Patrick Chamoiseau
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Note moyenne : 6.19/10Nombre d'évaluations : 54
0 Citations 34 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Texaco est un roman-fleuve qui nous fait traverser une partie de l'histoire de la Martinique dans un langage extrêmement riche et coloré. J'ai été personnellement gêné voire irrité par le foisonnement langagier extrême qui m'a perdu plusieurs fois. Un grand livre sûrement mais que je n'ai probablement pas su apprécier à sa juste valeur.
Afficher en entierUn livre poétique et dépaysant. Il faut accepter de laisser nos repères derrière nous afin d'être immergé dans l'oeuvre. Cette fresque familale et politique Martiniquaise est un véritable trésor.
Afficher en entierLe début du livre était intéressant et prometteur mais qui m'a vite déçu.
Malgré l'histoire qui était attirant je n'ai pas très apprécié ma lecture.
Je n'ai pas du tout accroché à la plume de l'auteur, elle était lourde et rendait ma lecture difficile.
L'histoire était remplie d'une lourdeur, la nature omniprésente m'a finalement étouffé, ce n'est pas la "nature" en elle même qui l'était mais la manière dont elle était décrite.
Je ressort avec une mauvaise impression de cette histoire et c'est dommage car j'espère vraiment aimé.
Afficher en entierJe n'ai pas été emballée par ma lecture : bien que l'histoire principale soit intéressante, le style d'écriture très oral et les digressions sur les nombreux personnages m'ont plutôt ennuyée.
Afficher en entierJe ne suis pas une fan de robinsonnade donc j'ai eu un peu de mal avec cette lecture. J'ai trouvé le style d'écriture plutôt fluide même si je n'ai pas accroché avec l'œuvre que je n'ai pas terminé.
Afficher en entierAprès une période d'adaptation un peu difficile, la lecture est devenue plus agréable, l'introduction du vocabulaire créole donne un peu de fraicheur à cette œuvre.
Afficher en entierJ'avais conscience de lire un livre très différent de ce que je consulte d'habitude.
Étant donné que j'aime tout ce qui tourne autour de la nature, je ne pouvais qu'être bouleversé par ce roman.
Eh bien, ce ne fut pas le cas. C'est très poétique, 256 pages de narration poétique…
Il faut se concentrer pour que votre cerveau ne s'évanouisse pas dans un autre lieu, l'abysse ultime ne fut pas loin.
C'est un conte, une fable, agréablement bien raconté, mais cela m'a semblé long, un envol ou l'atterrissage fut dévastateur.
Bonne lecture !
Afficher en entierUn livre assez éloigné de ce que j'ai l'habitude de lire, et assez difficile à lire... J'imagine que si l'on parle le créole, ce doit être bien plus facile. Même si l'écriture s'attache à retranscrire l'oral, donc bien loin de l'écriture dont on a l'habitude de trouver dans les livres. Cela reste un procédé très intéressant, mais assez repoussoir dans les première pages.
Enfin, une fois habituée à l'écriture, j'ai beaucoup aimé le scénario. (Le doute plane et demeure sur la véracité du récit. Je n'ai trouvé aucune trace sur internet qui étaye que c'est vrai, mais l'auteur apparaît dans le récit, donc... Enfin pour ce commentaire je vais traiter tout ça comme une fiction, mes excuses si ce n'est pas le cas.) On assiste une oppression policière, à un racisme décomplexé, bien qu'il m'ait fallut atteindre la moitié du livre pour le comprendre. Non, vraiment, on a bien un récit de vies martiniquaises, marquées par les bekes, les violences policières et les préjugés racistes.
Mais donc une fois que j'ai compris ce que l'on essayait de me dire, j'ai beaucoup plus apprécié ma lecture. La fin laisse un goût un peu amer dans la bouche, mais c'est criant de vérité et nul doute que même si récit est peut-être fictif, de tels événements se déroulent tout les jours sur la planète, que ce soit en Martinique ou ailleurs.
Afficher en entierJ'ai lu ce livre dans le cadre de mes cours universitaires et je dois avouer que sans cela, je ne l'aurais probablement jamais lu. Le problème de ce livre vient selon moi de l'écriture. La plume de Chamoiseau est certes très poétique mais également très complexe et peu accessible à un lecteur lambda. Accompagné d'une explication théorique sur le contenu de l'histoire, ce roman devient réellement enrichissant. Mais malheureusement sans cela, beaucoup de lecteurs passeront à coté de ce que l'auteur cherche à nous transmettre. Il serait intéressant d'y ajouter une préface afin de clarifier le propos de Chamoiseau.
Afficher en entier150 ans d'histoire de la Martinique racontée à Patrick Chamoiseau par Marie-Sophie Laborieux, descendante d'esclaves, fille d'Idoménée, et d'Esternome Laborieux, esclave affranchi.
Texaco, quartier insalubre qui tient son nom d'une compagnie pétrolière qui a déserté les lieux depuis longtemps. Patrick Chamoiseau nous entraîne dans ce récit avec ce langage très imagé, plein de termes créoles de la Martinique. Le dépaysement est là et il faut s'accrocher : "Un jour (je le suppose car nul n'a milané) il lui fit naître du doigt quinze frissons sur la nuque, puis une charge de douceries au mitan plein du ventre (mieux que celles d'un cul de pipe sucé en fin de soleil à l'écoute des crikettes)." Eh ben ça, je n'avais pas compris de quoi il s'agissait? MDR, tant le vocabulaire m'a échappé.
"Ce que mon Esternome entendait par Mentô, j'eus mauvais cœur à l'admettre. Il m'est toujours difficile d'imaginer la Force esclave sur une bitation ;"
Voilà donc le langage étrange auquel il a fallu que je m'habitue.
La langue est belle, mais le texte est difficile et j'ai rarement lu un livre aussi lentement. Ça a été pour moi comme de découvrir un idiome nouveau. Je l'ai néanmoins trouvé très imagé et incroyablement poétique quand il est question de désir charnel.
Békés, békés rouges, blancs-france, mulatres, nèg-de-terre, nèg-d'En-ville, nègres libres, nègres-marrons, nègres-kongo et tant d'autres encore… tous ceux qui vivent sur cette terre de Martinique appartiennent à des catégories différentes et nombreuses avec une sorte de mépris pour celles auxquelles ils n'appartiennent pas.
Alors j'ai mis environ 150 pages à m'habituer au parler de là-bas, mais même à partir de là, j'ai bien ramé pour ne pas perdre le fil. C'est très intéressant d'un point de vue historique et cette poésie à fleur de lignes, appuyée par le créole, est totalement enchanteresse. C'est beau et douloureux. La vie de douleur des martiniquais est racontée avec énormément de grâce et de gravité.
"Il me raconta tout, plusieurs fois, en créole, en français, en silences."
C'est aussi extrêmement révoltant, mais ça hélas, c'est le destin de l'humanité de devoir faire face à beaucoup trop d'injustices.
Les passages qui parlent des livres et de littérature, je les ai trouvés envoûtants, ils font tant de bien !
Et puis il y a des moments très drôles…
Texaco est un roman qui se mérite. Il faut s'accrocher pendant toute la première partie, en tout cas me concernant, mais ensuite j'ai trouvé que ça en valait la peine.
C'est intéressant et instructif de bout en bout, même si l'intérêt, dans mon cas, a souvent suivi une courbe sinusoïdale.
Ce que j'en retiendrai ? La beauté de ce qui est dit, la façon de le dire, plus tout ce que j'ai appris sur la Martinique et que trop souvent les femmes ont une croix bien lourde à porter.
Afficher en entierOn parle de Patrick Chamoiseau ici :
2012-03-17T14:21:31+01:00
2011-02-03T17:53:42+01:00
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Dédicaces de Patrick Chamoiseau
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 17 livres
Seuil : 4 livres
Hazan : 2 livres
Les éditions de l'observatoire : 1 livre
Caribeennes : 1 livre
Mercure de France : 1 livre
Sonatine Editions : 1 livre
Editions La Branche : 1 livre
Biographie
Patrick Chamoiseau est né le 3 décembre 1953 à Fort-de-France (Martinique). Après des études de droit et d'économie sociale en France, il devient un travailleur social, d'abord dans l'Hexagone, puis en Martinique. Inspiré par l'ethnographie, il s'intéresse aux formes culturelles disparaissantes de son île natale (les djobeurs du marché de Fort-de-France, et les vieux conteurs) et il redécouvre le dynamisme de sa première langue, le créole, langue qu'il a dû abandonner au moment de ses études primaires.
En 1986 il publie son premier roman, Chronique des sept misères, où il raconte l'expérience collective des djobeurs et étale son invention d'un nouveau style linguistique, un langage hybride accessible aux lecteurs de la Métropole qui contient néanmoins les valeurs socio-symboliques du créole, la provocation et la subversion. Par la suite apparaît son deuxième roman Solibo magnifique (1988), livre qui développe les thèmes de la recherche d'une identité martiniquaise par les pratiques culturelles du passé. Il est par son troisième roman pourtant que Chamoiseau éclate sur la scène internationale. Texaco (1992), grande épopée, raconte les souffrances de trois générations, d'abord sous l'esclavage, puis pendant la première migration vers l'Enville, enfin à l'époque actuelle. Texaco gagne le Prix Goncourt et établit Chamoiseau comme la vedette du mouvement créoliste.
Pendant qu'il produisait ces trois romans, Chamoiseau travaillait aussi à d'autres projets. Avec Jean Bernabé et Raphaël Confiant, il publie en 1989 Éloge de la créolité, le manifeste de la créolité, et par la suite Lettres créoles avec Confiant, un essai sur la littérature antillaise de 1635 à 1975. De plus il écrit une autobiographie (Une enfance créole – 2 volumes), il édite une collection de contes créoles (Au temps de l'antan) et, en collaboration avec le photographe Rodolphe Hammadi, Guyane: Traces-Mémoires du bagne. l'oeuvre récente de Chamoiseau continue à se développer au carrefour de la théorie et la création artistique : un conte de l'époque esclavagiste L'esclave vieil homme et le molosse (1997), un texte à moitié théorique, à moitié autobiographique, Écrire en pays dominé (1997), et son quatrième roman, Biblique des derniers gestes (2002).
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