Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Ce roman concerne Yuko, femme d’un banquier richissime qu’elle a épousé par obligation familiale et professionnelle, sacrifiant ses sentiments pour son véritable amour de jeunesse, Aoki, dont l’histoire constituait le premier volume de la série.
Ce roman se situe une douzaine d’années après son mariage, et s’achève en 1995. Yuko s’est progressivement attachée à son mari, homme séduisant, courtois, irréprochable et qui a endossé avec joie la paternité d’une enfant, Mitsuba, dont il sait très bien ne pas être le père. Ce couple à présent uni et heureux donne une fête pour le douzième anniversaire de leur fille. À cette occasion, Yuko va avoir besoin d’allumettes, et en trouve dans la table de chevet de son mari une boite, joliment décorée de deux tiges de prêles. Le genre de boites que l’on donne en cadeau dans les bars. Ce grain de sable va faire dérailler la belle mécanique de ce couple et révéler à Yuko la face cachée de son mari, éclairant d’un jour nouveau son mariage, la sollicitude de sa belle famille et, par la même occasion, les évènements racontés dans le premier volume de la collection (qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu).
Je trouve que ce roman est, avec Mitsuba, le premier, le plus réussi de la série. On y suit, sur quelques mois, les réflexions d’une femme sur sa vie, où se mêlent le quotidien le plus banal et des réflexions qui vont l’amener à briser le beau miroir de son apparente réussite.
Les lecteurs de Mishima retrouveront parfois une trame narrative qu’ils connaissent, ce dernier n’est d’ailleurs pas absent de ce volume.
L’écriture, toute en phrases simples, au présent, nous immerge dans le vécu, dans l’intimité de Yuko. On se prend d’affection pour la jeune femme, et pour tous ces personnages dont les vies sont ballottées au grès des évènements historiques, ou insignifiants, qui orientent leurs destins. On croise dans Tsukushi les personnages, vieillis et rapidement entrevus, des autres romans.
Signalons enfin que, pour ceux qui ont lu Mitsuba, la fin est particulièrement poignante.
Attention toutefois : j’ai commencé ce livre une nuit, je l’ai terminé le lendemain, remettant à plus tard d’autres projets. Lisez-le en ayant un peu de temps, car il vous happera !
Au cœur du Yamato, Tome 4 : Tsukushi
Le Poids des secrets, Tome 4 : Wasurenagusa
C'est toujours avec un réel plaisir que je me plonge dans les petits livres d'Aki Shimazaki!
Atsuko, mariée et mère de deux enfants, exploite une petite ferme bio.
Victime de son succès, elle embauche une jeune femme pour l'aider.
Il s'avère que celle-ci est une amie d'enfance.
Les souvenirs resurgissent, les confidences suivent.
Très bon livre sur la sensualité, la sexualité et les choix qui s'imposent dans la vie
Difficile d'en dire plus sans révéler le contenu de ce court roman ( 140p).
Il fait partie du cycle " l'ombre du chardon", qui contient déjà 3 opus , mais peut très bien se lire indépendamment des autres opus.
Que dire qui n'a déjà été dit sur Aki Shimazaki? sinon qu'elle nous envoute avec son écriture fluide et épurée.
Cette romancière, avec son écriture tout en retenue, nous enchante à chaque printemps.
Je ne me lasse pas de ces petits moments de plaisir qu'elle nous distille goutte à goutte.
Si vous ne connaissez pas Aki, empressez vous de la rajouter à votre Pal.
L'Ombre du chardon, Tome 4 : Fuki-no-tô
C'est une belle, quoi que, tragique, histoire.
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
C'est à ce moment-là que Tsubaki m'a fait de l'oeil. Sa couverture d'une pureté, d'une finesse, d'une douceur exceptionnelles m'a immédiatement séduite. Et je me suis plongée dans ses pages comme on plonge dans une eau fraîche un jour d'été caniculaire.
J'ai lu ce roman d'une traite. J'ai été saisie par ce secret de famille qui a pris sa source sous les effets de la bombe de Nagasaki.
Les mots d'Aki Shimazaki m'ont renvoyée instantanément à des milliers de kilomètres et m'ont fait ressentir le même poids, la même peine que lors de ma visite récente Musée de la Bombe atomique et surtout au Mémorial pour les victimes à Nagasaki. On a beau connaître l'Histoire, le fait de pouvoir être là, sur les lieux mêmes où l'horreur s'est produite, permet d'acquérir une conscience nouvelle et nous donne une responsabilité encore plus grande. Plus jamais ça !!!
La fleur de la couverture de Tsubaki ouvre ses pétales dans l'histoire du roman. Tout en finesse, Aki Shamazaki - dont c'est ma première lecture - nous invite dans l'univers de Yukiko et des siens. Elle nous initie à la culture japonaise de ce coin de pays encore en guerre. Elle nous impose un questionnement incessant sur les événements passés et nous ouvre des perspectives de pardon et de réconciliation intemporelles et universelles.
La lettre que Yukiko adresse à sa fille révèle un secret imposant. Elle invite chacun à une démarche d'introspection et propose un chemin à orner et embellir.
J'ai imaginé la suite de l'histoire, une belle suite lumineuse et heureuse. Je sais que l'auteur m'entraînera ailleurs. J'ai maintenant hâte de découvrir les prochains tomes qui ne manqueront certainement pas de poésie, de surprises et de touches de cette culture japonaise qui m'intrigue, m'attire et me ravit en même temps.
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
Aki Shimazaki écrit en français et il se dégage de sa plume la même impression que les romans traduits du japonais : un certain détachement, un doux réalisme.
J'ai beaucoup aimé ces cinq romans d'une centaine de pages chacun, à la fois graves et légers, gracieux, poétiques. C'était très agréable de s’y plonger pendant une dizaine de jours !
Mon seul regret est peut-être ne pas avoir eu l’impression d’être vraiment touchée par cette histoire, comme l’impression de lire un joli texte d’en rester spectatrice.
Le Poids des secrets, Tome 5 : Hotaru
Il partage avec autres tomes de la pentalogie le thème des secrets familiaux et de leur éventuelle révélation. Le titre de la pentalogie prend alors tout son sens…
Le Poids des secrets, Tome 4 : Wasurenagusa
A la suite du 1er tome, la saga renoue dans sa veine historique : on découvre dans Tsubame une autre époque, le racisme des Japonais envers les Coréens et la vie d'une petite fille devenue orpheline.
Ce tome continue d’évoquer les secrets familiaux et la nécessité de les cacher pour protéger ceux qu’on aime.
Le Poids des secrets, Tome 3 : Tsubame
J'ai fini ce tome très émue ; je suis curieuse de savoir ce que nous réserve le tome 3 et le rôle de l'histoire de la mère de Yukio dans tout cela...
Le Poids des secrets, Tome 2 : Hamaguri
Les deux premiers tomes tournent autour de la relation entre Yukiko et Yukio. Dans Tsubaki, Yukiko laisse à sa mort une lettre à sa fille, où elle révèle notamment, sur fond de bombe atomique, la tragédie de sa vie : la découverte que son amour de jeunesse était un demi-frère caché...
Je n’ai pas eu d’avis particulier après avoir lu ce premier tome, car je savais qu’il n'était qu'une partie de la tapisserie globale et devrait être complété par les autres tomes pour connaître sa pleine mesure. Avec le recul, je trouve que c’est un très bon premier tome, où les mystères et les questions prennent place.
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
Yamabuki est le seul roman contemporain de l’ensemble. Nous y retrouvons Tsuyoshi Toda, qui était le héros du second volume, Zakuro, dans les années 70. Mais ici, c’est sa femme, Aïko, qui a la parole, et cela se passe de nos jours.
Aïko, épouse dévouée qui a accompagné son mari pendant cinquante-six années de vie commune, plus d’un demi-siècle au service de la compagnie Goshima, au service, en fait, de la nation japonaise, d’un pays en ruine qui a su non seulement se relever, mais se reconstruire, dut-il pour cela compter comme quantité négligeable le bien-être émotionnel de nombre de ses habitants.
Une année de la vie d’Aïko s’écoule, découpée en chapitres où elle se rappelle de son premier mariage raté, où elle fut poussée vers le divorce à cause de sa stérilité. De là le titre de l’ouvrage, Yamabuki étant la corète du Japon, aussi connue des jardiniers sous le nom de Kerria, « une belle fleur, mais qui ne donne pas de fruits », comme s’est plu à le souligner la première belle famille de Aïko. Nous découvrons comment elle a pu, avec le concours d’une maitresse en cérémonie du thé, reconstruire sa vie.
Au fil des pages, nous voyageons du Japon contemporain à celui de l’immédiat après guerre, nous assistons au coup de foudre délicieusement romantique d’Aïko et de son mari ; à leurs voyages, à l’élévation de leur niveau de vie, mais nous voyons aussi transparaître les difficultés des générations actuelles qui, malgré l’incroyable transformation du pays, restent les mêmes. Nous sommes ainsi les témoins des interrogations communes de Aïko et de sa petite fille, Zakuro, qui va entamer sa vie de femme mariée.
L’incertitude d’être aimée, la difficulté de connaitre vraiment celui ou celle que l’on aime ; thèmes qui parcourent toute la pentalogie, trouvent ici une conclusion aussi triste qu’inévitable, aussi belle que cette vielle chanson qui a plus d’un siècle, et se chantait au piano, le Gondola no uta, qui revient souvent dans ce roman : « La vie est brève, tombez amoureuses, jeunes filles, avant que le carmin de vos lèvres ne passe, que les flots de la passion ne s’apaisent, demain, il ne sera plus temps… »
On regrette, en refermant le livre, d’avoir terminé notre voyage au coeur du yamato, et l’on se surprend à se demander si l’on ne devrait pas, maintenant que l’on connait mieux toutes les facettes des protagonistes, relire les quatre autres volumes…
Yamabuki est un roman aussi simple que touchant, facile à lire, mais surtout, par l’appel à nos sentiments, profondément humain.
Au cœur du Yamato, Tome 5 : Yamabuki
Le Poids des secrets, Tome 3 : Tsubame
Le Poids des secrets, Tome 2 : Hamaguri
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
J’ai été ravie de terminer avec Mariko qui est la pièce maîtresse de ce roman. On entre vraiment dans sa vie de femme, jeune tout d’abord, bercée d’illusion, puis plus mûre, mais qui porte le poids du passé.
Lorsque j’avais lu le deuxième tome sans avoir lu les autres, je n’avais pas pu me faire de véritable avis. Maintenant, c’est fait, j’ai adoré, l’écriture, l’intrigue, la manière dont les tomes se mêlent les uns aux autres, comment on suite des gens simples dans une époque trouble.
Seulement deux conseils à vous donner : Lisez ! Et de préférence, dans l’ordre et tout à la suite,
Le Poids des secrets, Tome 5 : Hotaru