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Commentaires de livres faits par -Anais-

Extraits de livres par -Anais-

Commentaires de livres appréciés par -Anais-

Extraits de livres appréciés par -Anais-

date : 02-01-2022
Le bercement des psaumes me plonge dans un demi-sommeil. Ce chant est une rhapsodie marine. Le chantre cantille deux versets, puis toute la communauté reprend les les deux suivants en choeur. Ce flux et ce reflux évoquent le ressassement d’une vague douce et régulière qui ne trouble pas le silence mais le rythme, le rend audible. Sept fois par jour, les frères se retrouvent pour cette psalmodie. Comment ne pas penser que cela finit par les creuser, les polir, les laver, comme la houle sur les rochers? En écoutant ces chants, je me dis que les écrivains et les moines s’adonnent à un office comparable. En notant une pensée, une émotion, une sensation avant que l’oubli ne les submerge, les gâcheurs d’encre tentent de conjurer la fuite du temps. Les contemplatifs, eux, marquent les heures de la journée par leurs prières. C’est une autre façon de lutter contre l’absurdité de cet écoulement. Surtout ne pas laisser le néant avoir le dernier mot…
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date : 01-05-2021
Pietà

Always the same hills
Crowd the horizon,
Remote witnesses
Of the still scene.

And in the foreground
The tall Cross,
Sombre, untenanted,
Aches for the Body
That is back in the cradle
Of a maid’s arms.
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date : 27-12-2020
Je ne sais toujours pas ce que je suis, mais la liste de mes envies est infinie - et celles de mes détestations ne l'est pas moins. Hors de question que je vive comme tout le monde et que je consacre l'essentiel de mon temps à me remplir de nourritures industrielles, d'images ineptes et de musiques dépourvues d'âme. On se résigne toujours trop vite à être une poubelle. Ça m'a amusée quelques mois, le temps de comprendre de quoi il retournait et de quoi était faite la vie des autres, mais ça aussi c'est terminé. J'ai reçu l'amour en héritage, et avec lui, le devoir d'en divulguer la bonne nouvelle, comme une traînée de poudre incandescente dans une société qui ne veut pas d'amour et encore moins d'incandescence, une société qui préfère être une décharge à ciel ouvert, un gigantesque établissement d'hébergement pour personnes malheureuses et cruellement dépendantes de ce qui les tue.
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date : 27-12-2020
Un jour, toutefois, nous tombons sur une pastèque érigée sur un tumulus de pierres sèches - intacte à l'exception d'une excavation cylindrique. Tandis que les petits se perdent en conjectures, Daniel m'entraîne à l'écart, brusquement assombri:
- Putain, le con! Il baise des pastèques!
- Quoi?
- Mais oui, il met son zguègue dans le trou, et vas-y!
- Mais comment tu sais?
- Regarde bien dedans.
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date : 27-12-2020
Je souffle, sans conviction, et découragée d'avance par l'ampleur de la tâche. J'aime lire, c'est entendu, mais en ce moment, j'ai autre chose à faire. Baiser, par exemple. Comme mon amant est aussi celui de mon interlocuteur, je me garde bien d'avancer cette objection, et je l'écoute développer sa thèse.
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date : 27-12-2020
J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, c'est entendu, pas sous la mitraille ni sous les gravats d'un aéroport soufflé par une bombe, en tout cas. Mais je ne veux pas non plus être complètement épargnée, ou pour le dire autrement: j'ai quinze ans et je veux bien mourir, mais pas avant d'avoir été aimée, pas avant qu'un pouce se soit posé sur ma pommette. Oui, je sais, cette formulation est très bizarre, et il faut l'avoir vu pour comprendre [...]
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When he asked me how things were coming along with the project, I told him I wasn't sure what I was doing.
He replied in his gentle voice, "Becky, sometimes confusion is good."
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date : 09-11-2020
Tous nous appartenait. Les arbres et les murs en pierres sèches. Le ciel. Le ciel aussi nous appartenait, Teresa.
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date : 09-11-2020
Lui dire que dans sa vie si courte il n'avait cessé d'aimer la terre et le ciel avec tout l'abandon et tous l'élan qui sont permis aux hommes.
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date : 09-11-2020
Un jour, il a raconté qu'enfant il avait dormi dans un arbre avec ses frères. Il les avait persuadé de coucher dehors pour regarder les étoiles filantes. En fixant le ciel noir, il avait eu le sentiment d'appartenir à quelque chose qui le dépassait. C'était un récit bourré de détails, mais je n'avais pas l'impression qu'il était vraiment lucide pendant qu'il parlait. À ce moment-là, j'ai ressenti l'amour démesuré qu'il éprouvait. Ça ne concernait pas seulement les arbres, ça concernait tout et tout le monde, et ça l'empêchait de respirer, ça l'étouffait.
Tu trouves ça fou ?
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date : 27-10-2020
Des myriade d'étoiles scintillaient au-dessus de nos têtes. À les voir ainsi filer dans l'infini, je comprenais que Rimbaud ait pu les écouter assis au bord des routes. Elles racontaient l'histoire de l'univers, la démesure absolue des espaces sans limite. Elles diffractaient mes pensées dans l'indicible et je restais là, assis sur ma planche, à guetter les séries au large et je ne savais plus où se trouvait le haut, le bas, l'intérieur, l'extérieur, le réel et les mondes imaginaires; ou s'achevait le moi et où commençait l'insondable.
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date : 27-10-2020
Je restais au soleil, confus et furieux de ma propre inconsistance, à me demander combien d'années j'avais gâché à rêver stérilement ma vie ? À attendre que mes rêves se réalisent tout seuls.
J'avais prié, imploré, jeté des sorts pour qu'elle m'appelle ! Au lieu de téléphoner.
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En dehors de nous, autour de nous, en nous-même, différents courants circulent et nous emporte sans qu'à aucun moment on puisse s'amarrer à une berge, sans même qu'aucune berge, aucun rivage ne soit visible.

Et pourtant nous oublions cette réalité constamment mouvante. Plutôt, nous feignons de croire que nos existences sont solidement arrimées, la terre devenant la métaphore de nos vies bien construites, ordonné selon la logique des bâtisseurs, des assurances-vie, du temps obéissant des montres, calendriers et agendas. Galilée et ses successeurs ont eu beau nous dire que nous étions jetés sur un petit astre à plus de trente kilomètres par seconde, TRENTE kilomètres par seconde !…qu'il existait des centaines de milliards de galaxies et que nous gravitions en périphérie de l'une d'elle dans l'infinité de l'espace et du temps, rien n'y fait.
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date : 17-08-2020
N'avez-vous jamais, vous qui me lisez, au moment de pénétrer dans une de ces salles, éprouvé le sentiment que la clarté qui flotte, diffuse, dans la pièce, n'est pas une clarté ordinaire, qu'elle possède une qualité rare, une pesanteur particulière ? N'avez-vous jamais éprouvé cette sorte d'appréhension qui est celle que l'on ressent face l'éternité, comme si de séjourner dans cet espace faisait perdre la notion du temps, comme si les ans coulaient sans qu'on s'en aperçoive, à croire qu'à l'instant de le quitter l'on sera devenu soudain un vieillard chenu ?
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date : 25-06-2020
Les crocs refermés sur sa poitrine comme les dents d'un piège ne menaçaient pas seulement sa vie, mais l'idée même qu'il s'était toujours faite de la vie. Son corps et son esprit faisaient l'expérience d'une horreur nouvelle, contre laquelle ils se rebellaient de toutes leurs forces, et leur révolte éclatait, à la limite de la démence. Pendant quelques minutes, Croc-Blanc connut la vraie folie. Son corps n'obéissait plus qu'à un terrifiant désir de vivre, à un amour de la vie pour la vie qui le submergeait entièrement. Sa raison était muette, son cerveau paralysé, son être tout entier soumis aux exigences de sa chair, qui voulait exister et se mouvoir, se mouvoir à tout prix, se mouvoir encore et toujours, malgré tous les obstacles, car seul le mouvement pouvait le maintenir hors du néant.
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Je contemplais le jardin de merveilles de l'espace avec le sentiment de regarder au plus profond, au plus secret de moi-même ; et je souriais, car je ne m'étais jamais rêvé si pur, si grand, si beau ! Dans mon cœur éclata le chant de grâce de l'univers. Toutes ces constellations sont tiennes, elles sont en toi ; elles n'ont point de réalité en dehors de ton amour ! Hélas ! Combien le monde apparaît terrible à qui ne se connaît pas ! Quand tu te sentais seul et abandonné devant la mer, songe qu'elle devait être la solitude des eaux, dans la nuit, et la solitude de la nuit dans l'univers sans fin !
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date : 11-02-2020
A seascape, according to Sugimoto, reproduces the archetype of the horizon, perceived as a sharp edge, together with the sensation of infinity evoked by endlessly rolling waves under a fresh breeze. This experience of nature inspires his almost Cartesian proof of his own existence: ‘I looked around my hands and feet. And then I seemed to be looking down on myself from above. As if I were there merges into that seascape’
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date : 11-02-2020
Every white rectangle on the Theater photographs imparts by suggestion the belief in a divine archetype, because eventually we find it impossible to believe that the identical appearance of all Sugimoto’s theaters can be a mere coincidence. Every one of the Seascapes demonstrates - at least when they are arrayed within a self-contained space - the power and presence of nature. Every Diorama bids us welcome to the twenty-first century, while harking back to past ages and ancient images, like annual growth rings that we can no longer count. For nearly a quarter century, the uniform 40 x 60 cm format has consistently offered us something like a Shintoist door of perception. Where are our gods, and who were they ? Can I, through art, regain spiritual contact with a lost Infinity ?
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date : 11-02-2020
I am fascinated with exteriority. I become what I see, feel, touch. In fact, it is as if the surface of my body identifies with the surface of the external world. Most often this tendency assumes a cosmic aspect, for instance, in a classic text of the beginning of the twentieth century, Daniel Paul Schreber’s Memoirs of my Nervous Illness, where he describes the process through which the loss of identity coincides with a willingness to become anything, to be everything.
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date : 07-02-2020
The presence of the sea is a reality for some more than others. In Japan it has always been a defining force: the sea as a barrier or as a bearer of knowledge and communication; the sea as a source of livelihood or death, the raging sea. All of these images are human formed. Sugimoto challenges us to examine them through his restless travels, photographing seas from all over the globe, synthesizing them into a similar format; showing us that while all different, they are indeed the same- with no time, yet all time. His Seascapes, both day and night, all have horizon line at dead centre: this does not naturally occur. If one looks at the sea, the sky normally takes up to two-thirds of our vision depending on the vantage point. Sugimoto has consciously centred this photographs in order to create a symmetrical and composed (human altered) view.
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date : 07-02-2020
Mist floats between earth and sky and is the vapor of the Tao. It can replenish ch’i if it is absorbed into the body. The Shang-ch’ing Taoists called this eating vapor. Not all mists, however, should be absorbed. There are mists that carry vital energy and mists that carry destructive energy; absorb the wrong kind and one could become ill, or even die. Mist that envelops the land so that the sky is invisible carries positive energy because it connects sky and earth. On the other hand, mist that forms a low bank above the ground is poisonous. This is stagnant mist and it should never be absorbed.
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date : 18-01-2020
It’s very simple. Art that claims to be about nothing, absence, silence, emptiness, vacuity, nothingness, ugliness, meaninglessness, uselessness, trivia, the negligible, the absurd, boredom…never is. We could even say that for the observer who is not taken in or deluded by the statement, such works produce precisely the opposite effect. How can it be that nothing is always something, and what is it that makes an artist want to attain this dimension of absence if, ultimately, they already know that the undertaking is vain, the project impossible?
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date : 18-01-2020
Movement
The feeling of a ship or a train or a bus beneath me, each with its different rituals, its different rhythms. A destination was useful because it was a substitute for purpose; it answered any question I was likely to be asked. Movement became my reason for being, my excuse. Movement for its own sake. I forget who it was who wrote about the importance of doing nothing, how the art of doing nothing is one of that most people seem to have forgotten. Well, I decided to resurrect the art. In doing nothing, I would be reduced to what I was moving through. I would, quite literally, become part of the scenery. I would blend, immerse. Dissolve.
And wasn’t this, also, in the end, a way of dealing with death? Death, which is the root of all anxiety. Death, which requires us to justify ourselves. Death, which makes us believe in God.
All that I could happily dispense with.
Do nothing. Whatever happens, happens. Let it come.
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Himuro: Hein ? Tu veux savoir comment te faire des amis ?
Kagami: T'as l'air lugubre, Himuro, et pourtant tu t'entends bien avec tout le monde.
H- C'est un peu méchant ça...
K- Enfin, je sais comment parler aux gens, mais... J'ai toujours l'impression qu'il y a cette distance...
Ou il sont juste racistes ?
H- Hahaha... Nan, je pense pas.
Tu ne leur montre pas qui tu es vraiment.
K- Montrer ?
H- Ce que tu aimes... À quoi tu es bon...
Tu dois leur montrer quelle genre de personne tu es.
Par exemple moi, c'est le basketball.
Laisse les te connaître, et tu trouveras des amis.
Fais leur reconnaître ton talent.
K- Mon talent ? Pas sûr que j'en ai un... (Hm... À quoi je suis bon , moi ?)
H- Ok alors... Pourquoi ne pas essayer le basket ?
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NOTE À L'ETTENTION DES PLUS AVENTUREUX

Le vocabulaire du skateboard étant ce qu'il est, complexe et majoritairement anglophone, il est apparu au moment de mettre cette chronologie en forme que l'usage d'un code typographique spécifique permettrait une meilleure lisibilité du texte, en particulier aux plus aventureux des lecteurs; je veux parler de ceux qui découvrent ici le skateboard et sa courte histoire.
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Le monde cessa aussitôt d'être mot pour se faire peau.
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