Carrie

Je me suis dit qu'en 2025 j'allais relire un Stephen King chaque mois.

Je commence donc l'année avec le premier de l'auteur.

J'ai retrouvé avec plaisir, mais aussi émotion, Carrie, cette jeune fille harcelée au collège, brimée et endoctrinée à la maison.

J'ai apprécié cette montée en puissance du récit.

Le départ ne ressemble pas à un thriller mais petit à petit on voit arriver l'inéluctable et on découvre toute la puissance de cette jeune fille qui n'en peut plus d'être une fois de plus, une fois de trop, moquée de tous.

C'est donc avec un certain régal que 30 ans plus tard j'ai replongé dans cette histoire qui m'aura, une fois encore, tenu en haleine jusqu'à la dernière page.

Bien que le livre soit petit et les pages peu nombreuses, j'ai trouvé l'histoire bien trop longue. En trois parties, les deux premières tournent beaucoup trop en rond et développent beaucoup de choses et rien à la fois ; et c'est seulement dans la troisième partie que ça commence à devenir intéressant et que le personnage de Carrie se développe enfin.

Une relecture qui m'a déçu. Les interruptions avec des extraits de l'ombre dissipé m'ont dérangés, je trouve que cela cassait le rythme.

Mais l'histoire est prenante.

J'en ai lu quelques-uns des King, mais je ne m'étais jamais penché sur la première pierre de l'édifice. Alors oui, comme beaucoup de monde (de plus de 30 ans minimum ^^) j'avais vu le film de de Palma et le camouflet plus récent. J'ai pour habitude de rarement regarder un film d'un livre que j'ai déjà lu, mais je n'avais jamais essayé l'inverse.

C'est chose faite, et que c'est bon de remettre l'église au milieu du village !

Le tout début, j'ai été un peu circonspect par ce que je lisais, pas ce que propose en temps normal Monsieur King ; alors étais-je armé d'apriori inconscient en me disant que c'était le premier ouvrage et lisait avec un oeil trop critique ?

Puis la magie a opéré, je me suis laissé happé par l'histoire et comme souvent avec Stephen King, les personnages, ces scènes criantes de vérité ou même sans avoir besoin d'un film en référence tous s'imagent dans ma tête.

Et quel plaisir de lire un roman qui relate une histoire étayée d'article de presse, de témoignage, d'extrait de livre, d'auditions de témoins. Ça rend l'histoire presque réelle et ça accentue les émotions.

Je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en faire des lignes et des lignes vu le nombre de critiques publié, mais quel plaisir de lire cette plume ou les petits détails étayent les scènes. J'ai particulièrement aimé celle ou Carrie arpente la ville lors de son périple meurtrier, et qu'elle dévisse la bouche à incendie qui crache l'eau en dessinant une croix renversée. Je suis friand de ce genre de détail qui nourrit l'imagination et renforce l'ambiance.

Merci à Tabitha King qui a poussé son mari à sortir son roman, qui a lancé sa carrière et qui nous à offert un auteur de grande qualité !

Mon premier Stephen king, qui m'a donner envie de continuer à lire ses livres. J'aime sa manière de décrire les sentiments des personnes, les penses, le monde a travers la vision du personnage.

Elle vie clairement dans un monde horrible, j'avais clairement beaucoup trop d'empathie pour elle. Et j'ai détesté beaucoup de personnage.

Une histoire sinistre, profondément triste.

Ayant souffert moi-même de harcèlement scolaire, je me suis identifié sans peine à cette pauvre Carrie sur qui toute la cruauté du monde se déchaîne sans relâche, de tous les côtés.

S. King a adopté dès son premier roman une approche très intéressante, prenant la forme d'un récit raconté de façon non linéaire. J'ai senti tout de même qu'il s'agit de ses débuts. Le suspense et son style très accrocheur sont déjà là, mais quelque chose manque pour atteindre l'excellence de ses plus grands romans, peut-être l'intérêt porté au sujet, des personnages plus attachants, ou des éléments horrifiques plus prenants.

Dans l'ensemble, c'était tout de même une bonne lecture.

Que dire de cette histoire que tout le monde connaît (sauf moi). J'avoue qu'encore une fois Stephen King nous emmène dans une histoire glauque et oppressante à souhait, et qui pourtant reste très actuelle et complètement réaliste. Remplacez la télékinésie par une kalachnikov et vous aurez une tuerie de masse comme il s'en passe fréquemment dans les écoles américaines. La fin me laisse entrevoir que l'auteur avait peut-être prévu une suite voire une série, mais apparemment il n'y a rien eu de ce genre, dommage ! Stephen King est un des rares auteurs qui me donne envie de voir les adaptations cinématographiques de ces livres et j'essaierai bien de regarder le film qui en a été tiré.

En faisant le tour de mon compte sur Booknode, j'ai réalisé qu'une bonne partie de mes commentaires les plus anciens avaient disparu... donc let's go en remettre.

Encore un classique de SK, qui a aussi connu de nombreuses adaptations. Je serais sûrement plus critique si je devais relire Carrie aujourd'hui, mais je me souviens avoir eu beaucoup d'empathie pour son personnage, autant abusé par sa propre mère que par son lycée, sous le regard des adultes censés la protéger. J'avais aussi apprécié les différents points de vue, trouvant que cela changeait un peu avec d'autres livres.

Une intrigue fascinante qui repose sur la méchanceté humaine. La narration est intéressante, on nous met en garde contre la tragédie dès le début, ce qui nous donne envie d'explorer les événements de plus près.

Une lecture assez prenante. Même si je connaissais l’histoire, je me suis laissée transporter. Une bonne constitution dans l’ensemble et le sujet est assez bien exploité pour moi. Une histoire terrible qui monte en puissance au feu et à mesure.

Carrie , 17 ans, solitaire, timide vit un calvaire. Elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et du harcèlement scolaire de ses camarades de classe. Carrie est également dotée d’un don de télékinésie. Cette capacité va tout faire dégénérer après la mauvaise blague dont elle est victime.