Jean Rouaud

un assemblage d'anecdotes et de souvenirs mais j'avoue ne pas comprendre ce qui lui a valu le Prix Goncourt, tout le monde peut effectivement se retrouver dans l'histoire de cette famille car c'est le lot de tout le monde d'avoir des aieux qui ont traversé la guerre. Je regrette beaucoup de longueurs et je me suis carrément ennuyée à certains passages, je cherche encore l'intérêt qu'il y a d'écrire tout un chapitre sur la pluie et le temps qu'il fait dans ce coin de France.

Bon... lu jusqu'à la fin mais enfin c'était long... alors bien sûr c'est un témoignage important et je ne regrette pas de l'avoir lu. Mais bon... Je n'ai pas grand chose à dire dessus, puisque je n'ai pas pensé grand chose en le lisant...

Superbe : la même tonalité que "Les champs d'honneur" du même auteur.

Je n'ai pas vraiment apprécié ce livre, l'histoire est quelconque puisque c'est simplement un témoignage familial de la première Guerre Mondiale parmi tant d'autres. Je ne comprends pas la "hype" autour de cet ouvrage qui est franchement ennuyeux. On se demande à quoi la majorité des chapitres vont servir à l'histoire. La réponse est évidente : à rien. Il n'y a même pas d'intrigue à proprement parlé. Le livre est simplement construit d'anecdotes dont je n'ai pas franchement vu d'intérêt. Même s'il a gagné un prix Goncourt, j'ai eu l'impression d'avoir perdu mon temps dans cette lecture.

Lu dans le cadre scolaire, je n'ai pas aimé. Je n'ai pas trouvé d'intérêt dans cette histoire, dans ces souvenirs de sa famille, sans chronologie, sans ordre...

Des descriptions longues, tel que 3 pages qui parlent de la pluie ( que je n'ai même pas lu du coup , parce que la pluie je m'en fiche un peu) ...

Bref, cette lecture n'était pas pour moi

Si une partie du livre s’avère intéressante (la description des clients du kiosque et ses amis ainsi que la condition humaine de ceux-ci), en revanche, les tourments de l’écrivain, qui plus est, écrits dans un pseudo style Proustien en font un récit lourd, pénible, et agaçant. Dommage l’idée de décrire la sociologie et l’expérience de la tenue d’un kiosque était originale.

Autant j'ai apprécié le style de l'auteur qui est recherché, on peut le dire, autant je n'ai pas du tout accroché avec le contenu qui est trop "gris", traitant de sujet assez banals, un peu comme un film des années 50 quelques part. C'est cependant ce qui fait le charme du livre et qui crée une ambiance assez particulière et presque belle.

Un ode (ennuyeuse malgré tout) à la mémoire.

Intéressant, plutôt poétique mais triste et lent. L'écriture résolument réaliste m'a fait penser à du Zola. Le but de l'auteur est de faire ressentir la vie d'une famille en province fracassée par les affres de la première guerre mondiale. Les personnages sont brossés sans ménagement avec leurs forces et leurs faiblesses, avec en toile de fond l'amour ressentit par le narrateur. Mais tout au long du livre, tout tourne autour de la mort, de la mélancolie, ce qui le rend, malgré sa petite taille, assez plombant.

Au cours du milieu du XX ème siècle, dans la Loire une famille se décime. A quelques jours d'intervalle Joseph (le père) Marie (la grande tante) et Alphonse (le grand père maternel) décèdent. Cela ravive les décès de Joseph et Émile, grands oncles de l'auteur, victimes de la grande guerre en 1916.

Ce livre est le récit de l'histoire familiale de l'auteur, des souvenirs vont et viennent dans le passé et le présent.

Totalement déçue par ce livre, puisqu'aucune chronologie me permet de me retrouver dans ces deux histoires. Des paragraphes longs et inutiles à mes yeux sur la pluie et le beau temps. Des récits d'histoires mélangés dans le temps qui vont et viennent selon les mémoires.

Bref, une grande déception, j'espérai lire un roman historique sur les poilus, que de très brefs passages en fin de livre.

J'ai lu avec affliction les commentaires des lecteurs qui recherchaient une intrigue dans un livre de pure littérature. C'est un livre d'une grande subtilité, qui analyse avec finesse ce qui constitue l'existence, et la trace qu'elle laissera. Il livre aussi une réflexion sur le thème de la mort, sans tristesse ni larmoiements.

Ce qui prévaut dans un tel ouvrage, c'est bien sûr l'écriture. Le style est énormément travaillé. Même si le résultat est brillant, les efforts et le travail fournis pour l'obtenir se ressentent, et je l'ai regretté. Un prix Goncourt très mérité.