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je me décontractai un peu. il était difficile de crainde pour sa vie quand on avait un loup d'une centaine de kilos sur les genoux.

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"-Alors, fit Simon, on dirait que Derek et toi êtes rabibochés. Qu'est-ce qui c'est passé ? Il t'a fait sont regard ?

-Quel regard ?

-Tu sais, celui qui lui donne un air de chien battu, et qui t'oblige à te sentir coupable de l'avoir maltraité.

-Ah! celui-là. Il marche aussi sur toi ?

Il ricana.

-Ça marche même sur mon père. On cède, on lui dit que ce n'est pas grave, et sans qu'on s'en rende compte, le revoilà en train de mâchouiller nos chaussons."

Page 265.

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Il essaya de nouveau de courir et cette fois il ne tomba pas : il bondissait moins qu’il ne faisait des embardées. Il menaçait de trébucher à chaque pas.

— On dirait que tu en as pour un moment, alors je vais peut-être te laisser t’entraîner et rentrer à la maison…

Il fonça se mettre devant moi pour me bloquer le passage. Je souris.

— Je savais que ç’allait marcher. Donc j’ai raison, tu vois ? C’est mieux quand tu agis sans réfléchir.

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-Ton poltergeist garde du corps a repris son service, dit-elle. Emsemble, on peut affronter tous les mécants famtômes. moi je les tabasse et toi tu les chasses.

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La dernière fois que Derek avait commencé sa transformation, il m’avait fait promettre d’aller me mettre à l’abri quand il semblerait sur le point de l’achever. En voyant ce loup devant moi, je sentis comme un poids dans mon ventre, et je me dis que j’aurais dû suivre ses conseils. Mais dès que ses yeux croisèrent les miens, mes craintes se dissipèrent. J’avais peut-être un énorme loup noir en face de moi, mais au fond de ces yeux verts, je voyais encore Derek.

Il essaya d’avancer, mais ses pattes cédèrent et il tomba dans un bruit sourd qui fit trembler le sol. Je m’approchai de lui tant bien que mal. Il restait couché, les yeux fermés, haletant, la langue pendante.

— Est-ce que ça va ?

Il ouvrit les yeux et leva son museau d’une drôle de façon, comme s’il tentait de hocher la tête, puis ses yeux se révulsèrent et il baissa de nouveau les paupières.

Il allait bien et était seulement épuisé, comme la fois précédente quand il avait été trop fatigué pour pouvoir se rhabiller avant de s’endormir. Je me levai et fis quelques pas vers le chemin en me disant que j’allais le laisser tranquille, mais il se mit à grogner. Je me retournai et le vis couché sur le ventre, prêt à bondir. Il fit un mouvement du museau pour me signifier de revenir.

— Je pensais que tu voudrais être…

Il me fit taire d’un grognement. Il était difficile pour un loup de froncer les sourcils, mais il parvint à me regarder méchamment.

Je sortis un couteau à cran d’arrêt de ma poche.

— Ça va aller. Je suis armée.

Un grognement. "Je m’en fiche". Un mouvement de la tête.

"Reviens ici".

Comme j’hésitais, il gronda de nouveau.

— Eh ben, tu as tout de suite compris comment il fallait grogner. Ça doit être grâce à toutes ces années d’entraînement.

Il commença à se relever, les pattes tremblantes.

— D’accord, j’arrive. Je ne voulais pas te gêner, c’est tout.

Un grondement. "Tu ne me gênes pas". Du moins, j’espérais que c’était ce qu’il voulait dire.

— Tu arrives à me comprendre, n’est-ce pas ? poursuivis-je en retournant m’asseoir sur son pull abandonné. Tu sais ce que je dis.

Il essaya de hocher la tête puis grogna en se rendant compte de sa maladresse.

— Ce n’est pas facile quand on ne peut pas parler, hein ? dis-je en souriant. Enfin, pas facile pour toi. Moi, je pourrais m’y faire.

Il émit un grognement, mais je lisais le soulagement dans ses yeux, comme s’il était content de me voir sourire.

— Alors j’avais raison, pas vrai ? C’est toujours toi, même si tu as la forme d’un loup.

Il grogna.

— Pas de pulsions soudaines et incontrôlables d’aller tuer quelque chose ?

Il leva les yeux au ciel.

— Hé ! c’était toi qui t’inquiétais.

Je marquai une pause puis ajoutai :

— Mon odeur ne te fait pas saliver, j’espère ?

J’eus droit à un regard bien noir cette fois-ci.

— Je veux juste être sûre qu’on n’oublie rien.

Il poussa un long grognement qui hoquetait un peu, comme un rire, puis il s’installa par terre et posa sa tête sur ses pattes, les yeux braqués sur moi. J’essayai de m’installer confortablement, mais la terre était gelée à travers le pull et je ne portais que mon nouveau pyjama, une veste légère et des baskets.

En me voyant frissonner, il étendit sa patte avant jusqu’au pull, en toucha le bord et montra les dents quand il se rendit compte qu’il ne pouvait pas l’attraper.

— Il va falloir s’habituer à l’absence de pouce opposable, on dirait.

Il me fit signe d’un mouvement de la truffe de me rapprocher de lui. Je feignis de ne pas comprendre et il se contorsionna pour venir prendre le pull délicatement entre ses dents et le tirer en retroussant les lèvres de dégoût.

— D’accord, d’accord, j’essaie simplement de ne pas t’oppresser.

Ce n’était pas l’unique raison pour laquelle j’étais mal à l’aise d’aller me blottir contre lui, mais il se contenta d’émettre un petit grognement, apparemment pour me dire que ça ne le dérangeait pas. Je vins m’installer à côté de lui. Il changea de position pour que son corps bloque en partie le vent. Il dégageait toujours une chaleur incroyable, même après la transformation.

Il poussa un grognement.

— Oui, c’est mieux. Merci. Essayons de nous reposer, maintenant.

J’ignorais ce qui allait se passer ensuite. Je ne pensais pas que Derek en avait la moindre idée non plus. Il s’était surtout concentré pour terminer cette épreuve. Je savais au moins ceci : nous n’en étions qu’à la moitié du processus. Il devait se métamorphoser de nouveau pour retrouver son apparence normale, et il allait avoir besoin de temps et de repos pour y parvenir.

Comment cela allait-il se passer ? Fallait-il qu’il attende que son corps soit prêt, comme il l’avait fait avant de pouvoir se changer en loup ? Combien de temps cela prendrait-il ? Des heures ? des jours ?

Je sentis qu’il me regardait, et me forçai à sourire et à chasser mes inquiétudes. Il s’en sortirait. Il était capable de faire une transformation complète. C’était ça l’important.

Quand je me fus détendue, il se rapprocha un peu plus. Son pelage me frotta la main. Je le touchai timidement pour sentir les poils durs et la couche de duvet plus doux par-dessous. Il s’appuya contre ma main comme pour me dire que je pouvais y aller, et j’enfonçai mes doigts dans sa fourrure. Sa peau était si chaude à cause de la transformation que j’avais l’impression de poser mes mains engourdies sur un radiateur. Mes mains froides devaient être tout aussi agréables, car il ferma les yeux et s’allongea jusqu’à ce que je sois appuyée contre lui. Il s’endormit en quelques minutes.

Je fermai aussi les paupières avec l’intention de me reposer juste un instant. Sans comprendre ce qui s’était passé, je me réveillai et pris conscience que j’étais couchée en boule sur le côté, et que je me servais de Derek comme oreiller. Je sursautai. Il me regarda.

— P-pardon, je ne voulais pas…

Il me fit taire d’un grognement, pour me signifier que je n’avais pas à m’excuser, puis il me donna un coup dans la jambe et me fit retomber sur lui. Je restai ainsi un moment et profitai de sa chaleur. Il bâilla et découvrit des canines longues comme mon pouce. Je finis par m’asseoir.

— Bon, il faudrait sans doute que tu fasses un truc de loup. Que tu chasses, peut-être ?

Un grognement, sur un ton qui voulait dire « non ».

— Tu pourrais courir, faire de l’exercice ?

Encore un grognement, moins convaincu, qui ressemblait plus à un « peut-être ».

Il se mit sur ses pattes, chancelant, pas encore habitué à son nouveau centre de gravité. Il avança délicatement une patte avant, puis l’autre, puis une patte arrière, et l’autre. Il accéléra un peu tout en allant encore lentement et fit le tour de la clairière. Il grogna joyeusement, comme s’il avait compris le truc, partit en bondissant, puis il trébucha et vint s’écrouler le museau dans les broussailles.

J’essayai de réprimer un gloussement mais n’y parvins pas très bien. Il me jeta un regard furieux.

— Courir, tu peux oublier. Commence plutôt par marcher lentement d’un pas tranquille, à ton rythme.

Il grogna et fit demi-tour à toute vitesse. Je me reculai, et il eut une sorte de rire enroué.

— Tu ne peux pas t’empêcher de jouer les durs, hein ?

Il se rua en avant et cette fois je ne bougeai pas. Il se retint de sauter au dernier moment, et… tomba sur le côté. Je ne contins pas mon rire, cette fois-ci. Il se remit sur ses pattes, attrapa la jambe de mon pyjama, tira dessus et me fit tomber.

— Espèce de brute !

Son grognement ressembla à une sorte de gloussement. Je posai le doigt sur un accroc imaginaire à la jambe de mon pyjama.

— Super. On me donne enfin un pyjama et tu le déchires.

Il s’approcha pour regarder de plus près. J’essayai de lui attraper la patte avant mais il s’élança hors de ma portée et traversa la clairière à toute vitesse. Il s’arrêta et regarda par-dessus son épaule comme pour dire : « Comment suis-je arrivé à faire ça ? » Il partit en sens inverse et tenta de nouveau de courir, mais il s’emmêla les pattes et s’écroula comme une masse à mes pieds.

— Tu réfléchis trop, comme d’habitude, dis-je.

Il grogna pour marquer son dédain et se remit d’aplomb sur ses pattes. Il essaya de nouveau de courir et cette fois il ne tomba pas : il bondissait moins qu’il ne faisait des embardées. Il menaçait de trébucher à chaque pas.

— On dirait que tu en as pour un moment, alors je vais peut-être te laisser t’entraîner et rentrer à la maison…

Il fonça se mettre devant moi pour me bloquer le passage. Je souris.

— Je savais que ç’allait marcher. Donc j’ai raison, tu vois ? C’est mieux quand tu agis sans réfléchir.

Il soupira en sifflant et la condensation fit un nuage dans l’air glacial.

— Tu n’aimes pas ça, hein ? Tu devrais compter les points pour voir qui a le plus souvent raison : moi ou toi.

Il leva les yeux au ciel.

— Ça ne risque pas, c’est ça ? Tu ne lâcherais jamais l’affaire si je te battais. Mais cette fois, j’ai raison. Ton corps sait se déplacer comme un loup. Il faut seulement que tu fasses taire ton cerveau et que tu laisses tes muscles faire leur boulot.

Il me fonça droit dessus. Je gardai ma position, et il me contourna à toute vitesse en faisant un large cercle, tête baissée. Il accéléra jusqu’à devenir une masse floue de pelage noir. Je me mis à rire. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Il avait l’air vraiment… incroyable. Prendre une autre forme, ressentir le monde ainsi. J’étais contente pour lui. Il finit par freiner un peu et s’arrêta en dérapant, chaque patte tendue dans une direction différente.

— Il va falloir que tu travailles ça, lui dis-je.

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Lorsque je sortis de la douche, je trouvai un papier glissé sous la porte. C’était un rébus de Simon, semblable à celui qu’il m’avait laissé dans l’entrepôt. Un fantôme à l’endroit du destinataire signifiait que le message m’était adressé, et un nuage de brouillard avec un éclair en guise de signature le représentait. Quant au message en lui-même, il était légèrement plus complexe que le précédent, et je mis un certain temps à le déchiffrer.

Le premier symbole représentait un toboggan et une balançoire. Le deuxième était une horloge. Il y avait ensuite un personnage à genoux, les mains jointes, devant une croix, puis un gâteau dont un morceau avait été découpé. Le dessin suivant montrait deux mains, et la première mettait quelque chose dans la paume de l’autre. Enfin, un calendrier sur lequel était inscrit « janvier, février ». « Jeux temps prie part __ mois. »

Je regardais les deux mains en essayant de trouver le mot manquant, lorsque j’entendis un long soupir venant de l’autre côté de la porte.

— Ou bien la réponse est « non », ou bien je dessine vachement mal.

— Attends, dis-je.

Je m’habillai en vitesse et ouvris la porte. Simon était appuyé contre le mur.

— Alors ? s’enquit-il.

— Je coince à un endroit.

Je lui montrai les mains.

— Donne, fit-il.

— Ah !

Je lus la note à haute voix :

— Je t’en prie part… pardonne-moi ? lus-je en levant la tête pour le regarder. Je crois que c’est plutôt à moi de dire ça.

— Non, tu as fait ce qu’il fallait. Tu t’es rendu compte que ce n’était pas ce que tu voulais, et tu me l’as dit. C’est moi l’abruti qui s’est vexé et t’a plantée toute seule en pleine forêt. Je suis désolé, vraiment. (Il marqua une pause.) Alors… on fait la paix ?

Mes genoux tremblaient de soulagement.

— Bien sûr que oui. Mais c’est moi qui suis dés…

Il leva la main pour me faire signe de me taire.

— Je ne peux pas me fâcher contre toi pour avoir confirmé quelque chose que je soupçonnais déjà. J’ai tenté ma chance, ça n’a pas marché. Je ne vais pas prétendre que je m’en fiche, mais… (Il haussa les épaules.) Je t’aime bien, Chloé. Et ce n’est pas comme si je voulais que tu sois ma copine sinon rien. J’espère qu’on va pouvoir oublier l’épisode on-a-essayé-mais-ça-n’a-pas-marché et revenir directement à comme c’était avant, si ça te va.

— Ça me va.

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C’était ce que je désirais. Ce garçon. Cette vie. Cette Chloé-là. Je ne retrouverais plus jamais ma vie d’avant, et peu m’importait. J’étais heureuse, en sécurité. J’étais exactement là où je voulais être.

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Tout en l’observant, je compris à quel point j’étais heureuse de le voir. Je ne faisais que nier mes sentiments. Ce serait plus simple si nous étions amis. Mais ce n’était pas ce que je ressentais vraiment.

J’avais envie d’aller me pelotonner contre lui, de lui parler. Je voulais savoir à quoi il pensait. Je voulais lui dire que tout se passerait bien. Et je voulais qu’il me dise la même chose. Je me fichais que ce soit vrai ou non, je voulais seulement le dire, l’entendre, sentir ses bras autour de moi, entendre le grondement de sa voix, son rire grave qui faisait battre mon cœur un peu plus vite.

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— Personne n’ira mieux si tu t’en vas, dis-je.

— Ouais, marmonna-t-il sans conviction.

— Simon a besoin de toi.

Il hocha la tête et son regard se perdit dans le vague.

J’ai besoin de toi. Je ne le lui dis pas, bien entendu. Comment l’aurais-je pu, sans que ça semble déplacé ? Mais c’était ce que je ressentais, et mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Cela n’avait rien d’une idiotie fleur bleue du genre : « Je ne peux pas vivre sans toi. » L’émotion était plus profonde, plus essentielle.

Lorsque j’imaginais Derek partir, j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Avec tous ces changements si rapides autour de moi, j’avais besoin de me raccrocher à un repère solide et réel.

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Quand je me fus détendue, il se rapprocha un peu plus. Son pelage me frotta la main. Je le touchai timidement pour sentir les poils durs et la couche de duvet plus doux par-dessous. Il s’appuya contre ma main comme pour me dire que je pouvais y aller, et j’enfonçai mes doigts dans sa fourrure. Sa peau était si chaude à cause de la transformation que j’avais l’impression de poser mes mains engourdies sur un radiateur. Mes mains froides devaient être tout aussi agréables, car il ferma les yeux et s’allongea jusqu’à ce que je sois appuyée contre lui. Il s’endormit en quelques minutes.

Je fermai aussi les paupières avec l’intention de me reposer juste un instant. Sans comprendre ce qui s’était passé, je me réveillai et pris conscience que j’étais couchée en boule sur le côté, et que je me servais de Derek comme oreiller. Je sursautai. Il me regarda.

— P-pardon, je ne voulais pas…

Il me fit taire d’un grognement, pour me signifier que je n’avais pas à m’excuser, puis il me donna un coup dans la jambe et me fit retomber sur lui. Je restai ainsi un moment et profitai de sa chaleur.

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