Lisa Tuttle
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Note moyenne : 7.61/10Nombre d'évaluations : 18
0 Citations 12 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Une très belle oeuvre qui entrecroise la passion, le rêve, la volonté et le désir de liberté. Le personnage de Mariss, par son obstination mais aussi, comme elle le qualifiera, par son égoisme changera la face de son monde figé dans des traditions rigides. Elle voudra apporter la tolerance mais aussi apporter avec elle la volonté de briser les castes. Seulement briser des règles établies, cela entraine souvent des répercutions troublantes. Martin signe vraiment une oeuvre poétique et mélancolique. Chaque mot devient lui aussi le porteur de la voix de Mariss mais aussi de l'auteur, un auteur qui insiste sur la volonté de ne pas oublier ses rêves, ses désirs, de ne pas enfermer une aspiration dans un petit recoin et l'oublier, de ne pas la tuer. Le roman se compose d'une particularité. En effet, nous n'avons pas une histoire linéaire mais des morceaux clefs de la vie de Mariss, sorte de recueil de nouvelles qui insistent sur un moment de la vie du personnage: enfance, jeune adulte, adulte vieillissant et vieillesse... un cycle de la vie.
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On y trouvera "La première fois" de K.W. JETER: assurément une nouvelle-choc - exceptionnelle - car le thème, vraiment limite, pourrait rapidement sombrer dans l'outrancier ou le grotesque s'il n'était aussi contrôlé et servi par une écriture aussi maitrisée. Un jeune homme, encore puceau, est emmené par un groupe jusqu'à un sombre bar en ville, où chacun attend son tour. Mais lorsque la belle vient l'accueillir, ce n'est pas d'ébats sexuels dont il est question. Elle l'initie à un rituel bien plus extrême .... Fort, très fort, par un auteur trop rare.
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J'ai beaucoup aimé ce recueil de nouvelles. La plume de l'auteur est très fluide et et agréable à suivre. Les chutes des nouvelles est sans doute ce que j'ai le plus appréciées. Elles m'ont pas paru toujours adaptées à l'ensemble, avec une pointe de fantastique qui s'accorde parfaitement aux univers créés par l'auteur.
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Des nouvelles très bien écrites, mais parfois assez perturbantes, certaines plus que d'autres. Et la dernière m'a paru... Incomplète. Je ne sais pas comment le dire autrement, c'était bizarre qu'elle se termine ainsi. Mais sinon, j'ai bien aimé ^^
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amidemots.blogspot.fr pour la chronique complète :)
C'est donc un recueil, composé et traduit par Mélanie Fazi, "qui n'a jamais caché l'influence qu'a eue Lisa Tuttle sur ses propres récits", nous dit la quatrième. Il y a sept nouvelles, plus ou moins longues, et assez différentes dans les thèmes abordés.
Ce qui m'a frappé, c'est que le titre est extraordinairement bien accordé avec chacune des nouvelles. En effet, ces nouvelles présentent presque toujours un personnage qui va révéler des pulsions destructrices, ou bien qui devient fou. Par contre, comme je ne connaissais pas la collection "Folio SF", je m'attendais vraiment à de la science-fiction, et j'ai été un peu décontenancé par le fantastique*. Mais du coup, comme j'aime beaucoup le fantastique, ça a finalement été une bonne surprise.
Le style de Mélanie Fazi est très étonnant, car je trouve qu'il change pas mal selon les nouvelles. Il peut être vif et tranchant dans une nouvelle (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire ^^) puis doucereux dans la suivante. Et c'est super, car ça apporte encore de la diversité au recueil.
J'ai finalement beaucoup aimé ces nouvelles, même si certaines m'ont (beaucoup) plus dérangée que d'autres (#ouijeparledelapremière). Certaines sont à chute, d'autres non; mais toutes abordent des thèmes qui incommodent. Je ne connaissais pas du tout l'auteure, je vais essayer de lire d'autres nouvelles ou romans d'elle.
(Et pour ne rien gâcher, il y a un entretien entre Mélanie Fazi et Lisa Tuttle, sur ces nouvelles et son oeuvre en général, à la fin du livre!)
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Je ne sais pas si mon commentaire sera d'une grande aide, enfaite je ne le pense pas.
Pour être honnête, j'en attendais beaucoup de ce livre. Le côté "révolte contre la tradition" m'a vraiment attiré et je mourrais d'envie de le lire. Et il a parfaitement répondu à mes attentes, même au-delà ! Mais... en le découvrant, je croyais que je suivrai une jeune fille poussée par la force de ses convictions, désireuse de se battre pour ce qu'elle veux, refusant d'obéir aux lois, à la tradition... Tout ça fait parti du livre, mais ce n'est qu'une partie de l'histoire et je ne m'attendais pas du tout à ce que ça aille plus loin. J'ai été très surprise, peut-être trop .. et ça a vraiment joué sur l'attention que j'ai pu porter à l'histoire après ça...
J'ai compris le message, l'idée du progrès et ce que ça réalisation entraîne mais... je suis quand même un peu perdue. Je n'arrive tout simplement pas à me représenter l'histoire dans ma tête et à m'en faire une idée. Il me manque peut-être trop de passage dans la vie de Mariss, même si je sais qu'il ne faut se concentrer que sur les passages importants, ceux qui lui rappellent ce qu'elle a changé et qui en sont les conséquences.
Je ne sais pas si je suis assez clair, dans ma tête en tout cas ça ne l'est pas, mais peut-être que plus tard, quand je relirai ce livre, oui, peut-être que tout s'éclaircira...
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J'en reviens toujours à mon style de prédilection : l'Horreur. J'ai pas mal écumé les collections “Fleuve noir”, “Pocket terreur” et la blague “J'ai lu épouvante”. Un constat s'impose à moi. Les excellents auteurs dans ce genre sont rares et bien souvent ignorés dans nos vertes contrées pluvieuses. L'Ami Greg nous vantait l'anthologie d'Alain Dorémieux et ses 9 volumes des « Territoires de l'inquiétude ». Il me fallait de ce pas me les procurer. Et c'est ainsi que j'ai pu dénicher le 7e opus orné d'une citrouille d'Halloween bleuté.
« Nibards » ~ Suzy McKee Charnas (boobs – 1990)
Attitré du prix Hugo dans la catégorie nouvelle, ce récit est un véritable coup de coeur. Il faut dire que l'auteure l'a agrémenté de deux ingrédients dont je raffole : la lycanthropie et l'hémoglobine. Dis comme cela, on pourrait croire que ce n'est qu'une suite de déchiquetages à coup de crocs, mais le texte n'a pas été récompensé pour rien. C'est fluide, c'est immersif et c'est terrible. Une rapide recherche sur cette femme pour découvrir qu'elle n'a qu'un seul roman et deux nouvelles paruts dans nos latitudes. Encore un gâchis éditorial.
« J'te tiens ! » ~ Ray Bradbury (Gotcha ! - 1978)
Il fait partie de ces auteurs que je n'arrive pas lire, tout comme Roger Zelazny ou bien encore Poul Anderson. Je m'ennuie avec ses textes. Et puis, cette fin, je n'ai rien compris.
« Sucre filé » ~ Jean-Claude Dunyach (1993)
Excellente histoire nuancée d'une romance légère entre une éducatrice et un confiseur. Cette sucrerie est délicieuse, m'a toutefois laissé un léger goût acide sur sa chute, quelque peu grotesque, mais qui ne la rend pas indigeste. Et dire, que d'après Alain Dorémieux, Jean-Claude Dunyach n'est pas attiré par le fantastique et l'horreur.
« Miss Gentilbelle » ~ Charles Beaumont (Miss Gentilbelle – 1965)
Une cinglée, un jeune garçon asexué, un jardinier étrange, une époque que je soupçonne Victorienne, tout est réunis pour donner une nouvelle passionnante et ça a tenu toutes ses promesses. Un excellent récit qui se lit trop rapidement. Je pense même qu'il aurait pu être développé en roman. On notera par ailleurs l'ironie de l'auteur en nommant le personnage féminin Gentilbelle.
« Nocturne » ~ Jean-Pierre Andrevon (1984)
Beaucoup trop de répétions, des “Je” à chaque début de phrase. Je reste mitigé sur la qualité de cet écrivain, dont mes deux expériences littéraires en roman m'ont moyennement convaincu. Ce n'est d'ailleurs pas avec ce titre que j'ai changé d'avis.
« Fais un voeu » ~ Al Sarrantonio (Wish – 1985)
Et dire que jusqu'à présent j'avais trouvé ce recueil passionnant. Même si ce premier texte de l'auteur reste relativement plaisant, il n'en sera pas de même pour le suivant. C'est léger, ça manque de punch pour un conte superficiel de Noël. C'est à mon sens bâclé puisqu'on est parachuté directe en Avril et que c'est toujours Noël comme l'avait demandé en voeu une petite fille. On n'en saura pas plus. Comment c'est arrivé, que s'est-il passé durant les quatre mois. Je ne mentionnerais pas cette fin qui est d'un ridicule.
« Croquemitaine » ~ Al Sarrantonio (Bogy – 1993)
C'est à partir de là que j'ai arrêté de lire les introductions d'Alain Dorémieux pour la simple raison, c'est que j'aime découvrir par moi-même les histoires. Si on me raconte les grandes lignes de l'histoire et qu'on me dit l'élément Fantastique, ça me donne envie de jeter le livre. Revenons à Croquemitaine, même s'il n'y a pas grand-chose à dire. Ce sont les 4 enfants de Croquemitaine. Je n'ai pas cherché à comprendre et j'ai filé tout droit vers la case fin. Abscons. Cet auteur est aussi intéressant que Whitley Strieber ou Thomas Tessier. À classer dans le panthéon des auteurs nullissimes.
« Ce que vivent les roses » ~ Jacques Chambon (1993)
Très poétique, ce texte est très agréable à lire. J'ai plutôt aimé cette trame fantastique.
« La conspiration » ~ Robert Lowry (The conspiracy – 1958)
Le récit est très court. le titre ne reflète en rien l'intrigue sympathique à lire, sans plus.
« Anna et le loup » ~ Karen Joy Fowler (The night wolf – 1990)
Voici un titre qui, malheureusement, s'avère être de l'horreur dans le mauvais sens du terme et sans le moindre élément fantastique. le loup est ici le prédateur sexuel qui vient s'abreuver de l'innocence d'une petite fille. Même si c'est cru, l'ensemble se lit très facilement.
« L'heure du monstre » ~ Raymond Milési (date inconnue)
Voici une très belle découverte. Si l'histoire ne paraissait pas si paranormale que cela, c'est sur sa chute qu'on découvre qu'il s'agit bien d'un texte de Science-Fiction. le récit est étrange et déroutant. Une belle découverte.
« La plaie » ~ Lisa Tuttle (The wound – 1987)
Si Alain Dorémieux adore cette auteure, il n'en'est rien pour ma part. J'avais déjà détesté « Le couteau sacrificiel » de l'immonde collection “J'ai lu épouvante”. J'ai pourtant essayé de comprendre l'histoire, mais impossible. Je pense être allergique à son style.
« Crever les yeux de Dieu » ~ Richard Canal (1993)
Une nouvelle qui s'éparpille, mais qui est sauvée par son côté malsain. C'est certes horrible de s'en prendre à des simples d'esprit, mais je dois avouer qu'ici, je l'ai bien digéré.
« Au fond des ténèbres » ~ Dean Koontz (Down the darkness – 1986)
C'est l'Ami Dean qui clôt ce recueil. Une petite déception, car il s'agit d'une nouvelle que j'avais déjà lue auparavant, car elle a été publiée dans « Étranges détours ». Sur un fond de Fantastique, le texte est une sorte de parabole, mais cela, vaut mieux le découvrir par soi-même.
Rares sont les recueils hétérogènes en qualité. Pourtant, j'ai pu découvrir de nouveaux auteurs par de belles nouvelles, comme j'ai pu conforter dans mon dégoût pour d'autres. Je retiendrai le récit de Suzy McKee Charnas justement récompensé par le prestigieux prix Hugo avec son histoire délectable de loup-garou. Deux autres belles découvertes sont celles de Jean-Claude Dunyach et Charles Beaumont. Une première incursion dans cette anthologie qui me donne l'envie de poursuivre avec les huit autres manuscrits.
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Ce recueil de nouvelles est une véritable merveille, la traductrice (écrivaine des plus talentueuse qui plus est) à fait un travail remarquable à la hauteur des textes choisies ( textes juste parfait) . Le style de l'auteure est des plus élégant, ce qui renforce le côté glaçant de certaines des nouvelles.
Le plaisir de lecture est vraiment là, la seconde lecture est encore meilleure que la première.
Le recueil se termine par un échange entre Lisa Tutlle et Mélanie Fazi très intéressant à lire.
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Un recueil que j'ai trouvé assez inégal. J'ai préféré les nouvelles du début, je me suis lassée sur les dernières. Quoi qu'il en soit, les nouvelles de Lisa Tuttle sont à découvrir pour ceux qui aiment les histoires fantastiques où le surnaturel ne vient que légèrement perturber le réel et semer le doute. Ce recueil, offert pendant le confinement, reste une plaisante découverte.
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C'est une lecture intéressante. Je ne suis cependant pas entièrement satisfaite.
Il y a tout ici : la force de vouloir briser les traditions, du courage, de la naïveté, une volonté de changer le monde. Mariss est attirante par sa naïveté et sa volonté de changer le monde aux premiers abords mais je me suis lassée d'elle très vite. Il faut dire aussi que ce n'est pas un récit linéaire mais des brides de la vie de Mariss. Je n'ai pas compris tout de suite qu'un certain laps de temps s'était écoulé entre deux chapitres. C'est déstabilisant. Et ça joue aussi beaucoup sur la lecture.
La volonté de vouloir briser les traditions et les changements qui en résultent sont très bien montrés dans le roman. C'est le thème principal du livre. Ils sont très bien montrés. Mais j'aurais voulu que cela aille plus loin et pas terminer de suite sur le décès de Mariss dans l'épilogue. Dommage.
L'écriture transporte très facilement dans le roman. Elle est très fluide, agréable... aérienne.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Lisa Tuttle
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Denoël : 13 livres
J'ai lu : 3 livres
Dystopia : 3 livres
Ace Books : 2 livres
Flammarion : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Héritage - Jeunesse : 1 livre
Folio : 1 livre
Biographie
Lisa Tuttle, né en 1952 à Houston et installée en Ecosse depuis 1980, a publié son premier récit à l'âge de vingt ans. Auteur de nombreuses nouvelles qui ont donné lieu à trois recueils à ce jour et où, comme en témoigne Le Nid (Denoël), s'épanouit son art de l'ambiguïté et du sous-entendu inquiétant, mais aussi de romans qui ont tous été traduits en français, elle apparaît aujourd'hui comme une des voix les plus originales du fantastique moderne.
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