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Commentaires sur ses livres

Daphné Du Maurier

Par Dan-1 le 14 Janvier 2022 Editer
Dan-1
Un magnifique livre où la dure vie d'une paysanne est décrite de fort belle manière mais également le combat pour une liberté féminine est également l'élément fort de ce roman où se mélange énigmes, romance, sublime description du paysage et du caractère des différents personnages. Un roman à relire sans remord
A propos du livre :
L'Auberge de la Jamaïque
L'Auberge de la Jamaïque
Par rabanne73 le 4 Novembre 2021 Editer
rabanne73
Lu en 2016. J'avais découvert ce classique de la littérature anglaise assez tardivement, mais je fus immédiatement envoûtée par les lieux, les personnages, leur caractère et leur psychologie.

La plume de Daphné du Maurier est extrêmement fine, l'intrigue captivante, la narration littérairement fluide, laissant la part belle aux émotions, un tumulte de sentiments même : fascination, mystère, surprise, curiosité, suspens... Une immersion profonde dans un univers unique, à part, mémorablement évocateur : "Manderley"...

(NB : je n'avais pas été déçu par l'adaptation réalisée par Hitchcock.)
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par VampireAcademyTeam le 3 Octobre 2021 Editer
VampireAcademyTeam
J'avais vraiment hâte de lire ce livre, parce que j'avais tout simplement adoré l'histoire de Rebecca et de Maxime, et également La maison sur le rivage. Aimant donc la plume de Daphné du Maurier, je me suis dit que ce serait une belle occasion de découvrir encore de sa prose. Que nenni. Je me suis ennuyée dès le début, je n'ai absolument pas aimé le fait qu'elle décrive l'âme et le coeur humains comme absolument moches et horribles - ce qui est fort proche de la vérité au demeurant - car j'aime justement le rêve que me procure les fictions. Est-ce aussi à cause des formats très courts que sont les nouvelles ? Je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai détesté une bonne partie du livre, y compris la nouvelle La poupée. Il n'y a guère que Notre père que j'apprécié plus ou moins, et frustration, dans ce qu'elle avait de plus frustrant justement... Ainsi j'en ressors déçue parce que j'attendais autre chose, pour autant je tenterai un nouveau roman signé du Maurier sans tenir grief de ce recueil.
A propos du livre :
La poupée
La poupée
Par Stephanie-61 le 19 Septembre 2021 Editer
Stephanie-61
Je poursuis ma découverte des œuvres de Daphné de MAURIER, qui a vraiment une plume que j'aime beaucoup. Cette histoire m'a paru familière, peut-être que je l'avais déjà lu il y a longtemps, sans en avoir gardé le souvenir, ou bien, à force de lire des avis sur ce livre, je me suis approprié l'histoire. Il n'en reste que j'ai passé un très bon moment avec cette lecture. Alors comme beaucoup de lecteurs avant moi, j'ai trouvé un certain manque de rythme dans la première partie, mais l'ambiance, la tension voire l'oppression parfois m'ont semblé être comme des personnages à part entière et c'est ce qui fait toute la force du livre. J'ai eu souvent envie de mettre des claques à cette fille qui se laisse marcher sur les pieds et qui s'enfonce dans son manque de confiance en elle. A partir du bal, les évènements s'accélèrent un peu et je suis restée accrochée à l'histoire jusqu'à la découverte du secret de Rebecca, que je n'avais pas deviné. Lorsque j'ai tourné la dernière page, j'aurais voulu que ça continue encore pour connaître la suite, et j'ai repris les premières pages du livre pour grapiller quelques détails qui auraient pu m'échapper.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par Auralice le 1 Septembre 2021 Editer
Auralice
Je suis rapidement tombée sous le charme du style d'écriture. J'ai surtout adoré les moments de contemplation de l'héroïne. Ces brefs moments où tout s'arrête et où elle se contente de nous décrire ce qu'elle voit. Ou encore ces moments où elle imagine des fragments de conversations qui pourraient exister.
Ce que j'aime, c'est surtout la "rivalité" qui oppose Rebecca à notre héroïne. Héroïne dont on ne connaîtra jamais le nom, ce qui renforce la puissance de l'ombre de cette femme qui a donné son nom au livre : Rebecca.

Musiques écoutées durant la lecture : Dark Acedemia Music.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par MSNordlys le 31 Août 2021 Editer
MSNordlys
On connait tant les sœurs Charlotte, Emily, Anne Brontë qu'avec le temps, on a finit par un peu zapper leur frère. Daphné du Maurier lui rend ici hommage, avec tout ce que le personnage de Brandwell comporte de tragique et flamboyant.
Par MSNordlys le 31 Août 2021 Editer
MSNordlys
Ces récits de la toute jeune Daphné du Maurier sont saisissants de lucidité sur le côté obscur et pervers de l'âme humaine. Consacrée publiquement par "Rebecca", l'autrice faisait pourtant depuis bien longtemps preuve d'une maturité presque terrifiante.
A propos du livre :
La poupée
La poupée
Par larmedesoleil le 16 Août 2021 Editer
larmedesoleil
Bien que je l'aies lu assez rapidement, on ne peut pas dire que la lecture de Rebecca a correspondu à mes attentes. J'en avait entendu beaucoup de bien, surtout de la part d'une de mes booktubeuses préférées, mais personnellement, je ne l'ai réellement pas trouvé exceptionnel. Les personnages ne sont pas bien attachants, donc on accroche moins. Jusqu'à la moitié du livre environ, on se demande ou on s'en va, il n'y a pas tant de mystères. Il est évident que la seule chose de louche c'est la mort de Rebecca (et il n'y a pas grand suspects). Puis, environ aux deux-tiers du livre, tout s'éclaire d'un coup et il ne reste pas réellement de mystères pour la suite. En bref, ce n'est pas un livre qui va me rester en mémoire longtemps, mais j'ai quand même apprécié mes moments de lecture sur la plage.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par jukebox_fr le 10 Août 2021 Editer
jukebox_fr
Depuis le temps que j'entends parler de cette Rebecca de Daphné du Maurier ! J'étais bien contente de tomber sur le livre audio à ma médiathèque, c'était exactement ce qu'il me fallait pour pouvoir lire en cette période compliquée.

Au titre, on pourrait croire qu'il est question de l'héroïne, mais il n'en est rien (quoique...). Rebecca est une personne décédée. Fort exactement, une défunte épouse, feue madame de Winter, une femme parfaite en tous points et accessoirement l'ancienne maîtresse de Manderley, un domaine anglais qui fait la convoitise et l'admiration de tout le voisinage et plus encore.
L'héroïne et narratrice, c'est la nouvelle et seconde épouse de Maxim de Winter. Une dame de compagnie rencontrée lors d'un séjour à Monte Carlo et épousée quelques semaines après, qui vient s'installer au domaine après une lune de miel fort heureuse.

Le roman démarre sur deux chapitres intrigants, contés par une héroïne du futur, qui viennent tout de suite mettre le lecteur en alerte : il va se passer quelque chose de terrible qui va profondément affecter sa personnalité. On ne plonge pas directement dans ces événements, l'autrice choisit de nous mettre en scène la rencontre de l'héroïne dont on ne connaîtra jamais le nom (et que par commodité j'appellerai H) et de Maxim de Winter.
Pendant un temps, c'est encore cette H du futur qui est à la narration, très critique envers elle-même, semant le doute quant à la valeur de sa relation avec son futur époux, puis on glisse progressivement dans une narration classique où le recul sur les événements, cette distanciation teintée de jugement et d'autoflagellation, disparaissent.
Tout ce passage un peu longuet sert à nous faire cerner la personnalité et les traits psychologiques de notre héroïne qu'on catalogue rapidement de jeunette naïve et maladroite, trop romantique et imaginative pour son propre bien, à l'estime de soi au ras des pâquerettes, à la volonté effacée et au charisme inexistant. Le genre de personnes agaçantes mais pas détestables qu'on a envie de secouer en permanence pour leur faire reprendre pieds sur terre et les reconnecter avec le bon sens et la réalité.

Une héroïne idéale à planter dans le huis clos de Manderley, ce domaine majestueux mais inquiétant, où Rébecca, l'ex épouse, malgré son décès, semble plus présente que jamais par tout ce qu'elle laisse derrière elle d'affaires qui n'ont pas été retirées, de consignes et habitudes domestiques qui rythment encore le lieu, de souvenirs mémorables qui sont sans cesse évoqués, etc. Tout ce qu'il faut pour que notre héroïne, si peu encline à s'imposer, ne se sente pas chez elle et encore moins légitime dans son statut de Mme de Winter maîtresse du domaine.

Rébecca pourrait n'être que cette histoire d'une femme tellement peu sûre d'elle qu'elle finit par ne plus pouvoir vivre son bonheur conjugal, partie trop loin dans une rivalité contre une ennemie de laquelle elle ne pourra jamais triompher. Mais... Il y a trop d'éléments qui mettent la puce à l'oreille du lecteur plus impartial dans sa vision d'ensemble et plus détaché dans ses interprétations.

A commencer par le comportement de Maxim qui n'est pas à la hauteur de celui qu'on pourrait attendre d'un homme fraîchement marié qui, depuis qu'il est rentré à son domaine, semble distant et laisse sa femme livrée à elle-même.
Puis, que dire de l'intendante Mme Danvers, supposée aide pour la maîtresse de maison mais dont on doute de plus en plus de la bienveillance de ses intentions ?
Et finalement de Rébecca ? Cette femme décidément trop parfaite pour être vraie.
On sent bien qu'il y a anguille sous roche et on se plaît à essayer d'interpréter différemment de l'héroïne les propos et descriptions recueillies afin d'en extraire des indices. A son insu, le lecteur est poussé à mener sa propre enquête afin de comprendre qui était exactement Rebecca et tenter de dissoudre l'épais voile de mystère qui semble accroché à Manderley et ses habitants.

L'autrice est très forte pour mystifier son lecteur, très habile aussi à faire vivre et rendre présent ce qui est mort et absent, à donner vie à ce qui est inanimé. Sous sa plume, Manderley devient un lieu dérangeant, un personnage à part entière. Et si au final il ne se passe pas grand chose, juste le quotidien, c'est tout son talent d'avoir réussi à faire mouliner les cerveaux pendant tout ce temps et de parvenir tout de même à surprendre (même si j'ai moins aimé la transformation de H qui m'a semblée poussive).

J'avais été très impressionnée par ses qualités de plume dans son Auberge de la Jamaïque où toute l'ambiance sinistre du roman reposait sur la pertinence du choix des mots dans ses descriptions. Sur Rebecca, elle y associe une dimension psychologique remarquable et redoutable qui a très largement inspiré des auteurs et cinéastes contemporains, Hitchcock en tête, ce qui n'est pas rien. Aucun doute que je finirai par me pencher sur son autre roman majeur Ma cousine Rachel.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par cindyg le 9 Août 2021 Editer
cindyg
J’ai trouvé ce roman étonnant parce que finalement quand on y regarde de plus près il ne se passe pas grand-chose et pourtant la lecture se passe sans lenteur et son ambiance devient pesante et angoissante de manière progressive et intrusive.
Un incroyable travail sur les personnages : tout d’abord ne cherchez pas le prénom de la nouvelle Madame de Winter, seul celui de Rebecca résonne à Manderley comme ailleurs et ne meurt jamais. Joli coup de maître de la part de l’auteure qui donne au seul personnage absent de l’intrigue une pesanteur sans précèdent. J’ai adoré découvrir cette femme et ce qu’elle cachait aux yeux de tous. Quant à la nouvelle Madame de Winter, je l’ai trouvé insipide et sans saveur (même si elle se rebiffe un peu vers la fin), le contraste entre les deux femmes est saisissant.
L’effroyable Madame Danvers m’a fait flippé il faut le dire ! Je n’aurai pas aimé avoir à faire à elle et j’ai eu envie de la traiter de connasse une bonne partie du livre et pourtant il y a comme un attachement qui s’est créé envers ce personnage de par sa loyauté sans faille envers la défunte et l’amour qu’elle lui porte par-delà la mort.
J’ai eu beaucoup de mal avec Max De Winter que j’ai trouvé froid et égoïste. Sans égard pour sa jeune épouse qu’il ne protégera pas de la vilenie des autres et dont la réciprocité amoureuse ne sera visible seulement lorsque le pot-aux-roses sera découvert (à croire qu’il dévoilera son amour pour la narratrice dans le seul but d’avoir encore plus de soutien de sa part…)
Je ne m’attendais pas à découvrir toutes ses choses sur la fin et j’ai beaucoup apprécié ces retournements de situations, en revanche, le dénouement me laisse pantoise !
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par Utopie le 29 Juillet 2021 Editer
Utopie
J'en avais beaucoup entendu parler beaucoup d'avis dytirambique, et je devais trop en attendre car ce livre ne m'a pas du tout touché.
C'est pas mal mais sans plus.
A propos du livre :
Ma cousine Rachel
Ma cousine Rachel
Par Paige75 le 19 Juillet 2021 Editer
Paige75
Bon livre qui change de ce que je lis habituellement. J’ai été très surprise par la fin ! Je le recommande vraiment
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par Perfectdream7 le 14 Mai 2021 Editer
Perfectdream7
Un matin, le bruit des avions survolant la maison réveille Emma, jeune femme de 20 ans. La maisonnée est calme, les enfants dorment encore et Mad n’est pas encore descendue, comme le précise Dottie, la cuisinière. Mais que se passe-t-il donc dehors, avec tous ces soldats partout?

L’auteur :

Daphné du Maurier est née en 1907 à Londres et morte en 1989 à Fowey . Elle est la fille de Sir Gerald Du Maurier, acteur célèbre à son époque, et petite-fille de Georges Du Maurier, dessinateur et auteur. Sa mère, Muriel Beaumont, est une ancienne actrice. Daphné est la deuxième de trois filles qui deviendront toutes actrices ou romancières. Elle publie ses premières nouvelles à l’âge de 21 ans et son premier roman trois ans plus tard avec un succès honorable.

Le roman :

Mad, paru en 1972, est le dernier roman publié par Daphné du Maurier, dans lequel elle imagine ce que serait la vie en Angleterre au milieu des années 70 et d’en faire une satire. Il aura très peu de succès auprès du public et des critiques qui trouveront l’histoire absurde, voire même idiote. La biographe de l’auteur, Margareth Forster, dira même que c’est le pire livre que Daphné a écrit.

Le titre original est ‘ Rule, Britannia!’, qui est le nom d’un chant patriotique britannique, tiré du poème de James Thomson et mis en musique par Thomas Arne le 1er août 1740. L’histoire est racontée à la troisième personne, au passé, selon le point de vue d’Emma, qui se contente d’être la narratrice-observatrice.

Synopsis : Dans un avenir hypothétique du milieu des années 70, Emma découvre que les Cornouailles, où elle vit avec sa grand-mère et six garçons adoptés par cette dernière, sont maintenant sous le joug des Marines américains intervenus pour soutenir l’Angleterre. En effet, suite au départ du Royaume-Uni de la communauté économique européenne ( CEE ), le pays se retrouve proche de la faillite. Ses alliés américains décident de lui venir en aide et accostent en Cornouailles, où ils mettent en place un couvre-feu, des barrages routiers, des laissez-passer. Les habitants, menés par Mad et ses garçons, vont devoir s’allier pour repousser ceux qu’ils considèrent désormais comme leurs ennemis, les assassins de cette liberté à laquelle ils sont si fortement attachés.

Les personnages :

Emma : jeune femme de 20 ans, elle est la petite-fille de Mad. Calme et posée, elle se retrouve spectatrice de la révolte de ses frères et de sa grand-mère. Elle fait le lien entre tous les personnages.

Mad : femme de 79 ans, ancienne comédienne assez reconnue qui refuse de grandir et s’amuse énormément de la situation. Elle incarne la révolte des villageois suite à l’invasion américaine. Elle est toujours décrite comme portant des vêtements ressemblants à des costumes, impulsive, révoltée et faisant fi des bonnes manières et des diktats de la société.

Les enfants :

Terry : 17 ans, enfant d’une mère droguée incapable de lui dire qui était son père. Sa mère se suicide et Terry est retrouvé à côté de son corps. Il s’enfuit de toutes les familles d’accueil dans lesquelles il sera placé par la suite avant d’arriver chez Mad. Terry est sa première « trouvaille ».
Joe : jeune homme de 19 ans, ne sachant ni lire ni écrire, mais qui compense en s’occupant de toute la gestion extérieure de la maison : couper le bois, jardiner, réparer ce qui doit l’être.
Andy : 12 ans , survivant d’un accident d’avion où ont péri ses parents et sa sœur aînée, suite à une bombe qui a explosé juste après le décollage. Il semble calme mais porte en lui le traumatisme de cet accident.
Sam : 9 ans , passionné par les animaux blessés qu’il tente de soigner du mieux qu’il peut. Il a un strabisme important et parle très peu.
Colin : 6 ans, blond aux yeux bleus; il a été retrouvé dans un fossé après un festival pop et ses parents n’ont jamais été identifiés.
Ben : 3 ans, petit garçon noir très beau qui ne parvient pas à parler et prononce seulement quelques grossièretés que Colin lui apprend.
Dottie : cuisinière de la maison, ancienne costumière de Mad.

Lieutenant Wally Sherman : jeune homme grand et beau qui s’entiche d’Emma et qui lui fait la cour.

Pa : père d’Emma et fils de Mad, il est banquier à Londres et désapprouve totalement la personnalité et la façon de vivre de sa mère et de sa fille. Il téléphone régulièrement pour tenter de les ramener à la raison quant à une façon de vivre ‘acceptable’, selon lui et la société.

Mr Willis : vieil homme ermite qui vit dans les bois proches de la propriété de Mad. Gallois d’origine, il a exercé de nombreux métiers avant de s’installer en Cornouailles.

Les lieux :

L’histoire se déroule dans le petit village fictif de Poldrea, en Cornouailles. Il est inspiré du village de Tywardreath où Daphné du Maurier a vécu plusieurs années.

Mad et ses ‘enfants’ vivent dans une grande maison nichée le long d’une falaise en dehors du village.

En conclusion :

Ce roman ayant reçu une mauvaise critique est réputé comme le plus mauvais de l’auteur. Une lecture superficielle en fait un roman peu intéressant dû à sa construction décousue: comme au théâtre, chaque chapitre représente une saynète dans laquelle jouent certains personnages se terminant par le baisser de rideau pour enchaîner avec une autre chapitre sans lien apparent. Néanmoins, on peut déduire que Daphné du Maurier a tenté ici une transposition de l’histoire de Peter Pan dans un monde plus moderne. En effet, Mad est une femme âgée qui refuse de grandir et de s’adapter à la société; quant aux « garçons », ils incarnent les « enfants perdus » créés par James Barrie.

Ses ‘enfants’ sont six garçons qu’elle a recueillis suite à la perte tragique ou inexpliquée de leurs parents. Ils sont ses ‘trouvailles’. Mad les élève en leur inculquant que la créativité, l’imagination et la liberté sont les choses les plus importantes dans la vie, les laissant généralement avec une vision très floue du bien et du mal. En contrepartie, elle les façonne selon sa vision de la vie et de la société : elle est en perpétuelle représentation théâtrale, elle est actrice jusqu’au plus profond de son être et le monde est son théâtre. Elle demeure donc en inadéquation avec le monde réel et elle n’a pas conscience qu’un jour les enfants deviendront des adultes. Comment vont-ils vivre leurs vies d’adultes après avoir vécu dans un monde factice que Mad a créé pour eux durant leur enfance et adolescence? Mad ne vit pas sa vie, elle la joue.

L’écriture simple et la façon détachée qu’utilise Daphné du Maurier dans ce roman en font une histoire qui semble peu travaillée, une critique par l’absurde de la société britannique du milieu des années 70. Néanmoins, le parallèle établi avec Peter Pan en fait une ode à la liberté et au non-conformisme.

Citations :

" Je ne suis pas d’avis qu’on envoie les enfants jouer dehors lorsqu’il se passe des choses graves. Ils doivent participer aux décisions que l’on prend. Même si leurs opinions manquent de maturité, il leur arrive souvent d’y voir plus clair que les adultes. ", (page 97.)

" Mad n’en voulait-elle pas aux Américains parce qu’eux-mêmes avaient tué un pauvre chien que son instinct poussait simplement à défendre le territoire qui lui était confié? En un sens, c’était aussi pour la possession d’un territoire que Terry et le Caporal Wagg s’étaient battus. " ( page 105.)

" Et Mad, avec l’emprise qu’elle avait sur eux, en était cause pour une grande part. Elle avait encouragé leurs fantaisies, laissé travailler leur imagination, et portait indubitablement la responsabilité de ce que venait de faire Andy. Comment un enfant aurait-il pu distinguer la vérité de l’invention, la réalité du faire-semblant, alors que Mad l’avait nourri depuis sa prime enfance de tous les phantasmes d’un monde de toile peinte? " ( page 133.)
A propos du livre :
Mad
Mad
Par Svane le 7 Avril 2021 Editer
Svane
J'ai lu Rebecca en anglais, et je trouve l'écriture de Daphné du Maurier très fluide et agréable. Dans l'ensemble le livre se lit bien, même si j'ai trouvé les descriptions un peu longues. La première partie du roman, lorsque Max et la future Mme de Winter (dont on ne connaît jamais le prénom) se rencontre, se lit bien. La deuxième partie est plus sombre et intrigante, à la limite du fantastique et du mystère. Enfin la dernière partie justifie sa classification en thriller.
Ce livre est étrange car il me serait bien difficile de le cantonner à une catégorie. Il mêle les différents genres avec brio.
La narratrice manque de confiance en elle, et semble presque fade par rapport à la belle Rebecca qui nous est présentée. En même temps cette dualité renforce l'aspect psychologique et mystérieux qui fait la force de ce roman.
Quoi qu'il en soit, ce roman est un classique trop méconnu (par rapport à d'autres) à mon goût.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca
Par Dorfenor le 4 Avril 2021 Editer
Dorfenor
Une ambiance lourde, un lieu austère, des domestiques qui rodent dans les coins de porte, un mari mystérieux, et le souvenir d'une femme qui hante les lieux autant que ses habitants.
J'aurais aimé une ambiance encore plus glauque et gothique mais c'était une bonne lecture.
A propos du livre :
Rebecca
Rebecca

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