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Marche ou crève
Dôme, Tome 1
L'Année du Loup-Garou
La première nouvelle du recueil est une merveille. Comme son nom l’indique, celle-ci se déroule durant l’année « 1922 » commençant en janvier pour finir le jour de l’an 1923. Cette année est une année sombre pour Wilfred Leland James, fermier du Nebraska. Cette nouvelle est sa confession et on est rapidement pris dans son cauchemar.
Car oui, cette nouvelle m’a particulièrement touchée. King effectue ici une démonstration de tout son talent. Le bon vieux contexte campagnard, la forte présence religieuse et la descente aux enfers des personnages. On retrouve la bonne vieille recette de ses grands succès tel que Simetierre, Misery ou encore Blaze ainsi même que je me demanderai si Bachman n’aurait pas participé à l’écriture si celui-ci n’était pas présumé mort. Dans cette nouvelle, rien de surnaturel ou de fantastique, la simple histoire d’une famille qui connaitra en 1922, une année on ne peut plus noire.
Que dire alors de « Grand chauffeur », elle surpasse la précédente nouvelle ! On se place ici non pas chez le coupable mais chez la victime, une victime prise de folie et on reconnait l’écriture de King via les diverses références culturelles ou encore les délires à la « Tom le Tomtom ».
Cette nouvelle est particulièrement touchante et encore une fois King réussi à nous faire aimer son personnage en quelques pages. Pourtant cette héroïne a de nombreux défauts : la non moins récurrente auteure de livre grand public n’étant rien sans son personnage. La fin est soignée et des rebondissements inattendus relancent la nouvelle quand on pense qu’elle se termine. Une grande réussite !
La troisième nouvelle « Extension claire » est un plaisir pour les fans du maître ! Retour à Derry, ville démoniaque où le diable doit posséder une résidence secondaire. Clin d’œil à Insomnie et à Ça avec une histoire qui va très vite mais qui est d’une grande cruauté. On se demande bien comment on aurait réagis à la place du personnage principal !
Enfin la dernière nommée « Bon ménage » est toutefois une histoire très classique bien que captivante. C’est surement elle que j’ai le moins apprécié surement du au côté téléfilm du scénario. Darcy n’a pas assez de charisme et son mari mériterait d’être plus exploité.
Bref, si je devais faire un top de nouvelles ce serait :
1. Grand Chauffeur
2. 1922
3. Extension claire
4. Bon ménage
Mais il est bien évident que toutes ces nouvelles sont de grandes qualités et j’ai été une nouvelle fois bluffé par le talent d’écriture de Stephen King. Fan de King ou non, jetez-vous sur ces nouvelles criantes de réalisme (sauf Extension claire à penchant fantastique) sans aucune crainte !
Nuit noire, étoiles mortes
Je le conseille évidemment, mais âmes sensibles, s'abstenir.
Encore une fois, S.King s'impose en maître...
La Ligne verte
La Ligne verte
Un jolie conte que je n'hésiterais pas à mettre entre les mains de mon fils de 8 ans.
Bref à réserver à un public compris entre 7 et 77 ans !
Les Yeux du dragon
Carrie
J'ai lu beaucoup de livres de Stephen King par la suite, mais jamais une autre de ses oeuvres ne m'a laissé la même sensation que La ligne verte qui surpasse, pour moi, le reste de sa bibliographie.
La Ligne verte
Shining
Ça (Intégrale)
Avant d’être un livre d’horreur, Carrie est avant tout un roman où une toute jeune fille découvre qu’elle devient femme, par l’arrivée de ses règles. On perd très souvent ce point de vue de ce roman et c’est vraiment dommage. Qu’est ce qu’on a ? On a Carrie, qui a seize ans n’est pas encore une femme car sa mère, brisée par la rupture avec son mari, refuse tout attrait pour le genre masculin. Ainsi, elle devient complètement fanatique (religieusement) et refuse toute féminisation de sa fille. Elle lui récite les versets de la Bible, dont beaucoup viennent de la Genèse et du premier péché.
Carrie grandit dans l’idée qu’être une femme, c’est mal. Et elle se rend compte qu’elle ne devient une lorsqu’elle est au lycée. Les autres filles (adolescence quand tu nous tiens) ne comprennent pas sa détresse, surtout qu’elles ont accepté leur féminité depuis belle lurette et se moquent d’elle. En sort un épisode très traumatisant pour Carrie. Heureusement, la prof de sport vient l’aider et se substitue au rôle de mère en expliquant à Carrie qu’être une femme est naturel, qu’elle ne risque rien, et surtout elle l’aide à se tourner vers les autres. Carrie prendra alors du pouvoir, et se rebellera contre sa mère dans un épisode assez horrible je dois dire.
Carrie ou la cruauté des adolescents en groupe.
Carrie est un électron libre, totalement original et ne pouvant donc en aucun cas s’intégrer aux autres. Elle en a fait son malheur et s’est habituée à être seule. Pourtant, grâce à sa prof de sport, elle va se tourner vers les autres et goûter à l’impression d’être acceptée pour ce qu’elle est et qu’elle est intégrée. Mais cette illusion n’est que temporaire. Et le retour du bâton sera terrible. Avec ce sentiment d’abandon et de rejet collectif, de tromperie, Carrie ne va plus pouvoir contenir sa fureur et va déployer des pouvoirs destructeurs.
Par cette métaphore, Stephen King nous montre aussi la pression que subissent les adolescents de son époque (et même encore de maintenant, il est très facile de s’identifier à Carrie) avec leur volonté maladive de se faire accepter, leur rejet de la différence, leur maltraitance morale et surtout cet énorme paradoxe de ressembler à la foule alors qu’on est censé se construire une personnalité.
Pour conclure sur Carrie, car il y a encore beaucoup de choses à dire dessus. C’est que c’est un grand, un énorme livre d’horreur. Et ceux qui l’ont lu me comprendront, des scènes vous donneront la chair de poule. Mais c’est aussi un grand livre psychologique, que ce soit par le code des couleurs utilisé dans les descriptions, les actions, les dialogues. Une grande démonstration du talent de Stephen King, un roman qui restera dans les classiques du genre
http://labibliodekoko.blogspot.fr/2012/05/carrie-de-stephen-king.html
Carrie
Tous les ingrédients sont réunis pour nous plonger dans l’angoisse, pourtant ici il n’y pas de fantastique, et c’est ce réalisme qui nous glace encore plus.
Misery
Charlie
Ça (Intégrale)