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Au début j'avoue je me suis demandé comment SK allait pouvoir justifier cette marche en apparence stupide et à laquelle personne ne voudrait participer. C'est vrai quoi, après tout, qu'est-ce qui les oblige ?
Mais l'intérêt du bouquin n'est pas là.
Cette marche (terme employé à la place de "livre", car ici il ne s'agit que de ça : la marche) m'a apparu au fur et à mesure comme un récit relatif à la mort. La mort, ici, est omniprésente. Pas parce qu'il y a beaucoup de morts, ça c'est le côté visible, superficiel. Mais parce qu'à tout moment, à chaque page, la mort est là, dans l'esprit, dans les pensées, derrière celui qui marche, sur chaque pas. Et si on s'arrête, elle nous tombe dessus. Ainsi, on suit la marche de Garraty, qui lui aussi, comme les autres, participe. Pourquoi ? Il ne sait pas très bien. Mais on comprend, nous lecteurs, peu à peu comment fonctionne ce monde (dystopique), et la vision que peuvent avoir les gens de la Longue Marche. On ne peut pas, il ne faut pas la voir de notre point de vue, mais tenter de voir ce que ces gens, là, autour des marcheurs, le long de la route, les spectateurs ; ce que la foule en pense. "Comment peuvent-ils ?" nous demandons-nous alors. Mais pensez un moment : un monde où annuellement un évènement national est organisé sur lequel on mise, on parie ; un évènement qui rassemble tout le monde, et donc le vainqueur gagne le prix : ce qu'il veut. Il peut avoir ce qu'il veut. Un tel prix, que ne donnerions-nous pas pour l'avoir ? Et puis, marcher, tout le monde peut le faire, non ? Après tout, ce n'est que mettre un pied devant l'autre, ça ne fatigue pas trop. Et la mort ? La mort est quelque chose de si abstrait, presque une pure idée, quelque chose qui se passe, là-bas ; ça ne nous touche pas vraiment. Ajoutez à cet état d'esprit un système gouvernemental répressif qui condamne les mauvaise pensées vis à vis de la Longue Marche, et vous comprendrez pourquoi. Pourquoi chaque année on concourt, on sélectionne, on est adoré, on devient l'idole puis finalement un matin, on est cent à 9h sur le départ, frais et dispos ; increvables.
Cette marche m'est apparue aussi, plus tard, comme une analogie de la vie. Je ne sais pas si c'est ce que l'auteur à voulu montrer ou pas, mais la ressemblance est frappante. Ici, on ne peut pas décider de s'arrêter pour "faire une pause", et si on ralentit, on est largué, perdu, mort. Si on s'arrête, on est mort. Si on refuse, si on se défile, on est mort. Il faut marcher, toujours marcher, marcher sur les autres, marcher sur leurs tombes. Et malgré les amitiés, les sympathies, tout cela est vain, car à la fin on reste tous ennemis et concurrents.
Les marcheurs sont ainsi amenés à penser, encore et toujours, à penser à "pourquoi ?", pourquoi ils sont là ? Qu'est-ce qui les y a poussé ? Mais cette pensée arrive trop tard. Cette lucidité. Alors la mort, là derrière, prête à les happer, devient ce qu'il y a de plus réel et de concret. La mort, c'est l'arrêt. C'est les jambes qui ne nous portent plus. Et la mort n'est pas magnanime, pas compréhensive. Elle fait mourir. La mort n'est pas un jeu, "and so is" la Longue marche. Il n'y a pas un moment où, comme pensait inconsciemment Garraty, on va pouvoir dire : "ouf, pouce, j'suis crevé, je m'arrête un moment", ou "je rentre chez moi". Il n'y a que la route, et cette règle immuable ; un pied devant l'autre, puis un autre, un autre...
Marche ou crève
Et un petit plus pour le premier chapitre de ce roman. Une prouesse d'écriture.
Misery
bonne adaptation cinématographique.
La Ligne verte
Et bien, j'ai été ravi. Le film ne semble en fait être qu'un survol superficiel et raccourci du livre, où Kubrick a pris les passages qui l'intéressaient et omis certaines détails pour au final réaliser un film d'horreur excellent.
Mais le roman est beaucoup plus, comme tous les SK, qu'un banal livre d'horreur.
Tout d'abord, le personnage de Jack Torrance, dont on apprend les origines sombres et le terrain favorable à certaines faiblesses dans sa personnalité qui le rendent instable dès le départ. La psychologie est très bien retranscrite, et on comprend les personnages, leurs relations, leurs souffrances et leur amour. On insiste aussi sur Danny, cet enfant qui possède un pouvoir étrange ; qui dans le film passe presque inaperçu, ou en tout cas ne sert à rien. Ici, c'est bien le pouvoir de Danny qui est en cause, et qui prend une importance primordiale. Et enfin, Wendy, qui dans le film ressemble à une poupée de chiffon, dont on apprend à connaître la mère, avec elle aussi ses faiblesses, et ses forces. Car ici, personne n'est en dehors de l'intrigue, et tous les facteurs vont jouer un rôle dans le déroulement des évènements, et dans la vie de chacun.
L'histoire insiste beaucoup sur les problèmes de dépendance de Jack à l'alcool. On apprend à le connaître, à connaître ses ressentis, ses tentations et ses colères contre lui-même. Loin des stéréotypes et idées reçues, c'est ici une image de l'alcoolique nuancées et grise - ni noire, ni blanche. La victime, dépendante, faible face à l'alcool, et plus encore quand les choses vont mal. Des faiblesses qui en feront l'acteur le plus manipulable dans ce jeu de marionnette dont des forces maléfiques tirent les ficelles.
Ce SK est celui je pense qui m'a fait le plus peur - dans la mesure où un roman peut faire peur -, j'ai ressentis des frissons, je me suis laissé aller avec plaisir à l'angoisse, me prenant à l'empathie de cette famille, bloquée dans ce cauchemar incontrôlable.
Et enfin, j'ai été ravi par la fin, non pas parce qu'elle m'a plu, mais parce que le film ne laisse rien deviner de la fin du roman. En bref, si vous avez vu le film, c'est comme si on vous avait résumé l'histoire dans les grandes lignes (ce qui est souvent le cas) avec une fin imaginée par quelqu'un d'autre.
Shining
On retrouve encore une fois le côté macabre et sans retenu de Stephen King, et je dois dire que j'aime beaucoup cette façon qu'il a de ne pas épargner ses personnages, et même ses lecteurs au travers de ceux-ci.
Je trouve ça incroyable la façon dont il réussi à rendre captivant l'histoire. Au début, je me demandais surtout comment il allait se débrouiller pour mettre de l'action et de la surprise dans le fait de "simplement" marcher. Mais il y arrive haut la main. L'intrigue est complètement addictive.
J'ai beaucoup aimé le contexte également, dans cette idée de jeu de télé-réalité malsain dans lequel les personnages évoluent. Les règles, la cruauté, la mort omniprésente, tout sur fond de dystopie.
J'ai eu du mal à en décrocher, il était assez frustrant de devoir arrêter sa lecture au milieu d'un chapitre.
Marche ou crève
,dire qu'il ne voulais pas le publier !! heureusement que sa femme l'à convaincu du contraire !!
Carrie
on y retrouve ces sujets préférés,la religion,la politique et l'armée.Il nous sert avec ce roman une histoire terrifiante,il prends plaisir à nous faire peur avec cet isolement que subissent les habitants de cette ville,il nous oblige à jouer les médecins fous et voyeurs qui observeraient ce petit monde,au microscope,en train de se battre contre une dictature abjecte et soudaine,contre l'horreur de se retrouver en cage,prisonniers de ces instincts les plus vils et les plus laids.
je tiens à remercier ce grand auteur qui a su retrouver avec Dôme son talent de compteur de l'horreur.
Dôme, Tome 1
Encore un chef d'oeuvre de la part du maître du suspens.
Misery
Ainsi, "Charlie" ne raconte pas seulement l'histoire d'une petite fille douée de "pyrokinésie", mais également l'histoire d'une fuite d'une petite fille de sept ans et de son père, l'histoire d'un couple dont la destinée est bouleversée par un passé qui le rattrape, l'histoire d'hommes chargés de la protection d'un pays, et l'histoire de personnes se trouvant par hasard sur le chemin de cette course-poursuite et qui laissent une partie de leur vie se dévoiler sous la plume de l'auteur. Par moment vous aurez peur pour eux, ou bien vous les haïrez.
Quoiqu'il en soit ce livre vit, comme vous le vivrez.
Charlie
Je viens de finir mon premier Stephen King et j'ai ADORE !!!
En effet, l'auteur de "Simetierre", "Carrie", "Salem" et autres joyeusetés horrifiques me paraissaient too much par rapport à mes petits nerfs fragiles et délicats ! Mais c'était sans compter sur un commentaire dithyrambique d'un internaute (grand merci à "il" ou "elle" d'ailleurs !) et la certitude absolue que ce roman était largement moins "tensionneux" que ces autres œuvres...et j'ai sauté le pas ! et bien m'en a pris !
Cette description fouillée et passionnante de l'Amérique des années 60 autant sur la façon de vivre que sur la politique de l'époque ; ce soucis du détail, cette description des personnages et de leur sentiment , et ce questionnement lancinant qui trotte dans la tête durant toute la lecture (que ferais-je en pareil situation ? Oserais-je changer le cours de l'histoire ? modifier le cours du destin ?...), le tout saupoudré d'un peu de fantastique ...
C'était comme si j'y étais ! J'ai vécu avec Jake Epping/Georges Amberson pendant presque 1000 pages et j'en redemande...oui enfin bon, ne nous emballons pas, je ne lirai pas pour autant "Simetierre", "Carie", "Salem" !!!
22/11/63
Bien sûr, les fans du style pur et angoissant de l'auteur seront sûrement déçus. Le côté horreur est quasiment inexistant, et le fantastique n'est présent que de manière très classique et discrète. Non, Joyland n'est pas un roman d'épouvante. Mais ça ne lui enlève rien à son charme.
J'ai été transportée dans l'univers des parcs d'attractions et des forains. L'auteur décrit un monde vraiment très riche, nous introduit dans cet univers un peu à part avec ses propres règles, ses propres traditions, son propre langage. C'est coloré, joyeux, et ça brille de bons sentiments et de positivisme, mais sans jamais devenir dégoulinant.
L'intrigue et le suspense, bien qu'en arrière plan, sont comme toujours, rondement menés et j'ai été surprise par le dénouement de l'histoire (même s'il fallait s'en douter, connaissant l'auteur !).
Les personnages sont vraiment très attachants. Voir évoluer Devin au court de ces quelques mois de sa jeunesse nous offre une belle leçon d'apprentissage sur la vie. Et comment ne pas être touché par Erin, Tom, Mike et tous les autres...
Une excellente surprise, qui colle le sourire sur les lèvres et donne envie d'être jeune tout en faisant passer un bon moment de lecture.
Joyland
Tout d'abord, le plus important, c'est qu'il s'agit d'un des meilleurs Stephen King depuis un moment : je pense qu'avec "Cà", "Shining", "Simetière" et "Salem", "Dome" constitue l'indispensable, soit ceux qui ressortent de l'oeuvre globale pourtant prodigieuse du "maître". Il n'a pas usurpé ce titre. Je me permets de vous conseiller ces quatre romans en premier, mais l'ensemble des écrits (souvent fleuves) de S. King est remarquable ! Ce que l'humanité est capable de faire en "mal" (compensée heureusement en "bien") est incarné par James Rennie. "Big Jim" le politicien véreux et manipulateur ainsi que sa clique de sbires sans scrupules nous fait horreur : en fait, Stephen King isole 2.000 personnes sous un dôme invisible et indestructible puis nous démontre comment un homme dangereux, démagogue, manipulateur à l'extrême, assassin, égoïste à outrance, trafiquant de drogue (méthadone) et corrompu à l'extrême arrive à mettre la ville de Chester's Mill sous sa coulpe; mais des hommes et des femmes "de bien" se trouveront sur sa route mais...stop, je n'en dis pas plus, çà gâcherait votre plaisir. Sachez simplement que Dale Barbara (un ex-militaire ayant combattu en Irak), sera, avec Rusty Everett (un médecin-assistant)le symbole de la résistance à l'opression atroce exercée par "Big Jim" et ses "associés".
Un autre chef d'oeuvre du "King" donc : [1."Cà" 2.Dôme 3. "Salem" et 4. "Le corps" 5."Insomnies" (nouvelle tirée de "Différentes saisons"]constitue mon quarté ! mais que ce fut difficile, tant cet écrivain possède un talent hors du commun !!
RickN.
Dôme, Tome 1
Cellulaire
La Ligne verte
On se retrouve donc dans une petite ville, avec des tas d'habitants dont on va pouvoir entrer dans l'intimité, et dont les histoires vont entrer en collision les unes avec les autres. Un décor à la Stephen King, quoi. Où les personnages se croisent, s'allient ou s'antagonisent, où les petites histoires de chacun se recoupent.
J'ai eu un souci avec les nombreux personnages, parce qu'ils ne sont quasiment jamais décrits physiquement. Du coup, pas simple de les identifier clairement et de ne pas les mélanger, au début. Je ne me rappelle pas si c'est toujours le cas chez Stephen King, mais ici ça m'a un peu dérangée au début. (par exemple, on apprend seulement à plus de la moitié du roman que Jeanette est noire ou que je ne sais plus qui est rousse. Quand on se les est imaginés autrement, il faut se contorsionner le cerveau pour faire entrer les nouvelles données et c'est assez agaçant).
J'ai aimé la note de mysticisme aux accents bibliques, comme l'auteur nous en réserve souvent dans ses bouquins. J'aime bien ce genre de surnaturel un peu mythologique.
J'ai ressenti quelques longueurs quand même. Stephen King m'a habituée aux gros bouquins et quand l'histoire suit, ça ne pose aucun problème, mais là, j'ai trouvé certains passages un peu fastidieux à lire, notamment ceux avec les femmes de l'autre côté. Il ne s'y passe jamais grand chose et j'avais à chaque fois hâte de revenir à l'action dans le vrai monde.
Le roman est très accès sur les relations femme/hommes, sur les problèmes de société qui y sont liés, et il n'évite pas toujours les messages féministes un peu clichés (les hommes ne savent pas faire la vaisselle ou repasser, ils sont violents alors que les femmes ne sont que paix et amour, ou que sais-je). Même si le roman fait un effort pour conserver une certaine neutralité en donnant une voix à tous les points de vue, c'est justement comme ça que je l'ai parfois ressenti : un effort. Stephen King m'a plus habituée à des situations ambiguës qui renversent les préjugés et les attentes.
Pour ce qui est des personnages : celui d'Evie Black est parfait. Un mélange de Randall Flagg et du du méchant dans La tempête du siècle (me rappelle plus de son nom, désolée).
Le personnage qui m'a le moins convaincue est Don Peters, il est un peu une caricature du connard sexiste et n'a aucune nuance. On a parfois l'impression qu'il est méchant pour être méchant
J'ai beaucoup aimé Franck Geary, j'ai trouvé qu'il était le plus abouti parce qu'il porte en lui toutes ces contradictions qui le rendent assez fascinant. Il n'est pas un personnage mauvais, il essaie toujours de faire ce qu'il y a de mieux. Son objectif est louable : il veut sauver sa fille. Et s'il se laisse aller à être parfois trop violent, s'il a certaines pensées peu charitables envers son ex-femme ou s'il commet parfois des erreurs, c'est parce qu'il est humain, il n'est pas parfait, loin de là. Le face à face entre lui et Clint est intéressant parce que ce sont sensiblement les mêmes personnes, sauf que Clint a déjà vaincu les démons qui possèdent encore Franck. J'ai trouvé un peu dommage que leur bras de fer se résolve aussi rapidement, j'aurais bien aimé un peu plus d'interaction entre les deux pour vraiment voir une évolution dans les façons de penser.
Oh, et Angel Fitzroy est géniale aussi, cinglée à souhait.
La scène finale où les hommes se créent un champ de bataille était assez bien faite, et renvoie bien l'idée que, confrontés à un problème, les hommes finissent toujours par en venir aux mains ou par se faire la guerre, à plus ou moins grande échelle.
Le dénouement m'a satisfaite aussi : il nous laisse avec un message d'espoir et de réconciliation.
En bref : Sleeping Beauties est un bon Stephen King avec une intrigue originale et prenante et quelques personnages très marquants. Je regrette les thèmes féministes trop poussés qui occultent parfois l'histoire et les accents moralistes de certains passages. Heureusement, l'intrigue parvient à ne pas s'embourber là-dedans et reste à flot jusqu'à la fin.
Sleeping Beauties