Anthelme Hauchecorne

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《Les horreurs s'effaceront. Hélas. Les horreurs jamais ne servent de leçon. Ainsi va la guerre.》

Cette histoire prend racine au cœur d'un hiver éternel, un lieu ancien, forêt hostile que l'on nomme Sylverëe, autrefois le Royaume des Faëes de l'Hiver. Ces dernières sont aujourd'hui disparues..enfin c'est ce que l'on pensait.

Liutgarde est une jeune femme en fuite lorsque Rollon croise sa route. Elle fuit un mari qui lui a été imposé et dans sa fuite, blessé elle est sauvée par Rollon, un mäge torturé et cachant un lourd secret. Ce dernier est le chef d'une petite communauté se déplaçant à travers la Sylverëe en roulotte. Épris l'un de l'autre Liutgarde décide de le suivre mais plus le temps passe et plus le mäge dont elle est tombée amoureuse démontre des capacités hors du commun, capable de tisser la mägerie en solitaire. Hors La mägerie n'obéit qu'à un seul principe : elle ne peut s'exercer qu'à deux.

Une lecture mitigée, d'un côté j'ai aimé l'ambiance du roman, l'hiver et son folklore ainsi que le système de magie. D'un autre côté je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages et pour être tout à fait honnête certains m'ont même semblé inutiles. Cela dit par curiosité je pense que je lirai le tome 2 à sa sortie mais sans m'attendre à plus.

Le Carnaval des Corbeaux est un roman qui n'a pas fonctionné avec moi, sans qu'il soit foncièrement mauvais.

En premier, il faut souligner qu'il s'agit d'un tome 1, ce qui n'est indiqué nulle part sur la couverture... Et le tome 2 n'est toujours pas sorti, quelques 8 ans après sa parution. Moi qui m'attendait à un one-shot avant d'ouvrir le roman, c'est une première déception!

Les points forts en premier.

Tout d'abord, la plume de l'auteur est vraiment belle. J'ai ressenti un rythme dans ses phrases et dans son écriture. Les mots de plusieurs niveaux de langages se mélangent, sans que cela ne soit gênant ni choquant, du moins pour moi. J'ai vraiment retrouvé une mélodie dans le style de l'auteur, qui berce la lecture.

Les personnages ensuite sont attachants, du moins pour les deux héros principaux. leur caractère (et leurs défauts) sont esquissés très rapidement, et approfondis au fur et à mesure de leurs actions.

Les thèmes abordés sont multiples, et l'auteur réussit à donner de la profondeur à des personnages secondaires, tout en abordant des sujets parfois durs (harcèlement scolaire, deuil, homophobie...). Pas d'approfondissement sur ces sujets, mais j'ai apprécié ces '"a-côtés" qui tombaient au bon moment.

Les 60ers % du livre ont été très plaisant, malgré quelques raccourcis entre les scènes.

Cependant, au moment Spoiler(cliquez pour révéler)de la troisième épreuve ^puis quand les carnavaliers et les ados arrivent dans le monde des morts, tout devient sans queue ni tête, et bien trop précipité. Les points de vues s'enchainent entre les personnages, sans que l'on comprenne parfois comment un tel est arrivé là... Puis toute l'action arrive d'un coup, avec plusieurs groupes de personnages, et tout se résout en plusieurs paragraphes, très rapidement.

Un nouvel ennemi arrive? Hop, l'action d'un personnage secondaire, très loin de l'action, le contrecarre, sans réel danger pour le héros. Un danger qui menace tout le monde ? Hop, un nouveau personnage arrive et aide le héros à s'en sortir... Ca m'a complètement sortie de l'histoire...

Autre point négatif, et le plus important selon moi : l'ambiance. J'ai gardé le livre de côté de nombreuses années, et je l'ai ressorti pile dans la période de lecture que je pensais indiquée : octobre, avec Halloween approchant. Dans l'idée d'une lecture glaçante et malaisante, comme c'est d'ailleurs annoncé.

Le résultat : à part sur le premier chapitre, aucun frisson. Je n'ai JAMAIS eu peur pour les personnages. Les fameux carnavaliers ne sont absolument pas effroyables, et deviennent rapidement sympathiques...

Spoiler(cliquez pour révéler)Les adolescents détruisent leurs réserves de produit indispensables à leur survie? De la tristesse et un peu de peur, mais ils ne cherchent pas à se venger... Et c'est comme ça tout du long.

Pourquoi? Alors qu'il y avait matière à rendre les forains si terribles?

C'est bien sur un choix de l'auteur, que je respecte. Cependant je suis vraiment déçue de cet aspect, quand les dessins internes (somptueux soit dit en passant) et la quatrième de couverture le laissait tant à penser.

En bref, un lecture sympathique bien qu'absolument pas horrifique pour moi, une deuxième moitié bien brouillon et un premier tome non annoncé que ne rattrape pas la plume de l'auteur. IL s'agit d'un des premier livres de l'auteur, ce qui excuse quelques défauts.

Quelques uns de ses autres livres son en wishlist, mais ils ne seront clairement pas prioritaires...

Un tome très sympa, avec une aventure prenante, des personnages bien développé, un univers agréable... Je ne connaissais pas cet auteur, j'ai aimé sa façon d'écrire, son originalité, il ose aussi les scènes de gore. J'espère vraiment qu'il va écrire une suite.

Le livre est super beau, la couverture, la tranche, la carte, c'est pour tout ça que j'ai eu envie de le lire avant de voir le résumé. Je pensais que ça allait être centré sur l'histoire d'amour, mais le monde fantasy est très développé et très intéressant. J'ai vite été happé par l'aventure des caravaniers. Je me suis souvent demandé où cette histoire allait nous mène, quel était le lien avec tous ces personnages et surtout où était passé ces faëes. On avance doucement avec la troupe qui est dans le nord, en fuite, pour redescendre en ville ou tout ne se passe pas comme prévu. Entre les scènes glauques de morts d'animaux et d'humains, et les scènes d'aventures de la troupe, on en apprend de plus en plus sur les faëes et leurs passés. Je me suis posé plein de questions et j'ai aimé ça. Que sont les moitiés d'âmes ? Pourquoi cette guerre ? Où sont les faëes? On va de surprise en surprise jusqu'à cette fin explosive.

J'ai beaucoup aimé les personnages notamment Liutgarde, qui est forte, pleine de bonnes intentions, maligne et un caractère bien trempé. Rollon quant à lui est discret, mystérieux, froid, on apprends plus de choses sur lui au fils du roman. J'ai aimé la troupe surtout Cernault et ces 2 faces, Griche et ces blagues. J'ai hâte de les voir avancer par la suite. Celle qui m'intrigue le plus est dame Hólle, le monde des faëes est encore peu développé et leurs histoires peu connues.

Bref, ce roman est vraiment génial, les personnages, l'univers et la plume de l'auteur m'ont vraiment happé dans l'histoire. C'est une super découverte et j'aimerais lire plus de romans de l'auteur.

Comme chacun, je ne suis pas immunisée contre l'esthétique de l'objet livre. Avant même de tourner le dos de celui-ci pour juger du résumé, j'ai déjà été séduite par les couleurs hivernales de la couverture, le stencil de la tranche et surtout cette ambiance de contes de fées qui se dégage de l'illustration. Elle est belle, mais elle a aussi un charme enfantin réconfortant, qui invite à prendre un peu de temps au chaud pour savourer l'histoire dans laquelle elle nous plonge déjà si bien... Vraiment gros chapeau à cette édition très soignée !

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, me voilà néanmoins plus mitigée, j'irais même jusqu'à dire frustrée. Les idées fusent et abondent ! Le monde est bien construit, nul doute là-dessus, et l'ambiance qui va avec aussi... on croit à cette grande et sauvage forêt enneigée ! On croit à ce cercle réduit de caravanes, comme on croit au marché grouillant de monde, à ces sinistres Maîtres et Maîtresses et à tant d'autres choses encore.

Le hic intervient sur la trame principale. Personnellement, je ne crois pas au couple de Liutgarde et de Rollon : on nous les présente battant déjà de l'aile, on nous introduit tout de suite cette troisième partie qui hante leur relation et on ne passe pas avec eux de moments de complicité et de joie simple... Dur dès lors de savoir pourquoi ils se battent autant à préserver tout ça, encore plus quand même leurs proches ne croient pas plus que ça en leur couple aussi. Dur aussi de passer autant de temps avec eux quand les personnages alentour nous paraissent plus haut en couleur, comme Griche, Norène, Rénard, Diane ou dame Hölle ou même Cernault.

Bref j'ai été transportée par l'univers qu'on aperçoit dans ce premier tome, mais beaucoup moins par les personnages principaux et leur histoire. J'attends néanmoins avec beaucoup de curiosité le second tome parce que c'est rare de trouver des mondes et des ambiances qui nous transportent vraiment.

J'ai acheté ce livre parce que j'ai été conquise par la couverture, et le résumé me semblait prometteur.

Seulement, l'histoire ne correspondait pas à mes attentes. Je pensais qu'il y aurait davantage de romance, mais lorsqu'on rencontre Rollon et Liutgarde, leur histoire bat déjà de l'aile. De manière générale, je ne me suis pas beaucoup attachée aux personnages principaux. Je regrette que les personnages secondaires n'aient pas été plus développés.

Pour résumer, j'ai adoré l'univers mais beaucoup moins les personnages, et l'histoire ne correspondait pas du tout à ce à quoi je m'attendais. J'ai donc été un peu déçue.

Assez spécial comme lecture. Je décrochais part bout; je pense que ça aurait pu être 1/3 moins long et meilleur !

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/01/24/journal-dun-marchand-de-reves-anthelme-hauchecorne/

Journal d’un marchand de rêve est un roman fantastique dans lequel Walter Krowley, fils de stars de cinéma et artiste lui-même, découvre lors d’un songe l’étrange univers de Doowylloh, reflet onirique de la célèbre Hollywood.

La curieuse atmosphère de ce livre et le ton cynique de son narrateur m’ont tout de suite happée entre ses pages. Je ne savais pas à quoi m’attendre, et à l’instar de Walt, j’étais intriguée par les découvertes que je faisais au fil des chapitres. Les Oniromanciens, qui n’étaient pas sans m’évoquer d’une certaine manière les Ingénieurs de Prometheus, m’ont particulièrement emballée.

Hélas, de Prometheus, cette œuvre me rappelle aussi le sentiment de frustration. De bonnes idées prometteuses, beaucoup de suspens, une civilisation antique et mystique… Et c’est tout. Si vous aimez les récits qui apportent des réponses aux questions que vous êtes susceptibles de vous poser tout du long, passez votre chemin.

Autant j’ai adoré l’aventure dans Brumaire, la rencontre avec Banshee et l’obsession de celle-ci pour les Oniromanciens, autant j’ai commencé à décrocher lorsque les Outlaws ont rejoint l’intrigue. C’est à ce moment-là que, pour moi, l’histoire est partie en quenouille.

Certes, c’est le monde des rêves, et le monde des rêves a le mérite de permettre un poknawak magistral sans que ce soit incohérent, mais si le côté fantastico-western-politico-steampunk n’est pas un problème en soi, j’ai été déçue par la tournure prise par le scénario.

Ça s’éparpille trop ! Je voulais explorer les ruines en détail avec Banshee et Walt, percer les secrets de Oniromanciens, au lieu de quoi brusquement, on se retrouve à tamiser du sable avec eux pour le compte des Outlaws. Et à côté de ça, il y a Spleen, Hope, le Gouverneur, Poppy qui disparaît aussi vite qu’elle est apparue, les automates, les Poltrouilles, les Ça, le monde de l’Éveil…

Au final, je ne suis pas sûre d’avoir saisi les motivations et les intentions de la plupart des personnages, auxquels je n’ai d’ailleurs pas réussi à m’attacher. Plus j’avançais dans le récit, plus j’avais l’impression d’en être éjectée par les rebondissements toujours plus nombreux, et un déroulement toujours plus rapide.

De même, les « règles » de l’Ever m’ont laissée perplexe. Parce que oui, malgré sa dimension très poknawak susmentionnée, cet univers a des règles. En tout cas, il essaie. Prenons la chaîne d’argent, par exemple. Elle est évoquée assez fréquemment pour qu’on devine qu’elle est en permanence attachée au pied de son propriétaire, pourtant la moitié du temps, je me suis demandé comment tous pourraient faire ce qu’ils font avec une entrave de cette nature.

L’imagination débordante de l’auteur est à mettre à son crédit, mais malheureusement, elle m’a perdue en cours de route, et cette histoire, pourtant captivante de prime abord, ne me laissera que peu de souvenirs, si ce n’est celui de ma déception à l’idée qu’elle ne se soit pas davantage concentrée sur les Oniromanciens. Dommage.

J'ai adoré suivre Jeanne dans Shusharrah, le bidonville, découvrir cet espace et cet univers.

Spoiler(cliquez pour révéler)Un peu déçue du peu de présence d'Adam, j'aurais aimé le voir plus souvent, peut-être en faisant un roman chorale ?

Un petit bémol sur les personnages, auxquels je me suis difficilement attachée...

Spoiler(cliquez pour révéler)Mais coup de cœur pour Dayot, que j'aurais aussi aimé plus voir !

Autant dire que cette Relique est tombée à pic pour la saison !

Un roman d'une petite maison d'édition parfaite pour la période Automnale/halloweenesque.

Le ton est donné rapidement, un très bon cru qui rappel les univers de Tim Burton.

Les personnages sont travaillés et chaque information de l'histoire s'imbrique parfaitement tout au long du roman.

La plume est ce qui m'a le plus plu. Ce côté rythmé m'a ensorcelé, littéralement !

Petit bémol, le format du roman. Livre magnifique mais écriture assez petite et des pages très grande, au point qu'il m'arrivait de me perdre dans les lignes.

Les illustrations présentes dans le roman n'ont apporté que plus de corps à ce dernier.

Un roman qui date désormais mais pour lequel je n'ai pas entendu tant parlé de lui, finalement au point que les tomes suovant ne sont pas paru, ce qui est bien dommage car l'univers vaut vraiment le détour.

Je précise que ce premier tome se termine et se suffit à lui-même. Nous pouvons cependant comprendre l'orientation qu'aurait prit l'auteur s'il avait écrit la suite. Et je pense qu'elle aurait pu être fameuse.

Bref à lire !

Une sympathique lecture ! Dommage qu'on en apprenne peu sur certains personnages secondaires ! J'espère qu'on les verra plus dans le tome 2.