Laura Sebastian

Première fantasy ou plutôt deuxième mais, première de l'année. Premier tome d'une saga vraiment intéressante. Mensonges, séductions et manipulations sont à la baguette avec les trois filles de l'impératrice Margaraux.

Sophronia, Daphné et Béatriz ont plusieurs objectifs avant d'atteindre le nut de leur naissance: épouser les héritiers des monarchies voisines et pousser les royaumes à se déclarer la guerre afin que l'impératrive règne sur le continent. Prête à tout pour l'obtenir.

Les légendes arthuriennes, un sujet que j'adore ! J'ai été tout d'abord interpellée par le titre : Half sick of shadows... Pourquoi un titre en anglais ? J'ai donc, bien sûr, cherché à en savoir plus. Il s'agit en fait des paroles d'un poème d'Alfred Tennyson, "The Lady of Shalott" où il écrit "I am half sick of shadows" (les ténèbres me rendent presque malade.). On retrouve aussi cette phrase dans une chanson de Loreena McKennit (album "the visit", 1991). Des paroles très évocatrices. Dans ce roman, Laura Sebastian a pris le parti de remodeler une version des célèbres légendes. Ca tombe bien, car, clairement, il en existe beaucoup : certains pensent qu'Arthur a existé, d'autres non ; les différents personnages ont eu plusieurs filiations proposées, plusieurs rôles, donc lire un roman sur Arthur est toujours une petite découverte en soi. Malheureusement, j'ai eu plus de difficultés avec la version proposée par Laura Sebastian.

A la mort d'Uther Pendragon, son fils, Arthur, peut prétendre au trône. Ce dernier a été élevé, depuis sa petite enfance, sur l'île Avalon par Nimué, la Dame du Lac. C'est d'ailleurs le seul humain à y vivre. Il est entouré de Lancelot, mi-humain, mi-fée, de Morgane, sa demi-sœur sorcière, de Guenièvre, qui agit sur la nature, et d'Elaine, oracle. Nimué leur demande donc de quitter l'île afin de ramener Arthur à Camelot pour qu'il soit couronné avant que Mordred, le bâtard du roi prenne la place. Les jeunes gens doivent alors quitter la protection et la douceur d'Avalon pour se rendre à Camelot où les règles sont strictes et, surtout, où la magie est interdite. Pour eux, c'est un déchirement, mais le destin est en marche et ils doivent entourer et aider Arthur.

La narratrice est Elaine, elle est oracle et est arrivée à Avalon alors qu'elle avait 13 ans. Elle alterne entre le présent dix ans après son arrivée à Avalon, son enfance et également ses prédictions qu'on reconnaît au temps qu'elle emploie à ces moments-là, le futur. Elle propose toujours plusieurs futurs possibles, on comprend que le futur peut se modifier selon les événements qui passent, mais finalement, quoi qu'elle puisse voir, Elaine apprend rapidement que, même en tentant de modifier le cours des choses, le futur les rattrape toujours. On sent que la folie peut s'installer à tous moments, qu'il est compliqué de taire à tous ce qu'elle voit, Elle subit sa vie, agit en fonction de ce qu'elle imagine être le mieux, réfléchit finalement peu.

J'ai beaucoup apprécié les descriptions de l'auteur sur les paysages, les liens entre les personnages, leur histoire. Le style est fluide, précis. En revanche, les personnages semblent souvent peu matures, ils sont présentés comme une famille, mais leurs relations sont émaillées de duperies, de violence, de mensonges. On a du mal à s'attacher aux uns ou aux autres, peut-être que les visions d'Elaine entachent leurs relations. Arthur prend souvent ses décisions en fonction de Guenièvre ou d'Elaine ; Morgane a le rôle de la méchante sorcière, alors que ses actions montrent aussi quelqu'un d'empathique, de fidèle dans ses amitiés ; Guenièvre est changeante, elle a du mal à faire des choix, et Lancelot est plus effacé alors que son rôle est tout de même important. Nimué, tout comme Merlin d'ailleurs, semblent des manipulateurs nés, plutôt que des conseillers ou des protecteurs. J'aurais aimé plus d'action, mais le rythme est lent, on évolue toujours en fonction des visions d'Elaine. Je m'attendais à quelque chose de plus épique. La fin est précipitée, nous laisse un arrière-goût d'inachevé.

Ce roman plaira certainement aux adolescents comme aux adultes qui veulent découvrir une autre version des légendes arthuriennes. Il est facile à lire et reste plaisant malgré tout.

Merci aux éditions J'ai Lu et à NetGalley pour ce service presse.

#HalfSickofShadows #NetGalleyFrance

Calix a le chic de nous sortir des livres plus beaux les uns que les autres. Et une plume telle que Laura Sebastien, je ne pouvais pas passer à côté.

J'ai découvert cette auteur avec sa trilogie "Ash Princess" que j'avais beaucoup aimé.

Dans "Half Sick of Shadows" la plume est toujours aussi travaillée et plaisante à lire.

En terme d'intrigue, nous sommes sur une réécriture de la légende du roi Arthur.

Entre les films ; les séries et les livres sur cette légende, nous sommes bien coutumier et connaissons Arthur ; ses compagnons et la table ronde. N'oublions surtout pas Excalibur !

Ici, nous suivons l'histoire d'Elaine, jeune femme, détenant les pouvoirs d'oracle. Elle peut donc voir les possibilités que l'avenir lui réserve à elle et ses proches.

Son but ultime dans le livre, va être d'amener Arthur au trône. Tout ça en comptant la fine équipe qui compte Lancelot ; Guenièvre ; Morgane ....

Ce livre est pour moi riche en détails mais il y a très peu d'action. Jusqu'à la page 350, l'auteur va implanter le contexte et l'intrigue se décide en fonction des visions d'Elaine. Toute l'histoire et sa vie, se construit donc en fonction de son don.

J'ai trouvé ça dommage de ne pas laisser de place à de "l'ordinaire".

En terme de personnage, notre protagoniste principale, Elaine, est très développée mais pour le reste du groupe, il m'a manqué un petit plus.

La mère d'Elaine, aurait aussi mérité une place plus importante pour moi.

Les pouvoirs présents dans l'intrigue, hors celui d'Elaine, sont peu présents et se font un peu évincer par l'oracle. le don du contrôle de feu ou la guérison sont biens mais j'aurai aimé en savoir davantage et plus les voir !

Pour revenir a la légende arthurienne, je n'en suis pas une spécialiste, mais il m'a manqué quelques points comme les chevaliers ou la table ronde ! Excalibur est présente mais pas suffisamment pour moi également.

En résumé, j'ai adoré retrouver la plume de l'auteur, le personnage d'Elaine mais il m'a manqué quelques détails et précisions sur l'intrigue ; les pouvoirs ou les personnages. Quelques longueurs également pour arriver à un peu d'action.

Un livre qui saura clairement plaire aux fans de la légende du Roi Arthur !

Instagram + Tiktok : @la_parenthese_litteraire

Je vais commencer cette chronique en précisant que je n’ai pas relevé de points négatifs majeurs dans cette lecture. Ma note repose principalement sur mon ressenti, ce qui rend l'exercice de justification un peu délicat. Je m’en excuse d’avance.

Je lis peu de réécritures des légendes arthuriennes, bien que ce mythe me fascine. Cela me donne d’ailleurs envie d’en explorer davantage. J’ai été ravie que Half Sick of Shadows se concentre sur Elaine, un personnage peu mis en lumière et que je connaissais à peine. J’ai adoré découvrir l’histoire à travers ses yeux, son ambition et son regard à la fois doux, poétique et bienveillant, notamment envers son but d’amener le roi Arthur sur le trône.

Le récit est très contemplatif, avec une attention particulière portée aux descriptions et à la construction des personnages. L’action est cependant moins présente, ce qui pourrait donner une impression de lenteur à ceux qui préfèrent un récit plus rythmé. Pour ma part, j’ai trouvé que la plume de Laura Sebastian, que je découvre avec ce livre, convenait parfaitement à ce style. Elle insuffle une belle douceur au récit.

J’ai pris plaisir à retrouver des figures bien connues comme Arthur, Guenièvre, Morgane et Leodagan, parmi d’autres. Bien que je ne sois pas une experte en la matière et que certains clins d'œil aient pu m’échapper, ce que j’ai lu m’a parfaitement convenue. J’ai particulièrement aimé observer l’évolution des personnages principaux, et le fond de magie qui accompagne l’histoire m’a convaincue : il est présent sans être envahissant. Le fait que les trois figures principales soient des femmes apporte une dimension féministe et un message de sororité qui enrichissent le récit.

En résumé, c’est une histoire douce, belle et poétique que j’ai beaucoup appréciée. Si vous aimez les légendes arthuriennes, je vous recommande cette lecture.

Si vous chercher de l’action et des rebondissements, passez votre chemin! Pas de quête ou de bataille mais plutôt les prémices de la légende, dans l’univers que l’on connaît, Camelot, Avalon, des fées et des humains, de la magie et la peur de celle-ci. Et tout ce qu’on en sait suffit amplement à nous plonger dans l’histoire et rencontrer les personnages.

Car tout tourne autour d’eux, de ces 5 jeunes gens au destin hors du commun: Arthur, bien sûr, Genièvre, Lancelot, Morgane et Elain, celle par qui nous verrons tout (et c’est un super parti pris de délaisser les héros habituels à son profit!). Car Elain a le don de voir l’Avenir, et c’est bien de cela qu’il est question ici.

Dans ce livre, une triple temporalité est mise en place dès le début: le présent, le passé et le futur. Comme j’aime beaucoup me faire des noeuds au cerveau, j’ai adoré, mais je conçois qu’il puisse être difficile de s’y retrouver et que cela donne au lecteur un rôle de spectateur plus que d’acteur.

Tout le long, nous sommes confrontés aux souvenirs et aux visions d’Elain qui nous permettent de comprendre le poids de son fardeau, qui l’isole des autres et la pousse à agir pour les protéger, délaissant le présent pour tirer les ficelles d’un futur qu’elle vit au quotidien. Mais aussi les liens tissés entre ce petit groupe, et comment ceux ci vont affecter ses décisions et forcément le futur qu’elle cherche à modifier.

J’ai beaucoup aimé cette alternance, qui pousse à se demander, par le biais de ces visions, comment les protagonistes arrivent à de tels fins et surtout, si et comment Elain peut modifier ce futur, et quels sacrifices elle doit faire pour changer la donne tout en restant fidèle à ses valeurs.

Porté par la superbe plume de l’auteure, c’est un livre qui traite d’amour, d’amitié et de choix, et des limites que l’on s’impose pour aller au bout de ses convictions sans se trahir soi-même.

[Service presse non rémunéré]

En tant que fan de mythes et légendes, j'ai pris pas mal de plaisir à lire 𝑯𝒂𝒍𝒇 𝑺𝒊𝒄𝒌 𝒐𝒇 𝑺𝒉𝒂𝒅𝒐𝒘𝒔, une réécriture de la légende arthurienne.

Tout d'abord, en termes d'écriture, c'est très agréable à lire. Bien que le rythme soit plutôt lent et le récit contemplatif (ce qui ne m'a pas dérangé), l'autrice met particulièrement en avant ses personnages et leurs relations.

Ici, l'histoire est du point de vue d'Elaine d'Astolat. Je trouve ce choix original, puisque d'ordinaire les auteurs/autrices choisissent plutôt de mettre en avant des personnages très connus comme Arthur, Lancelot, Morgane, etc.

Le personnage d'Elaine est bien développé, ainsi que son amitié avec Morgane, Arthur, Guenièvre et Lancelot. J'ai particulièrement aimé le personnage de Morgane que j'ai trouvé très intéressant, ainsi que Guenièvre. Leur amitié à toutes les trois relève d'une véritable sororité et c'est très agréable à lire. Cependant, je trouve les personnages masculins un peu moins bien travaillés et beaucoup moins attachants.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié la dimension féministe de ce roman. Ici, les personnages féminins font leurs propres choix et ne sont pas cantonnées à un simple rôle de "sorcière maléfique" ou de "jeune fille éperdument amoureuse" contrairement à leurs versions d'origine.

Globalement, j'ai bien aimé Half Sick of Shadows et j'espère lire d'autres réécritures de la légende arthurienne aussi bien menées que celle ci.

Je vous recommande ce livre si vous aimez les réécritures de légendes et de mythes !

Une fin de saga en beauté. J'ai adoré cette trilogie du début à la fin. L'autrice a malmené mon coeur mais qu'est-ce que c'était bien. Et cette fin était géniale.

Une saga que j'ai pris plaisir à découvrir. Je me suis beaucoup attachée aux personnages. C'était vraiment bien !

« Half sick of shadows » est une réécriture de la légende du Roi Arthur avec, cette fois, Elaine en guise de personnage principal.

Tout d’abord, il faut savoir que je ne connais pas énormément cette légende, ou du moins, je ne m’en rappelle plus vraiment. Ma chronique va donc être rédigée par quelqu’un qui redécouvre totalement cette histoire et les personnages. Mon expérience de lecture ne sera donc pas la même que pour une personne qui possède plein de connaissances sur cette légende du Roi Arthur, alors n’hésitez pas à lire plusieurs chroniques sur ce livre pour vous faire votre propre opinion.

La première chose que j’ai remarquée (après la beauté de cette édition reliée), c’est la splendeur de la plume de Laura Sebastian. Elle m’a sincèrement donné les larmes aux yeux à de nombreuses reprises. C’est beau, presque poétique, et cela me donne envie de me tourner vers ses autres sagas. Cette auteure est une très belle découverte. Elle a rendu Elaine si touchante, si « humaine ».

On découvre une Elaine douce, sensible et profondément touchée par un train de vie si triste qu’elle ne mérite pas. Puis, elle va évoluer, et j’ai adoré la femme forte qu’elle devient au fil des pages de ce récit. Elle va avoir un rôle crucial dans cette histoire qu’on redécouvre à travers elle.

Le petit aspect négatif que j’ai cependant relevé, c’est que le livre change constamment de temporalité et passe du présent au passé, et même à des visions, sans que le lecteur n’en soit averti au préalable, ce qui fait que je me suis sentie perdue au début de cette lecture.

Il y a des histoires d’amour, d’amitié, et même de trahisons, j’ai passé un bon moment malgré un petit côté « contemplatif ».

C’est une bonne réécriture de la légende du Roi Arthur qui pourrait encore davantage ravir, je pense, les personnes attachées à cette légende.

Dernier tome un peu en dessous du reste de la saga pour ma part.

Dans l'ensemble, j'ai adoré cette saga. Les trahisons, les complots, la magie, tout était là pour que la saga soit une réussite et c'était le cas.

Cependant, ce dernier tome m'a laissé un peu sur ma fin. Malgré les nombreux complots encore présents, des alliés qui se trahissent, des alliances qui se créent, c'était parfois un peu long. Mon gros point noir c'est la fin. Un peu trop rapide, et j'aurais aimé un épilogue : peut-être même un spin-off.

Cependant, cette saga reste une de mes meilleures découvertes de 2024 que je recommanderais les yeux fermés.

Mon amour de la légende arthurienne frôlant l'obsession, j'ai sauté sur l'opportunité de découvrir Half sick of shadows en avant première grâce à un service de presse.

Laura Sebastian fait le choix ici de nous conter cette légende si connue, du point de vue d'Elaine de Shalott, oracle et amante de Lancelot, finalement assez peu mentionnée dans les récits de Camelot. C'est donc une toute nouvelle perspective qui nous est proposée.

On retrouve Arthur, Guenièvre, Lancelot, Morgane et Elaine à Avalon au travers des souvenirs de cette dernière. Nous suivons leur parcours, de leur départ de l'île, jusqu'à la chute du règne d'Arthur.

L'autrice met les femmes en lumières dans cette réécriture, en donnant une voix à Elaine tout d'abord mais aussi au travers de ses liens avec Morgane et Guenièvre. Abordant la place des femmes et de la magie (leur magie) à la cour de Camelot et leur rôle dans l'ascension de ce prince élevé au milieu des fées.

La plume est fluide, belle et très contemplative. Tout comme les visions d'Elaine se matérialisent sur les tapisseries qu'elle tisse, la légende, l'histoire de ces 5 protagonistes prend vie, au fil des pages.

Malgré la beauté du récit et son originalité, cela restera malgré tout une lecture en demi-teinte pour moi. Le style contemplatif, qui plait à certain(e)s est malheureusement trop lent pour moi. C'est très beau mais ça ne m'a pas transportée.