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Toutes les séries de Didier Daeninckx

49 livres
407 lecteurs

Nice, 1944. On a retrouvé la Bugatti d?Émile Galande aufond de la rivière avec, à son bord, la belle Chloé Valmierini.Noyée. Même si le médecin légiste privilégie l?accident, unprocès a lieu, Émile est reconnu coupable d?assassinat. Maisla Libération est en marche et tandis que les miliciens etleurs amis de la Gestapo évacuent la cité, Émile retrouveespoir. Jusqu?au jour où, à Marseille, sur la Canebière, unbraquage qui tourne mal vient changer la donne.----Pour en savoir plus sur "Les petits polars du Monde".Cette collection de treize nouvelles inédites propose un portrait degroupe du polar français d?aujourd?hui. Elle réunit quelques-uns desmaîtres du genre, qui ont écrit pour vous des histoires étonnantes,effrayantes ou amusantes sur le thème des vacances et du voyage.Parmi eux, plusieurs lauréats du PRIX SNCF DU POLAR, qui, depuis2000, contribue à la promotion et à la reconnaissance du genre.Le Monde et SNCF sont heureux de vous présenter ce florilège,illustré par les plus grands dessinateurs.Avec lui, le noir se met au vert?

46 livres
244 lecteurs

Sorcière ! Espionne communiste à la solde de Moscou ! Menteuse et dangereuse ! Quel crime a donc commis celle à qui s’adresse ce flot d’injures ? Rachel Carson en entend de toutes les couleurs depuis qu’elle a osé dénoncer l’empoisonnement de la planète par l’industrie chimique, les pesticides et tout ce qui se déverse dans la nature. Mais cette biologiste américaine, spécialisée dans la vie des océans, n’est pas du genre à se laisser impressionner ni détourner de sa route. Cette petite femme discrète, issue d’un milieu modeste et que les malheurs de la vie n’auront pas épargnée, va réussir à contourner tous les obstacles pour faire entendre son cri de scientifique citoyenne. Sa dénonciation de l’effroyable mécanique en œuvre et des intérêts qui portent atteinte à l’environnement reste d’une actualité brûlante. Redonner vie à son autrice est un signal adressé aux jeunes générations.

204 livres
161 lecteurs

Quand deux adolescents de la bonne société de Dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié. Il n'y a que Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, pour ne pas trouver ça "normal". Alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. Et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la Manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...

5 livres
110 lecteurs

Le lendemain des élections municipales de mars 1977, Alain Dienta dit l'Indien, militant écologiste, est retrouvé assassiné sur le chantier de la centrale nucléaire de Marcheim, en Alsace. L'inspecteur Cadin, dont le désespoir raisonné et le goût du fait divers nous deviendront bientôt familiers, va errer dans la région et mener sa première enquête. Il rencontrera des membres de communautés vaguement hippies, des rédacteurs de journaux contestataires, des organisateurs de festivals clandestins, des survivants de soviets ... Lire la suite alsaciens de novembre 1918, des destructeurs d'art dégénéré, des flics des R.G. à la tête de publications gauchistes. Il promènera sa solitude le long des quais de l'III, de l'Aar, du Rhin-Tortu, et portera son regard là où il ne faut pas.

1 livres
1 lecteurs

Derrière les murs de la cité forteresse de Chritopolis, c'est un monde à l'agonie qui tente de survivre en chantant des cantiques et en se gavant d'hosties croustillantes aromatisées au bacon.

Dehors, au-delà des murailles, c'est un échantillon de l'enfer, la zone ténébreuse, le paradis des phénomènes regrettables.

2 livres
6 lecteurs

C’est la première fois que le grand-père d’Alexandra parle des douleurs de sa propre enfance : les Nazis, l’étoile jaune, les rafles... et ce policier de Nancy qui a osé désobéir aux autorités de Vichy. Pour lui sauver la vie.

3 livres

Comme toujours chez Didier Daeninckx, ses fictions sont nourries de toutes les réalités : les pires comme les plus belles. Chaque histoire est gonflée de rêves et de défaites. La colère côtoie l'utopie, l'individu se frotte au collectif, l'espoir croise le fer avec le désespoir. Humains blessés ou laissés-pour-compte, révoltes tous terrains, événements sortis des oubliettes, souvenirs retrouvés, libertés rétablies : seule l'écriture « au noir » fait jaillir la lumière !

On peut le dire autrement : dans chaque nouvelle de Daeninckx, ça fictionne, ça frictionne, ça fonctionne, ça frissonne. C'est « la vie qui va », ballottée par l'Histoire (avec un grand « H »). Et, quoi qu'il arrive, c'est l'humanité qui finit par l'emporter sur la barbarie.

Édité sous la direction de Jean-Paul Liégeois.

Tous les livres de Didier Daeninckx

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Destins croisés. C'est d'abord celui de Brigitte, ancienne terroriste qu'on sort de Fleury-Mérogis au bout de longues années de peine et à qui l'on confie une nouvelle identité. Car Brigitte a "donné" involontairement ses ex-complices, dont le père de son enfant. Paumée, la jeune femme gagne Montparnasse, prend le premier train pour n'importe où… et débarque à Saint-Nazaire, le far west français. Là, dans cette ville de tous les possibles, elle va faire la connaissance de Stellio, un pêcheur d'épaves lui aussi rongé par le remords et la honte à cause d'un accident de plongée qui a valu la mort à l'un de ses camarades. Les blessures rapprochent. La vie pourrait reprendre le dessus. Mais les fantômes du passé sont tenaces…

Un court roman où l'on retrouve toute la sensibilité de Didier Daeninckx, sa pudeur, sa poésie et sa façon si personnelle de s'intéresser d'abord aux humains et en particulier à ceux que la vie écorche. Les descriptions de la région de Saint-Nazaire, ses chantiers navals, ses environs touristiques et quelques plongées tant sous l'eau que dans les méandres des consciences sont quasi parfaites. Un excellent roman sombre, servi aussi par quelques touches d'humour noir. Les inconditionnels de Daeninckx ne seront pas déçus, les néophytes non plus. --Bruno Ménard

1945 : Nouvelle-Calédonie. Les Américains, après trois années de guerre victorieuse contre le japon, démontent leurs bases militaires et laissent à la population, Canaques comme Caldoches, des tensions qui s'exacerbent. C'est le moment que choisit René Trager, écrivain célèbre lassé des hypocrisies parisiennes, pour débarquer sur l'île. Viviane, une jeune femme, fille de propriétaires terriens, tombe instantanément amoureuse de cet homme distingué dont on ignore finalement tout. Elle en perd la tête. Elle ne sera pas la seule... Une histoire comme celle-là, basée sur des faits réels et racontée par Daeninckx, prend la force des récits mêlant réalité et fiction, vérités historiques et parcours individuels. Elle se savoure encore plus, à la lumière des postfaces, lorsque l'on sait l'histoire réelle étonnante qui présida à la naissance de ce livre...

Gocéné n'a qu'un but : retrouver la tête d'Ataï pour la ramener parmi les siens ! Ataï... Ce chef kanak, symbole de la résistance à la France, décapité par l'armée, et dont la tête a été perdue depuis plus d'un siècle. L'enquête de Gocéné le plonge dans les méandres de l'administration culturelle et dans l'univers des salles des ventes parisiennes. Soudain, Gocéné devient l'homme à abattre. Car si sa cause est juste, sa vie est en danger ! Ce récit policier de l'écrivain Didier Daeninckx a pour cadre historique les exactions de la politique colonialiste ; il y révèle les imbrications entre le passé et le présent de la lutte pour l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Suite à cette histoire, la réalité a rejoint la fiction : la tête d'Ataï a réellement été retrouvée dans les réserves du Musée de l'Homme durant l'été 2011.

Les personnages de Daeninckx ne sont pas des héros, seulement des gens ordinaires qu'une curiosité, un tiers, un hasard, permettent de découvrir tout autres. Parfois ambigus, souvent révoltés magnifiques qui apportent leur pierre à l'œuvre de justice dont rêvent les hommes. Rien n'échappe au regard en conscience de l'auteur qui sait débusquer la petite bassesse, l'ignominie des salauds ou le beau geste qui s'ignore. Avec la force d'évocation sûre qu'on lui connaît, sa manière d'épingler le détail qui fait la scène, en donne toute la tonalité, Daeninckx dresse un tableau du siècle qui vient de se clore, de la guerre de 14 à la guerre civile qui a déchiré l'ex-Yougoslavie.

Bertrand tient la pièce maîtresse de son exposition la photo d'un sorcier de la Bessède, un de ces charbonniers terrés dans les forêts du Périgord noir. Mais ce dernier a mystérieusement disparu sans avoir signé son formulaire, et on ne plaisante pas avec le droit à l'image... Un détective au bord de la dépression part chercher le repos dans la maison de ses parents. La mort de deux majorettes, précipitées du haut d'une falaise, l'oblige à reprendre du service.

Quatre nouvelles sombres et cruelles qui mettent en lumière d'ordinaires figurants de l'histoire charbonnier, détective en retraite, gitan ou kiné.

La casquette vissée sur le crâne, une cassette de Manu Chao glissée dans l'auto-radio, il fait le tour de Paris par les marges, à la recherche du passé d'une vieille femme. Saint-Denis, Nanterre, Ivry, Choisy-le-Roi, les villes phares de la banlieue rouge, gorgées d'histoire ouvrière, se teintent de sépia.

Une parade sillonne la ville ; sa musique, ses couleurs déchirent le quotidien. " Ça éructe, ça pète, ça chie, ça gueule, ça feule, ça hurle, ça barrit, ça blatère, ça cacarde, ça turlute, ça caquette, ça chicote, ça coucoule et ça s'ébroue ! Derrière, dans l'orangé tournoyant des gyrophares, une escouade d'Africains en uniforme vert, bandes fluorescentes sur les coutures, joue du jet et du balai pour effacer le passage de la jungle apprivoisée. " Un pas de côté, et l'homme en gris entre dans l'histoire... L'or romanesque est partout, il suffit de repérer la veine sur une île contrebandière bien sûr, mais aussi dans un tube d'aspirine, sur le chantier d'un métro, dans une station orbitale réformée, au cœur des banlieues délaissées. La méthode est simple : jeter des passerelles de fiction entre deux blocs de réalité, comme on franchit un torrent en s'appuyant sur les rochers épars...

Maxime Lisbonne, journaliste de faits divers, habite Paris, 12, rue Meckert. Une de ses enquêtes l'entraîne dans l'Indre, à Saint-Benoît-du-Sault, où un certain Buffin travailla jadis comme jardinier dans un établissement pour adolescents handicapés. L'homme a été incarcéré à Châteauroux pour avoir, à l'époque, assassiné et abusé sexuellement de plusieurs jeunes filles pensionnaires du refuge. Alors que son enquête a du mal à progresser, Lisbonne, en rentrant à Paris, découvre sur son répondeur un message de Vincent Tournaire, un ancien collègue qui souhaite lui communiquer une information importante. Mais Tournaire, avec lequel il avait travaillé dix ans plus tôt au mensuel J'enquête, est assassiné. Il contacte un autre journaliste qui, lui aussi, disparaît brutalement. Dès lors, Lisbonne, qui craint pour sa peau, pioche dans les archives du défunt journal pour tenter de trouver une piste.

12, rue Meckert est le premier épisode d'une trilogie avec le nouvel enquêteur mis en scène par Didier Daeninckx. Ce personnage ne décevra pas les lecteurs du romancier qui intègre dans son récit des faits divers ayant défrayé la chronique. Homonyme d'un singulier héros de la Commune de Paris (on lui doit l'invention du strip-tease en 1894 !), Lisbonne est secondé par Dan Quang, informaticien et bidouilleur de génie. Sa relation avec son amie Éléonore qu'il aime surprendre en l'amenant goûter des plats succulents ou en lui faisant découvrir de nombreuses facettes de l'histoire de Paris, constitue l'un des charmes du récit. --Claude Mesplède --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Journalistes, présentateurs, animateurs, acteurs, candidats de jeux télévisés, gens ordinaires tirés de l'anonymat par une caméra indiscrète ou prêts à tout pour être filmés, la télévision a bouleversé leur vie, le petit écran a fait irruption dans leur quotidien. Didier Daeninckx zappe de chaîne en chaîne avec férocité et humour pour décrire les usages et les abus d'une télévision qui n'est que le reflet de notre société...

Par désir de paraître, déni du passé, pour cause d'inertie, de lâcheté, quelquefois par désespoir ou générosité, des gens ordinaires empruntent ces Passages d'enfer générés par l'ordre social. Didier Daeninckx, caustique, sensible et drôle, épingle les démissions et les compromissions de la folie quotidienne.

Son insolence dynamite les leurres, les impostures et les illusions que nourrissent notre société et nos aliénations.

François Novacek, ancien journaliste d'investigation devenu détective privé, se rend à Prague sur les traces d'un écrivain français disparu lors d'un voyage de repérage. Dans cette ville où tout semble à la fois curieux et habituel, Novacek va se trouver confronté à une réalité déroutante. Son enquête sur le passé récent du pays et sur les méthodes de l'ex-Union des écrivains va croiser sa propre histoire, celle d'un père ancien résistant sous l'occupation nazie devenu footballeur de haut niveau, et qui parvint à fuir en 1952 lors de la grande vague des procès staliniens.

"Hors limite"; `Back Street'; "La particule" : trois nouvelles noires signées par un maître du genre. Trois courts polars au fil du courant. Personnage principal: le fleuve, Seine, Tamise, Escaut. Avec ses docks sinistres, ses écluses abandonnées, ses entrepôts qui encerclent des banlieues sans espoir. Dans ce monde sans pitié, les adolescents ont des rébellions mortelles, la misère se déguise parfois en délire et çà et là flottent des sentiments à la dérive... Enquêtes en eaux troubles.

Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942.

Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne " fait pas de politique : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la " brigade des propos alarmistes ", il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. A travers les faits et gestes quotidiens d'un salaud tout à fait ordinaire, Didier Daeninckx nous invite à revisiter quarante ans d'histoire française, de la rafle du Vél' d'Hiv à la candidature de Coluche à la présidentielle de 1981.

Un roman psychologique noir qui révèle, avec un humour froid et une distance glaçante, les aveuglements, les égarements et les silences de l'Histoire, et interroge sur le devoir d'obéissance.

Entre crimes mafieux, amours contrariées, voyageurs sans bagages et amazone défroquée, les capitales européennes tombent le masque et révèlent leur nature sauvage, débridée, mystérieuse ...

Au détour des ruelles de Naples, devant les façades proprement alignées des résidences d'Ostende, ou au fil de l'eau, sur les canaux d'Hambourg : trois atmosphères qui ont inspiré quatre maîtres du genre, Daeninckx, Jonquet, Quint et Pouy. Vous ne vous promènerez plus jamais en ville comme avant ...

Je décidai de faire demi-tour et pédalai au bord du canal avec le viaduc embouteillé du périphérique en ligne de mire. Je me mis à faire la course avec mon ombre que le soleil projetait devant moi, tête et buste flottant à la surface de l'eau. La piste cyclable désespérément rectiligne, ne m'accordait aucune chance ! Le souffle coupé, je m'arrêtai quelques dizaines de mètres après être passée dans la fraîcheur du pont du Landy, émerveillée par l'envol jaune et noir d'une mésange charbonnière. Tout en reprenant ma respiration, je m'approchai doucement de la haie d'où l'oiseau avait surgi pour tenter de découvrir son nid. Je ne savais pas encore que j'étais sur la piste du mien.

1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront expédiés.

Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition -tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.

Négationnisme: doctrine niant la réalité du génocide des juifs par les nazis, notamment l'existence des chambres à gaz, indique le petit larousse illustré.

Sur les 70 000 juifs environ, déportés de France vers les camps d'exrtermination de Pologne, pendant la seconde guerre mondiale, 3000 d'entre eux sont revenus, soit 3%.

Au total, ce sont entre 5 et 6 millions de juifs qui ont été exterminés par les nazis.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, venu à la fois de l'extrême droite et de l'extrême gauche, le négationnisme a pris aujourd'hui des proportions telles qu'il est utilisé sur le plan politique.

Au seuil de l'an 2000, la haine du juif, une nouvelle fois, est en passe de fédérer un mouvement politique.

Devant l'offensive menée par les forces négationnistes, l'incrédulité puis la stupeur ont peu à peu fait place au combat.

Combat par l'histoire, par le témoignage, par l'engagement politique, par la loi...

Dans "au nom de la loi", Didier Daeninckx et Valére Staraselski ont précisément choisi de dire la légitimité, selon eux, de la loi Gayssot, cible de toutes les attaques de l'extrême droite. Ils ont par ailleurs interrogé JC Gayssot qui présentera cette loi, qui fut votée par le parlement en 1990, tendant à réprimer, selon ses propres termes, tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. Le texte intégral de la loi, enfin, est offert à la connaissance des lecteurs.

Avec au nom de la loi, les auteurs entendent affronter les négationnistes et leurs amis: ces homicides de la notion même d'humanité.

Dans une petite ville sidérurgique de l'Est où les hauts fourneaux se sont éteints, la misère prend à la gorge au coin de chaque rue.

Patrick Farrel, un jeune écrivain désargenté, accepte d'écrire l'autobiographie d'une idole de la chanson, originaire de cette ville. Mais " le nègre " se prend au jeu et mène une véritable enquête sur la chanteuse. Il en apprendra alors de belles sur les coulisses du show-biz et les magouilles de son éditeur qui est aussi le producteur du " Hit 50 ". Observateur attentif des êtres et de la société qui les façonne, Didier Daeninckx utilise l'humour dans ce roman noir à la manière d'un antidote à la mélancolie ambiante.

Un sénateur s'est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Avant de se supprimer, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Après sa mort, tout le monde est à la recherche d'une précieuse disquette. L'officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné de lui avoir fait les poches. Mais l'officier en question, à qui l'on a recommandé de ne faire ni creux ni vagues, n'en a plus rien à foutre de rien depuis longtemps.

Comment la France a-t-elle été colonisée par son Empire ? En traitant du fait national tel qu’il a été modelé par l’idéologie coloniale, ce livre renverse les perspectives. Pour légitimer leurs lointaines conquêtes, la monarchie, l’empire et la république ont conçu, organisé, relayé auprès des Français une culture coloniale. Le cinéma et le théâtre, le sport et l’école, la littérature et la presse, les arts, la publicité, la chanson, sans oublier l’armée, les comités coloniaux, les expositions se sont chargés de diffuser quêtes scientifiques, fascinations exotiques, fiertés patriotiques ainsi qu’intérêts économiques et politiques.

A l’heure où la France éprouve la difficulté de rassembler dans un destin commun des mémoires divisées, ce sont les grandes lignes de ce « passé qui ne passe pas » et les méandres d’une utopie coloniale que ce recueil retrace, de la première abolition de l’esclavage aux présents débats sur la « repentance ».

Une somme.

8 mars 1963. Le jeune Lucien Ricouart, isolé dans une pension pour apprentis, s'acharnant à domestiquer sa solitude, est retrouvé mort noyé dans un bassin après que ses camarades l'aient traité de "fils d'assassin".

Un professeur efface dans la boue, sous la pluie, son dernier message et son cri de révolte qui affirme au contraire et jusque dans la mort : " Mon père n'est pas un assassin."

Vingt-cinq ans plus tard, un jeune historien enquête sur la vie de ce père. Sur cet homme au passé d'ouvrer dans le nord de la France. Sur son parcours de résistant. Sur ce qu'il est advenu après guerre qui autorise des gamins à pousser l'un des leurs au désespoir.

Paris, durant la Seconde Guerre mondiale.

La mère d'Aliona a été arrêtée lors d'une rafle antijuive, et son père s'est engagé dans la Résistance. La jeune fille est amenée à côtoyer, de cachette en cachette, les membres du groupe dirigé par Missak Manouchian... Aliona découvre alors la Résistance antinazie, à travers les actions héroïques de ce détachement du réseau MOI (Main-d'oeuvre Immigrée), qui compte des combattants venus de Hongrie, de Roumanie, de Pologne, d'Italie et même d'Allemagne.

L'adolescente nous emporte sur les pas de ces étrangers dans la Résistance française, ces héros morts en martyrs au nom de la liberté...

Un choix d'œuvres classiques inscrites au Panthéon de la littérature mondiale présentées dans leur version intégrale ou en extraits, une mise en page élégante et richement documentée et illustrée : voilà une collection qui donne le goût de lire et de questionner les textes majeurs de la culture européenne.

Déroutant Jef, fils de chômeur, va se trouver être témoin d'un hold-up et il reconnaîtra dans l'auteur du braquage, son père, grâce à un porte-clef. Il est heureux à l'idée que son père pourra alors acheter un camion tout neuf pour venir le chercher à l'école... Tout cela a beau être bien fait, bien tourné, avec une grande sensibilité pour faire ressentir le manque d'amour de cet enfant, on ne peut toutefois accepter le dénouement qui fait de Jef le complice de son père.

Une patrouille de police tire sur une voiture, à Roissy-Charles-de-Gaulle, tuant le conducteur. La bavure est manifeste, mais le climat créé par la vague d'attentats terroristes qui secouent alors Paris pousse les différentes hiérarchies à travestir la réalité.

La raison d'État se substitue à la recherche de la vérité. Le passager de la voiture, Yves Guyot, tentera de lutter contre l'évidence imposée. Pour cela, il devra aller jusqu'à Bamako, à la recherche du seul témoin du crime, l'un des cent un Maliens parqués au dernier étage d'un hôtel de l'aéroport, juste avant leur expulsion par charter.

Une annonce immobilière dans Libé. Un vieil homme qui entasse les journaux. Deux personnes apprenant à vivre ensemble. Des petits hommes verts chargés de nettoyer Paris. Une guerre, là-bas, dans le Golfe. La chaleur, le goudron fondant sous les pas. La nuit, près des eaux de La Villette, l'ombre du pont de Crimée. Ce que l'on dit, que l'on avoue même si ce n'est pas vrai. Des Série Noire comme s'il en pleuvait, des faits divers trop beaux pour être au net... Une histoire rose-orange et grise comme les ciels d'été, le soir, quand le soleil plonge brusquement dans le néant.

Un cadavre repêché dans la Seine, une vieille folle entourée de quatre congélateurs, huit réfrigérateurs et autant de lave-linge, un prisonnier à la recherche de son butin... Une banlieue quelque part, une maison " abandonnée " au bord d'une falaise, une sombre forêt d'Alsace, une baraque de chantier, une rue légendaire de Paris... Et toujours, des personnages En marge. du temps, des autres, de la vie. Des lieux insolites, ailleurs, aux limites de nulle part, où les destinées se nouent. Mais Jojo, Ferdinand, Mireille, Traoré l'Africain ou Francis sont là, témoins impassibles, instruments du hasard, acteurs involontaires des faits les plus divers au coeur de l'histoire. Des nouvelles étranges, inquiétantes, banales, mais terriblement réelles...

Claude Vincent a choisi d'aller pour les vacances sur une plage du nord de la France.C'est la que l'Histoire lui donne rendez vous.Claude va croiser les fantomes de ces heros qui organiserent une chaine de solidarite envers les republicains espagnols.

Paris, octobre 1961 : la police française réprime une manifestation algérienne. Roger Thiraud, un jeune professeur d'histoire, croise l'un des cortèges sur les Grands Boulevards. Des français musulmans qui vont protester contre un arrêté décrétant un couvre-feu destiné à eux seuls… Un événement qui dégénère, les forces de l'ordre font un carnage et les cadavres se multiplient. Au milieu de tout ça, le prof d'histoire est exécuté. Sa mort passera pour un des dommages collatéraux de la répression. Nous sommes le 17 octobre 1961 et le bilan officiel de la manifestation ne fera état que de trois morts. Vingt ans plus tard, l''inspecteur Cadin est confronté à un assassinat dans le secteur de Toulouse où il opère. Il s'agit du fils du prof d'histoire et Cadin devra se confronter à quarante années d'histoire non officielle de la France pour élucider le mystère de ces deux assassinats. Didier Daeninckx et Jeanne Puchol ont suivi l'inspecteur Cadin pas à pas, de Toulouse à Bruxelles pour retrouver les décors où se cachent les fantômes du passé.

"Écrire en contre" est un très intéressant recueil d’entretiens.

Vanessa et ses parents, de retour d'Algérie, s'installent dans un petit village du sud de la France. Un jour, ils recoivent une lettre anonyme menaçant leur chat Amchiche, qu'ils ont ramené de Kabylie. Pourquoi lui en veut-on ?

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Son contrat de coopération prenant fin, François Huet rentre d’Algérie et vient s’installer dans la banlieue nord de Marseille avec sa famille et son chat, Amchiche. Mais ce chat au nom pas comme les autres va déchaîner la haine raciste... Présenté comme le journal intime d’un instituteur, ce livre d’une trentaine de pages est bien plus qu’un polar, un manifeste contre le racisme. Il pose des questions chères à Daeninckx: de bonnes questions.

Quatrième de couverture Librio 1998

A Paris, en pleine vague d'attentats, en Afrique, dans le sillage du Paris-Dakar, à Madagascar ou dans le secret d'une chambre à coucher...

A n'importe quelle heure, n'importe où, des trajectoires se brisent, des destins basculent. des gens ordinaires se font prendre au pièges des circonstances. Leur histoire occupera quelques lignes sur un registre de police ou dans la rubrique faits-divers d'un journal...

un exemple, mais il y en a trop! comme cette femme qui traîne son sinistre ballot de consigne en consigne et qu'on prend pour une terroriste... Comme cet enfant parricide et buté ou ce couple vedette des jeu télévisés qui s'effondre en direct... Tous finissent par tomber. pour rien, comme ça... effroyable? Oh oui! Le quotidien est un piège redoutable dont les mâchoire se referment sans bruit sur ses victimes. Effroyable, on l'aurait cru à moins...

Relate l'histoire d'Henri, un jeune homme qui, à la mort de son père, doit remplir une étrange mission pour toucher son héritage qui comprend quatre tableaux de Boudin, le peintre des plages ...

Description

C'est à Aubervilliers, à l'intersection des routes qui vont vers Gonesse, Saint-Denis ou Montmorency – le quartier s'appelle le Globe. Autant dire, la terre entière. Et elle est bien là : immigrations rejetées au bord de la ville tentatuclaire, la ville en pleine expansion qui ici construit ses laveries, ses usines, entasse ses déchets.

Dans ce mouchoir de poche, un enfant rêve à l'origine du nom, et va voir grandir le sien. Même pas déformé en "Deninx" comme Jean, le comédien, qui tournerait dans les films de Prévert.

Mais où on reconnaît l'inimitable façon de Daeninckx, c'est que, dans ce territoire de la ville où tout condense, c'est l'Histoire tout entière aussi qu'on traverse. La guerre de 14-18 et ceux qui refusent d'obéir, le Front Populaire et l'aventure du Parti communiste, la Résistance et le mouvement anarchiste, enfin la guerre d'Algérie et l'irruption du présent. Avec pour soubassement les usines d'automobiles Hotchkiss ou les chaudières Babcox, et ceux qui font de l'urbanisme leur chasse gardée, les baraques ouvrières croisant soudain le promoteur immobilier Grindel et son fils Paul Éluard.

Le pourtour de Paris, quand il entre en littérature, ne peut le faire que violemment, en brisant les règles – c'est le cas du Céline de "Mort à crédit" (curieuse convergence via montgolfière interposée) et de Cendrars. On sait depuis longtemps que Daeninckx est dans ce camp, celui des grands. Et que ça se joue à cette seule capacité, dans la phrase, à capter et offrir de l'humain.

Il restera longtemps dans la tête, après lecture, le petit enfant infirme, ou chacun de ces portraits d'une épopée minuscule, l'épopée des humbles, où Daeninckx n'a qu'à puiser dans sa propre autobiographie.

Et que cette histoire est aussi la nôtre, est forcément la nôtre.

description

Quatrième de couverture Librio 1998

Valère Notermans est un cinéphile. Du septième, art il connait tout. Les noms, les dates, les visages.... et se passionne particulièrement pour les débuts du cinémas. Le muet.

Venu dans la région de Lille à l'occasion d'un festival, il découvre, un jour de braderie, une étrange bobine oubliée. image en noir et blanc, violentes, inquiétantes... L’œuvre d'un grand maître. Valère ne rentrera pas chez lui avant d'avoir identifié le réalisateur de ces images. Les indices? Quelques lettres énigmatiques à la fin du générique et les visages de ses figurant surgis du passé. De maigres éléments... Ils contiennent pourtant la clef d'un drame. Une de ces pages noires de l'histoire de Nord...

Quatrième de couverture Librio 2000

Avant qu'une femme entre deux ages prétende avoir perdu ses bijoux dans le taxi de loule, la vie était plutôt tranquille pour lui à Marseille, entre les courses le jour et une vie rangée et résigné avec Lise le soir.

Pourquoi soudain un riche Anglais le prend-il en sympathie, et sur fond de passion commune pour Elvis Presley, Billie Holiday et quelque autres, en fait-il son chauffeur attitré?

Pourquoi une belle plante asiatique lui tombe-t-elle dans les bras, lui fait-elle perdre la tête? Dans un impeccable polar, Gilles Del Pappas monte les rouages d'un piège redoutable, sur fond de chaleur et de calanques.

Au programme de ces haletantes nouvelles policières : l'implacable vengeance d'un policier corrompu, la mort d'un tueur, des arnaques en tout genre, une cavale infernale, de surprenants marginaux... Qui sont les vrais coupables ? Les justiciers en sont-ils vraiment ? Surprise et suspense garantis jusqu'au dénouement qui étonnera les plus perspicaces ! Ce recueil de textes contemporains français, américains et anglais nous rappelle que la nouvelle policière, tout comme le crime, est universelle...

Pour Eugène Varlot, ancien Poilu de la Grande Guerre reconverti en détective privé, les lendemains de victoire ont un goût plutôt amer. Tenaillé par un cauchemar obsédant qui le replonge dans l'enfer des tranchées, le voici engagé par un certain colonel Fantin. L'homme nourrit quelques doutes quant à l'intégrité conjugale de son épouse. Et Varlot, bien malgré lui, revivra des épisodes forcément douloureux du conflit... L'écrivain de polars Daeninckx et le dessinateur Tardi étaient faits pour travailler ensemble : même antimilitarisme viscéral, même attirance pour les histoires à l'ambiance sombre et désespérée. Et Tardi est ici au meilleur de sa forme. Parfaitement maître de son noir et blanc, il prend un plaisir manifeste à mettre en images le Paris ou la proche banlieue des années vingt et leurs architectures industrielles. Et les deux auteurs ont eu la bonne idée de donner un prolongement original à l'album : dans Varlot soldat, ils ont imaginé un récit inédit qui prend pour point de départ l'une des cases du Der des ders. --Gilbert Jacques

Editions Gallimard, collection Folio Policier:

Melvin, petit escroc parisien, reçoit un jour de juin 2012 une enveloppe bordée de noir : le faire-part de décès de Lysia Dalersa, une jeune femme corse qu’il a connue une dizaine d’années auparavant sous le nom d’Élise. Intrigué et désœuvré, il décide de se rendre à ses obsèques. Melvin découvre qu’Élise lui a laissé un journal et deux têtes de poupées maures. Pourquoi? Que voulait-elle lui faire comprendre? En Corse, tout a un prix et la mort se nourrit du passé, de ses haines ancestrales, ses secrets et trahisons…

XIXe siècle, quelque part dans le sud des Etats-Unis, non loin de la frontière mexicaine. Johnny Shaw, dix-neuf ans, est un très jeune homme blond tout juste sorti de l’adolescence, et il est en fuite. Le clan des Reardon est sur ses talons afin de venger la mort du plus jeune des fils Reardon, Onyx, que Johnny affirme avoir descendu « à la régulière ». Difficile pourtant de discerner le vrai du faux, dans cette histoire sans témoin que vient encore obscurcir un conflit foncier jamais réglé entre feu le père de Johnny et les Reardon. Traqué, seul contre tous, le jeune homme reçoit l’aide inattendue de Dover, un ancien tueur à gages devenu maréchal-ferrant, qui lui enseigne les subtilités du maniement des armes et l’art de la survie à tout prix. Mais comment être sûr que Johnny, impétueux, violent et immature, ne va pas se laisser griser par le nouveau pouvoir dont il se sent investi ?

Sur les ondes troublées d'une radio militante de banlieue, Crista donne la parole aux taulards. C'est par le biais de son émission, « Levée d'Écrou », qu'elle entre en contact avec un certain Manu qui, sortant sous peu de Fleury, désire la rencontrer pour la remercier de l'avoir aidé à tenir tout son temps d'incarcération. S'amourachant de lui, elle le présente au mystérieux directeur de la radio à qui Manu propose d'installer, à l'œil, un ultra performant système informatique.

Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle vient de faire entrer un loup dans cette drôle de « bergerie ».

Quelle est l'identité de ce cadavre découvert sur un quai du port du Havre? L'insaisissable femme rousse qui hante les docks en serait-elle l'assassin ? Pourquoi est-elle alors à son tour victime d'une tentative de meurtre? Toutes ces questions obsèdent Cendrine, la jeune inspectrice de police chargée de l'enquête sur le crime de Sainte-Adresse. Sa ténacité l'amènera à la découverte d'une sinistre réalité, de portée internationale

Saisi par l'œuvre photographique de Cyrille Derouineau, l'univers portuaire du Havre confère à l'intrigue nerveuse et désabusée de Didier Daeninckx, une dimension noire des plus propices aux meilleurs romans du genre

Quand Paul Borvan revient à Paris, c'est pour voir mourir son meilleur ami Jean Mila. Une mort pas naturelle et assez inquiétante puisque ces deux gaillards font partie des services secrets de l'hexagone. L'ennui, c'est que les assassins n'en ont pas terminé avec lui. Et ce sont de curieux individus aux projets déments. Aidé de la jolie Lucie-Fer et pourchassé par un faux clodo, vrai flic, mais défroqué, il découvre que le monde est en péril et que la vie n'est pas facile à conserver dans un Paris à feu et à sang, où les travestis, les savants fous et la Secte des Sécateurs s'en donnent à cœur joie. Hommage aux écrivains délirants de la belle époque, aux rusés amateurs de pataphysique et à la bande dessinée, Tête-à-queue est un feuilleton policier de politique fiction écrit à quatre mains par deux auteurs de romans noirs qui bousculent ici allégrement leurs classiques.

1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront expédiés.

Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition -tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.

Qui oublie ou ignore le passé se condamne à le revivre. Qui refuse d'affronter les vérités de son temps verra tôt ou tard les événements le percuter de plein fouet. Un militant écologiste est retrouvé assassiné sur le chantier d'une centrale nucléaire. Le coupable présumé du meurtre d'une femme sombre dans la folie au moment de son interpellation. Pauvreté, licenciements et suicides frappent une banlieue et, vingt ans après le meurtre de son père tué en plein Paris lors d'une manifestation d'Algériens, un historien curieux se fait à son tour truffer de plomb à Toulouse. La fatalité joue-t-elle vraiment seule son rôle dans toutes ces histoires? L'inspecteur Cadin, homme de toutes ces enquêtes mis au purgatoire de la mobilité professionnelle du fait de sa personnalité trop intègre, continue de se battre. Ses armes? Les faits. Dire la vérité. Arracher le voile des apparences quoi qu'il en coûte...

Arménien, résistant, Manouchian eut une vie qui ne se limitait pas à L'affiche rouge. Didier Daeninckx nous offre ici une histoire dans l'Histoire et le portrait bouleversant d'un héros qui jusqu'à la mort resta follement amoureux de la vie.

21 février 1944. A quelques heures de son exécution par les Allemands, Missak Manouchian écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée. ... Lire la suite

Janvier 1955. Louis Dragère, journaliste à L'Humanité, est missionné par le parti communiste pour retracer le parcours de ce héros de la Résistance à Paris. C'est ainsi qu'il exhume l'ultime lettre de ce communiste arménien engagé, qui contient de nombreux points de suspension, preuves d'une curieuse censure.

De rencontres en découvertes d'archives inédites, Dragère comble les blancs au fur et à mesure d'une enquête passionnante où se croisent Jacques Duclos, Louis Aragon, l'ancien chef des Francs-tireurs et partisans Charles Tillon, le peintre Krikor Bedikian ou encore Henri Krasucki. Et se dessine peu à peu le profil étonnant d'un homme bien éloigné de l'image véhiculée par l'Affiche rouge.

Daeninckx joue à la frontière ténue qui sépare le romancier de l'historien. Il signe ici le premier livre consacré à la mémoire d'un personnage encore trop peu honoré, Missak Manouchian, héros d'une population immigrée engagée dans la Résistance.

Dans ce roman en mots et en images, c'est Didier Daeninckx en personne qui mène l'enquête...

Lors de travaux consécutifs à l'incendie criminel de sa maison, il retrouve une encre de Chine qu'il a acquise à Port-Vila (Vanuatu) et qui est signée d'un peintre expressionniste allemand méconnu : Heinz von Furlau.

Aidé par un universitaire berlinois, Dietrich Krüger, Daeninckx se lance sur les traces de von Furlau. Ses investigations le ramènent en 1912 dans les possessions allemandes de Papouasie-Nouvelle-Guinée, puis au Chemin des Dames, lors du conflit européen de 1914-1918. Elles le conduisent aussi à Munich au printemps 1919 : von Furlau s'y trouve aux côtés de Rainer Maria Rilke pendant l'épisode sanglant de la République des conseils. Le voilà en pleine révolution...

L'essentiel de l'oeuvre de Heinz von Furlau ayant été dispersée, le peintre liégeois Joe G. Pinelli la restitue de façon saisissante.

Pendant cinquante ans, Gilbert a gardé le silence. Il n'a jamais osé dire à ses proches qu'il avait servi dans l'armée pendant la guerre d'Algérie. Mais un jour son petit-fils Eric trouve un paquet contenant un pistolet, de vieilles cartes postales d'Algérie, et une photo jaunie : dessus, un jeune soldat, armé d'une mitraillette, garde une femme attachée au soleil. Le soldat a les trait d'Eric... et ceux de son grand-père. Alors, petit à petit, Gilbert va être amené à raconter sa guerre. Et il finira par dévoiler le secret de la prisonnière de la photo.

Roman sur le silence et la mémoire de la guerre, La Prisonnière du djebel rend hommage à ceux qui ont choisi de désobéir à leurs chefs pour obéir à leur conscience.

Au printemps 1871, le peuple de Paris se soulève et proclame la Commune. De nombreuses mesures sont alors décidées pour changer la vie des plus pauvres. Le père de la petite Louise est sur les barricades avec les Communards et sa mère soigne les blessés ; Louise, quant à elle, s'envole dans le ciel de la capitale. Sa mission : apporter, au-delà des remparts parisiens, des nouvelles de ce grand rêve de justice en train de se réaliser.

En marge, c'est autant de portraits tendres ou ironiques, tracés par la plume sans complaisance et l'œil sûr de Didier Daeninckx, qui tous parlent de la marge.Aux récits d'ouverture qui se situent dans la banlieue, symbole même de la marge - et qui plantent le décor de notre actualité avec ses laissés-pour-compte, ses exilés de l'intérieur -, succèdent ceux où l'on rencontre, au détour de situations drôles ou mélancoliques, d'autres habitants des marges, abandonnés de l'amour, oubliés du temps. Puis le périple s'achève - de la banlieue à la banlieue - avec pour l'auteur un retour à l'enfance, à ce qui a nourri son imagination et façonné sa sensibilité, mémoire et présent mêlés.

Cherald, adolescent vivant au Congo, est kidnappé avec ses camarades de classe par les Stones, un gang armé. Il est transformé en esclave et enfermé dans un camp de travail, une mine d'où l'on extrait le coltan, minerai indispensable à la fabrication des smartphones. Sa vie devient un enfer. Dans cet univers de combats entre bandes rivales et de tortures, Cherald entreprend de s'enfuir vers l'Europe, en remontant la filière d'utilisation du coltan.

Les années 80, une drôle d’époque… Après les hippies et le punk, après Valéry Giscard d’Estaing, après les chocs pétroliers, cet album dépeint une période singulière, qui se cherche dans toutes les directions et où les valeurs du passé n’ont plus de sens, avec ses acteurs les plus divers et ses excès les plus fous. Scène rock, explosions sociales, triomphe des nouveaux riches et montée des exclusions, Terrasson photographie toutes les facettes d’une décennie, sans beaucoup de morale, sous la plume experte d’un Daeninckx qui le suit comme un privé dans un roman policier…

Sur fond d’intrigues politiques et de sordides affaires de moeurs, un sombre polar à la française signé du tandem désormais bien rôdé Mako – Daeninckx.

Printemps 1948 à Gagny en grande banlieue parisienne, Patronage de l’enfance orpheline. Le cadavre d’un enfant fugueur d’une douzaine d’années est retrouvé dans une carrière qui jouxte le parc de l’établissement. En apparence, une chute accidentelle est à l’origine du décès. Mais les marques d’une sévère correction sur le corps du gamin posent question…

Peu de temps après, à Paris, Philippe Crélard, patron de l’un des plus grands quotidiens du pays, est assassiné chez lui. Tout indique un crime de rôdeur. La pompe de ses funérailles, en présence de la quasi-totalité du gouvernement, souligne l’influence exceptionnelle du défunt, homme de pouvoir et de réseaux. « Enseveli avec son cortège de qualités et pas le poids d’un défaut dans le cercueil : un ange », comme le fait remarquer un peu cyniquement un policier.

Personnellement prise en main par le commissaire Pasquet, l’enquête de routine sur la mort de Crélard laisse néanmoins entrevoir l’envers de ce portrait flatteur : un passé pour le moins trouble durant la période pas si lointaine de l’Occupation et des questions troublantes dans le domaine des moeurs… Alors qu’on s’arrange pour faire endosser la responsabilité du crime à un lampiste, bon pour la guillotine, on s’apercevra presque par hasard que les deux décès que rien ne semble relier, celui de Gagny et celui de Paris, entretiennent en fait bien des correspondances.

"Un retraité décroche un fusil lorsqu'il entend un intrus. Un rebelle surveille une plage, prêt à tirer sur "tout ce qui bouge". Un dandy impose à son majordome ses dangereux caprices. Un jeune de banlieue assiste sans broncher à un acte de torture. Deux adolescentes se lancent dans une "ronde" aussi violente que tragique... Les personnages de ces récits infligent ou subissent la cruauté ordinaire. Cruauté d'individus tyranniques ou inconscients. Cruauté d'une société inégalitaire qui engendre la violence. Cruauté du destin, qui transforme des personnes ordinaires en victimes et en bourreaux. En explorant la tragédie quotidienne du fait divers, les cinq auteurs de ces nouvelles interrogent la banalité du mal."

Edition étonnants classiques

En 1961, Vincent, côté scène, est un jeune chanteur dans un groupe de rock, Les Gold Star. Mais, dans le privé Vincent s'appelle Mohand, il est Algérien dans la France des « Événements d'Algérie ». Le soir du 17 octobre, son groupe participe à un tremplin rock donnant au gagnant accès à la scène réputée de l’Olympia. Mohand est partagé entre son envie de participer au concert et sa volonté de soutenir son peuple en manifestant à l'appel du FLN. Finalement, il rejoint le groupe au Golf Drouot. En sortant du concert il découvre un Paris en guerre. Dans la nuit, de retour chez lui, il apprend que sa soeur Khelloudja a disparu. Commence alors une quête qui révèlera la violence de la répression de la manifestation.

Aubercourt, dans le Nord. Des adolescents font un feu dans la galerie d'une mine de charbon désaffectée. Et c'est le drame : on les retrouve asphyxiés. L'enquête officielle s'orientera vite vers la thèse rassurante de l'accident. Mais le père d'une des jeunes victimes n'arrive pas à s'y résoudre. Trop de non-dits planent sur cette affaire. Il décide de mener sa propre enquête et risque sa vie, à son tour, pour percer des secrets inavouables.

Un polar social et humaniste inédit de l'écrivain Didier Daeninckx.

Deux longues nouvelles sur le même thème, celui des objets maléfiques.

Dans la première, La complainte oubliée, c'est un caméscope qui porte la mort : ceux qu'il emprisonne dans sa mémoire numérique ne tardent pas à perdre la vie. Son propriétaire voit disparaître la femme qu'il aime, et qui lui a offert la caméra pour son anniversaire. Puis c'est au tour d'un vieux marin breton d'être happé par le destin.

Dans la seconde, c'est un livre qui sème la désolation, ou plutôt la dédicace que l'auteur a portée sur la page de garde. Ceux qui entrent en contact avec l'ouvrage passent sous le linceul...

Avec le sens du détail qui le caractérise, Didier Daeninckx nous offre deux récits courts, qui oscillent entre le fait divers et l'Histoire.

La narratrice, Dominique, travaille dans la publicité. Son mari, François, est miné par la perspective d'un possible licenciement. Un jour, un ancien ami de lycée tente de renouer le contact grâce au site Internet "camarades- de classe.com ". Dominique répond à l'insu de son mari et sollicite les confidences... Dans la correspondance électronique qui naît s'affrontent des visions contradictoires d'un même passé. Ces gosses d'Aubervilliers, qui fréquentaient la même classe en 1964, ont connu des trajectoires diverses, marquées par Mai 68 et par la culture communiste. Mais la photo de classe autour de laquelle s'organisent ces retrouvailles recèle une énigme... En revisitant la banlieue rouge dans la période triomphante du parti communiste, Didier Daeninckx nous raconte, avec générosité, l'histoire d'une génération marquée par les bouleversements des années soixante et soixante-dix.

«Je suis la somme de tous ceux dont j'ai, à distance, l'impression d'avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous. Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d'opérette devant Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi pas saltimbanque, fossoyeur de l'empire, colonel des Turcos de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en scène de ses œuvres, laissé pour mort sur la barricade du Château-d'Eau, estropié sans pension, condamné à mort, déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes-du-Nord, gargotier, fondateur de journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père aimant.»

En s'emparant de la vie de Maxime Lisbonne, héros des barricades de la Commune et homme de théâtre, Didier Daeninckx nous offre un véritable roman d'aventures.

Le tour du monde en 26 nouvelles, du canal de l'Ourcq à Ostende, d'Aubervilliers à Nouméa, de La Rochelle au Québec, de Bordeaux aux Antilles. L'auteur met en scène des situations improbables, mêlant émotions, violences et humour avec des personnages réels, passerelles entre fiction et réalité. Prix Goncourt de la nouvelle 2012. ©Electre 2015

La littérature est une arme. Qui la sert prend parfois le risque majeur: celui de perdre la vie. Dans la nouvelle qui ouvre le recueil, " La couleur du noir ", la fiction - sous la forme d'un manuscrit - met en jeu une page d'histoire peu connue, l'insurrection malgache de 1947, et dévoile du même coup l'ampleur d'une machinerie meurtrière. Le passé n'est jamais qu'un présent réactualisé. Une image - matérielle, ou conservée dans une mémoire individuelle --, un souvenir qu'on croyait oublié suffisent pour changer la façon dont on prend part au monde, dont on décide d'un acte, d'une posture face à un événement, ou de la tisanière dont on engage son destin. Voilà, à travers ces récits brefs, les situations que parcourt le regard de Daeninckx, rebondissant, de façon à la fois résolue et inquiète, entre la pose du révolutionnaire et celle du poète - pour reprendre les mots de Francis Ponge dont il se réclame.

Né dans l'entre-deux-guerres d'une mère allemande et d'un père français africain soldat d'occupation, Ulrich assiste à la montée en puissance de l'idéologie nazie dans son village natal des bords du Rhin et constate un violent changement d'attitude à son égard.

Rejeté comme menace pour la pureté de la race germanique puis persécuté en raison de ses origines, Ulrich craint pour sa vie. Heureusement, le septième art va lui offrir la possibilité de fuir l'Allemagne nazie et de se lancer dans la quête de cette partie de lui-même qu'atteste son second prénom, Galadio.

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Allemagne, années trente. Ulrich est un adolescent de Duisbourg comme les autres. À un détail près : sa peau est noire… Son père, un soldat africain, est venu en Allemagne avec les troupes françaises d’occupation chargées de veiller à l’application du traité de Versailles. Il est reparti en 1921, quelques mois avant la naissance de cet enfant, fruit d’un bref amour avec une jeune Allemande. Ils sont des centaines, comme Ulrich, à incarner ce qu’Hitler et les nationalistes ne cesseront de dénoncer, dans l’entre-deux-guerres, comme la « honte noire », symbole de l’avilissement délibéré du sang aryen par les occupants. Leur sort ne sera en général guère plus enviable que celui des Juifs.

Ulrich, pour sa part, va connaître un destin inattendu et mouvementé, et découvrir une autre facette de son identité : Galadio. Comme toujours, Didier Daeninckx se base sur une documentation très fouillée pour éclairer un aspect méconnu de l’histoire du vingtième siècle. Il révèle ici le sort terrible des Allemands métis dans un pays emporté par le délire nazi (en témoigne dans ce roman le récit de la sinistre « rafle des animaux » : toutes les bêtes possédées par des Juifs, et donc « perdues pour l’espèce » — chats, chiens, canaris, tortues de jardin —, sont ramassées pour être exterminées). De Duisbourg aux studios de cinéma de Babelsberg, jusqu’aux rivages du Sénégal où se déroulent les premiers combats entre pétainistes et gaullistes, Ulrich apprend à connaître les hommes.

Né en 1949, Didier Daeninckx a publié une quarantaine de romans et recueils de nouvelles, ainsi que des ouvrages en collaboration avec des dessinateurs comme Jacques Tardi ou des photographes comme Willy Ronis.

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Ulrich, un jeune métis né dans les années 20 en Allemagne, est le fruit des amours entre une ouvrière allemande et un tirailleur soudanais, lors de l’occupation de la Rhénanie par les forces françaises. Dirigées par le général Mangin, l’inventeur de la Force noire et un des chefs de l’armée française à s’être illustré à Verdun avant de se signaler comme responsable, avec Nivelle, de la catastrophe du Chemin des Dames, ces troupes d’occupation composées en grande partie de bataillons de tirailleurs sénégalais ne resteront que quelques semaines en Allemagne.

C’est l’épisode de la «Honte noire» (Die Schwarze Schande) où la propagande allemande fera croire à des exactions massives des Africains à l’encontre de la population. Même si des enquêtes montreront qu’il n’en fut rien dans l’ensemble, la polémique relayée dans les médias anglais et américains fut telle que les Français décidèrent le retrait des Africains. Mais cette brève affaire rhénane va laisser des traces dans l’imaginaire allemand, jusqu’à alimenter le fiel hitlérien contre les «dégénérés ».

Le roman de Didier Daeninckx démarre dans les années 30, avec la montée du nazisme. La chasse aux Juifs se double d’une hostilité, trop peu souvent évoquée, contre les Noirs, qui en l’occurrence alimente une campagne de discrimination contre les métis, notamment les «bâtards» nés de ces unions illicites d’après-guerre. Cette folie purificatrice culmine, au moment des lois raciales de Nuremberg (1935), dans les rafles survenues en 1937 de quelques centaines d’enfants métis afin de les stériliser.

Spoiler(cliquez pour révéler)Didier Daeninckx plonge son héros dans cette horreur, avant de le transporter dans l’univers des studios de cinéma de Babelsberg, où sont tournés les films de propagande nazie : Ulrich/Galadio y joue les figurants, avant de se retrouver en Guinée Bissau pour les besoins d’un tournage. C’est la déclaration de guerre, et dans la confusion le jeune héros s’enfuit pour passer en Afrique francophone. Son objectif est de retrouver le village de son père, Sinéré, dans la région de Mopti où il parvient après un long voyage de Dakar par train, puis par bateau sur le fleuve Niger. Il fait la connaissance de son oncle, dont il porte le nom, et découvre que son père est resté en France. Il apprendra enfin son décès lors des combats de 1940 à Chasselay, autre sinistre mémoire puisque l’armée allemande y a massacré sans pitié les soldats africains. Lui-même s’engage – alors que l’Afrique occidentale française vient de rallier la France libre – effectue le débarquement en Provence, va jusqu’en Allemagne où le décès de sa mère, envoyée à Dachau, lui est annoncé. On a ainsi un récit transversal, ingénieusement monté, qui parcourt toute l’histoire des tirailleurs africains d’une guerre à l’autre, et permet d’évoquer la barbarie nazie sous une face peu connue. En conclusion de ce roman grave, une vague lueur d'espoir, en forme de question : Galadio retrouvera-t-il Déborah, son amoureuse juive échappée de la mort ?

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Un homme transporté trente ans en arrière au pays de ses amours adolescentes ; un inspecteur qui suit la trace d'escrocs dans le Paris de l'Occupation ; un jeune homme en quête d'un CD pour sauver la vie de sa soeur jumelle ; un étrange pilleur qui cherche des débris humains... Les époques et les lieux se croisent au fil de la lecture de ces quatre nouvelles intenses, avec l'Histoire pour lien. Dans " Histoire et faux-semblants ", Didier Daeninckx fouille l'histoire mutilée pour en extraire des récits éclairant autrement notre époque. Ils permettent d'étudier la façon dont la littérature raconte l'Histoire, les procédés utilisés, les choix d'un écrivain, et le genre de la nouvelle. Les élèves trouveront, en outre, une interview exclusive de l'auteur en fin d'ouvrage. Niveau 3: recommandé pour les classes de troisième (enseignement général) et de seconde, première et terminale (enseignement professionnel).

Magnard

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Dans ces quatre nouvelles, qui auraient pu s'intituler " Doubles vies ", l'histoire refuse que l'on assemble trop vite les bribes qui la constituent. Les apparences s'avèrent toujours trompeuses : rêvant de la mère, on rencontre la fille, sans se douter des dangers d'une telle confusion. Sosies et jumeaux, faux " nègre " et vrai Canaque, chacun dissimule, est victime du pouvoir de l'illusion ou du prêt-à-penser. Les manouches et les saltimbanques sont tout désignés pour figurer des assassins. Mais l'art de celui qui, par profession ou par goût, est en quête, consiste à trouver le moment opportun et le seul indice sur lequel il doit s'arrêter afin que, déréglant les perspectives, naisse sous nos yeux une interprétation nouvelle des faits. Ajoutons à cela l'humour, et la langue qui sait se faire chez Daeninckx si savoureusement populaire, et aussi sa volonté constante - visible jusque dans la description des paysages urbains de banlieue - d'historiciser le présent.

Valère Notermans est un cinéphile. Sa connaissance du septième art est passionnée, exhaustive, méticuleuse. Venu dans la région de Lille pour un banal festival, il découvre, un jour de braderie, des images fascinantes qui témoignent d'une grande maîtrise. Il ne se résoudra pas à rejoindre son domicile avant d'avoir identifié le réalisateur de cette troublante bobine, avec pour seul indice quelques lettres énigmatiques de la fin du générique... La nouvelle, chez Didier Daeninckx, bat au rythme du monde. Elle se cherche en scrutant le regard des témoins, et se construit au présent sur la trame de l'Histoire. Les sept textes qui composent ce volume prouvent, s'il en était besoin, que Didier Daeninckx est bien l'observateur le plus intransigeant de la vie sociale et politique de son temps.

Le fait divers est le premier monument érigé à la mémoire des victimes, même si ce n'est qu'un pauvre monument de papier noirci.

Et si les textes qui suivent méritent le terme d'"éloge", il faut, pour être honnête, y ajouter celui de "funèbre".

1943, asile de fous de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à l’embrigadement des fous et à leur négation. L’un, Tosquelles, a fui l’Espagne franquiste ; l’autre, Bonnafé, communiste, est un ami des surréalistes. Ils cachent les résistants blessés de la région. Ils y accueillent une jeune fille juive résistante, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Éluard y passe huit mois, avec cette double menace de l’enfermement des êtres et de l’enfermement du monde dans la barbarie, cette double résistance à la normalité et à la folie. Dans cet hôpital, où l’on favorise le surgissement de ce que l’on nommera plus tard l’art brut, le poète-résistant découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des « fous » garantit la parole des poètes. Une plongée vertigineuse à laquelle nous convie Didier Daeninckx.

Patrick Farrel, jeune écrivain inconnu et désargenté, doit écrire le futur best-seller des éditions Noséné : la vie de Bianca B., vedette du "Hit 50". Étrangement, c'est à Longrupt, petite ville moribonde du Nord, que réside la célèbre chanteuse.

Lorsque Prima Piovani, l'amie d'enfance de Bianca, est assassinée, l'enquête devient policière, et le jeune écrivain un détective bien encombrant ! C'est du moins ce que semble penser la belle chanteuse. Car indifférence, menaces, séduction, rien ne l'arrête !

D'un asile de vieillard luxembourgeois aux couloirs abandonnés de la Cité Radieuse, Patrick entreprend dans le passé de Bianca un étrange et douloureux voyage. Il était une fois deux amies, dont l'une chantait merveilleusement...

Un tremblement de terre, un cyclone, un naufrage : les îles Philippines ne sont épargnées par aucune catastrophe. Chez les plus pauvres, la misère n'en pèse que plus lourdement. Des Enfants deviennent des "esclaves" volontaires pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs parents. Une fiction ? Non, une réalité. Une oeuvre triste ? Non, une leçon de vie, de courage et même de beauté. Crisanto, le narrateur, fait et fera face. Un récit contre l'injustice et le découragelent.

Pour échapper à la prison après une blague de potaches qui a mal tourné, un étudiant rejoint les rangs de l'armée en Algérie. D'un concert de Monsieur 100 000 volts jusqu'aux décharges de la gégène, le jeune homme avide d'action se vide de son humanité dans les Aurès.

Didier Daeninckx et Tignous fouillent les poubelles de l'Histoire pour en remonter une âme souillée par la sale guerre et la torture. Un texte subtil, utile et d'actualité.

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/Corvee-de-bois

Avril 1917. À l'école, Fulbert, onze ans, doit imaginer une lettre de soutien aux soldats dans les tranchées. Il a alors une idée : porter en secret sa rédaction à son père qui se trouve justement au front, sur le Chemin des Dames.

La présence d'un enfant jette le trouble sur le champ de bataille :de part et d'autre, en français et en allemand, on crie : Halte au feu ! Feuer einstellen !

À travers ces douze nouvelles à chute, les auteurs contemporains réunis dans ce recueil portent un regard tantôt grave, tantôt drôle sur le monde qui nous entoure.

L'AVIS DE RICOCHET

1933. La famille de Rudi vit en Allemagne, son père a voté Hitler, mais pas sa mère. Dans cette histoire, sont évoqués la montée du parti nazi et son installation au pouvoir puis les diverses réactions de la population, la notion de différence, les assassinats, le totalitarisme, etc.

A travers une famille, son quotidien, les yeux d'un enfant qui observe et questionne, le lecteur est invité à réfléchir lui-même sur le geste de voter, sur la société, les apparences... Il y a un bon équilibre entre le récit de Didier Daeninckx et les documents d'époque qui se glissent ici et là.

Pef livre des illustrations tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc qui permettent de faire ressortir l'horreur de la guerre et de ce régime, celui-là ou un autre, tout aussi violent. Le dessin est à la fois doux et net, un trait noir est présent partout pour limiter, encadrer, enfermer.

Pascale Pineau

BRÈVE PRÉSENTATION PAR L'ÉDITEUR

Rudi assiste avec ses parents au succès du parti nazi aux élections de 1933. Grâce à une alliance au Parlement, Hitler accède au pouvoir. Face à l’escalade qui conduit très vite à la dictature, à la guerre et aux crimes les plus monstrueux, le jeune garçon ne comprend pas. Que va devenir Mariele, sa petite sœur un peu différente ? Pourquoi son père a-t-il choisi ce bulletin de vote ? Où cette violence mène-t-elle le monde ?

http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/58214-papa-pourquoi-t-as-vote-hitler-

1917, Nouvelle-Calédonie. Première Guerre mondiale.

L’armée française inspecte les villages de l’île avec, pour mission, d’enrôler les kanak (les hommes et jeunes hommes valides) afin de les envoyer faire la guerre dans les tranchées en métropole. Cela ne va pas sans révolte : au cours de l’une d’elles, le jeune Reama voit sa mère tuée par un officier français.

Reama, dans un premier temps et pour échapper à ceux qu’il considère comme des agresseurs, fuit se cacher dans les montagnes. Avant de se rendre finalement aux autorités, avec l’idée qu’en faisant la guerre il apprendra à se battre, à manier une arme, et qu’il pourra ainsi venger la mort de sa mère en retrouvant l’officier qui l’a assassinée…

Reama prend le bateau pour l’Europe et se bat sur le front, où il découvre l’horreur des tranchées et rumine sa vengeance à venir…

Public : Collège classe de 3e

Qu'ont en commun une chaussure sur un toit, une fille tombée à la mer, une pluie de neige et un vol de sac à main ?

A première vue, rien. Si ce n'est que tous sont des faits rares et singuliers, source d'émotions fortes - entre interrogation, émerveillement et redécouverte du monde. Que tous donnent lieu à un récit étonnant dévoilant, dévoilant ce que la vie peut avoir de répétitif ou de banal, et l'événement d'exceptionnel et d'inédit. Rien, donc, si ce n'est qu'ils relèvent de l'extraordinaire.

Spécialement conçu pour les étudiants de BTS, en lieu avec "l'extraordinaire", le thème au programme 2017-2018, 9 Histoire extraordinaire est le recueil indispensable pour nourrir l'épreuve d'écriture personnelle à l'examen !

Le narrateur a fait la guerre, la Grande Guerre. Il en est sorti vivant mais dégoûté par cette boucherie ignoble. Après l’armistice il a décidé de se reconvertir en détective privé. Il a gagné sa vie en allant chercher des amnésiques revenus du front pour des jeunes filles à la recherche d’un homme. Un célèbre Colonel le contacte pour une sombre histoire de maître-chanteur.

L'homme à la valise se tenait immobile au bord de la fosse. Le bout de ses chaussures noires entamait la ligne blanche tracée tout le long du quai. Il haussa les épaules quand le grondement se fit plus précis. Jacques se releva et vint se placer juste derrière l'homme. Il frissonna de froid. La sueur mouillait son dos. Ses mains jaillirent de ses poches et se collèrent sur les omoplates de l'homme.

Qui bascula dans un cri terrible.

Il n'avait jamais rien vu de plus gros qu'une motrice de métro.

Depuis que son miroir lui a renvoyé un reflet effrayant, une femme vit dans la peur d'être défigurée. Sur un planète lointaine, un homme vend son corps pièce par pièce pour éponger ses dettes. Dans une galerie d'art, un vieillard fait sensation en exposant aux yeux du public son dos tatoué par un peintre de renom.

Célébré, moqué ou malmené, le corps est au cœur de ces neufs nouvelles qui interrogent avec humour, perspicacité et ironie notre rapport à cette enveloppe charnelle, aussi étrange que familière...

Erik Ketezer est vétérinaire en Normandie, mais il a passé sa jeunesse à Courvilliers, un ancien fief communiste de la périphérie parisienne. De retour dans sa cité natale pour enquêter sur le décès du frère d'une de ses amies, il découvre l'état de déliquescence de la ville. L'économie est dominée par le trafic de drogue, qui s'organise au sein même de l'équipe municipale : on a découvert des centaines de kilos de cannabis dans le centre technique de la mairie, dirigé par un délinquant notoire.

Une impunité inexplicable règne, couvrant les actes de népotisme, les faux emplois, les pots-de-vin, les abus de biens sociaux en tout genre. Pendant ce temps, la ville part à vau-l'eau, les équipements municipaux sont détériorés, les ascenseurs ne fonctionnent pas plus que le ramassage des poubelles, les rats pullulent, le maire a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes qui ont labouré le terrain en distribuant menaces et récompenses....

Ce nouveau roman de Didier Daeninckx est mené tambour battant. Son écriture efficace, directe, est mise au service d'un tableau accablant des territoires oubliés de la République.

Avec Zapping, Daeninckx propose une série de destins sur lesquels la télévision a exercé son influence, avant, pendant, après et parfois parallèlement à ses émissions. Ces destins stigmatisent les usages et les abus de la télévision, sa démagogie et son conformisme, et, à travers le petit écran, c'est sur les tares et les vices fondamentaux de la société contemporaine que Daenickx tire à bout portant.

Contrainte de quitter Paris parce que sa retraite est trop faible, Houria décide de revenir vivre à Béziers, la ville de son enfance. Elle trouve facilement à se loger dans un immeuble haussmannien du centre-ville avec vue sur les Champs-Elysées biterrois, les allées Paul-Riquet, qu'arpentent les candidats aux élections municipales. Plus grand-chose ne subsiste de la ville florissante de son souvenir. L'ancienne capitale du Midi viticole est aujourd'hui rongée par la pauvreté, frappée de déshérence, victime de l'incurie. On y perd même au rugby... Au printemps 2014, alors que les thématiques du Front national y trouvaient un écho amplifié, Didier Daeninckx a suivi Houria le long des façades délabrées, des vitrines murées, des ruelles à l'abandon, dans la cité de la Devèze où se sont succédé rapatriés et immigrés. Un décor sur lequel ses personnages ne projettent plus que leurs ombres désabusées.

(Source : Verdier)

Revenu en Bretagne, en souvenir d'un amour perdu, le narrateur va se retrouver un soir être le témoin d'un évènement sans importance, dans le bar de la petite commune de Plestin, un ivrogne est éjecté alors qu'il chante une complainte en Breton. Rien qui vaille la peine de s'intéresser à l'incident, sauf que le lendemain le pauvre bonhomme est retrouvé sans vie sur la plage. Bien que tout laisse présager une mort naturelle le narrateur cherchera à déchiffrer les paroles chantées par le vieil homme et Il se retrouvera embarqué bien malgré lui dans une aventure dont il ne sortira pas indemne. Un texte très court, une soixantaine de pages faciles à lire, pourquoi pas sur une plage Bretonne tant il est imprégné d'odeurs iodées. On ferme les yeux et on entend le chant des mouettes et le vent sur les dunes.

Suspens !

Énigmes !

Citoyenneté !

Justice !

Le meilleur du polar pour les petits et les grands !

Ce recueil rassemble dix courts romans policiers à lire dès 10 ans.

Missak, l’enfant de l’Affiche rouge raconte l’histoire de Manouchian : l’enfance, le génocide arménien, la France, l’amour, la Résistance et la condamnation à mort : « Nous avons pris les armes pour libérer la France, ce pays meurtri, un monde qui allait être réduit en esclavage. Sans haine pour le peuple allemand mais sans hésitation, parfois nous tirions. »

L’album, conçu autour d’un jeu de volets dépliants, met en opposition les pages à l’encre de Chine qui évoquent la guerre, la lutte, l’emprisonnement et les peintures de couleurs chaudes qui racontent le bonheur, l’amour, l’espoir. La partie documentaire remet en perspective la vie de Manouchian et présente la trop fameuse affiche rouge avec ses photos de résistants présentés comme de dangereux terroristes juifs et étrangers. La dernière lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée, qui inspira Aragon et que Ferré mit en musique sous le titre L’Affiche rouge, est reproduite en fac-similé.

Écrites au cours des quarante dernières années, les 76 nouvelles qui composent Le Roman noir de l’Histoire retracent, par la fiction documentée, les soubresauts de plus d’un siècle et demi d’histoire contemporaine française.

Classées selon l’ordre chronologique de l’action, de 1855 à 2030, elles décrivent une trajectoire surprenante prenant naissance sur l’île anglo-normande d’exil d’un poète, pour s’achever sur une orbite interstellaire encombrée des déchets de la conquête spatiale.

Les onze chapitres qui rythment le recueil épousent les grands mouvements du temps, les utopies de la Commune, le fracas de la chute des empires, les refus d’obéir, les solidarités, la soif de justice, l’espoir toujours recommencé mais aussi les enfermements, les trahisons, les rêves foudroyés, les mots qui ne parviennent plus à dire ce qui est…

Les personnages qui peuplent cette histoire ne sont pas ceux dont les manuels ont retenu le nom, ceux dont les statues attirent les pigeons sur nos places.

Manifestant mulhousien de 1912, déserteur de 1917, sportif de 1936, contrebandier espagnol de 1938, boxeur juif de 1941, Gitan belge en exode, môme analphabète indigène, Kanak rejeté, pros­­­tituée aveuglée, sidérurgiste bafoué, prolote amnésique, vendeuse de roses meurtrière, réfugié calaisien, ils ne sont rien.

Et comme dit la chanson, ils sont tout.

(Source: Editions Verdier)

4ème de couverture :

"Mon ombre sur les murs se superpose à toutes celles, amies, dont le soleil a projeté l'histoire. Et pourtant je pars sans regarder derrière moi, non pas soulagé mais comme desentravé. Je ne déserte pas ce territoire, où pendant quarante années j'ai écrit la totalité des dix mille pages publiées, parce que j'ai fini par comprendre que c'était lui qui m'avait quitté, abandonné. "

Il ne fait plus bon vivre dans certains territoires de la République, où le clientélisme, la corruption et le communautarisme semble tenir lieu de politique municipale sur un tissu social atteint jusqu'à la trame. À l'échelon de la plus grande proximité supposée entre l'élu et le citoyen ne restent que des valeurs bafouées, des mots qui masquent l'inadmissible,le mépris de tout destin collectif. Didier Daeninckx,qui naquit et vécut en ces lieux avant de se résoudre aujourd'hui à les quitter, ferme ici une porte sur la plus grande partie de sa vie, non sans avoir donné l'alerte sur la dérive en cours et le sursaut de justice qu'elle appelle.

Trois jeunes adultes investissent un terrain vague. Cet endroit est leur lieu de rencontre, celui où ils se confient et s'épaulent, le seul où ils se sentent en sécurité face au reste du monde. Désireux de l'entretenir comme une terre qui serait la leur, ils décident d'y faire pousser des plantes venues d'un peu partout, d'Afrique en particulier, que leur rapportent leurs amis à l'occasion de voyages « au pays ». Hélas, des malfrats vont vouloir s'approprier cet eldorado...

Nous avons tous un rapport particulier avec le train, des souvenirs d’échappées belles, de rencontres cocasses, de paysages qui défilent, de baisers échangés sur un quai de gare, de voyages qui ont changé une vie…

C’est le cas d’une trentaine de plumes de la littérature française, qui souhaitent intervenir, au moyen de la fiction, en soutien à la grève engagée par les cheminots. Car la lutte des cheminots n’est pas une lutte corporatiste, elle cristallise au contraire l’idéal de solidarité, concrétisé par des services publics, de tout un peuple.

Les droits d’auteur seront reversés aux caisses de grève.

Coupe du Monde de football, 1938.

En s'illustrant avec l'équipe de France, le joueur Jacques Benzara passe de la misère des rues de Tunis à la gloire. Soudain courtisé par le Tout-Paris - de Mistinguett à Prévert - l'attaquant vedette du mythique "Red Star" voit pourtant son ascension menacée par les déflagrations de l'Histoire. Dans la période troublée de la montée du nazisme, Jacques parviendra-t-il à sauver son seul et unique amour ? Cette chronique d'une destinée hors du commun est inspirée d'un personnage réel : un boxeur tunisien dont la gloire fut éclipsée par celle de Marcel Cerdan.

Eve a la chance de visiter la grande Exposition , coloniale de Paris en 1931, ses extraordinaires palais et ses festivités aux couleurs du monde entier. Mais elle y découvre aussi un enfant venu de loin, enfermé derrière des barreaux comme un dangereux animal... Comment protester ? Comment essayer de lui offrir son amitié ?

Quatorze écrivains inspirés par Jacques Higelin avec pour seule consigne : choisir une chanson de son dernier album

Beau repaire et s'en emparer comme matrice d'une création littéraire. La liberté fut totale. Le résultat, vous l'avez dans les mains : un recueil inédit de nouvelles, poèmes, témoignages...

Un kaléidoscope littéraire foisonnant et démultiplié. A l'image de ses chansons.

Alexandra accepte d'aller assister à un match de football avec son arrière-grand-père, Maurice. Ce match oppose l'équipe du Red Star, dont Maurice est un fervent supporter, à l'équipe arménienne. En échange, Maurice doit révéler à son arrière-petite-fille un secret très important.

Quand il était jeune homme, au moment de la Seconde Guerre mondiale, il aimait jouer au foot. D'origine juive, il n'a eu d'autre choix que de se procurer une fausse identité pour échapper aux arrestations par les Nazis. Son groupe d'amis était d'actifs résistants qui faisaient tout pour nuire à l'ennemi allemand.

La Mafia, le Vatican, le Président de la République italienne, les services secrets russes, deux amants et une mystérieuse valise: une histoire d'amour, quoi ...

Le mariage en grande pompe du barone Osvaldo et de la pulpeuse Ortensia aura été l'un des événements mondains de l'année, à Rome. Tout irait pour le mieux si Osvaldo n'était pas déjà marié avec une redoutable mamma, par ailleurs fille du parrain local de la Mafia, Don Michele ... Tel est le point de départ proposé par Frédéric Dard à partir duquel Yvan Audouard, François Cavanna, Didier Daeninckx et Françoise Xénakis ont tour à tour développé ce "roman de groupe" délirant et savoureux.

Comment cet enfant, né à la veille du XXe siècle, passionné de dessin et d’aviation, va-t-il devenir un homme épris de justice ? Comment ce jeune préfet de la République va-t-il refuser d’obéir au gouvernement français de Pétain quand celui-ci choisira de collaborer avec l’envahisseur nazi ? En juin 1940, Jean Moulin répond à l’appel lancé par le général de Gaulle, depuis Londres, et devient une figure majeure de la Résistance en parvenant à unifier les principaux réseaux de résistants du pays. En 1943, il tombera entre les mains de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon. Jean Moulin tient désormais une place unique dans la mémoire des Français.

Survivant, apatride, ouvrier, poète, héros de la Résistance… mort pour la France.

Découvrez la vie de Missak Manouchian, résistant étranger mort pour la France.

« Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée,

Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant, je sais que je ne te verrai plus jamais.

Que puis-je t’écrire, tout est confus en moi et bien clair en même temps. […] Au moment de mourir je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense. […]

Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l’heure avec le courage et la sérénité d’un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement je n’ai fait mal à personne et si je l’ai fait, je l’ai fait sans haine. »

– Extrait de la lettre de Missak Manouchian à sa femme Mélinée.

Le 21 février 1944, Missak Manouchian et vingt et un membres de son groupe de Résistance sont fusillés dans la clairière du Mont-Valérien. Rescapé du génocide arménien, orphelin, apatride, poète, résistant, amoureux de vivre à en mourir, voici son histoire. Une vie héroïque!

Le 21 février 2024, Missak Manouchian entre au Panthéon.

Cet album est complété par un dossier réalisé par Denis Peschanski sur le rôle décisif des étrangers dans la Résistance.

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Le résistant étranger mort pour la France entre au Panthéon

Le 21 février 1944, Missak Manouchian et vingt et un membres de son groupe de Résistance sont fusillés dans la clairière du Mont-Valérien. Rescapé du génocide arménien, orphelin, apatride, poète, résistant, amoureux de vivre à en mourir, voici son histoire. Une vie héroïque !

Le 21 février 2024, Missak Manouchian entre au Panthéon.

Préface de Jean-Pierre Sakoun, président du Comité pour l'entrée au Panthéon de Missak Manouchian, qui rappelle le message universel porté par le héros.

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