont tous ces gens qui gravitent autour de cette histoire.

On s'aperçoit que les apparences sont souvent très trompeuses, on sent au fil de la lecture que quelque chose cloche mais à chaque fois qu'on pense qu'on met le doigt dessus un autre détail apparaît et tout est remis en question, C'est clairement un thriller avec tous les bons ingrédients tels que filature, complot, trahison, C'est haletant, Les chapitres au format court donne une dynamique intéressante au récit, on est dans l'urgence, le chrono tourne et la tension monte.

Les personnages sont très bien travaillés, le trio que forment André Mélissa et Erèbe nous embarque dans un tourbillon de rebondissements, chaque révélation engendre un autre mystère, le voile s'épaissit et ça n'est qu'à la toute fin que le lecteur comprend.

L'intrigue est établie en plusieurs couches, ça m'a fait penser aux poupées gigognes, ça se resserre au fur et à mesure pour atteindre le Graal à la toute fin, il faut être attentif dès le début car sinon on est vite perdu. L'auteur a su créer une toile très dense aux multiples énigmes. D'ailleurs ce fut passionnant d'essayer de décortiquer tous ces codes, ces jeux de piste, de relier les symboles, de comprendre tous ces indices disséminés deci delà.

La plume est fluide, les références nombreuses, le lexique est très riche. L'auteur a un talent certain pour balader les lecteurs, pour nous perdre dans cette spirale endiablée, j'ai eu la sensation d'être de la partie aux côtés d'Andréa et de ses acolytes, c'est vraiment très bien ficelé.

Seul petit bémol : les longueurs au début du livre qui peuvent en décourager certains mais je dirais qu'elles sont nécessaires car il y a beaucoup de détails à assimiler pour pouvoir comprendre l'histoire et la suivre.

Si vous aimez les thrillers captivants avec un univers original un brin psychologique « Les sentiers de la vérité » est fait pour vous.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 03-07-2023
Merci à Philippe Rimauro pour m’avoir permis de découvrir « La Perle des Confins ».
Récit post apocalyptique mêlant dystopie et science-fiction.
Nous faisons la connaissance de Elikya/Yéelen, jeune révolutionnaire assoiffée de justice et de liberté, elle échappe au grand cataclysme en étant à l’abri dans une sorte de sarcophage médical en sommeil.
Commence l’histoire au moment où elle se réveille un siècle après et découvre un monde qu’elle ne connait pas. Un monde de castes, les Sachems peu nombreux qui ont la main mise sur tout, les Mentors un peu plus nombreux mais à la solde des Sachems, les Diligents une caste entre deux, ni dirigeant ni esclave et enfin les serfs qui sont les esclaves, en très grand nombre. Il ne faut pas oublier les Claters, pour moi ce sont les rebelles ceux qui refusent l’oppression.
L’histoire est découpée en plusieurs parties, ça fait référence à des moments clés du roman. L’univers qu’a créé l’auteur est minutieux, foisonnant. Les descriptions sont nombreuses mais n’alourdissent pas le récit, on se fait une très bonne idée du monde dans lequel tous ces protagonistes évoluent. Le scénario se met en place progressivement, la tension monte crescendo, les abondants rebondissements donnent un rythme dense. On s’aperçoit qu’encore et toujours les planètes et les époques changent mais que la folie humaine persiste, que la soif de pouvoir, la manipulation des foules, l’appât du gain restent des enjeux pour lesquels l’Homme est prêt à tout.
Les personnages sont très travaillés et aboutis, il y a bien sûr Elikya/Yéelen le personnage principal, une femme au caractère bien trempé avec des idéaux qui lui donnent envie de se battre pour une cause qu’elle sait juste : l’égalité et la liberté. Ça ne va pas se faire sans mal ni sans dommages collatéraux car en plus des personnes c’est la planète tout entière qu’elle veut sauver. Les autres personnages bons ou mauvais ont tous leur importance, ils mettent chacun une pierre à l’édifice. Quelques-uns ont ma préférence : Laena mentor élégante, faisant partie du convoi qui a sauvé Elikya/Yellen et qui s’est prise d’affection pour notre héroïne, Romulf, diligent, qui travaille contre salaire, amoureux de Laena et protecteur de Elikya/Yéelen pendant sa convalescence. Myrianna, personnage beaucoup plus complexe qu’il n’y parait, elle va se dévoiler au fil des pages. Liorge, clater, croisé dans la deuxième partie du livre, attachant, un brin casse-pied, très attiré par Elikya/Yéelen, j’ai beaucoup aimé leurs joutes verbales. Je vais taire tous les méchants même si sans eux le livre n’aurait pas de raison d’être, je vous laisse le soin de les découvrir et de vous faire votre propre opinion. Clin d’œil spécial à tous les enfants serfs tellement courageux, amusants et qui donnent de l’espoir.
« La Perle des Confins » est une pépite à l’écriture fluide, soignée qui nous embarque dans un univers ultra riche, très complexe. Une histoire captivante, très visuelle qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Fin dont je ne m’attendais pas, bien trouvée. Les chapitres sont courts et le lecteur ne peut arrêter de tourner les pages pour en connaitre la suite. L’intrigue est très bien ficelée. Je salue l’imagination de l’auteur et sa maitrise parfaite.
Il y a beaucoup d’émotions dans ce roman, j’ai versé quelques larmes, j’ai parfois été en rogne contre l’auteur de faire mourir un personnage attachant, en colère contre Elikya/Yéelen de repousser le bonheur. Bref il y a tous les bons ingrédients pour passer un bon moment. Le tout est remarquablement structuré.
Pour conclure si vous avez envie de vous évader, de découvrir Désdera Elikya/Yéelen et tous les autres plongez dans ce beau roman de science-fiction !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je remercie les éditions Ex Aequo ainsi que l'auteur Dominique Faure pour la découverte de « Théo ou les chemins du désir ».

Tout commence dans le prologue avec cet aveu déchirant envoyé en pièce jointe, une déchirante confession.

Théo est étudiant à Paris, il a quitté son Auvergne natale pour y suivre des études de lettres. En plein confinement dû à la covid19 ça n'est pas chose aisée, les difficultés financières le poussent à devenir un faux membre, une sorte d'animateur d'un site de rencontres. le but étant de faire écrire le plus possible pour essayer de gagner quelques euros sans jamais les rencontrer, Théo pour une fois a envie d'être ce qu'il n'est pas, il succombe à la tentation et devient Théa.

Théo/Théa va rencontrer virtuellement Rodolphe trentenaire romantique, il va se prendre au jeu et échanger énormément avec lui. Au fil du temps il va se créer d'autres profils.

Théo vit sous les toits de Paris avec un voisinage bigarré, de jeunes prostituées trans, un jeune homme ayant le syndrome d'Asperger. Chacun à leur façon essaye d'être et de vivre avec ses différences, Théo/Théa à travers l'anonymat de son écran est, il est à la fois ce masculin et ce féminin non pas qui se déchirent en lui mais qui cohabitent. Pourquoi serions nous obligés de choisir et de se fondre dans le carcan des conditions sociales, ça n'est pas ni tout blanc ou ni tout noir, notre existence même est faite de nuances, de milliers de désirs si opposés et pourtant si semblables. L'anonymat est un piège car il libère une envie profonde mais il est si facile de s'illusionner. Théo triche mais il a des scrupules car il est profondément honnête et ses sentiments évoluant il n'est pas simple d'y faire face.

Encore une fois Dominique Faure nous émeut avec ses mots si bien trouvés, l'auteur a cette capacité à nous faire réfléchir, à nous poser les bonnes questions. Évacuer ses peurs, ses doutes, ses frustrations en acceptant qui on est vraiment, se l'affirmer à soi-même mais aussi aux autres. Sa plume est toujours aussi délicate dans les mots mais extrêmement puissante dans les sujets traités. Ce roman certes court est profond et très riche.

Les thèmes abordés sont criants de vérité et atteignent chacun de nous. Tel l'hippocampe nous nageons à la verticale, nous nous tortillons pour avancer, cet animal représente tellement bien le dilemme intérieur de Théo mais également de Julien, cet autre correspondant, à qui Théo/Théa va écrire de si beaux textes, j'ai été très émue à leur lecture, Théo laisse place à son imagination, à sa passion pour l'écriture et y montre un véritable talent. L'hippocampe si joliment représenté sur la couverture est un être marin prisant la parade de l'accouplement, où mâle et femelle se mêlent, adepte du polyamour.

Tous les personnages du roman sont attachants, de l'excentrique amie américaine au voisin qui rigole en passant par Ange-Lise, ils sont hauts en couleurs, tous ont des différences et les revendiquent.

Le mot de la fin revient à Rodolphe « Venez », venez le lire, le savourer, vous laisser emporter car ce qui compte ce n'est pas notre genre ou notre sexualité mais bien notre capacité à aimer, à s'aimer.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je tiens à remercier Mägika Éditions et l Autrice pour la découverte de ce roman.

Je ne connaissais pas grand chose aux légendes nordiques avant la lecture du livre. C'est suffisamment bien documenté et expliqué pour ne pas être perdu.

Parlons tout d'abord de la couverture qui est assez sympathique, elle reflète bien l ‘ambiance du livre. C'est simple mais joli.

Nous voici dans le monde de la mythologie nordique, Thor, Loki, Odin, les Valkyries. L'histoire alterne deux points de vue, celui de Liv Valkyrie moissonneuse d'âmes et celui d'Alek jeune homme loup. Tous deux sont liés, elle valkyrie sa commandante et lui Managarm, ils forment un duo, ils doivent évoluer ensemble.

Liv a connu bien des déboires par ses choix', je ne vous raconte pas l histoire car sinon il n y aurait plus d intérêt, sachez juste que ses décisions passées influent sur son comportement et ses actions. La vie d'Alek en comparaison est plus facile même si une grande culpabilité l'habite.
La psychologie des personnages est très bien traitées, elle est riche et permet de se rapprocher d'eux et de les comprendre. C'est un peu moins précis pour les personnages secondaires mais ça ne gène pas, ce que on en sait est suffisant pour les cerner. Chaque personnage a son rôle et apporte sa pierre à l'édifice.

Le décor est planté dès le début, c'est là aussi très fouillé, les nombreuses descriptions et explications permettent de se faire une très bonne idée des lieux, des ambiances, c'est foisonnant.

Le texte est long mais on ne s'ennuie pas, on va de rebondissements en rebondissement, il y a de l'action mais aussi des passages de réflexion, on comprend mieux au fil des pages les comportements et les trahisons des uns et des autres.

Le rythme du récit est bien construit, des passages rapides aux plus émotionnels, pas de lourdeur ni répétition, nos deux personnages principaux portent l'aventure si je puis dire et sont le fil rouge de l'histoire.

Dans les personnages secondaires j ai beaucoup aimé Sören, l'ami précieux, Thyra l amie précieuse et Ava la magicienne. Pour d'autres raison j ai apprécié celui de Brunehilde même si c est une méchante, le combat avec elle était très intéressant, et j ai détesté Iona et Odin, vous comprendrez en lisant le livre.

La romance entre Liv et Alek tient en haleine, je me suis demandé plusieurs fois oú ça allait les mener, rien n est gagné d'avance, c'est lent c'est doux frustrant, j ai eu envie de secouer Liv par moment. Juste la fin que j ai trouvé un peu rapide et téléphoné. Ça se déguste comme un bonbon.

La plume est fluide, ciselée, agréable à lire. Seul bémol : les coquilles de conjugaison et de concordance des temps, ça n'est pas catastrophique c'est juste un détail à améliorer. La lecture et la compréhension ne sont pas impactées.

Pas mal de thèmes sont abordés comme l'amitié, la confiance, l'entraide, l'amour, la solidarité d'autres plus vénaux, l'abus de pouvoir, la jalousie, la trahison et bien d'autres, le tout formant un univers très complexe.

Si un voyage au coeur des mythes et légendes nordiques vous tentent alors ce roman est pour vous ! Vous allez vous régaler !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je remercie l'auteur pour la découverte du deuxième tome, j'avais vraiment apprécié le premier tome et c'est donc avec un grand plaisir que j'ai lu celui-ci.

Deux années se sont écoulées, le lecteur retrouve les protagonistes du précédent roman, ils rejoignent la Coalition pour combattre Cristobal et son armée puissante, ils vont traverser le continent du nord au sud pour arriver sur les terres de leur ennemi : le Brésil. le décor est planté, on comprend facilement ce qui se passe, le scénario est complexe, bien dosé en actions, complots, trahisons et stratégies.
On est sur un schéma préparation exécution situation difficile miracle et accalmie, ça peut paraître redondant mais toutes les guerres le sont, le processus est toujours le même. C'est ce qui permet de bien suivre et de comprendre les événements.

Le récit est très rythmé, on va de bataille en bataille, les rebondissements nombreux, l'auteur n'épargne ni les personnages ni les lecteurs, chacun passe par toutes les émotions possibles. L'intrigue est palpitante et la présence un peu plus soutenue des dieux un pur plaisir. le ton y est plus sombre que dans le premier volet, les scènes de guerre bien décrites, il y a un vrai travail de recherches sur les termes, cela rend le récit très réaliste.

A chaque chapitre correspond un point de vue d'un personnage, le lecteur est en immersion, on ressent leurs émotions, leurs états d'âme, on connait leurs pensées, on les sent plus proches du lecteur. Il faut être bien concentré car c'est riche et il est facile de louper une information essentielle. Tous les personnages ont évolué, ils ont mûri, grandi, Mizushi en est le parfait exemple elle s'est forgé un sacré caractère, est très courageuse, drôle, une vraie bouffée d'oxygène. Soren est toujours un de ceux que j'aime beaucoup, sa relation avec Lucie est attendrissante et son coeur est aussi gros que le sont ses muscles. Il sont tous plein de volonté, de courage, ils font parfois des erreurs de stratégie mais retombent sur leurs pieds grâce à l'aide divine ou pas. Et l'humour fait un bien fou au milieu de toutes ces situations dangereuses et sanglantes. La mort de l'un d'entre eux est triste mais ils ne peuvent pas gagner à tous les coups, ça ne serait pas plausible.

J'ai également beaucoup aimé le clin d'oeil de l'auteur car pour une fois ce ne sont pas les États-Unis qui délivrent le monde mais bien une coalition dirigée par la France, les voir nous accueillir en sauveurs n'a pas de prix.

La plume de Gautier Durrieu de Madron est fluide, agréable à lire, cohérente, addictive, le récit est riche, les personnages bien fouillés. Il n'y a aucun ennui, c'est mené avec maestria. Un bémol pour les coquilles, le livre n'en est pas truffé mais certaines reviennent de façon régulière. Avec un démarrage un peu mou c'est vraiment le seul défaut que j'ai trouvé.

Ce deuxième opus est une belle réussite, encore meilleur que le premier. Et la fin on en parle ? Soignée, je l'attendais avec impatience et je n'ai pas été déçue.

Si vous aimez la mythologie, les bagarres épiques, les rebondissements ce roman est fait pour vous ! Vous allez vous régaler.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Merci à Régis Chaperon pour avoir renouvelé sa confiance avec ce nouvel opus.
« Hexaèdre », je me suis dit mais quel drôle de titre, du coup je voulais savoir ce que c’était et j’ai compris. C’est subtil. Un mot sur la couverture que j’ai trouvée jolie, angoissante et très parlante.
Fin 2019, une pandémie est annoncée, un nouveau virus dont on ne sait pas grand-chose apparait. C’est la toile de fond du roman ça n’est pas le sujet principal. L’auteur relate comment les médias, les réseaux sociaux et les politiciens ont dépeint cette situation, un vent de fin du monde annoncée. En fil rouge le réseau Proudhon, sorte de réseau secret distillant des informations sur l’avancée du covid-19. Certains sont alarmistes et se préparent au combat comme si c’était la fin du monde, d’autres font tout pour mettre leurs familles à l’abri et enfin il y a ceux qui vivent ça avec détachement sans vraiment être concernés directement. Nous découvrons comment chacun a perçu et vécu l’épidémie et le confinement. L’auteur nous présente un panel de personnages tous différents les uns des autres, venant de divers milieux, avec des réactions, des émotions et réflexions variées. Face à un danger quel qu’il soit la gestion du risque n’est pas abordée de la même façon par tout un chacun, résilience, solidarité, espoir.
Les personnages sont très bien travaillés, sont diversifiés, on s’attache facilement à eux, notamment à Lydie, Jacques, Bernard dont les idées philosophiques m’ont beaucoup plu, Louise et Joseph qui m’ont attendrie, Noémie m’a à la fois agacée et fait de la peine. Bref un kaléidoscope de destins qui se croisent, des tranches de vie où l’âme humaine est décortiquée par l’auteur. Chacun va se retrouver face à lui-même, va devoir puiser au plus profond pour prendre des décisions, gérer les peurs. Leurs vies vont s’en trouver bouleversées.
Les chapitres sont courts, le rythme soutenu, il n’y pas de temps mort et tous les personnages sont intéressants, on les suit avec curiosité. J’ai apprécié les transitions d’un chapitre à l’autre, le mot final qui est également celui du début du volet suivant, c’est très bien pensé, au commencement ça m’a surprise mais au fil des pages c’est super plaisant.
La plume de l’auteur est fluide, ciselée, addictive et très agréable à lire. Je ne connais pas trop le protocole de soins pour les malades du covid mais il apparait que l’auteur s’est bien renseigné car le tout est cohérent.
Un faible pour la romance entre Lydie et Jacques, l’amitié entre Jacques et Joseph, la solidarité entre Bernard et Noémie, le rabibochage de Thierry et sa femme. Malgré le contexte c’est un beau roman. A lire !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Quel plaisir de retrouver notre duo de choc ! Merci à l’auteur !

Nous retrouvons donc Marc et Virginie pour une nouvelle affaire. Ce coup-ci ça touche le monde de la politique puisque que c’est un député de la majorité qui se fait assassiné poussé sous un tramway. On tient la coupable, mais elle est dans un état catatonique. Qu’est ce qui a bien pu la pousser à un tel geste ? C’est ce que vont essayer de découvrir Marc et Virginie. Cela semble simple mais les apparences sont trompeuses.
C’est une enquête délicate et Marc a fort à faire pour ne pas tomber dans le piège des évidences et va creuser plus loin pour lever le mystère qu’est ce meurtre. L’enquête va de révélation en révélation. Marc est obstiné et ne se laisse pas embobiner, il ne tire pas non plus de conclusion hâtive.
Marc est malin et utilise parfois son handicap pour arriver à ses fins, c’est un personnage très intéressant, tout en subtilité. Dans ce volet, on découvre un peu plus de Virginie et sa réaction après le premier interrogatoire m’a soufflée, je me suis doutée qu’elle avait un passé lourd et je suis très curieuse de savoir de quoi cela retourne. Peut-être dans le prochain épisode !
L’écriture est fluide, le rythme soutenu, les chapitres courts renforcent cette idée de course contre la montre, l’auteur mène l’enquête avec maestria. J’ai adoré leur professionnalisme, l’amitié qui les lie, on ressent un profond respect pour les personnes. L’histoire est très bien ficelée, on découvre les éléments nouveaux au fil des pages et j’ai trouvé que le cheminement vers la vérité est très bien trouvé. Dès la lecture commencée on ne peut plus s’arrêter il nous faut connaitre les tenants et les aboutissants de cette intrigue.
Une fois de plus j’ai passé un bon moment de lecture, seul bémol la relecture ça aurait évité des fautes très bêtes notamment de frappe.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je remercie l’autrice de m’avoir envoyé « Mon été inoubliable au domaine Laval ».
En temps normal les romans young adult ne sont pas ma tasse de thé mais la couverture m’a plu et j’aime découvrir de nouvelles plumes.
Xavier a fait pas mal de conneries et pour le punir ses parents l’envoient au Domaine équestre Laval. Il travaille la journée aux écuries, se balade à cheval et n’a accès à son portable qu’en fin de journée. Il est gay mais personne ne le sait et il bave littéralement sur Dorian le fils de la famille.
C’est un roman court avec toile de fond la jeunesse, les relations amoureuses, les chamailleries mais aussi les problèmes de racisme, d’homophobie, le harcèlement sur les réseaux sociaux.
Le langage y est cru et très actuel, les hormones bouillonnent et je dois avouer que j’ai un peu vu Xavier comme un obsédé, mais à cet âge quoi de plus normal !
C’est un groupe assez homogène, tous s’entendent bien, il y a bien sûr un vilain petit canard en la personne de Iason, imbu de lui-même, homophobe, il est agaçant et contrebalance les autres personnages plus sympathiques, c’est plus réaliste car sinon ça aurait été très guimauve. Par contre j’ai beaucoup aimé le personnage d’Yliane, elle est fraiche, rigolote.
Dorian, le crush de Xavier, est plus mature, un brin mystérieux, on sait qu’il fait des études, qu’il pratique l’équitation, qu’il est gay et qu’il a une réputation sulfureuse sur les réseaux sociaux. Dorian est distant, quelque peu hautain, j’aurais aimé avoir également son point de vue, ça aurait pu être très intéressant.
J’ai trouvé que leur rapprochement venait un peu comme un cheveu sur la soupe, on sait que Xavier en pince pour lui mais Dorian ne montre rien et soudainement ils ne se quittent plus, j’aurais aimé que leur romance commence plus tôt, doucement, que l’on voit éclore leurs sentiments. Là je suis restée sur ma faim car au moment où enfin Xavier s’accepte et vit son idylle avec Dorian ils se quittent, la suite m’aurait bien intéressée.
L’écriture est fluide, agréable, ça aurait mérité une relecture approfondie pour corriger les quelques coquilles. Ce premier roman est prometteur, l’idée y est, reste à gagner en maturité, en profondeur pour élargir son panel de lecteurs.
Auteur à suivre !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 03-08-2023
Je remercie Hana Hojh pour la découverte de cette saga. Je n’ai pas lu les opus précédents mais ça ne m’a pas dérangée.
Me voilà propulsée dans un vrai roman de SF comme je les aime.
L’auteur a créé un univers entier avec de multiples planètes dont la Terre (qui a triste figure je dois l’avouer, peut-être est-ce une projection de notre futur vu ce que nous faisons de la planète bleue) le tout chapeauté par la Commission de coalition interplanétaire. Le contrôleur Hamton lors d’une de ses visites sur la planète Ahmira se voit remettre une microbille contenant des preuves d’esclavagisme sur cette planète, ce qui est interdit. Une fois revenu à bord Hamton va en parler à Garance la commandante du vaisseau L’Etincelle et faire tout pour porter cette information au conseil de la commission. Mais ce n’est pas chose aisée car Ahmira est une planète prospère où la vie semble agréable, pourtant tout n’est pas paradisiaque.
L’univers créé est maitrisé, riche avec de nombreuses descriptions, le lecteur est en immersion complète. On passe d’une planète à l’autre comme un voyage. C’est fluide, explicite sans être surchargé. Le monde dans lequel ils évoluent est dur, violent néanmoins une lueur d’espoir persiste.
Les personnages principaux sont très bien construits, que ce soient les principaux Hamton, Garance ou Néïs ou les secondaires comme les membres d’équipage, et la petite Flabeline. J’ai particulièrement aimé Hamton et Garance, leur bravoure, leur humanité, leurs faiblesses et leur droiture. Ils font preuve d’une grande empathie envers Néïs et les esclaves bleus, vont tout mettre en œuvre pour la sauver et dénoncer ce système. Leur idylle discrète a fait fondre mon petit cœur tout mou, ça fait du bien dans ce contexte difficile où la solitude pèse. Ca permettait de souffler entre chaque action, chaque rebondissement car il s’en passe des choses dans ce roman. Le rythme est effréné, une fois commencé il est impossible de poser le livre, les intrigues s’enchainent et se dénouent au fil des pages.
C’est un récit très actuel et concret, on y parle de corruption, d’abus de pouvoir, des manipulations et de la cruauté humaine mais également de solidarité, d’espoir et de compassion.
La plume est fluide, ciselée, claire sans fioriture, l’histoire est bien menée et va droit au but. On ne s’ennuie pas. C’est addictif, à tel point que je vais me pencher sur les tomes 1 et 2.
Juste un petit mot concernant la couverture, il y en a deux, une très colorée que j’ai beaucoup aimée et une autre plus sobre. Et j’ai vu que c’était toujours le même illustrateur. Un joli talent.
Adepte des Planet-Opera, des voyages interplanétaires, des histoires complexes et élaborées avec une imagination époustouflante ? Ce court roman est pour vous ! A déguster comme une friandise et sans modération.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 22-08-2023
Encore une fois je remercie Hana Hojh dont j’avais lu et chroniqué « Trajectoire ».
Nous voici dans un récit moins science-fiction, plus dystopique. Genre que j’aime tout autant.
Nous faisons donc la connaissance de Najia, contrairement au précédent, c’est du point de vue de l’impie et non pas de celui de la Commission de coalition interplanétaire. D’ailleurs des passages se croisent dans les deux livres, notamment celui où Hamton récupère la microbille contenant des preuves accablantes.
L’univers créé par l’auteur est toujours aussi juste, glaçant. Le lecteur est au cœur de l’horreur. Les impies sont traités moins bien que du bétail, l’esclavagisme extrême, aucune considération, peu de repos. On y voit la méchanceté humaine, la manipulation, la torture, la perversité. Et au milieu de tout ça il y a Najia, impie, trimballée d’un maitre à l’autre, subissant les pires outrages. C’est un personnage très courageux, on ne peut que l’admirer. Elle va prendre des risques pour défendre ce en quoi elle croit. C’est une ode à l’espoir. Najia est résignée et révoltée en même temps, c’est une femme touchante, héroïque, forte et déterminée. Avant tout, elle est une résistante, elle va se battre pour la liberté, pour les droits des impies.
J’ai beaucoup aimé le passage où cette affreuse combinaison CQ lui est ôtée, les souffrances endurées, et pourtant elle ne va pas hésiter à la renfiler pour partir au combat contre ce processus de déshumanisation, là où on leur vole la parole, leur identité, même leur nourriture est sans saveur, juste une bouillie énergisante pour les maintenir en vie, au-delà de l’esclavage c’est du conditionnement, de la manipulation mentale, les anéantir pour mieux les asservir. Cela rappelle des périodes sombres de notre propre histoire.
Peut-être que je me trompe mais j’ai même pensé à un moment que les dirigeants d’Ahmira faisaient de certaines personnes des impies, non pas parce qu’elles s’attaquaient au gouvernement en place, mais juste parce qu’ils avaient besoin de main-d’œuvre gratuite pour augmenter leur production minière et autre.
Cependant au milieu de cette noirceur reste une lumière, une foi inaltérable, celle de l’amitié, de l’amour.
Le format est court mais prenant, l’auteur a réussi à bien détailler le personnage, je dois avouer que si ça avait été un peu plus long, un peu plus approfondi dans la psychologie du personnage, des pensées et des émotions j’aurais également été preneuse car vraiment tout dans ce roman m’a plu. Sa romance avec Bastien, son amitié pour Edwan, sa rencontre avec Hanshalan. Hanshalan personnage particulier, ni tout blanc ni tout noir qui a abusé de Najia, mais qui malgré tout cache une faiblesse pour elle.
Tous les protagonistes secondaires sont intéressants, bien élaborés.
La plume est toujours travaillée, fluide, dynamique, pas de longueur ni dans la construction ni dans les descriptions. La tension monte crescendo et tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin.
Une fois de plus la couverture est colorée, avec une jolie illustration représentant Najia dans sa combinaison bleue. J’aime beaucoup.
Comme vous l’aurez compris j’ai savouré ce deuxième volet !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Troisième opus de cette saga, et je remercie l’auteur de continuer à me la faire découvrir.
J’avais aimé les deux premiers volets et celui-ci ne déroge pas à la règle.
Nous retrouvons donc Marc et Virginie dans une affaire un peu spéciale car cela les touche directement, en effet Benoît leur ami est accusé de meurtre. Benoît est lieutenant de police, ce qui n’aide pas et les accusations sont très graves : viol, tortures et meurtre, et pour couronner le tout Benoît ne se souvient de rien il a été drogué.
Marc et Virginie vont donc tout mettre en œuvre pour le sortir de ce bourbier, et un des gars de l’IGS ne va pas leur faciliter la tâche car il veut absolument faire tomber le policier. Marc est persuadé que son ami est innocent.
Dans ce troisième livre on en sait plus sur Benoît, spécialiste des meubles anciens (sa famille baigne dedans), expert pour les affaires touchant ce domaine. Benoît a un petit secret, sans gravité, mais qui pour cette affaire peut se retourner contre lui. Mais je ne vous dirai rien je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.
On retrouve donc les méthodes façon Hercule Poirot de Marc, d’ailleurs j’aime beaucoup, ce n’est pas juste du travail d’avocat c’est aussi de l’enquête et c’est très minutieux. Virginie est ses yeux, Marc possède une mémoire remarquable, c’est un fin limier. Il m’épate au fil des romans.
L’auteur lève vraiment tout doucement le voile sur Virginie, on découvre peu à peu mais pas de quoi la cerner vraiment. Il nous distille peu d’informations !
Les deux forment un duo épatant ! Nous devinons leur entente, leur connivence, et c’est toujours aussi agréable à lire. Leur mode de communication qui n’est qu’à eux, les recherches qu’ils effectuent ensemble, tout est en harmonie et équilibré dans ce tandem.
J’ai vraiment apprécié ce huis clos autour de Benoît, son attitude face aux accusations, il ne sait pas ce qu’il lui est arrivé mais reste humble, peut-être que c’est lui ou peut-être pas.
L’intrigue est intéressante, si bien ficelée que nos neurones fonctionnent à plein régime. Cette façon de piéger le lieutenant de police est machiavélique on se croirait dans une bonne série policière britannique. Par contre il faut être attentif car les rouages du cerveau de Marc sont hallucinants et il est parfois complexe de suivre son raisonnement. Le lecteur se trouve face à de nombreux rebondissements, le rythme est bon, pas de longueur, et pour le coup dans ce volume ils sont vraiment pris par le temps, ils doivent absolument prouver l’innocence de leur ami.
Toujours dans un format court, tenant en haleine avec une fin où il n’y a pas vraiment de point final pour l’enquête, Benoît est innocenté et c’est le plus important, le reste n’est plus de leur ressort.
L’écriture est toujours fluide, c’est bien écrit, il y a quelques coquilles mais rien qui n’entrave l’appréciation et la compréhension.
Encore une chouette lecture que je conseille vivement !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je te tiens d’abord à remercier l’auteur de me faire découvrir son œuvre.
Avec ce roman, on découvre une planète, un petit coin de paradis au fond des galaxies.
Nous voici embarqués dans un voyage exaltant, à la rencontre des Spirits aux pouvoirs extraordinaires lancés dans une course pour sauver la population.
Ce monde est peuplé de créatures surnaturelles, les paysages y sont magnifiques. C’est très visuel, il y a tellement de descriptions minutieuses, même les vêtements sont décrits jusqu’au moindre fil ou moindre motif. L’imagination de l’auteur est foisonnante.
L’histoire est captivante, les personnages fort intéressants et attachants, les principaux et les secondaires notamment Aelita.
Ninti et Enki vont parcourir l’univers pour comprendre ces phénomènes étranges qui se produisent, c’est une quête haletante remplie de rebondissements. Ninti a le pouvoir de voir la vie des uns et des autres juste en les touchant, le lecteur plonge dans les souvenirs de certains personnages et ça permet une bonne prise en mains du récit. C’est angoissant et créé un suspens fiévreux. Mais je ne vais pas trop en révéler car cela ôterait toute découverte et je n’aime pas spoiler. Sachez juste que si vous aimez les mondes « fantasy », les univers magiques hauts en couleurs, ce début de saga ne pourra que vous plaire.
Ce que j’aime dans ce genre de récit c’est que tout est possible, les limites ne sont que celles de l’auteur. L’histoire se déroule tel un scénario que l’on voit défiler devant nos yeux. Il y a beaucoup de détails, c’est un univers extrêmement fastueux, en lisant ce tome j’ai comme ressenti une sorte d’introduction pour une future odyssée, l’auteur y pose les bases, nous présente les personnages, plante le décor, nous abreuve de plein d’informations pour que l’on puisse suivre et ne pas se perdre, comme si les choses sérieuses allaient commencer dans le prochain volet. C’est sans doute la raison pour laquelle la lectrice que je suis est restée en retrait, n’est pas tout à fait entrée dans le roman, il ne m’a manqué qu’un tantinet de fluidité et d’émotions. Mais comme je l’ai dit ça ressemble à un tome introductif où il faut être très attentif, ce qui fait que comme on est concentré sur tout on en oublie les sensations et les sentiments.
La plume de l’auteur est ciselée, fourmille de mots peu utilisés, un vocabulaire riche, très instructif. Il y a un petit côté suranné qui m’a beaucoup plu.
La couverture est très jolie, un brin mystérieuse et correspond bien au roman.
Ce sera avec un plaisir non dissimulé que je lirai la suite !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Merci à l’auteur pour m’avoir proposé la lecture de son roman.
C’est une dystopie comme je les aime. Nous découvrons un monde où l’atmosphère est dangereuse contaminée par le virus N4Z, les gens vivent sous terre, dirigés d’une main de fer par Le Premier.
Nous faisons la connaissance de Kris, Gil et les jumeaux Dax, ils sont amis. Dans ces abris souterrains les naissances se font par deux, c’est obligatoire, aucun enfant unique, sauf Kris lui-même qui le jour de ses 17 ans, dans deux ans, devra quitter la communauté. Gil avait une sœur jumelle morte dans un incendie avec ses parents, elle n’est donc pas condamnée à partir. Avec l’aide de ses amis, Kris a bien l’intention de quitter l’abri avant l’échéance.
Je ne vais pas pouvoir en dire beaucoup sur les tenants et les aboutissants de ce roman car je vais spoiler et ce récit mérite amplement d’être lu du début à la fin.
C’est une histoire originale avec de nombreux rebondissements. L’intrigue est riche et le voile se lève au fur et à mesure de la lecture. Au début les choses se mettent en place, ça peut paraitre un peu long mais largement nécessaire, l’auteur créé un univers de toute pièce. Ça n’est qu’une fois que les révélations se font que le rythme s’accélère pour ne plus stopper avant le point final.
Les personnages principaux sont très bien travaillés, avec profondeur. Ils sont très attachants et le lecteur ressent une grande envie de les suivre et de les voir réussir. Kris est un personnage atypique, timide peu aventureux mais il aura des décisions à prendre et celles-ci auront des conséquences décisives pour le reste de l’humanité. Les jumeaux Dax sont hilarants car comme tous les jumeaux dans cette société l’un commence une phrase et l’autre la termine, ça apporte un peu d’humour dans ce livre qui est assez sombre. Gil quant à elle est la fille de la bande, blonde, jolie elle pourrait paraitre fragile mais ne l’est pas tant que ça. Dans les secondaires j’ai bien aimé le personnage de John que l’on découvre surtout dans la deuxième partie, Jeny est également intéressante et joue un rôle primordiale, elle est intelligente parfois agaçante ! L’acrobate quant à lui n’a pas forcément un rôle décisif mais je dois dire qu’il m’a bien plu et j’ai apprécié le retrouver à la toute fin. Les femmes accoucheuses qui pourtant ne sont là que quelques pages ont retenu toute mon attention, l’imagination de l’auteur pour la création des personnages est époustouflante.
L’auteur nous sert un opus haletant, les scènes s’enchainent mais on ne sait jamais à quoi s’attendre au chapitre suivant. J’attendais la sortie de l’abri avec impatience ! Bluffant ! C’était trop facile de les voir sans sortir aussi facilement et ça ne collait pas avec la complexité du récit, l’auteur nous amène là où elle veut avec un talent certain. De plus, ça n’est pas alambiqué, on comprend aisément et on savoure d’autant plus la lecture.
J’ai été surprise de page en page, c’est une vraie aventure, les messages délivrés sont actuels, pas facile de faire face à son destin ou d’essayer de le changer, c’est un peu comme si tout était écrit d’avance.
Rempli de mystères et de péripéties on ne voit pas le temps passé, c’est rythmé, passionnant. L’écriture est fluide, aérienne, prenante. Une très belle plume ! Je voudrais en dire beaucoup plus mais je crains d’en dévoiler trop.
C’est une œuvre qui m’a fait penser à la série « Fringe » avec ses réalités parallèles, ses voyages temporels, sa téléportation et ses phénomènes étranges. J’ai adoré les confrontations du passé et du futur, la progression des idées pour trouver des solutions viables et éviter le pire.
On y découvre la justification du régime totalitaire du Premier et les conséquences des choix qu’ils ont dû faire.
La fin est heureuse, pour Kris et Gil leur amour transparait tout au long du roman. La boucle est bouclée.
Un petit mot sur la couverture, on y devine Le Premier en marche vers son destin, elle est jolie et dévoile un peu de la teneur du récit, tout comme le titre d’ailleurs.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 06-09-2023
Je voudrais remercier l’auteur pour m’avoir fait découvrir son premier roman.
Ce fut une lecture surprenante, je ne m’attendais pas du tout à ça. Avec le titre j’ai compris que c’était une histoire d’âme sœur, mais pas seulement. Sur une autre planète Åqualiis Kayl fait la rencontre d’une créature dont il tombe amoureux, ça ne dure pas longtemps, il ne sait pas trop si c’est réel ou fictif, et lors d’une visite dans un magasin de musique où il a ses habitudes il la retrouve en la personne de la vendeuse.
Nous allons donc suivre cet étrange voyage entre la Terre et cette planète miroir où Kayl va rencontrer son double. Entre revisite de la création avec Adam et Eve, le phénomène d’ubiquité, les différentes formes d’amour et la musique en fond, l’auteur nous transporte dans son univers.
Les personnages sont riches, intéressants, c’est mêlé d’amour, d’amitié, de solidarité et de loyauté.
La plume est agréable, c’est un premier écrit, elle demande à être travaillée avec moins de redondances et un peu plus de structuration mais c’est prometteur.
J’ai bien aimé le thème, c’est original, par contre la fin du livre m’a laissée dubitative, je n’ai pas trop compris.
Ce fut une lecture plaisante et je ne manquerai pas de suivre l’auteur.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Je remercie une nouvelle fois l’auteur pour m’avoir proposé ce roman.
Un mot sur la couverture que je trouve très belle, en noir et blanc avec juste les papillons en couleur, papillons que l’on retrouve tout du long du roman.
Peut-être un peu science-fiction voire anticipation pour le côté futuriste avec le robot mais tellement plus avec le sujet central qui est l’amour, sous toutes ses formes.
Nous faisons la connaissance de la famille d’Allan, de sa femme Iris et leur bébé Emilie. Allan offre à son épouse un robot baby sitter Piero. Piero va s’occuper de la petite fille, la voir grandir, il va connaitre ses joies, ses peines, ses grands moments. Les membres de la famille vont le considérer comme l’un des leurs. Il est parfaitement intégré.
On suit chaque étape de leur vie depuis l’arrivée de Piero jusqu’à leurs morts. Eux vieillissent et meurent, Piero est éternel. La temporalité est au centre de la narration, c’est le temps qui guide le lecteur.
Piero aime et ressent des émotions, des petits papillons bleus s’échappent et s’envolent, l’expression « avoir des papillons dans le ventre » prend tout son sens.
Les personnages sont attachants, ils accueillent le lecteur dans leur histoire, partagent leurs tranches de vie. J’ai adoré le personnage de Monsieur Alexandre avec qui Piero parle poésie, philosophie, avec qui il échange et analyse toutes ses pensées. Piero est à part, il a ses émotions, ses propres réflexions, son cheminement intellectuel est riche. C’est un réel travail d’introspection avec des répercussions sur sa propre existence et sans doute sur celle des générations à venir.
Piero a une relation tout spéciale avec tous les membres de la famille. Pour Allan et Iris c’est plus qu’un robot baby sitter, ils lui portent une affection toute particulière.
Avec Emilie c’est différent c’est un amour pur qui débute au premier regard et va bien au-delà de la mort. Piero par amour la laisse vivre sa vie, se marier, avoir un enfant (Tristan comme mon fils), il fait preuve d’une abnégation extraordinaire. Il garde un œil sur chacun d’entre eux, les protège, les console. Ce lien est singulier et j’avoue que moi aussi j’ai eu de nombreux papillons dans le ventre.
L’histoire est émouvante, profondément touchante, emplie de poésie. La plume de l’auteur est sublime, addictive, les mots sont ciselés. Les thèmes abordés sont intemporels : l’amour, l’amitié, l’oblativité, le deuil et l’immortalité. C’est léger avec un arôme puissant.
Dans ce roman écrit comme une autobiographie on lit cet amour transcendant toute nécessité, cet amour sublime que ne renieraient pas Eléa et Païkan, un vent d’éternité que rien ne peut briser.
Ce livre fut un gros coup de cœur, je me suis attachée à Piero comme je m’étais attachée à Dyclan de « Dans l’ombre des ruines », c’est le genre d’ami que l’on rêve d’avoir. J’en ai oublié qu’il était fait d’acier et de composants électroniques. Comme Dyclan il a découvert la lecture et s’en délecte. J’ai dévoré ce roman somme toute assez court mais si dense en sensations. Le petit plus : le clin d’œil à Isaac Asimov dans la lettre de Monsieur Alexandre. La boucle est bouclée.
« Avoir des papillons dans le ventre : impression à la fois plaisante, qui vous traverse de frissons, mais aussi désagréable, les papillons dérangent et bousculent votre corps. C’est la définition même d’être amoureux ».
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-09-2023
Je remercie l’auteur pour la découverte de son roman.
Je ne suis pas une spécialiste de la fantasy, je suis vraiment novice dans ce domaine.
Mais l’univers de ce livre est surprenant, original, très bien maitrisé. J’aime beaucoup quand les univers sont créés de toutes pièces, et là l’auteur a fait preuve d’une belle imagination et d’une grande profondeur. J’y ai vu énormément de travail, de précisions, de détails. Les descriptions de narration sont minutieuses et permettent une parfaite compréhension de l’histoire.
Nous faisons donc la rencontre de deux amis d’enfance, Ensio et Ljuka qui vont grandir ensemble puis s’éloigner l’un de l’autre pour finir par s’affronter. L’un deux va mourir et le drame de cet acte est le point de départ du roman.
Ensio et Ljuka sont tellement proches qu’ils vont créer un lien télépathique, lien qui à la mort de Ljuka va entrainer Ensio dans la folie, les abus d’alcools et autres drogues. Il va sombrer dans une déchéance que rien ne peut atténuer. Le monde dans lequel ils évoluent est une société de castes, eux deux font partie de celles des Maîtres ils apprennent à manipuler les plantes, les animaux, le vivant mais manipuler l’humain est interdit.
Une bonne partie du livre alterne les points de vue, celui de Ljuka nous relate le passé et celui d’Ensio le présent. Avec Ljuka on découvre leur rencontre, leur évolution et ce qui va les séparer. Avec Ensio on vit son addiction et sa tentative de pallier au manque.
Au fond du gouffre Ensio va se rendre compte qu’il a toujours vécu par rapport aux autres, tant qu’il était dans la norme tout allait bien il était considéré comme un héros. Dans sa chute, il perd tout, même la femme de sa vie, tous lui tournent le dos et il aperçoit l’enfer qu’a dû vivre son ami.
Tous les deux m’ont fait de la peine, j’avais envie de les consoler, j’ai apprécié ces deux personnages principaux, ce sont des anti-héros, des hommes avec leurs souffrances et ce fut un déchirement de les voir si mal. Le personnage de Ljuka est ambivalent, il est gentil, sensible, quelque peu écorché, ne voulant pas exercer l’enchantement sur le vivant, en grandissant il va devenir un homme aigri, irritable et agressif. Ensio dès le début est plus sûr de lui, a une belle carrière si je puis dire et une femme aimante. Un brin prétentieux il va voir sa vie partir à vau-l’eau et au fil de l’histoire va changer, devenir plus humble, plus humain.
La narration est rythmée, les dialogues rendent la lecture facile et fluide. La plume de l’auteur est juste, riche. Il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment de lecture : des actions, des émotions, des rebondissements. Aucun temps mort, aucun ennui. Et cette fin ! Parlons-en ! Hallucinante, inattendue, hyper bien écrite ! J’ai adoré ! Je ne vais pas spoiler car ce serait dommage mais elle vaut vraiment le coup, l’auteur m’a bluffée.
Ce roman est un mélange de fantasy, de science-fiction saupoudré de steampunk (avec l’ours, la mante religieuse et l’aigle « manipulés » par Ljuka). L’auteur y traite d’amitié, de trahison, de révolte, d’injustice et de rédemption.
Je ne peux que vous conseiller de venir à la rencontre d’Ensio et Ljuka.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 28-09-2023
Une belle découverte déconcertante et je remercie l’auteur de me l’avoir fait découvrir.
Après un cataclysme qui a ravagé la terre, les survivants vivent désormais sur une arche sous-marine. Entre post apocalyptique et dystopie, l’auteur nous fait découvrir une société qui a su se recréer.
Nous faisons la connaissance de Skyler médecin et d’Emily sa meilleure amie, qui se trouvent confronter à une drôle de maladie se propageant aléatoirement. Dans le même temps une machination se trame entre le commandement du navire et les dissidents archéens.
Au fil de la lecture on comprend mieux ce monde, les règles, on apprend également ce qui s’est passé. C’est une histoire pleine de rebondissements, d’actions, moult trahisons et des questions laissées sans réponse, l’auteur y insuffle un rythme soutenu et on ne peut pas lâcher sa lecture.
C’est très bien construit, les personnages principaux sont intéressants, leurs psychologies bien dessinées. Il y a beaucoup d’émotions et je me suis attachée très facilement à Skyler et Emily. Les dissidents disséminés un peu partout sont un mystère relativement opaque, on les suit sans les suivre et ils nous intriguent fortement.
L’univers entièrement créé par l’auteur est foisonnant, bien travaillé, riche en détails mais ce n’est pas lourd, ça facilite la compréhension du récit dans sa globalité.
Les révélations au fur et à mesure des pages nous emmènent au nœud de l’intrigue et lèvent peu à peu le voile. Mais ce qui est bien c’est que tout n’est pas mis à nu et ça guide le lecteur vers le tome suivant. Non seulement l’auteur a beaucoup d’imagination mais il maitrise aussi avec brio le thriller SF ! C’est angoissant limite anxiogène. C’est un huis clos du fait que l’histoire se déroule sur une arche au fond des mers, il y a cependant beaucoup de personnages et d’informations à assimiler, c’est ardu au début ensuite on est tellement pris dans le récit qu’on veut connaitre la suite. L’auteur est quand même un peu « sadique » car il nous laisse macérer et distille les informations au compte-goutte.
Les chapitres sont courts offrant une force indéniable à la narration, la plume est fluide, addictive. David M. Snow possède un vrai talent des mots, le tout s’imbrique parfaitement bien et propose une œuvre complète où les thèmes principaux, le pouvoir, la manipulation, le dogme et l’asservissement reflètent la lutte antédiluvienne entre les Hommes.
J’ai apprécié ce roman car la trame est originale et l’auteur a l’art et la manière de nous amener où il veut sans que le lecteur ne sache à l’avance ce qui se trame, c’est un tortionnaire des mots. L’effet vérité est bien mené et quand les masques tombent ce n’est pas toujours joli joli. La fin nous laisse sur notre faim si je puis dire et mon appétit aiguisé va me conduire tout droit vers le deuxième tome !
Si le mélange thriller, science-fiction, dystopie saupoudré de post-apocalyptique vous tente je vous conseille de vous plonger dans les eaux troubles de « Amarante ».
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Tout d’abord je remercie les éditions Mägika pour m’avoir fait découvrir ce roman.
Lire une dystopie est un véritable bonheur et découvrir une nouvelle plume talentueuse : un bonus.
J’ai donc plongé avec délectation dans cette histoire qui nous précipite directement dans un monde post 3ème guerre mondiale. L’humanité est ravagée et on ne voit pas la sortie du tunnel.
Tout commence par la rencontre avec Alessia, très vite on est dans le bain. On s’éveille avec elle on ne sait où, dernière participante d’un test grandeur nature. Ils sont trente, vont devoir vivre ensemble, survivre ensemble. Quant à l’initiateur de ce test il n’y a pas d’indication véritable avant la toute fin et encore ! L’auteur ne laisse rien transpirer.
Ce roman m’a fait penser à une émission de téléréalité où le lecteur est voyeur, il épie les faits et gestes de chaque participant. L’histoire est prenante dès la première page, on sent un mystère prégnant qui pousse le lecteur à vouloir en savoir plus.
Au fur et à mesure de la lecture on commence à comprendre le pourquoi du choix des participants, j’ai d’ailleurs apprécié les fiches d’identités sur chacun en début de livre, ils sont tous différents, aux passés divers et chacun trimballe ses propres gamelles, ses propres démons. La question est de savoir s’ils vont réussir à mettre leurs égos de côté et avancer main dans la main pour sauver leurs peaux.
Des amitiés se tissent, des tensions naissent, c’est assez violent car l’éventail des âges des participants est large, il y a enfant et adolescent et quand on comprend que le « Testeur » leur réserve une fin funeste on se doute que celui-ci n’a aucun scrupule et ne va épargner personne. Le côté psychologique des personnages est bien travaillé, on cerne la plupart rapidement même si quelques-uns d’entre eux cachent bien leur jeu. C’est une étude de la psyché humaine passée au microscope.
Nos deux personnages principaux Alessia et Logan sont jeunes, ont connu une vie pas facile et ils trainent tous deux de sacrées casseroles. J’ai adoré les voir évoluer ensemble, ils jouent un peu au jeu du chat et de la souris, leur romance naissante est une bulle de bonheur au milieu de ce chaos. Logan est froid, distant, un brin bagarreur, Alessia quant à elle je l’ai trouvée un peu pleurnicharde mais il faut se rendre compte qu’elle n’a que 19 ans, qu’elle a vu sa famille se faire massacrer et qu’elle a dû tuer pour survivre. D’un autre côté je l’ai vue très mature et débrouillarde. J’espère voir les personnages secondaires se développer un peu plus dans le prochain tome notamment Tiff, David, personnage très intrigant cachant des secrets troubles, et Aaron le bon copain agaçant au début de l’histoire mais qui finalement est attachant et charmeur. Ils vont tous sans aucun doute prendre plus d’épaisseur et gagner en intérêt dans le prochain volume.
L’auteur manipule joliment les mots et nous fait ressentir toutes sortes d’émotions. C’est bien rythmé, le lecteur est tenu en haleine, l’auteur laisse planer le doute. Aucun ennui, c’est trépidant on veut en savoir plus. Il y a des passages assez durs, des fins tragiques, des morts violentes.
Au fil de la lecture, les rebondissements et les révélations s’enchainent mais le voile continue à s’épaissir, quand on pense avoir trouvé une vérité l’auteur nous entraine dans une autre direction et nous y perd.
La plume addictive et sans fioriture nous porte au cœur même de ce test mêlant actions et émotions, on se pose beaucoup de questions, on a peu de réponses et le mystère reste entier. L’équilibre des dialogues est parfait, les descriptions permettent de se faire une bonne idée du monde dans lequel on évolue, j’ai trouvé le sujet du roman assez banal, par contre l’imagination de l’auteur est riche.
Je n’ai qu’un seul « petit » bémol : la correction est un peu légère à mon sens car j’ai relevé des coquilles orthographiques et de syntaxe qui auraient pu être évitées, le plus embêtant étant l’utilisation d’un mot pour un autre. Mais ça peut venir du fichier numérique reçu et non pas de la version finale. Ça n’a absolument pas gâché ma lecture et ça ne m’empêchera pas de lire la suite.
Une grande frustration à la fin vous attend si vous décidez, et je vous le conseille fortement, de vous jeter à corps perdu dans cette lecture, l’auteur nous torture car cela s’arrête sur une disparition et pas n’importe laquelle ! Je n’en dirai pas plus.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Encore un grand merci à l’auteur pour ce nouveau tome des aventures de Marc et Virginie.

Ce coup-ci le thème est original, nous sommes dans un milieu différent, celui de l’alchimie et des spéculations mystiques. Notre duo va se trouver dans une affaire assez étrange, au cœur des ventes aux enchères. De simples meubles en apparence mais que certaines personnes s’arrachent à prix d’or.
Nos deux héros sont engagés pour acquérir un lot de meubles lors d’une vente, le lot numéro 21. Suite à cette acquisition, des personnes sont assassinées. Par rapport aux autres volumes, on a la sensation d’être dans un cluedo, dans les méandres d’un milieu que l’on connait peu, qui a donc tué ces hommes et pourquoi ?
C’est une affaire intrigante avec une non moins intrigante Madame Augustine Leperle et son garde du corps Joshua. J’ai bien aimé le personnage d’Augustine, cette dame âgée à qui on donnerait le bon dieu sans confession mais qui se révèle être une personne intransigeante autoritaire au charisme fort. Elle mène tout son petit monde à la baguette. On ne sait pas trop si elle veut réellement protéger Marc et Virginie ou si elle se contente de les garder à l’œil en posant des micros dans leur appartement.
Ce récit frôle le fantastique, ça parle de Nicolas Flamel, de la pierre philosophale et de la transmutation, sujets tout à fait passionnants, ça m’a fait penser au Da Vinci Code.
On retrouve une écriture fluide, dynamique. Ça se lit vite et bien. J’avoue quand même que si ça avait été un peu plus long je n’aurais pas dit non tellement le sujet traité m’a plu.
La présence de Benoit ajoute un plus à cette enquête, c’est un personnage récurrent que j’apprécie beaucoup.
Je me demande ce qui nous attend dans le prochain tome. C’est vraiment une bonne série avec des récits courts et je vous conseille vraiment de la découvrir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 11-10-2023
Je remercie l’auteur pour l’envoi de son livre.
J’aime énormément les dystopies, et celle-ci est colorée de post apocalyptique.
Le début a été pour moi un peu poussif, j’ai eu un peu de mal avec les premières pages. Stanislas est employé de bureau et suicidaire, ses plans sont contrecarrés par le déclenchement inattendu d’une troisième guerre mondiale, une attaque nucléaire en bonne et due forme. Stanislas malgré ses penchants a construit un bunker, s’y réfugie avec une famille voisine. Dans ce bunker se déroulent plusieurs évènements ce qui va les faire sortir. Une trame improbable dont le renversement de situation est hallucinant et va vous empêcher de relever le nez du récit.
A 4 ils vont découvrir un monde plongé dans la grisaille, cendres et pluies acides y contribuent. Ils vont trouver refuge dans une église mais vont de nouveau devoir bouger.
Ils vont se faire attraper et devenir prisonniers d’un groupe nommé « Nouvelle France ». Ceux-ci sont violents, sans pitié, ils vont les maltraiter puis les mettre au bûcher avec plusieurs autres personnes dont celles qui s’étaient réfugiées dans l’église. Le jeune garçon et son père vont périr, Stanislas et la petite Jessie vont s’en sortir, ils sont secourus par un autre groupe « Les irradiés ». Ces derniers ont subi l’explosion nucléaire de plein fouet, leur peau est attaquée, les cheveux sont tombés, les yeux sont devenus bleu translucide, ne supportent pas la lumière, souffrent de diverses maladies et savent que leur temps est compté.
Nous faisons la connaissance d’Arthur, ancien sdf que Stan croisait dans le parking de son travail, devenu le roi des irradiés aidé par Jules ancien instituteur, ils veulent conduire une bataille désespérée contre la Nouvelle France et leurs exactions.
C’est une guérilla urbaine qui se trame sous nos yeux. Contrairement aux autres les Irradiés accueillent tour le monde, combattants ou pas, seule la survie de tous leur importe. Ils essaient tant bien que mal de se nourrir, j’ai bien aimé le fait qu’ils fabriquent de la bière pour ôter la toxicité de l’eau, je ne sais pas si c’est réalisable mais l’idée m’a fait sourire.
La relation qui se noue entre Stan et Jessie est attendrissante, la gamine apporte une bouffée d’air frais dans ce monde pollué.
Le personnage de Stan est complexe, il est plus qu’un homme qui a voulu en finir car au fur et à mesure de l’histoire il prend de l’importance, de la carrure, il va même devenir un pion incontournable. C’est une sorte de parcours initiatique qu’il vit, la recherche de soi, l’introspection qu’il a à un moment crucial, et ce goût de vengeance qui le titille et le pousse à commettre son premier meurtre. Devenu héros malgré lui il se sent comme un imposteur. Je ne vais pas en dire plus sur le déroulement de cette guerre ni sur les affrontements internes car je spoilerais le roman et ce serait vraiment dommage.
L’auteur évoque des thèmes forts comme la solidarité mais aussi la soif de pouvoir, le despotisme, l’instinct de survie et la résilience.
Le vocabulaire colle parfaitement au sujet du livre, pas le temps de palabrer ni de faire de la poésie, on est dans l’urgence, le langage populaire, il y a quelques termes que je ne connaissais pas et d’autres m’ont émue « mimine », « bouille », autant de termes qui humanisent le texte bien que l’objet en soit effrayant et pessimiste. Le tout saupoudré d’humour, de jeux de mots. C’est une plume addictive, originale. Et qui prête à réflexion.
Dans cette œuvre l’auteur nous livre deux faces de l’être humain, celle de l’empathie et celle de l’horreur. Est-ce que les Hommes sont prêts à mettre leur égo de côté pour s’entraider et pérenniser leur survie. Rien n’est moins sûr.
Les protagonistes principaux sont bien fouillés, riches, chacun a son caractère et le défend jusqu’au bout, parfois jusqu’au sacrifice. Jules est attachant avec une droiture imperturbable. Bien sûr, une note particulière pour Jessie, cette petite tête blonde qui a tout perdu, mais qui va amollir le cœur de Stan.
L’écriture est fluide, vraiment sympa à lire, dynamisée par les dialogues et les nombreuses actions. C’est soutenu et il y a de nombreux rebondissements. On ne s’ennuie pas un seul instant.
La fin est une lueur d’espoir, une éclaircie dans ce ciel ombragé et tumultueux. Et comme tout a commencé tout finit avec le même personnage Piotr le soldat russe et j’avoue que c’est une formule que j’affectionne considérablement. J’ai vu qu’il y avait un deuxième tome et je le découvrirai avec bonheur.
Un mot sur la couverture, le dessin est fort joli et on ne peut plus éloquent.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Merci beaucoup à l’auteur pour la découverte de son roman. Je ne le connaissais pas du tout et j’avoue que je n’aurais pas choisi de le lire de moi-même, la surprise est d’autant plus grande.
Me voici plongée dans un univers de fantasy, magnifiquement créé par l’auteur. Un univers extrêmement riche mais pas lourd.
Le monde d’Hashkaria où nous faisons la connaissance d’un groupe de mercenaires hétéroclites, un barde Brel, un dompteur Hargen et son fidèle compagnon Youfka, un chaman Karan et un rôdeur Vâlh. Ils vont prendre sous leurs ailes un bébé et un jeune homme venus d’on ne sait où. Un lien tout particulier va se créer entre eux, une solidarité et une union toutes neuves. Cette rencontre va les entrainer vers de très grands dangers.
Les descriptions sont abondantes mais n’alourdissent pas le texte, on visionne très bien le décor, les personnages, c’est vraiment un univers passionnant fait de nombreux rebondissements, de dialogues savoureux, il y a de l’humour, tout est bien dosé et c’est vraiment très agréable.
L’histoire va prendre un tournant dangereux, violent, ils vont rencontrer des monstres aussi sanguinaires qu’affreux. Les tuniques noires sont futées, féroces et impitoyables. Elles veulent à tout prix récupérer Hern et le bébé, les chasseurs vont devenir les proies, vont-ils pouvoir échapper à cette bête immonde qu’est le Psilédon ? Il semble que leur sort soit scellé et que la seule chose qui compte est d’aider ces deux enfants à accomplir leur destin épaulés par les hommes ailés les Odgaardens, d’un dragon millénaire, le tout saupoudré de magie.
Les personnages sont attachants, émouvants, j’ai ri et pleuré avec eux. Ils ont tous un rôle important et sont l’essence même de cette épopée. L’auteur est cruel avec ses personnages, il ne les épargne pas, tant les gentils que les méchants.
Ce livre est un condensé d’actions, le lecteur a droit à des scènes de bataille épiques, d’actes héroïques, ces guerriers sont valeureux, on ne peut être qu’admiratifs !
J’ai dévoré ce tome, c’est dynamique intense, je n’ai éprouvé aucun ennui.
L’auteur a une imagination remarquable et un humour piquant notamment à travers Brel et Hargen.
La plume de Charles Chehirlian est exquise, ciselée, les termes et expressions employés un tantinet surannés et le vocabulaire subtil. Il joue avec les mots et c’est succulent.
Un plus pour la couverture qui est très jolie et la carte au début du livre qui nous aide à nous situer tout au long du récit.
Ce fut vraiment une très belle lecture.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un grand merci à l’auteur pour avoir renouvelé sa confiance.
Nous retrouvons notre commandant Chanel dans une nouvelle enquête. Peu d’indices, un suspect introuvable, un manque d’effectifs et une défunte, épouse d’un ancien magistrat lui-même assassiné.
Le commandant et son équipe aidée par deux apprenties commissaires ne vont pas chômer, courir après un jeune homme tout habillé de vert, enquêter sur la défunte, percer le mystère d’une statuette africaine et ses rites vaudous.
C’est une enquête palpitante dans laquelle on se lance, c’est bien ficelé et au fur et à mesure de la lecture le voile se lève sur la vraie personnalité de la victime. C’est plein de rebondissements.
Le commandant Chanel est toujours complexe, quelque peu singulier, qui montre une pointe de machisme dans ce volume. Il est toujours clairvoyant. Sa rencontre avec Salomé nous le montre sous un nouveau jour, certes solitaire mais avec un grand cœur et toujours prêt à aider son prochain.
C’est un thriller très réaliste, crédible, les chapitres sont courts ce qui donne à la lecture un rythme soutenu et c’est très agréable. L’histoire est fort originale mêlant le surnaturel, l’enquête policière et des tranches de vie.
Le récit alterne entre faits se déroulant à l’instant t et tout un tas d’informations et révélations du passé, machinations et autres traumatismes. Au grès de la lecture on en apprend plus sur les personnages, on arrive à se faire une idée de ce qu’ils ont vécu et on comprend mieux certains comportements.
La victime Albane est dépeinte comme une femme vénale, sans empathie, manipulatrice et aimant l’argent et le luxe. La jeune Salomé quant à elle apporte un vent de fraicheur dans ce polar, j’ai quand même trouvé étrange le fait qu’elle s’installe chez Chanel et que par hasard tombe sous le charme du jeune homme après qui court l’équipe du commandant. Le personnage de Threrky est lugubre, sa façon de considérer l’être humain est à vomir, il faisait un beau duo d’amants diaboliques avec la défunte. La psychologique des protagonistes principaux et secondaires est très riche.
L’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout, nous fait passer par mille chemins détournés et je dois avouer que je n’ai pas pressenti la fin. C’est bourré d’émotions, on passe par tous les sentiments, l’admiration pour François Chanel, le dégoût et l’horreur pour Albane et Threrky, la sympathie pour Laurent notre apprenti cambrioleur enfin la joie et l’humour pour Salomé.
Je ne vais pas dénouer toutes les ficelles de ce thriller car il n’y aurait plus aucune saveur à le découvrir.
La plume est toujours aussi fluide, plaisante. Un mot sur la couverture, elle attire l’œil et donne envie de lire le résumé, elle est très sympa. C’est toujours un plaisir de lire cet auteur et si vous aimez les policiers bien ficelés et sortant des sentiers battus celui-ci est pour vous !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode