Léonor De Récondo
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Note moyenne : 7.53/10Nombre d'évaluations : 181
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Les derniers commentaires sur ses livres
Une romance cachée, aux yeux de tous. Qu’il est bon de lire une histoire lesbienne qui se déroulé au début du 20e siècle.
Je n’ai pas trop aimé les personnages, mais les sentiments sont vraiment bien représentés.
Afficher en entierLivre intéressant sur les différentes forme d'amour auxquels on ne s'y attend pas ... Il se lit vite ( un trajet en train de 1h)
Afficher en entierCe roman traite du thème délicat de la dépression et aborde les répercussions de cette dernière sur les proches et la quête de soi vers laquelle se plonge Magdalena.
Malgré la beauté de l’ensemble, j’ai mis du temps à m’adapter au style, que j’ai même trouvé au début un peu décousu et peu fluide; il m’a fallu du temps pour prendre mes marques et bien faire la différence entre le présent, la narration, les dialogues et les pensées de Magdalena.
J’étais impatiente de découvrir le « secret », de comprendre l’histoire qui était à l’origine de l’état d’Apollonia et des conséquences pour Magdalena mais là aussi, je suis un peu restée sur ma faim ; autant certains épisodes ou personnages ( Jordan) ne m’ont pas semblé essentiels à l’histoire, autant j’aurais aimé un peu plus d’approfondissement concernant les révélations.
Pour finir je reconnais pleinement la qualité littéraire de ce roman mais je n’ai pas été touchée, je n’ai pas ressenti d’émotions particulières concernant l’histoire d’Apollonia ou celle de Magdalena et je le regrette vivement.
Afficher en entierhttps://leboudoirdulivre.wordpress.com/2023/03/22/revenir-a-toi-de-leonor-de-recondo/
Wow, je remercie William du Livre de Poche pour cette très belle découverte. Ce petit livre est empli de douleurs et est magnifiquement écrit. On ne peut que ressentir l’émotion, être touché par cette histoire où l’on sent une certaine fascination et une finesse des mots très intéressante pour ce récit.
Quête initiatique d’une jeune femme partie sur les traces de sa mère absente. Pour savoir, pour comprendre, pour avancer, pour pardonner, pour se trouver et se retrouver.
Magdalena qui s’est enfuit, loin du reste de sa famille, étourdie dans sa carrière d’actrice, qui a pris ses rôles au théâtre à bras le corps, ne faisant qu’un avec eux, pour ne plus ressentir cette absence, cette douleur, ce vide abyssal qui la transperce tout entière. Dans cette fuite en avant, elle trouvera enfin les réponses aux différentes questions qu’elle posait enfant à ses grands-parents et à ce père partit refaire sa vie après la dépression de sa mère qui l’a conduite à perdre sa fille à jamais ou presque.
C’est dans une éclusière abandonnée du Sud-Ouest que Magda percera le secret de sa mère, celui d’une enfant brisée par la guerre où le silence des mots sera le plus bel acte de résilience d’une fille et de sa mère.
Court, fragile, emplie de délicatesse et de douleurs, on ressort touchée en plein coeur par ce récit où les non-dits douloureux et pleins de conséquences trouvent la paix d’une relation revenue à soi.
L’auteur dévoile au fil des chapitres, les émotions, les questions, celles d’une enfant puis d’une adulte, les raisons d’une absence, celle d’une mère pour sa fille par les bribes d’une famille juive polonaise que la guerre a détruit à jamais.
A travers ce livre, l’auteur pose avec pudeur et délicatesse les traumatismes et les conséquences de ceux qui ont été victimes de la guerre et de leur absence envers la génération suivante.
Des interrogations et des secrets qui ont touché de nombreuses personnes qui ont vécu avec l’ombre des traumatismes de la guerre de leurs parents projetés sur leurs propres enfants.
Un fardeau porté par les parents, un héritage lourd à porter pour leurs enfants !
Afficher en entierCe roman aborde de nombreux thèmes vraiment très intéressants : la condition féminine au début du XXème siècle, les mariages arrangés, l'infertilité, la religion, le patriarcat, l'éveil de la sensualité, l'homosexualité... Le tout servi par une écriture très belle, presque poétique. J'ai eu beaucoup d'émotions à la lecture de ce livre.
Une belle découverte.
Afficher en entierDans Le Grand Feu, Léonor de Recondor sait magnifiquement composer les mots, comme un bouquet illuminant une pièce. Dès les premières pages, la poésie de la vie se confronte à la permanence de la mort. Car cette fin du Moyen-Âge, au cœur de la ville riche et commerçante de Venise, en décrit aussi bien l’intense beauté que la peste rampante et insidieuse, avec au cœur de cette situation, le couple de Giacomo et Francesca et leurs filles.
La dernière vient de naître. Francesca la laisse intégrer dès sa naissance La Piètà pour sanctifier la grandeur d’un chant liturgique à la vie obscure à l’arrière d’une boutique de tissus. Cette école publique forme des fillettes à la musique de haut niveau malgré le régime presque carcéral subi. Leur fille, Iliana Tagianotte, sera une de leur meilleure violoniste formée par les anciennes de l’école et surtout élève apprentie du musicien Antonio Vivaldi, professeur à l’école.
En plongeant dans ce XVIIè siècle, Léonor de Recondor entremêle ses deux passions, le violon et la musique baroque, avec un brio remarquable. Suivre l’évolution de l’enfant devenue jeune fille au cœur de cet univers est une délectation rare d’autant plus que sa découverte de la musique la transplante au cœur du grand feu de la passion.
Car, Léonor de Recondor sait décrire l’embrasement ressenti. Le choix des mots raconte les émotions vécues, les sensations perçues et le bonheur irradiant. J’avais peur du “trop”, éloignant de la réalité. L’apprentissage de cette passion se fait par une enfant si éloignée de l’affection et de la tendresse, dans son quotidien, que l’exaltation est justifiée tant cette découverte lui est déstabilisante.
S’immerger dans cet univers historique est un vrai régal. La grouillante Sérénissime s’oppose à l’inaction ancestrale de l’école, gouvernée par des religieuses se cloîtrant autant dans leurs corps que dans leur couvent, comme le montre Léonor de Recondor. De plus, en faisant intervenir une amie, Prudenzia, Iliana goûte au monde autrement que lors des concerts, cachée des regards.
Avec Le grand feu, Léonor de Recondor réussit un roman d’amour et de passion à la musique, mais aussi à la vie, où le drame n’est jamais loin. Mais, n’est-ce pas ainsi que les grandes histoires s’écrivent ? Car, assurément, Le Grand Feu est un grand roman qui devrait en ravir beaucoup !
Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/08/18/leonor-de-recondo-le-grand-feu/
Afficher en entierÉcriture passionnelle pour décrire la vie d'Ilaria placée par ses parents,au 18eme siècle à la fin de la grandeur vénitienne à la Pieta, la meilleure école de musique. Le feu l'anime quand elle joue sur son violon, un feu dévorant qui la fait quitter les murs sévères et rassurants de ses 15 premières années pour un amour encore plus fort que sa musique. Un roman teinté d'arabesques musicales qui se lit comme on écoute une symphonie
Afficher en entierLe style a beau être magnifique, le récit m'a profondément ennuyée. Comme en peinture, le sfumato peut être superbe, mais en mettre des tonnes dans un roman, c'est d'un maniérisme emphatique qui finit par souler.
Afficher en entierUn roman avec une plume magnifique, qui nous transporte avec Léonor de Récondo dans le museo El Greco et dans l'histoire du peintre Domenikos. Une pépite de poésie.
Afficher en entier1699, Venise. Lorsque la petite Ilaria naît, c’est décidé, sa mère la placera à la Pietà quelques semaines plus tard. Cette institution accueille les filles abandonnées par leur famille et leur promet un meilleur avenir en leur enseignant ainsi la musique. Ne pouvant sortir qu’occasionnellement de l’institution, la jeune Ilaria va tout de même peu à peu prendre goût à la musique et y faire des rencontres intéressantes. Elle va notamment se lier d’une forte amitié avec Prudenza.
Je ne veux pas en dire davantage sur les rencontres que va faire Ilaria afin de ne rien spoiler. J’ai trouvé ce roman très beau, empreint d’une très belle poésie et il s’agit d’un véritable hommage à l’art.
Le quotidien de la petite Ilaria dans l’institution est narré avec beaucoup de détails, et il s’agit d’un personnage qui subira une véritable évolution tout au fil des pages.
Le roman est une véritable promenade au travers de Venise, et donne une place forte a l’art, notamment à la musique. La jeune fille fera des rencontres qui la bouleverseront et qui lui permettront d’évoluer dans cet art.
La plume de l’auteure est d’une grande élégance. J’aime énormément le style de l’auteure, tout en simplicité, mais réussissant à chaque fois à faire passer les émotions tout au fil des pages. Les chapitres sont courts, ce qui rythme l’histoire.
Un roman sensible, d’une grande tendresse, dans lequel la musique tient une place importante. À decouvrir.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Léonor De Récondo
et autres évènements
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Editeurs
Sabine Wespieser : 5 livres
Points : 5 livres
Le Livre de Poche : 3 livres
Grasset : 2 livres
Editions Sabine Wespieser : 1 livre
À vue d'œil : 1 livre
Stock : 1 livre
Biographie
Léonor de Recondo commence le violon à l’âge de cinq ans. En 1994, elle obtient la bourse Lavoisier pour partir étudier au New England Conservatory (Boston, USA) où elle devient violon solo du N.E.C. Symphony Orchestra.
En 1997, elle obtient le «bachelor degree». Désireuse d’approfondir sa connaissance du répertoire du violon, elle décide de se spécialiser dans l’étude de la musique ancienne en étudiant au Conservatoire Royal de Bruxelles auprès de Sigiswald Kuijken.
Elle est lauréate du concours Van Wassenaer en 2002 et elle se produit régulièrement avec Le Poème Harmonique (premier violon), Les Talents Lyriques, Les Musiciens du Louvre, Le Concert Spirituel et La Petite Bande. Depuis 2002, Léonor de Recondo fait partie de l’équipe permanente des Folies Françoises.
Elle a fondé en 2005 avec Cyril Auvity (ténor) L'Yriade, un ensemble de musique de chambre baroque qui se spécialise dans le répertoire oublié des cantates.
En 2009, elle dirige l’opéra Didon et Enée de Purcell mis en scène par Jean-Paul Scarpitta à l’Opéra de Montpellier. Elle a enregistré plusieurs CDs (Deutsche Gramophon, EMI, Harmonia Mundi) et des DVDs pour Musica Lucinda.
Après son premier roman « La Grâce au cyprès blanc » publié en octobre 2010, c'est « Rêves oubliés », le deuxième roman qu'elle signe en début d'année 2012.
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