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Il fit un mouvement du museau pour me signifier de revenir.

— Je pensais que tu voudrais être…

Il me fit taire d’un grognement. Il était difficile pour un loup de froncer les sourcils, mais il parvint à me regarder méchamment.

Je sortis un couteau à cran d’arrêt de ma poche.

— Ça va aller. Je suis armée.

Un grognement. Je m’en fiche. Un mouvement de la tête. Reviens ici.

Comme j’hésitais, il gronda de nouveau.

— Eh ben, tu as tout de suite compris comment il fallait grogner. Ça doit être grâce à toutes ces années d’entraînement.

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Il haussa à moitié les épaules puis détourna de nouveau les yeux. J’avais vu juste, mais il n’aimait pas m’entendre le dire à haute voix. Cela ressemblait trop à de l’autoapitoiement.

— Personne n’ira mieux si tu t’en vas, dis-je.

— Ouais, marmonna-t-il sans conviction.

— Simon a besoin de toi.

Il hocha la tête et son regard se perdit dans le vague.

J’ai besoin de toi. Je ne le lui dis pas, bien entendu. Comment l’aurais-je pu, sans que ça semble déplacé ? Mais c’était ce que je ressentais, et mon coeur battait la chamade dans ma poitrine. Cela n’avait rien d’une idiotie fleur bleue du genre : « Je ne peux pas vivre sans toi. » L’émotion était plus profonde, plus essentielle.

Lorsque j’imaginais Derek partir, j’avais l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds. Avec tous ces changements si rapides autour de moi, j’avais besoin de me raccrocher à un repère solide et réel. Même si j’avais parfois l’impression que les choses auraient été plus simples sans Derek, qui était prêt à me sonner les cloches au moindre faux pas, je comptais quand même sur lui d’une certaine manière, pour me faire réfléchir, me motiver à essayer de m’améliorer et m’empêcher de me cacher la tête dans le sable en priant pour que tout se passe bien.

Quand il se tourna vers moi, il dut lire l’émotion sur mon visage. Je tentai immédiatement de dissimuler ce que je ressentais, mais je ne fus pas assez rapide. Il me regarda, d’une façon particulière qui…

Je fus prise de panique et sentis soudain que j’aurais préféré être n’importe où plutôt qu’ici, et en même temps nulle part ailleurs, et je voulais, je voulais…

Je détournai les yeux et ouvris la bouche pour dire quelque chose, n’importe quoi, mais il me prit de vitesse.

— Je n’irai nulle part, Chloé.

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Je glissai le pistolet dans mon dos, sous la ceinture.

Chaque fois que j’avais vu un personnage le faire sur le grand écran, j’avais levé les yeux au ciel en pensant : Un seul mauvais geste, et tu vas te tirer dans les fesses.

Mais à ce moment-là, c’était le seul endroit auquel je pouvais penser.

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— Tout va bien ? demandai-je.

— Oui. Quelques contusions, c’est tout. Je guéris vite. J’aurai peut-être besoin d’un ou deux points de suture ici…

Il baissa les yeux pour regarder la blessure sanglante au-dessus de sa hanche et prit conscience qu’il ne portait aucun vêtement. Je mentirais en disant que moi non plus, je ne l’avais pas remarqué. C’était assez flagrant. Il n’avait évidemment pas pris le temps de trouver ses habits avant de se jeter sur Liam.

Heureusement, vu les circonstances, je n’avais pas eu l’occasion de m’appesantir sur l’absence de vêtements. Pendant qu’il se battait et maintenant qu’il était accroupi, je n’avais pas vu grand-chose de plus que quand il portait son caleçon. Cela ne l’empêcha pas de devenir écarlate.

J’ôtai ma veste et la lui tendis sans un mot. Il la noua autour de sa taille en marmonnant un remerciement.

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— Il est vivant, dis-je. Ton père est vivant.

Il leva la tête vers moi, et je ne pus m’en empêcher : je me jetai à son cou et le serrai dans mes bras. Je pris ensuite conscience de ce que j’étais en train de faire et desserrai mon étreinte en reculant, ce qui me fit trébucher.

— J-je suis d-désolée. C’est juste que… je suis contente pour toi.

— Je sais.

Il resta assis mais m’attrapa pour m’attirer à lui. Nous restâmes ainsi à nous regarder. Sa main était toujours enroulée dans ma chemise, et mon coeur battait si fort que j’étais sûre qu’il pouvait l’entendre.

— Il y en a d’autres, poursuivis-je au bout de quelques secondes. D’autres mails, d’après Tori.

Il hocha la tête et se retourna vers l’ordinateur en me faisant de la place. Je me rapprochai un tout petit peu pour ne pas le gêner, mais il me tira devant lui. Je perdis l’équilibre et tombai à moitié sur ses cuisses. Je tentai de me relever, le rouge aux joues, mais il me fit asseoir sur son genou en passant timidement un bras autour de ma taille, l’air de dire : « Je peux ? » Je le laissai faire, même si je sentais mon pouls battre si fort à mes tempes que je n’arrivais plus à penser. Heureusement que je lui tournais le dos, car mes joues devaient être écarlates.

Je n’avais pas mal interprété le regard qu’il m’avait adressé plus tôt. Il se passait quelque chose. Ou plutôt, j’espérais qu’il se passerait quelque chose. Je l’espérais de tout mon coeur. Mais pour l’instant, nous avions d’autres choses à gérer. J’avais horreur de cela, mais j’étais malgré tout contente de pouvoir prendre un peu de temps pour que ma tête cesse de tourner.

Un instant après, toujours perchée sur le genou de Derek, je redirigeai mon attention sur l’écran.

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— Tu es vraiment une…, commençai-je.

— Si tu me traites de « geek », je me sers de toi pour m’entraîner à jeter des sorts. Je suis programmeuse. Mais c’est vrai que je connais quelques petits trucs de hackers, grâce à un ex-petit copain complètement débile qui utilisait ses talents pour modifier ses notes et avoir plus de temps

à consacrer à ses jeux vidéo. Comme si World of Warcraft pouvait l’aider à entrer à l’université… Je lui ai quand même demandé de m’apprendre les bases avant de le larguer. On ne sait jamais quand on en aura besoin.

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Je laissai Derek aller chercher Andrew.

Ils me retrouvèrent assise à la table de la cuisine.

— On a quelque chose à te dire, annonça Derek à Andrew.

À voir l’expression de son visage, Andrew s’attendait sans doute à ce que Derek avoue m’avoir mise enceinte. Il sembla presque soulagé en apprenant que nous nous étions seulement fait pourchasser par des loups-garous tueurs… du moins jusqu’à ce qu’il comprenne qu’ils n’avaient pas été envoyés par le groupe Edison.

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Je me détournai et commençai à marcher le long de la lisière du bois.

— Où est-ce que tu vas ? lança-t-il.

— Tu ne veux pas me laisser rentrer dans la maison. Je suis sûre que Simon ne veut pas que je reste près de lui non plus. Donc apparemment, je vais me balader au clair de lune dans la forêt.

— Ah non ! pas question, dit-il en se précipitant devant moi. Tu ne peux pas errer comme ça toute seule la nuit. C’est dangereux.

Je levai la tête vers lui. Ses yeux verts luisaient dans l’obscurité et reflétaient le clair de lune, comme ceux d’un chat. Son air réprobateur avait disparu. Son attitude de défi avait fait place à un pincement des lèvres, une inquiétude qui assombrissait son regard. En voyant ce changement subit, j’avais envie de…

Je ne savais pas ce que j’avais envie de faire. Lui donner un coup de pied dans les tibias semblait être une bonne solution.

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Je passai les bras autour de son cou. Il me serra encore plus fort contre lui et me souleva en m’embrassant comme s’il ne s’arrêterait plus jamais. Je ne touchais plus terre, et je l’embrassai en retour avec la même ardeur, comme si je voulais qu’il ne s’arrête jamais.

C’était un moment parfait, durant lequel rien d’autre n’avait d’importance. Je ne sentais plus que lui. Je ne goûtais plus qu’à son baiser. Je n’entendais rien d’autre que les battements de son coeur. Et je ne pouvais penser à rien d’autre qu’à lui, à combien j’avais voulu cela, à ma chance inouïe de l’obtenir et à la force avec laquelle j’allais m’y accrocher.

C’était ce que je désirais. Ce garçon. Cette vie. Cette Chloé-là. Je ne retrouverais plus jamais ma vie d’avant, et peu m’importait. J’étais heureuse, en sécurité. J’étais exactement là où je voulais être.

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Pendant qu’il cherchait de la nourriture, Simon et moi partîmes explorer notre refuge temporaire. J’avais un jour lu un livre à propos d’une fille qui habitait dans un immense manoir anglais où se trouvait une pièce secrète que personne n’avait ouverte depuis des années, car une armoire avait été placée juste devant la porte. Je me souvenais d’avoir trouvé cela ridicule. Certains amis de mon père possédaient de très grandes maisons, et il aurait malgré tout été impossible d’y dissimuler une pièce. Mais dans cette demeure, et avec un peu d’imagination, pourquoi pas 

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