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Commentaires de livres faits par Myrtille88

Extraits de livres par Myrtille88

Commentaires de livres appréciés par Myrtille88

Extraits de livres appréciés par Myrtille88

Je vais vous partager mon ressenti sur une de mes dernières lectures de 2021.
Halcyon days de Rudy Gestin
J’avais dans ma pal depuis un moment la première version de ce roman, une coquine chère à mon coeur m a enjoint de le lire, je n ai pas failli, je me suis lancée et je n ai pas été déçue.
L écriture de Rudy est limpide, des mots percutants avec une musicalité certaine qui font vivre à la lectrice que je suis une palette d émotions et de sensations époustouflante. Le rythme est rapide, pas d ennui, je l ai commencé et trop vite je refermais le livre, je l ai savouré avec bonheur.
Pour ce qui est du fond, la rencontre entre Mathieux et Marc m a fait grincer des dents, trop vite trop cliché mais pas du tout et je n ai jamais été aussi contente de me planter, certes ils se plaisent au premier coup d oeil mais l auteur a su faire fructifier leur amour au fil des pages.
Je ne vais pas spoiler pour vous laisser le plaisir de découvrir l histoire, celle d une évidence, d une passion, de la vie qui s ouvre à eux, de la violence de la perte de l être cher, d un songe qui s évapore.
Rudy nous conte l Amour avec un grand A sous différentes formes : l Amour fou, l Amour filial, l Amour amical mais aussi l effondrement, la colère et la résilience.
Le lecteur va suivre pas à pas la reconstruction parsemée de doutes, de tâtonnement de Mathieux.
Tous les personnages sont attachants, j ai même ressenti une certaine empathie pour cette femme qui a abandonné son enfant…
Mention spéciale à Axel, je l ai trouvé tellement fort, altruiste, qui va prendre des coups et amener tout doucement et non sans mal Mathieux à accepter qu il peut aimer à nouveau sans culpabilité.
D autres thèmes sont présents et rendent le récit encore plus profond et sincère : le non conformisme, la liberté d être, l homophobie, la difficulté d être mère et le pardon.
Lancez vous et dévorez le !
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date : 18-07-2022
Bonjour,
Je voudrais tout d'abord remercier Rudy Gestin du fond du cœur pour m'avoir offert mon tout premier SP ainsi que Les Éditions Juno Publishing pour leur confiance.

Parution en ebook le 21 juillet 2022 et le broché le 21 août 2022.
Je vais essayer de faire court car j'ai tellement aimé les deux premiers romans de Rudy que je n'avais aucun doute que celui-ci allait me plaire, je n'ai pas été déçue.

Ce que j'aime chez Rudy Gestin c'est sa capacité à se renouveler, dans les thèmes, la construction du roman, l'écriture, les mots, J'ai le sentiment qu'à chaque livre c'est comme si c'était le premier, il raye tout, efface et recommence du début telle une renaissance, L'auteur est bluffant.

La plume est toujours fluide, addictive, puissante, les mots percutants, les phrases courtes incisives, Le lecteur y trouve de l'émotion, des sensations et à travers ses mots Rudy nous fait également sentir, écouter, toucher, vibrer. Les larmes se forment et dévalent, c'est irrépressible.

Dans cette histoire qui au départ peut sembler banale le lecteur va faire la connaissance de Maxime et de Ewen (quel joli prénom j'adore!!), ça se lit comme un journal intime, un secret que seul Ewen devrait lire, l'utilisation du « Tu » dans la narration renforce cette idée de Huis-Clos, de bulle confidentielle dans laquelle Rudy nous laisse pénétrer, et devant nos yeux ébahis éclot une Amitié amoureuse ou un Amour amical le tout saupoudré d'une pointe de douleur.

C'est bouleversant, c'est poignant, on suit les deux personnages principaux dans ce chemin de vie, on découvre les personnages secondaires, peu nombreux certainement pour insister sur cette intimité précieuse, qui viennent tour à tour apporter leur pièce à l'édifice et aide à la compréhension du récit.

« La Subtilité du bain » est un très beau roman, je l'ai dévoré en très peu de temps, je n'ai pas eu envie de stopper ma lecture et encore moins d'arriver au point final. Si vous vous posez des questions sur le titre, n'ayez crainte le voile se lèvera à la fin et vous comprendrez. Vous comprendrez que Rudy a beaucoup de talent et je ne peux que vous convier à l'ouvrir, à le savourer comme un délice, un met précieux que vous allez laisser fondre et ravir vos papilles.
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Quel régal que ce second tome des aventures de Mr Loup ! Le premier tome était savoureux et celui-ci l’est tout autant. Merci à l'auteur pour sa confiance pour ce nouveau volume.
Notre Monsieur Loup revient donc sur notre bonne vieille planète bleue, après un périple dans l’espace, avec l’aide d’Elon Musk, j’ai adoré ce clin d’œil !
Il retrouve avec grand plaisir son ami Mr Renard bien plus rusé que lui, qui va encore une fois le faire tourner en bourrique, et cette fois il a un complice en la personne de Marius. Il avait déjà subi les blagues de son ami mais il n’en a rien retenu. Les proverbes et bons conseils sont très utiles et permettent aux petits mais aussi aux grands de bien réagir, c’est formateur. Les histoires sont pleines de sagesse et transmettent des valeurs importantes comme l’amitié, la prudence, la réflexion.
L’écriture est toujours aussi fluide, le vocabulaire varié et adapté aux lecteurs de tous âges.
J’ai beaucoup ri aux farces de Mr Renard et la naïveté de Mr Loup est attendrissante. Toutes les histoires sont passionnantes, avec une petite préférence pour « le loup et l’orage » et « le concours du cri de loup ». L’auteur se sert des faits de tous les jours pour appuyer ses récits, il se renouvelle sans cesse, c’est dynamique, enjoué, et son imagination débordante fait le reste.
Les dessins sont très jolis également et annoncent la couleur du sujet de l’histoire qui va suivre.
En résumé c’est un livre très agréable à lire, très pédagogique, qui prête à réfléchir et qui m’a fait passer un excellent moment. J’ai beaucoup ri !
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Merci à PVH Editions et à l’auteur pour cette belle découverte.
J’ai eu la chance de rencontrer Pascal Lovis lors des Imaginales à Epinal, fort sympathique auteur déguisé en mage violet ! Je ne suis pas prête de l’oublier.
Je suis une adepte de la science-fiction et c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancée dans ce roman.
Tout commence avec un militaire qui entre dans un site protégé pour y dérober des informations secrètes. Un danger est présent, des Enides sorte d’ectoplasmes fantomatiques tueurs. On en apprendra plus au fil de la lecture.
Ensuite nous faisons la connaissance de Dan, jeune homme assis à une terrasse attendant ses amis. Soudain il n’a plus de réseau sur son téléphone, sa carte bleue ne fonctionne plus, son profil facebook a disparu, le personnel de l’hôtel où il loge ne le reconnait plus, il a tout simplement été rayé de la carte. Puis tout rentre dans l’ordre, on a comme une sensation de glissement vers un monde parallèle. A la manière de « Matrix », Dan lui-même en parle, ou à celle de « Fringe », on plonge dans un univers dystopique, cybernétique où réel et virtuel se côtoient. C’est très complexe et hyper bien construit. Le récit est visuel, on le voit défiler tel un animé.
Dan est le fil conducteur du roman, on le suit, on essaie de découvrir et comprendre en même temps que lui, l’auteur est très doué pour brouiller les pistes, les nombreux imprévus et rebondissements nous perdent et l’auteur nous ramène sur le droit chemin en semant quelques indices ou informations çà et là. L’épilogue va répondre à certaines questions cependant il est encore très difficile d’en cerner les tenants et les aboutissants.
Dan est un personnage auquel on s’attache, on se demande bien ce qui lui arrive et pourquoi tous lui courent après. Il y a bien un complot entre deux camps opposés. Qu’a-t-il bien pu faire ! Anastasia est aussi intéressante, jeune femme travaillant sur le projet Idaho (peut être que le titre révélera ses secrets dans le tome 2) et qui à la fin du tome 1 fournit quelques explications à Dan. Une autre jeune femme est intrigante, celle aux cheveux rouges, on la retrouve à ce que j’appellerais « chaque glissement ». Dan va se poser beaucoup de questions et tenter de lever le voile sur tout ce mystère, de recoller les morceaux de ce puzzle. Il pense être devenu complètement fou tellement ce qui lui arrive parait incongru.
Le rythme est rapide, il y a de l’action. La plume de Pascal Lovis est fluide, dynamique. Le suspens nous tient en haleine de bout en bout. J’ai beaucoup aimé le côté thriller du roman. C’est foncièrement addictif.
Quelques mots sur la couverture, je l’ai trouvée très parlante avec tous ces fragments de Dan ! On ne sait pas trop s’ils explosent ou s’ils tentent de se reformer. Elle est de plus vraiment jolie.
Amateur ou pas de science-fiction, laissez-vous embarquer dans cette palpitante aventure vous ne le regretterez pas et le deuxième tome est déjà disponible. Je pense même jeter un œil du côté de ses autres romans car ils me paraissent tout aussi captivants.
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date : 12-07-2023
Je remercie l’auteur pour la découverte de son roman « IKAR ».
Nous voici plongés dans un livre à la fois de science-fiction et d’anticipation. Sur Terre, année 2057 en pleine révolution énergétique, IKAR réacteur à fusion nucléaire est mis en service. Le projet existe réellement nommé ITER, je suis allée voir ce qu’il en retournait et je dois avouer que l’auteur a fait de sacrées recherches et a su le retranscrire dans son récit de façon très réaliste. Ce réacteur, ce fameux IKAR démarre donc et à cause d’un tout petit défaut dû à la main humaine c’est la catastrophe.
Je ne vais pas rentrer trop dans les détails car je spoilerais l’histoire et ce serait vraiment dommage, sachez juste que c’est terrifiant car l’énergie nucléaire est un sujet sensible qui en effraie plus d’un, qu’une grande partie du monde va disparaitre et qu’il y a beaucoup de morts. C’est apocalyptique.
Les explications sur ce réacteur à fusion sont très claires, les réactions en chaine très explicites. C’est vraiment très travaillé et du coup très visuel. On voit s’écouler devant nos yeux les événements de façon très précise, le lecteur a la sensation d’y être.
Nous faisons la connaissance de plusieurs personnages que je qualifierais de principaux, et c’est d’ailleurs de leurs points de vue différents que l’on suit les faits car chacun réagit de manière distincte. D’un côté Mathilda, journaliste spécialiste du nucléaire, Constance de Gaulle présidente de la République française, et Arthur monteur-câbleur. Autour d’eux gravitent d’autres protagonistes Léa la fille de Mathilda et son amoureux Maxime, la famille d’Arthur, celle de Constance et quelques têtes pensantes. Les personnages sont bien élaborés, leurs psychés riches et bien décrites, on voit assurément le caractère et les pensées de chacun. Petit clin d’œil d’humour pour Robert Doors, je félicite l’auteur car j’ai beaucoup ri.
Le sujet est dur, l’atmosphère oppressante et c’est d’autant plus inquiétant que cela pourrait arriver, on est à la frontière entre fiction et réalité. La tragédie qui touche une grande partie du monde se déroule lentement, j’oserais dire comme au ralenti même si ce n’est pas tout à fait vrai, car contrairement aux romans post apocalyptique où tout est rayé de la carte en un coup de cuillère à pot, ici on a le temps de se rendre compte du danger et d’y réfléchir. Ikar, lui, prend de l’ampleur très vite et donne le tempo au récit. Pour résumer je dirais que c’est suffisamment rapide pour tout détruire et suffisamment lent pour prendre conscience de millions de morts imminentes. Qu’est-ce que sont quelques mois quand on est en 2057 ? Une poignée de secondes tout au plus.
La plume de Régis Chaperon est toujours aussi agréable, fluide, dynamique. Le rythme est haletant, une course contre la montre pour la survie de l’humanité. J’ai également aimé les romances qui naissent au milieu de ce chaos même si celle d’Arthur et Isabelle finit mal, ça donne de l’espoir, ça met de la couleur au milieu de toutes ces cendres.
Il y a quelques répétitions de ci de là mais ça n’entache pas le plaisir de la lecture.
J’attends avec impatience le tome suivant, savoir ce que vont devenir les rescapés qu’ils soient sous terre, en l’air ou au milieu de l’océan pacifique.
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Je remercie Sandrine Alibaud pour la découverte de son roman.
Je dois avouer que j’ai un faible pour le cyberpunk, j’en ai déjà lu quelques-uns. J’aime le côté très obscur et pessimiste de ces récits, la noirceur et le côté désabusé des héros ou plutôt antihéros. Ils ont souvent un humour grinçant et sont d’un cynisme hallucinant, ajoutez une pincée de cupidité et vous obtenez Rita. Rita personnage principal de ce roman, Mantarside de naissance, alien à la peau bleutée et aux ailes irisées.
Oui mais voilà Rita vit sur la colonie Alpha-9, les humains et les mantarsides s’affrontent, se détestent. Les humains ont arraché les ailes des mantarsides et les ont soumis à leur domination. Rita non plus n’a plus les siennes mais finira par les récupérer. Je ne vais pas vous dire ni pourquoi ni comment sinon il n’y aurait plus de raison d’ouvrir ce roman pour aller à la découverte de Rita et ses mondes.
Rita n’aime ni les uns ni les autres. Elle n’a pas de règle morale, seul compte son propre intérêt. Elle n’hésite pas à utiliser sa force de destruction, sa violence est telle qu’elle peut tout détruire, tout tuer. Sans vergogne ni regret. Elle a été élevée par des humains mais ceux-ci ont été assassinés car ils protégeaient une mantarside. Reste Nils son compagnon de route, de galère, son pilier. J’ai beaucoup apprécié les liens entre eux, un peu flous mais tenaces.
Située entre deux mondes, n’appartenant à aucun des deux, Rita affronte son destin et des ennemis de plus en plus puissants. Tous ne vont pas en sortir indemnes. Entourés de Nils, de Lorg mercenaire cyborg et de Foxay hacker surdoué ils vont partir en guerre contre des forces insoupçonnées et découvrir des secrets de corruption et de pratiques expérimentales intolérables. C’est une traque remplie d’hémoglobine, de colère.
Le langage vulgaire, les insultes, les scènes d’une brutalité incroyable représentent bien le monde dans lequel nos protagonistes évoluent. Ils ne connaissent que ça. Rita reste elle-même du début à la fin et ne déroge pas à ses principes.
C’est un roman plein de rebondissements, d’intrigues, de suspense, ça va à une vitesse folle, le lecteur est embarqué dans une course effrénée, c’est rythmé, haletant. L’auteur y aborde des thèmes comme les discriminations, l’asservissement de population, la guerre, l’avidité de pouvoir, la corruption, le deuil, les addictions, l’introspection et la complexité des sentiments.
L’écriture est fluide, percutante à l’image du récit. L’univers est bien travaillé, bien construit, on visualise facilement les lieux, les personnes. Lorg et Foxay m’ont fait rire, Mondo est un personnage détestable. Onyr m’a intriguée, je ne l’ai pas trop bien cernée. Et mes deux préférés bien sûr sont Rita et Nils, ils sont complexes, entiers et leur petit rapprochement donne une touche d’émotion.
Le seul petit bémol que sont les coquilles à droite et à gauche ne m’aura pas empêchée de savourer le livre.
Alors si comme moi vous aimez la science-fiction, les antihéros et la technologie cet écrit est fait pour vous.
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Je remercie Jérôme Patalano pour m'avoir permis de découvrir ce court récit.
Nous voilà plongés au coeur du Louvre, Jérémy est apprenti conservateur et en pleine préparation d'un évènement qui devrait attirer les regards du monde entier. Jérémy est gay et amoureux mais vient de se faire larguer par Maxime. Ses émotions sont exacerbées et on le ressent tout au long du récit.
Avant de vous parler de l'histoire en elle-même, je voudrais dire que j'ai apprécié l'échange entre les deux auteurs au tout début, leurs points de vue, leurs expériences, les confidences de Jérôme. C'est assez sympa car le lecteur a la sensation de faire partie du process.
Cette exposition d'artéfacts venus d'Irak a une pièce maitresse : le vase de Varakk, qui si la légende dit vrai contient un Djinn. Les préparations battent leur plein, l'équipe vit un stress qui monte crescendo, la tension se ressent de plus en plus. Je ne vais pas tout raconter mais il y une aura de magie autour de ce vase. Il renferme un génie écoutant et exauçant les voeux. Génie maléfique et démoniaque qui se nourrit de ces voeux.
Un univers intrigant servi par une écriture agréable et fluide. Il y a bien un épisode plus intime et sensuel qui apporte un clin d'oeil épicé au récit mais ça n'en est pas le sujet principal. L'idée de départ est bien trouvée et dans un format si court les auteurs ont réussi le pari d'un roman dynamique avec une scène finale absolument savoureuse. En tout cas, je ne sais pas si cette expo existe réellement mais cela donne envie. Les petites touches de « faits réels » comme l'expo de Vinci, que j'ai d'ailleurs eu le bonheur d'admirer, sont les bienvenues et contrebalancent l'atmosphère surnaturelle.
J'ai bien aimé les personnages avec un petit bonus pour Caroline, elle décoiffe cette fille ! La couverture est super jolie également, colorée exprimant bien le côté surnaturel du livre. Peut-on espérer une suite ? Avec une telle imagination les auteurs sont à même de nous servir d'autres histoires.
C'était trop court, les auteurs nous ont mis en appétit et j'aurais bien apprécié de voir ce roman plus approfondi. Ce fut malgré tout une belle découverte.
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date : 19-02
Merci à Mathieu Rochelle pour la découverte de son roman fantasy.
Je suis novice dans la fantasy je n’ai que quelques romans lus et chroniqués. Ce sont souvent des pavés et celui-ci n’y échappe pas.
J’ai aimé que l’auteur prenne le temps de bien planter le décor, de bien expliquer son univers, de nous présenter ses personnages de façon minutieuse. C’est un travail de fourmi qu’a fait l’auteur et c’est tellement riche et dense qu’il faut un certain temps pour comprendre certains concepts comme la Calamité et les missions à accomplir.
Nous faisons donc connaissance des Cinq, effrayants, mi légende mi hors-la-loi, ils vont de village en village afin de supprimer la maladie et surtout d’éviter sa propagation. Mais j’ai envie de vous dire qu’ils ne disent pas tout et qu’il y a autre chose derrière et je ne vais certainement pas vous dire quoi. D’autres personnages comme Tige ou capitaine Hiver sont de la partie et bâtissent au fur et à mesure des pages un récit fourni, haletant, dynamique, rythmé par les nombreuses scènes de combat. Et là je vous promets qu’il ne faut pas avoir froid aux yeux, Mathieu Rochelle maitrise son sujet et fait passer le lecteur par toute une palette d’émotions.
Je n’aime pas résumer les histoires je trouve que cela gâche le plaisir de la découverte et de la lecture mais pour vous inciter à le lire je peux vous dire que la structure du roman est épatante, la plume est subtile, ciselée, les mots puissants et les protagonistes très attachants et originaux.
C’est un roman chorale, comprenez à multiples point de vue, c’est très visuel, ça défile comme un film, installez-vous confortablement et laissez-vous emporter car ça décoiffe, c’est violent, sombre, addictif et saupoudré de mystère.
Parlons un peu des personnages, très bien construits tout en nuance, hétérogènes, pas juste bons ou mauvais, avec une évolution au gré des chapitres, ils prennent de l’ampleur et distillent chacun un sentiment qui leur est propre. Leurs caractères sont bien dosés. J’avoue les avoir tous appréciés, Tige a une place spéciale, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt son parcours, ses changements, ainsi que le très discret Linus dont j’ai adoré la face cachée et les petits secrets.
Dès le début le lecteur est mis à la page, il sait à quelle sauce il va être mangé ! L’intrigue est très bien menée, on se pose mille questions, Mathieu Rochelle est un tantinet sadique car il ne délivre les réponses qu’avec parcimonie, aime laisser ses lecteurs dans le flou. De nombreux rebondissements apportent une énergie folle au récit, une fois la première page entamée on ne peut plus s’arrêter, on veut savoir la suite. La fin du roman est ouverte, peut être une suite ?
Je conseille de le lire tranquillement et sans se presser, les informations sont foisonnantes et ça peut paraitre un brin compliqué et louper des données essentielles risquent de vous faire mélanger les pinceaux. D’un autre côté le vocabulaire est varié, d’un bon niveau servi par une écriture plaisante et des dialogues percutants.
Si vous êtes adeptes de Dark Fantasy foncez, vous ne serez pas déçus.
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A la lecture de Starboyz j’en suis ressortie pour la seconde fois chamboulée, par l’histoire, par les personnages car ce n’est pas que le récit de Sasha et Lucas c’est celui de tout ce petit monde que nous narre si bien Izzie. Je ne vais pas trop en dire car une fois lancée j’aurai du mal de ne pas spoiler tellement j’ai été subjuguée.
La romance est présente mais sans être le point central, pour chacun c'est le fil rouge, qu'on soit à sa recherche, qu'on l'ait trouvé ou perdu, qu'il soit présent ou inaccessible, L' Amour va fleurir, parfois se faner, se décolorer et enfin s'épanouir.
Je vais me contenter de dire que la plume d’Izzie est percutante, riche, poétique, quelques fois vulgaire, les mots sont choisis méticuleusement, au service de chaque personnage car c’est bien l’histoire de tous les personnages, la psychologie de chacun est bien détaillée, ils ont tous une grande importance dans le récit, aucun ne fait de la figuration. Un véritable melting pot qui rend le récit hyper réaliste, Sasha Lucas Rose Julien et même Félix comme un pantone.
Habituellement je ne suis pas fan de récits traitant de l’adolescence car souvent mièvres ou larmoyants mais Izzie n’est pas tombé dans cet écueil, on ressent bien les contradictions de chacun, on a tour à tour envie de les aimer, de les secouer, de les détester. Elle décrit le cheminement des personnages avec justesse tout en traitant de thèmes variés : l’amour, la drogue, le sexe, les addictions, la violence, les troubles alimentaires, l’amitié……l’auteur nous décrit un monde où ces ados essaient de survivre, survivre à la jalousie, au dégoût de soi, à l’incompréhension, à la déception, à l’hésitation et finir par découvrir les premiers émois, les douleurs amères des amours déçues et surtout le premier amour, celui qui même si il ne perdure pas va laisser des cicatrices indélébiles, les stigmates de la passion ; une flétrissure.
L’histoire est violente sans concession, sombre avec des touches de couleurs éclatantes comme un kaléidoscope, on passe par une très grande palette d’émotions ; si vous avez un palpitant fragile préparez-vous à un grand huit émotionnel.
Une phrase a retenu toute mon attention : « Prendre du poids, c’était grandir. Grandir c’était vieillir. Vieillir c’était mourir. Mourir c’était pourrir. Sasha ne voulait pas pourrir. » Je l’ai trouvée tellement vrai dans sa violence, dans son évidence.
Ce premier tome m’a embarquée dans un tourbillon de sentiments plus forts les uns que les autres, mon cœur a morflé, j’ai pleuré, oui oui !! ça m’arrive que très rarement, j’ai maudit Sasha j’ai maudit Lucas, j’ai chaviré avec Julien et Rose, pour Félix j’hésite encore je me dis qu’il ne peut pas n’être que ce qu’il veut bien montrer. Sans oublier Thibault, Thomas, Imane et bien d’autres !
Les mots et les maux m’ont touchée, la plume m’a secouée. Je ne me suis identifiée à aucun d’eux mais tous les protagonistes sont si bien dépeints si réalistes qu’il m’a semblé avoir connu un Sasha un Lucas ou une Rose.
Aucune déception, l’écriture est superbe, maitrise de l’orthographe et de la syntaxe, vocabulaire riche, style fluide et dynamique, aucun temps mort, aucun ennui. Bref une pépite dont j’attends avec impatience la suite.
Merci Izzie de Rives pour cet excellent moment passé en ta compagnie, en leur compagnie, tu es une magicienne des mots, des sentiments ; c’est tellement profond, tu as l’art et la manière d’amener toute ce petit groupe hétéroclite là où tu le souhaites et la lectrice que je suis s’est laissée dériver, balloter et au point final j’ai atterris hébétée, ensuquée non pas par la chaleur mais par le maelström de sensations éprouvées.
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Trop beau roman !
a lire absolument
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Découvrir « Frédéric – Instants de grâce » c’est comme laisser de côté son enveloppe corporelle pour ne ressentir qu’avec son cœur et son âme. Le lecteur est à nu.

D’une écriture minutieuse l’auteur traite d’un sujet sérieux, violent mais aussi avec un grand espoir de rédemption, d’acceptation de soi. Un chemin de résilience pour enfin trouver la paix, la lumière éblouissante de l’Amour, oui Amour avec un grand A car c’est ça qui va lier férocement François et Frédéric.

Au-delà de l’histoire très poignante que nous relate Dominique Faure c’est sa plume qui m’a envoutée, cette écriture que je qualifierais de précieuse comme les manières de François. Ces vouvoiements qui pourraient paraitre désuets de prime abord dont cet écrit de François en est le parfait exemple et qui a un tel écho en Moi :

« Le non-retour. Nous pourrions nous vouvoyer longtemps. Ce n’est pas de la distance. Nous en avons parlé. Le passage au tu n’est pas infranchissable. Nous le franchirons un jour. Mais il sera irréversible. Pas de retour possible en arrière, de retour au vous. C’est un chemin de non-retour. Dans une relation, les rapprochements, particulièrement ceux qui touchent au physique, aux corps, sont sans retour. Peut-on toujours concevoir, éprouver, le désir de la découverte lorsque l’on a déjà tout découvert ? »

Ca m’a fait penser à Crébillon ou Chaderlos de Laclos dont l’écriture du 18ème siècle est un régal et qui en justifie à elle seule la lecture, avec « Frédéric – Instants de grâce » c’est le même sentiment, cette même fascination pour une plume riche et exquise, des mots antédiluviens (effleurante, de guingois ..) dont la musicalité transporte, transcende le lecteur. Les thèmes traités comme la fluidité des genres sont modernes et viennent percuter cette écriture ciselée, profonde et un tantinet surannée.

L’écriture est à l’image des deux personnages : délicate, masculin-féminin dont le genre exact importe peu, tendre, fragile, raffinée comme cette Frivolité faite au crochet ou à la navette mais tellement résistante. Oui je l’avoue plus que l’histoire (même si ça peut ne pas plaire à l’auteur et à l’éditeur) c’est la phraséologie, le style qui m’ont bouleversée. On ne trouve plus d’auteurs de nos jours qui ont ce style si particulier, si élégant avec cette finesse dans les dialogues, dans les échanges, la seule description des personnages laisse notre imagination s’envoler et visualiser Frédéric et François ; François et Frédéric.

La description des scènes de cœur et de corps sont poétiques, pleine d’émotions, de candeur, de grâce, des moments « plumeux » pris dans l’instantané, la douceur du toucher, du ressenti de leurs rencontres, de leurs rapprochements. J’ai vécu cet écrit épisodial de façon intense en étant tour à tour François et Frédéric, portant avec eux leurs peines, leurs apprentissages cordiaux et cardiaques, l’horreur des révélations de l’un et de l’autre et enfin le chemin lumineux des Sentiments Amoureux, ensuquée par votre récit.

Je terminerai par ses paroles de Frédéric : "J'apprends tellement avec toi qui me dis avoir si peu d'expérience. J'apprends de toi sans besoin d'expérience. C'est l'affection, l'amour qui te sert d'expérience. Avant toi, je survivais. Avec toi, je vis !"
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Une de mes dernières lectures de 2021, Les Dames de ma Vie de Dick Sainte Cécile Auteur aux Éditions Ex Æquo

C est un recueil de 9 nouvelles, format que j aime bien lire car si c est bien construit le lecteur est de suite dans le vif du sujet, et l auteur de ces nouvelles ne déroge pas à la règle.

J avais déjà lu il y a quelques temps « la chair se souvient » de ce même auteur, un polar érotique que j ai beaucoup aimé. Je retrouve donc dans cette suite d’ histoires la plume sensuelle, crue sans être vulgaire, délectable de Dick Sainte Cécile. Ecriture fluide avec un rythme haletant 😉 et une pointe de libertinage, de volupté et de concupiscence.

J ai suivi avec bonheur au fil des pages le voyage initiatique du narrateur dans sa recherche des plaisirs de la chair, au féminin, au masculin, aux deux mélangés.

Comme un vent de révolution sexuelle post 68, la liberté d être soi, d aimer, de s aimer, à deux ou à plusieurs, avoir en perspective tous les champs des possibles, être à nouveau insouciants, fuir les diktats, ne pas craindre le regard des autres. Découvrir, appréhender et toucher du doigt cette ultime jouissance.

Le lecteur se fond au narrateur pour le suivre, se laisse embarquer dans cette découverte des plaisirs. Le jalouse aussi, sans doute un peu.

Un grand faible pour « Scène de rue » et « Dictée » , la première pour son hédonisme et la dernière sans laquelle ce petit bijou n aurait sans doute pas vu le jour.

Les annotations du narrateur/auteur en fin de chaque chapitre sont pertinentes et j ai trouvé cela très original.

Laissez le rouge monter à vos joues, laissez le désir s infiltrer dans chaque pore de votre corps et profitez…..

Carpe Diem
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date : 21-03-2022
Dernière lecture du week end, livre lu en une traite tellement j’ai été prise dans l’histoire.
Son premier ouvrage m’avait vraiment plu et j’y retrouve avec délectation sa plume, son style, avec encore plus de maturité.
Nous avons tour à tour le point de vue de 3 protagonistes, mais également celui du tueur qui se glisse tout du long du récit qui n’aiguillonne pas forcément sur son identité mais plus sur ses intentions et ses raisons. Et ça j’ai vraiment aimé.
Sur fond d’enquête policière menée sans répit, nous découvrons l’histoire de Blake, jeune étudiant renversé par une voiture deux plus tôt et ayant perdu l’usage de ses jambes, sa rencontre très amicale et très profonde avec Kate l’enquêtrice, la découverte de l’amour avec Paul son professeur de français. Sans compter les personnages secondaires qui apportent tous leurs pierres à l’édifice, et tout ce petit monde fait que l’histoire est bien construite.
Je ne me suis pas du tout ennuyée et le fait que la romance ne soit pas plus approfondie ne m’a pas gênée outre mesure car le thème « étudiant professeur » ou « trompé trompeur » n’est pas forcément ma tasse de thé, j’ai assisté à leur rapprochement, à leurs vies quelque peu compliquées, mais comme celle-ci n’est pas au cœur du récit ça a évité les clichés.
J’ai beaucoup aimé le fait que Blake ne soit pas vu en victime, que son handicap ne soit pas un frein à une vie amoureuse et sexuelle épanouie.
L’auteur a su dépeindre chaque personnage de façon bien détaillée et affirmée, il faut dire que Kate a un vrai caractère de cochon, j’ai adoré la mère de Blake, hôtesse de l’air et artiste à ses heures. Zach est agaçant mais Paul ne m’a fait ni chaud ni froid, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui malgré ses déboires et ses maux.
Pour résumer, ce fut une belle lecture, une intrigue riche, des personnages étoffés. 2 ou 3 coquilles par ci par là mais rien de bien méchant, et le chapitre 14 qui existe bien n’apparait pas dans la table de matières, ça passe directement du 13 au 15 !
Seul bémol : j’aurais aimé avoir une confrontation entre le criminel et Kate, connaître ses motivations, son modus operandi, j’ai trouvé que la résolution de l’enquête avait été trop vite pliée. Je suis restée sur ma faim de ce côté-là.
Je recommande, vous allez passer un très bon moment !!!
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date : 04-04-2022
Voici ma lecture de la nuit dernière, achevée aux aurores.

Daji, chinoise de 19 ans a quitté sa province pour Wuhan, serveuse au Shangai Lily, elle rêve d’évasion française pour y faire des études.

Moli Wang a une plume résolument moderne, tantôt grinçante tantôt drôle voire acide. Elle nous dépeint la Chine actuelle avec une économie galopante, une consommation à outrance où l’argent y est roi et fait sa loi.

Parlons de la forme qui m’a éblouie. Le français n’étant pas sa langue natale l’autrice le manie avec dextérité, le vocabulaire y est riche, les subtilités du français et ses difficultés bien présentes. J’ai moi-même appris deux langues étrangères mais je serais bien incapable d’écrire un roman dans une de ces deux langues. C’est un travail titanesque et qu’importe le nombre d’années passées dans le pays concerné ça reste un challenge. Souvent ce sont des auteurs avec une richesse de mots, une musicalité fouillée et un talent indéniable. Je l’avais déjà constaté en lisant les œuvres de Gabriel Kevlec.

Ce premier roman, huis clos des temps modernes aux personnages très réalistes, Mme Ye une patronne de restaurant très rigide à la discipline quasi militaire, les séances du dimanche matin en sont un exemple, la Bao mère maquerelle 2.0, le Parrain homme riche dont Daji va devenir le jouet sexuel, et surtout Dodo l’amie de tous les jours, des galères et des fous rires, personnage haut en couleur au physique avantageux et qui n’a pas froid aux yeux.

J’ai beaucoup aimé le fait que même si le livre traite de la prostitution volontaire ou pas, les scènes érotiques y restent discrètes, pas vulgaires, elles sont suggérées plus que exhibées.
Un roman social, bien écrit, construit tout en finesse, on y devine l’intelligence et la sensibilité de la narratrice : Daji jeune femme charismatique qui mène du début à la fin cette histoire sans temps mort.

Parlons également de la couverture avec une illustration fort jolie et qui convient bien au roman.

Un bémol ? Oui c’est quoi cette fin ? volontaire ! sans aucun doute mais ça n’est juste pas possible…… à moins que Moli prévoit une suite………

Je vous invite à vous le procurer et à le déguster. Et quelques passages truculents en guise de mise en bouche :
« Moi, je veux la France ! » - « Et mon cul ?! c’est Paris ? »
« Quand on est une nana, il suffit d’être un bon sex-toy ! »

Très bonne lecture
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date : 30-08-2022
Puisqu’il fait partie de la sélection pour le prix du roman gay 2022, je me suis payé le culot d’écrire à l’auteur pour savoir si je pouvais en avoir un exemplaire dédicacé, et je le remercie du fond du coeur car il a accepté ! La couverture, le résumé tout m’attirait dans ce premier roman. Et honnêtement je ne le regrette pas car ce fut pour moi un véritable coup de foudre. Je ne l’ai pas lu je l’ai dévoré, ce jour-là j’en ai oublié mon mari, la nourriture les boissons, j’étais juste dans la piscine et j’étais subjuguée.
Roman initiatique d’un homme qui se cherche, qui est heureux en couple mais à qui il manque quelque chose. Un jour il va sauter le pas et goûter aux plaisirs masculins, et comme dans sa retenue du début il va se lâcher allant de forums gay aux coups d’un soir en passant par les saunas et les partouzes. Il va tout essayer. Est-ce par une ignorante curiosité ou à cause des carcans imposées par la société, le regard des autres ou sa confession juive qu’il se bride pendant tant d’années ?
Toujours est-il que pendant longtemps il va vivre une deuxième vie, celle de l’homme marié "empêché" hétéro ou bi, les étiquettes n’ont que peu d’importance, et celle de l’homme dans la délivrance, sur le chemin de la découverte d’une sexualité nouvelle et libératrice.
Il va connaître des bonheurs, des chagrins, des amours plus ou moins longues tout en suivant une thérapie pour tenter de se connaître et de s’accepter.
L’auteur y décrit tellement bien le cheminement de Sam dans les méandres des rencontres furtives, des explorations des plaisirs au masculin, Sam va tout découvrir tout essayer ou presque, j’ai eu le sentiment qu’il était allé jusqu’à l’écœurement et que ce n’était plus suffisant pour qu’il atteigne enfin la sérénité. Et c’est à ce moment-là après de nombreuses années, un divorce houleux, des peines de cœur plus ou moins douloureuses qu’il va accepter de manifester son moi profond, de se dévoiler à ses amis, sa famille, son ex-femme et ses enfants.
Cette histoire est poignante, amère, douloureuse, crue, sans filtre, drôle et interpelle tout être humain, quelle que soit son inclinaison sexuelle, car au-delà de la sexualité c’est un récit sur le doute, la quête de soi, la crainte de faire du mal aux autres en oubliant de s’épargner soi-même les souffrances.
Sam a mis du temps mais a fini par s’épanouir, s’accepter et vivre sa vie pleinement.
La plume de l’auteur est fluide, incisive, parfois brute, sans ambages. Le rythme est enlevé, le style maitrisé ! L'humour désopilant ! c’est une véritable pépite que ce premier roman. Je l'ai tellement aimé que j'espère ne pas mettre tromper dans le ressenti de Sam.
Un petit clin d’œil à Monsieur Nouille, juste pour lui dire qu’il a brisé mon rêve d’ado avec la révélation de Jacqueline Cuchet ! pfff je ne m’en suis toujours pas remise.
Je vous conseille ce roman, c'est mon coup de coeur 2022 à n'en pas douter.

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Je voudrais tout d'abord remercier Stéphane Polegato pour ce service presse.

Je me suis régalée avec ce livre d'histoires courtes pour enfants mais également pour adultes, c'est très instructif, bourré d'humour, j'avoue que j'ai bien ri. L'auteur nous relate les aventures d'un loup et d'un renard rusé qui le mène par le bout du nez et lui fait faire un tas de bêtises. J'ai beaucoup aimé les clins d'oeil aux fables de La Fontaine et aux contes de Perrault (le lièvre et la tortue et le petit chaperon rouge).

A chaque fin de chapitre se trouve une expression en lien avec l'histoire lue qui laisse à réfléchir sur beaucoup de choses de la vie de tous les jours.

C'est très bien écrit, très imagé, j'ai passé un excellent moment de lecture.

Le petit plus : le bonus en fin de livre pour créer soi-même sa propre histoire, vous allez pouvoir faire travailler votre imagination et celle de vos enfants.
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Avec le prix du roman gay 2022, j’ai la chance de découvrir des auteurs nouveaux. Celui-ci n’y déroge pas. Le dessin de la couverture m’a attiré, simple mais tellement parlante, l’intérieur du livre est très joli avec cette photo en tirage rosé. C’est un bel objet.
L’histoire nous plonge dans l’intimité d’un adolescent à 17 ans, à 19 ans. Le roman est celui de Louis, Lole, Blue et bien d’autres mais avant tout de Clément. Clément celui que le narrateur aime, Clément qui dans ce Marseille ne veut pas être en dehors de la norme, ne veut pas qu’on dise de lui qu’il est gay et surtout que cela se sache.
Ce récit à l’écriture toute particulière, hachée, saccadée se déroule comme une projection, on suit le narrateur dans sa relation avec Clément dont il est très épris, Clément qui n’assume pas ce qu’il est, Clément qui vomit cette attirance et projette son dégoût sur le narrateur. On assiste à des scènes d’amour entre les deux protagonistes puis c’est le chaos, leur histoire ressemble à une ligne sinusoïdale. Et autour d’eux gravitent des copains, des copines, des membres de la famille.
C’est une succession de scènes sans ordre précis, le narrateur nous livre des fragments de vie avec urgence, comme si soudainement ça pouvait disparaitre. Sa plume est belle à la fois légère et puissante, auréolée de mots percutants et d'une grande maturité.
Autre particularité de ce livre : il débute comme il s’achève, même personnage même lieu même action. J’avoue avoir été troublée quand j’ai commencé ma lecture mais c’est tellement grisant qu’on se laisse embarquer. Le lecteur est spectateur de tranches de vie où de nombreux thèmes sont abordés comme l’acceptation de soi, l’épanouissement de la sexualité, l’homophobie, la violence, l’amour, l’adolescence.
J’ai presque du mal à le décrire, ce n’est pas un roman facile mais il vaut la peine d’être découvert car il ne peut pas laisser indifférent.
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J’avais adoré le premier volet « La métamorphose de Zephyr » c’est donc avec un grand plaisir que je me suis laissée happer par le second.
Zephyr a grandi, Zephyr a changé, comme une chrysalide il a laissé son ancienne enveloppe au bord du chemin. Par contre il n’a rien oublié de celui qui lui a volé son innocence, violé son intimité. Pire, celui qui a fait qu’il est attiré par cette fange.
Quand, au début du livre l’auteur dit qu’il prend le train pour aller se venger je me suis dit que ça n’allait pas être très original. Et pourtant….
La psyché de Zephyr est au cœur de ce récit, c’en est le maillon fort. Le lecteur a accès à ses pensées, ses souvenirs. L’auteur grâce à sa plume ciselée, vive percutante nous délivre une vengeance savoureuse. J’ai presque applaudi quand j’ai découvert la manière dont Zéphyr allait l’exécuter. C’est du caviar.
Oui c’est glauque, dérangeant, très imagé, on ne peut rien louper du déroulement de cette vendetta, on le vit comme une projection en super 8 impossible à rembobiner, il n’y a pas de retour possible en arrière. Afin d’être l’adulte et l’homme que Zephyr veut, il doit s’affranchir de ce passé douloureux, se libérer de ses chaines, se réapproprier son moi-enfant, son moi-adolescent pour laisser s’épanouir son moi-adulte.
Le huis-clos entre le narrateur et son bourreau est très bien décrit, j’ai vu, senti, éprouvé avec Zephyr. La dernière scène est d’une horrible beauté, la vision en est nauséabonde mais jouissive. Le vainqueur c’est Zephyr.
Je vous laisse avec les passages qui m’ont percutée :
« J’accouche de toi, monstre abîmé, étron vivant, glaire à vague forme humaine »
« Regarde comme je suis beau, enfin excisé de toi. Tes glus se répandent en-dehors de moi. Je te rends tes fruits dans un bruit qui me rappelle des mucosités »
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date : 19-10-2022
Je remercie Jean-Louis Roujean pour ce service presse qui m’a donné l’opportunité de découvrir ce bon premier roman.
Ça démarre sur les chapeaux de roue avec la découverte de 6 cadavres de jeunes femmes dispersés le long de la route 66. Fait peu banal, les corps sont congelés et les visages sculptés dans la glace.
Nous faisons donc la connaissance d’Azor Streyes inspecteur de police à Springfield en charge de l’enquête. Il va nous emmener dans plusieurs états afin de trouver le pourquoi du comment de tous ces meurtres.
Le récit est très rythmé avec de nombreux rebondissements, c’est hors normes pour l’enquêteur mais aussi pour le lecteur, les chapitres courts mais intenses permettent d’assimiler toutes les données scientifiques qui sont disséminées tout le long de l’histoire. Ce premier roman est très intéressant, l’intrigue est complexe, les investigations fouillées et rigoureuses. Le suspense haletant, et chaque fois que l’on a l’impression de toucher au but l’auteur nous entraine sur une autre piste toute aussi captivante.
Il faut être très attentif dès le début car il y a beaucoup de personnages, ils sont chacun bien détaillés et au début ça peut alourdir la lecture et rendre confus mais souvent le narrateur revient sur ce qu’il a déjà trouvé comme indice soit par réflexion personnelle soit par le biais d’échanges avec ses collaborateurs. Au fur et à mesure de la lecture on arrive à bien situer les lieux, les protagonistes et leurs interactions.
Ce roman est d’une originalité folle, les thèmes abordés tels que l’écologie, l’art, la peinture, la politique, les avancées scientifiques, les secrets militaires, les complots s’imbriquent les uns dans les autres et tissent une toile qui peut faire froid dans le dos. J’ai appris beaucoup de choses sur la cryogénisation, le morpho bleu et le système hexadécimal et j’ai trouvé tout cela vraiment passionnant.
Pour terminer je vous parle de la plume de l’auteur, ici elle est sans émotion, sans poésie mais talentueuse et ça colle parfaitement au sujet du livre et reflète la personnalité de notre agent du FBI. C’est méthodique sans fioriture et c’est très efficace.
A la lecture des dernières lignes, je suppose qu’il va y avoir une suite……oui j’assume c’est un appel à Jean-Louis Roujean.
Pour résumer si vous aimez les thrillers, la dystopie, les sciences et les enquêtes bien ficelées « Le Morpho bleu » est fait pour vous !
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date : 19-10-2022
Je remercie Antoine pour ce service presse.
Les histoires touchant l’adolescence ne m’attirent pas en règle générale que ce soit de la romance ou pas. Mais là je ne regrette pas, c’est un format court qui me convient bien dans les romances young adult.
Nous faisons la connaissance de Simon, élève de 1ère, entouré de ses amis et amies qui va connaitre les problèmes de cœur, les chamailleries, les jalousies, les tromperies et la pression des parents pour les résultats scolaires.
Simon va naviguer au milieu de tout ça, évitant un camarade emmouraché un peu trop collant, faisant face à l’homophobie des uns et le défaut d’acceptation des autres.
Cette idée d’amoureux mystère m’a séduite, les rencontres furtives dans le noir, ces petits mots échangés, ce jeu de pistes pour trouver l’identité de l’admirateur secret. J’avoue que jusqu’au bout je n’ai pas deviné.
C’est bien ficelé, c’est doux, c’est frais. La plume d’Antoine est fluide, simple, le vocabulaire colle au sujet. Pour un premier roman c’est mené avec brio, des thèmes forts sont traités : la religion, l’intolérance, l’acceptation de soi, l’amitié et l’amour. Antoine est un auteur jeune et débutant, ça manque juste de profondeur, c’est parfois alambiqué limite farfelu, j’ai cependant passé un bon moment de lecture.
J’attends avec impatience d’autres écrits de ce jeune écrivain car le talent est là et qu’il est prometteur.
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date : 03-11-2022
Je remercie les éditions PHV et l’auteur pour ce service presse.

« Printeurs » est un livre de science fiction mêlant dystopie et anticipation.
L’auteur a créé tout un monde et on y fait la connaissance de Nellio, ingénieur spécialisé dans l’impression 3D. Ce dernier est recruté par une jeune femme Eva pour une sorte de projet secret. On plonge donc dans un univers où les apparences sont trompeuses, où tout ce que l’on voit ou entend n’est pas à prendre au pied de la lettre. Tout y est surconnecté, envahi par des publicités agressives où la moindre de vos pensées est utilisée, la technologie est omniprésente : lentilles connectées, panneaux publicitaires. Même les attentats sont programmés et sponsorisés. J’en ai eu froid dans le dos, c’est un monde glacial, déshumanisé. J’ai été effaré par la condition des ouvriers, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est de l’élevage en batterie mais ça tend un peu vers le meilleurs des mondes de Huxley avec la « culture » des bébés en bocaux prédestinés à travailler encore et toujours. D’ailleurs l’ouvrier 689 est très intrigant, inquiétant, et je n’ai pas vraiment réussi à le cerner, j’ai juste vu un homme prêt à tout pour monter en grade : violence, hypocrisie et cynisme. On le retrouve à la toute fin.
Ce roman est complexe, plein de rebondissements, ça m’est arrivé de repartir en arrière et de relire pour être sure de bien suivre, mais certains aspects restent obscures pour moi c’est peut-être parce que je suis nulle en technologie ou que je ne m’y intéresse pas assez.
La description des autres personnages reste un peu floue, fuyante, mais c’est bien joué car ça représente parfaitement l’ambiance générale du roman.
Le rythme du récit est soutenu, il n’y a pas de temps mort, je dirais même que ça va très vite. Le ton est grinçant, bourré d’humour noir. Ca fait réfléchir sur la condition humaine, la manipulation, l’endoctrinement, le travail et le chômage, le vrai et le faux. Les thèmes traités sont très forts : la liberté de penser, le libre-arbitre, la prégnance des réseaux en tout genre, c’est une véritable satire sociale, économique, humaine et même sexuelle. Parfois quelques petites incohérences m’ont embrouillée le cerveau mais sans gravité.
Le final m’a beaucoup perturbée, il est incroyable, je ne m’attendais pas à ça, le voile s’est levé petit à petit, l’auteur maitrise le mystère avec maestria et ce fut une véritable révélation. Ca laisse supposer une suite ou est-ce que je me suis laissé manipuler ?
La plume de l’auteur est vive, incisive, féroce. J’ai passé un excellent moment de lecture.
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date : 05-12-2022
Je remercie Jean Pierre Levain de m’avoir proposé de chroniquer son livre, ça m’a permis de le découvrir. J’aime beaucoup les romans policiers.
Nous voilà donc plongés dans l’industrie pharmaceutique où nous y faisons connaissance de la famille Cuvier. Pour résumer, Henri Cuvier le doyen de la famille qui, pour son départ en retraite, organise une petite fête chez lui. Surgissent deux énergumènes « Nixon » et « Reagan » lourdement armés, semant la panique et assassinant le fils aîné Cuvier et kidnappant Chloé sa petite-fille âgée de 8 ans. Une rançon est demandée ainsi qu’un report de commercialisation d’un médicament
L’affaire est donc confiée au SRPJ de Lyon, au commandant Fred Brazier et son adjointe Gaëlle Lebras. Ils vont tout faire pour sauver l’enfant et découvrir les meurtriers et la tête pensante.
Le lecteur est embarqué dans un récit complexe, l’auteur nous entraine dans différentes directions afin de noyer le poisson et de nous tenir en haleine. L’intrigue est très bien ficelée et même si j’ai eu des doutes sur la culpabilité d’un des personnages l’auteur a su brillamment brouillé les pistes pour qu’un doute subsiste.
Il y a de l’action, de la psychologie, de l’humour. C’est sans temps mort, très bien maîtrisée, la plume est fluide et incisive, les mots sont ciselés, les personnages principaux et secondaires très fouillés. L’auteur nous offre des descriptions riches, on est membre à part entière du récit, on suit l’enquête de près, on fait nos propres hypothèses. Je n’ai jamais été autant impliquée dans une enquête de police. Le milieu policier et son fonctionnement est traité de façon sérieuse avec de nombreuses références. On voit que l’auteur a bien étudié son sujet.
Les thèmes abordés sont intemporels : les relations homme/femme, l’amitié, la place de la femme dans le monde industriel, la jalousie, la vengeance ainsi que les liens qui se nouent au sein de familles recomposées.
J’ai apprécié tous les personnages et surtout le duo formé par Fred et Gaëlle, leurs échanges montrent une grande complicité et sont savoureux. Clin d’œil spécial à Jabba la mascotte de l’enquête.
J’avoue que le titre « Œil pour œil » m’a intriguée, après lecture j’aurais ajouté « dent pour dent ». La couverture et le titre annoncent tout de suite la couleur, monde pharmaceutique et vengeance intestine.
J’ai été très surprise par la forme du roman, ça m’a quelque peu perdue par moment car je ne savais plus trop où j’étais et avec qui, mais j’ai fait plus attention et ça a coulé tout seul. Quelques coquilles inoffensives n’ont pas gâché ma lecture. Juste le personnage Burlet qui devient Burlat et à nouveau Burlet.
En conclusion : lisez-le !!
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Je remercie l’auteur pour ce service presse.
C’est le deuxième recueil que je lis de cet auteur, le premier « Histoires fantomatiques » m’avait bien plu.
Là on entre dans un autre genre, c’est plus sombre, plus inquiétant. Chaque nouvelle a un thème différent ce qui en fait un ouvrage très varié.
On y retrouve une plume fluide au style raffiné, quelques coquilles sont présentes mais n’entachent pas la lecture.
J’ai eu quand même du mal à trouver mon chemin et à me faire idée sur quelques-unes, notamment « La nouvelle Andromaque » et « Théorie du rien » que je n’ai pas comprise. Je n’ai pas réussi à me projeter et à me laisser embarquer. C’était trop « tordu » pour moi. Par contre, j’ai adoré « Octavus », trop courte à mon goût mais tellement poétique et originale dans son thème.
« Obéissance absolue » nouvelle traitant de l’esclavagisme mais également du racisme est parfaitement maîtrisée, et la fin est jubilatoire.
Ma préférée est « Lettre invisible », cette nouvelle traite de la violence conjugale avec beaucoup d’émotions, de finesse. Même si le fond du récit est laid l’auteur a su lui donner une tournure particulière, un éclairage final bouleversant.
Isaac de Mont a beaucoup d’imagination, chaque lecteur peut y trouver son compte et se faire sa propre interprétation.
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date : 20-12-2022
Je tiens tout d’abord à remercier l’auteur pour sa confiance.
Je ne le connaissais pas du tout et le résumé de l’histoire m’a intrigué, j’adore la dystopie.
Nous faisons la connaissance de Cain jeune garçon de 6 ans qui entre pour le premier jour dans un centre où sont déjà d’autres enfants. On apprend qu’ils sont là parce qu’ils sont malades, ils sont entourés par une équipe d’adultes dynamiques.
Cain est très intelligent, il va apprendre à lire et ne comprend pas pourquoi les plus âgés ne savent pas. Il va s’interroger sur ce qui l’entoure, sur ce qui se trame dans le centre, essaie d’avoir le plus d’informations possibles des uns et des autres. C’est une atmosphère étrange, quand on commence à lire on ne sait pas vraiment où l’auteur nous emmène. Ca se passe dans un monde futuriste. L’endroit où se trouvent tous ces enfants semble idyllique, ils sont bien nourris, bien traités, presque trop bien non ?
Tous les personnages, enfants et adultes, sont bien travaillés, les enfants sont terriblement attachants, les adultes malgré leurs sourires de façade cachent un vilain secret. On va découvrir au fur et à mesure de la lecture ce que dissimule ce centre. J’ai bien aimé la trame de l’histoire, le sujet est original. L’auteur traite des sujets variés : la science, la bioéthique, l’appât du gain, le transhumanisme, l’empathie, l’entraide.
Le rythme est bon, ça se lit facilement, j’en aurais voulu un peu plus, que l’idée principale du roman soit plus étoffée, ça manque juste d’un peu de profondeur vers la fin, pour moi ça s’est arrêté trop brutalement. Le ton est froid mais c’est en adéquation avec le cœur du récit, l’auteur ne traite pas d’un sujet superficiel. La narration permet une vision d’ensemble et renforce ce détachement quasi chirurgical, ça peut déstabiliser au début du livre. La quasi absence de descriptions physiques sauf leurs symptômes et disgrâces, accentue l’ambiance malaisante.
La plume est limpide sans fioriture, même adaptée à un plus jeune publique. J’ai passé un bon moment de lecture et je ne manquerai pas d’aller découvrir les autres récits de l’auteur. Clin d’œil tout particulier pour les prénoms des enfants, sur le coup je me suis dit que l’auteur était un peu perché pour pondre des prénoms pareils, mais il n’en est rien, tout est très bien pensé.
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Je remercie encore une fois l’auteur pour sa confiance.
Je les lis dans le désordre mais ça ne m’empêche pas d’apprécier grandement ma lecture.
Dans ce nouvel opus, on fait la connaissance de Gienah, elfe mercenaire, sur un navire auprès d’un prince, qui se bat contre les éléments qui se déchainent. Une fois à terre, elle doit partir à la rescousse d’un de ses amis. Vont s’ensuivre de nombreuses péripéties mêlant batailles et fuites (un dragon les pourchasse, vous découvrirez pourquoi rapidement). Cela se passe toujours sur Barcil avec d’autres personnages.
Le rythme est soutenu, le lecteur est pris dans le feu de l’action. C’est court mais intense avec de nombreux rebondissements.
Les descriptions sont bien présentes mais n’alourdissent pas le récit, on cerne rapidement le contexte, les personnages principaux peu nombreux, 3 au total sans compter le dragon portent l’histoire à bout de bras.
La plume de l’auteur est fluide, le vocabulaire soutenu, cette nouvelle est captivante. Je salue l’imagination de l’auteur et son talent pour faire vivre de si nombreuses émotions dans le format « nouvelle », ça n’est vraiment pas facile, mais ici tout est bien dosé.
Si vous aimez la fantasy je vous recommande vraiment de lire cette saga, pour moi ça n’est que le deuxième tome mais je vais dévorer vite les autres volets.
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date : 09-01-2023
Je remercie l'auteur de m'avoir permis de découvrir son livre et pour sa confiance.
Livre très complexe, très riche avec beaucoup de descriptions. Au début de l'histoire il faut être très attentif, Tsitadel compte 692 pages et pour bien comprendre la suite il est nécessaire de ne rien zapper. Les premiers chapitres sont assez longs, j'ai eu un peu de mal à me plonger dedans. Mais une fois passé le stade "mise en place" tout s'enchaine et je n'ai plus décroché. Je me suis laissé emporter par l'histoire, j'adore la science-fiction mêlant thriller et avec cette touche steampunk ça m'a beaucoup plu.
Le personnage principal Szatonovitch même s'il est très penché sur la bouteille est attachant, en fait je me suis vite mise à sa place, j'étais lui et j'ai suivi ses pérégrinations, j'ai vécu le déroulement de l'histoire de l'intérieur, tout comme lui je ne savais pas où ça allait me mener.
L'auteur a une imagination débordante, il y a des points historiques réels autour desquels tourne le roman, ça plante le décor, l'ambiance et le talent de l'auteur fait le reste.
J'ai eu beaucoup de fois l'estomac noué, j'ai même dû fermer les yeux ou reprendre mon souffle car certains passages sont extrêmement violents, difficiles à encaisser. L'être humain y est malmené, traité comme un moins que rien, déshumanisé, endoctriné, privé de toute liberté, de la moindre connaissance. C'est une dictature pure et dure. Pas celle que l'on croit, il vous faudra lire le roman pour savoir de quoi ça retourne et ça en vaut vraiment le coup, jusqu'à la dernière ligne je n'ai rien vu venir. Le suspense est haletant, les rebondissements à foison, les actions nombreuses, pas le temps de s'ennuyer. On veut savoir la fin ! Et quelle fin ! Meilleure chute lue depuis bien longtemps.
J'ai adoré le côté scientifique, on y parle de mécanique, de robotique et de génétique, le tout traité de façon passionnante.
Quant au style de l'auteur, il est percutant, déroutant, très fouillé (même un peu trop parfois). Les mots sont crus, provocants, frissonnants. La plume de l'auteur est fluide, riche, absolument addictive. J'ai apprécié les passages que je nommerais "lecture de journal de bord" ça apporte beaucoup d'enrichissements sur le récit. Ce que j'ai moins aimé c'est l'obsession de notre héros pour l'alcool, la vodka oui mais aussi n'importe quoi qui contient de l'éthanol y compris l'huile de vidange, c'était un peu too much.
L'auteur a su transmettre des émotions, de la plus tendre je dirais à la plus terrible, quelques fois de la malaisance et au final de l'amour.
Je vais terminer par la couverture, épurée, représentant parfaitement le roman, donnant quelques indices sur le thème général du livre.
Je le conseille à tout amateur du genre, à réserver peut être à un public averti.
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