Au service de l'ennemi
Auteur
- Greta Gilbert (Écrivain)
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Classement en biblio - 14 lecteurs
extrait
Elle aurait dû savoir qu'il ne fallait pas faire confiance à un Romain.
Jamais elle n'aurait dû écouter son discours enjôleur, ni accorder de l'intérêt à ses étranges idées, et encore moins tenter de décrypter son regard d'onyx.
Quelle petite écervelée elle faisait !
"Prends garde aux héritiers de Romulus et Rémus", lui avait toujours recommandé la Grande Prêtresse.
Mais ces paroles paraissaient alors bien énigmatiques pour ses jeunes oreilles.
Quand enfin elle en avait compris la signification, il était trop tard. Elle était déjà amoureuse et condamnée à mourir.
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Un roman que j'ai beaucoup apprécié !
Il est très rare de trouver des romances historiques se déroulant durant l'antiquité, une période qui m'intéresse notamment pour la mythologie.
"Au service de l'ennemi" ne porte pas un titre à la hauteur de l'intrigue. Wen-Nefer est une esclave autrefois entraînée à devenir la conseillère des souverains d'Égypte, même si un coup d'état l'a fait devenir esclave enfant. Des années plus tard, elle devient pourtant l'esclave personnelle de Cléopâtre cherchant à asseoir son pouvoir sur le trône égyptien. Pour ça, elle a besoin de l'aide de César, qui a envoyé Titus, général romain, fare les négociations. Des le départ, Wen et Titus sont attirés l'un par l'autre, mais leurs différentes allégeances semblent empêcher leur idylle.
Ce que j'ai surtout apprécié dans ce roman, c'est Wen-Nefer, une esclave à l'esprit extrêmement vif, qui n'hésite pas à se mettre en danger pour saa souveraine, Cléopâtre. De même, la reine d'Egypte est extrêmement bien représentée puisqu'en tant que lecteur il est vraiment possible de ressentir l'admiration que ressent Wen pour elle. Cette admiration est le reflet de celle de l'autrice et j'ai trouvé cela très intéressant. Un point m'a tout de même un peu embêté (et c'est aussi le cas dans les commentaires, visiblement), c'est la misogynie de Titus, qui fait beaucoup de remarques sexistes dans la premier partie du livre. Evidemment, c'est assez compliqué de les lire, mais il faut savoir que la société romaine antique était extrêmement misogyne, ce n'est donc pas étonnant que Titus, en tant que produit de la société romaine, vivant dans un environnement d'hommes (l'armée), répètent naïvement ce qu'il a appris. Heureusement, au contact de femmes intelligentes, Cléopâtre et Wen, il évolue et comprend que les femmes ne sont pas moindres.
La romance est belle, et j'ai apprécié les voir réussir à se battre pour l'autre tout en témoignant de la rencontre entre Cléopâtre et César.
Une très bonne découverte !
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Eh bien, une fois n'est pas coutumes. Voici une histoire à laquelle je n'ai pas du tout accroché. Des le début, le héros est tellement misogyne que ça m'a rebuté. Et malgré le côté historique des traditions, je n'ai pas su me plonger pleinement dans l'histoire. Dommage.
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J'ai dévore cette histoire. J'ai aimé que la période se passe au temps des pharaons. L'alchimie entre les personnages est parfaite.
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Date de sortie
Au service de l'ennemi
- France : 2019-02-01 - Poche (Français)
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Résumé
Égypte, 48 avant notre ère
Depuis qu’elle a été réduite en esclavage, Wen-Nefer se méfie de tous les hommes. Tous, y compris Titus, le bien trop séduisant lieutenant de César dont elle vient de faire la connaissance. Car, malgré l’éducation qu’elle a reçue au temple d’Hathor et qui lui permet aujourd’hui d’être l’interprète de Cléopâtre VII, Wen n’en reste pas moins une prisonnière. Une simple domestique à qui l’on a tout retiré, même la liberté d’aimer…
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