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Une mère solo d'un enfant différent, libraire passionnée, doit cumuler un autre "job" pour arrondir ses fins de mois et surtout payer l'école de son fils. Une rencontre insolite va venir pimenter cette histoire de famille à l'apparence sereine, mais basée sur un terrible secret, un mensonge édulcoré...
L'Ombre du chardon, Tome 2 : Hôzuki
À travers le portrait de l'héroïne et de ses déboires sentimentaux, le récit nous parle en filigrane de la réalité du mariage au pays du Soleil Levant. Ce qui semble probant, c'est le manque flagrant d'attention et de communication, la place prédominante du travail et celle dévaluée des femmes une fois devenues mères...
Quelle triste réalité, mais avec quelles justesse et simplicité l'auteure a su la mettre en mots !
L'Ombre du chardon, Tome 1 : Azami
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
Sur les instances de "Brune Platine" qui m’encourage à persévérer dans mon apprentissage de la culture nippone, et impressionné par les TTT de Télérama (n° 3697 – 18/11/2020 – malgré mes mésaventures avec les 3T, comme avec le « Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs ») j’ai décidé de combler mon gouffre culturel avec ce livre d’Aki Shimazaki. Sa critique étant tellement élogieuse et alléchante que je ne pouvais pas ne pas succomber.
Aki Shimazaki est une écrivaine québécoise, née en 1954 à Gifu au Japon. Depuis qu’elle a 11 ans elle rêve de devenir romancière, et commence à écrire des histoires qu'elle invente. Elle a d'abord travaillé au Japon pendant cinq ans comme enseignante d'une école maternelle et a également donné des leçons de grammaire anglaise. En 1981, à 26 ans, elle a immigré au Canada où elle enseigne dans une école japonaise, tout en étudiant l'anglais et le français.
À partir de 1991, elle s'installe à Montréal où, en plus de son activité littéraire, elle enseigne le japonais. Elle suit un cours de composition dans une école de français pour immigrés.
En 1994, à l'âge de quarante ans, elle apprend le français dans une école de langue.
Elle commence ensuite à écrire en français de courts romans.
Son œuvre se déploie en pentalogies : cycles de cinq romans construits autour d'une même histoire, telle que vécue par cinq personnages différents et pouvant se lire indépendamment.
Suzuran entame une nouvelle série, après clôture des trois cycles précédents :
• Premier cycle : Le poids des secrets.
• Second cycle : Au cœur du Yamato.
• Troisième cycle : L'ombre du chardon.
• Le Quatrième cycle comprend Suzuran (2019) et Sémi (2021).
Alors, Suzuran, de quoi s’agit-il ?
Tout d’abord, on apprend que ce mot désigne, en français le "muguet", cette petite fleur du 1er mai qui orne la couverture du livre. Ensuite, pour ceux qui l’ignoreraient, comme moi, que c’est une plante très toxique, voire mortelle ! C’est bon à savoir – j’en ai tout un carré dans mon jardin.
Enfin, comme le résume la quatrième, c’est l’histoire d’Anzu, une céramiste d’Art qui vit seule avec son fils depuis son divorce et qui se donne entièrement à son art de la poterie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen.
L’histoire est si simple que je n’en dévoilerai pas d’avantage, un mot de plus et tout suspense disparait.
Tout y est cousu de fil blanc, discret, ouaté, prévisible et doux… Est-ce cela l’exotisme extrême-oriental ?
Dans mon commentaire pour Le Restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa j’écrivais :
« Les trois premiers quarts du livre sont factuels : je fais ci, je fais ça… C’est froid, c’est plat, c’est banal, c’est “hors émotions”. À quoi est-ce dû ? Il me vient à l’esprit le souvenir, dans un cabaret parisien au spectacle international désopilant, d’un groupe de touristes japonais (un car ?) dont les visages sont restés d’une impassibilité effrayante pendant toute la représentation. Je ne connais pas la culture japonaise, était-ce de la timidité ? De la pudeur ? De la retenue ?... »
Ici, c’est exactement la même chose, l’écriture y est concise, les phrases sont courtes, les paragraphes courts et les chapitres courts. Le tout est strictement factuel et froid.
À titre d’exemple, voici un paragraphe type, d’une cinquantaine de mots (quand-même), où l’auteure réussit le tour de force d’y inclure deux phrases comptant au moins une douzaine de mots chacune :
« Je me réveille vers dix heures. Je me sens très bien, ayant dormi profondément après une semaine chargée. C’est dimanche. Aujourd’hui, je vais déjeuner chez mes parents, ensuite j’irai à la plage me promener. Mon fils rentrera vers huit heures ce soir. Il fait beau, j’en profiterai tout l’après-midi. » (Fin du paragraphe)
Même si, comme me l’a rappelé si judicieusement "Brune Platine" : « Quant à ce que vous soulevez d’absence d’émotion chez les Japonais, c’est ne rien connaître à leur culture et à leur psyché … » je l’admets volontiers, il n’en demeure pas moins que cette absence d’extériorisation me laisse sans voix et me rebute.
Je ne pense pas poursuivre avec "Sémi", ni chercher, coûte que coûte, à renoncer à mon impardonnable incompétence en culture de l’empire du Soleil Levant (Il trouvera bien le moyen de se lever sans moi).
Une clochette sans battant, Tome 1 : Suzuran
C’était passionnant de redécouvrir l’Histoire du Japon (seconde guerre mondiale) par le prisme d’histoires familiales (mariage arrangé, drame).
Je recommande vivement ce roman !
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki
L'autrice y décrit la re découverte de soi et de sa nature et c'était magnifique.
L'Ombre du chardon, Tome 4 : Fuki-no-tô
Pas du tout mon registre. Un roman, ue nouvelle, très rapide à lire, qui évoque la maladie d'Alzheimer dans un couple marié depuis 40 ans.
Un texte symbolisé par une cigale.
Une clochette sans battant, Tome 2 : Sémi
Le Poids des secrets, Tome 3 : Tsubame
J'ai surtout eu du mal avec Aïko que l'on a au final peut aperçue dans le tome Zakuro et donc je n'ai pas réussi à m'attacher à son personnage.
Au cœur du Yamato, Tome 5 : Yamabuki
Si dans le 1er tome j'avais trouve le personnage de Yûko froid et antipathique ici j'ai réussi à m'attacher à elle et même à éprouver de la compassion à son égard. Elle a dû faire des choix,qui n'ont certes pas été les meilleurs,mais elle avait ses raisons. C'est presque un tout nouveau personnage qu'on voit apparaître. Celle-ci va d'ailleurs se poser des questions sur l'amour, est-ce qu'il peut naître d'un miaï ? Est-ce qu'elle avait vraiment aimé Aoki ?
J'avoue que j'avais deviné la tournure qu'allait prendre ce petit roman avec la révélation que
Au cœur du Yamato, Tome 4 : Tsukushi
À travers ce roman, Aki Shimazaki énonce encore des sujets variés comme les codes sociaux, l'harcèlement, la religion et d'autres encore.
Au cœur du Yamato, Tome 3 : Tonbo
C'est encore une fois un roman subjuguant de sobriété, sous le signe de la Grenade aussi appelée Zakuro en japonais. Une fresque familiale merveilleusement réalisée.
Au coeur du Yamato, Tome 2 : Zakuro
Au cœur du Yamato, Tome 1 : Mitsuba
Une clochette sans battant, Tome 1 : Suzuran
Entre faits historiques et roman, l'auteur révèle avec ce premier tome un environnement japonais dans lequel évoluent des personnages lambdas, emplis de secrets et qui appréhendent le passé, le présent et le futur avec perspicacité et humilité. L'écriture glisse sans fioriture, avec simplicité et accessibilité sans pour autant qu'elle en paraisse enfantine. Tel le style japonais, beaucoup de pudeur et de force se dégagent de ce roman de vie qui dénonce délicatement certaines traditions japonaises. "Tsubaki", qui est la traduction japonaise de Camélia, cette fleur originaire d'Asie orientale, symbole de l'amour éternel de la passion ou encore de la loyauté, n'est pas un roman qui transporte le lecteur dans une aventure rocambolesque mais il s'insinue dans son esprit avec douceur. On en ressort intrigué et, paradoxalement au regard des éléments parfois dramatiques du récit, apaisé par cette écriture vive et directe.
En définitive, Tsubaki reste un roman profond qui promet encore de profonds secrets.
Le Poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki